mardi 7 octobre 2008

Crise mondiale, finances locales et avenir d'Asnières



En temps de crise financière mondiale à laquelle aucun Etat ou groupe d'Etats n'échappe, ni les banques les plus puissantes et connues, nul ne saurait ignorer que cette crise aura donc des conséquences sur les finance et l'économie d'Asnières.

Il est donc urgent de préparer la défense et la protection des intérêts des citoyens, de la Ville et de son tissu économique.

Pour cela, comme le font déjà certains gouvernements des Etats, il importe de bien identifier les maux en question, de dégager les solutions adaptées et de travailler avec efficacité à la sauvegarde de l'intérêt public.
A Asnières, il urge de mettre en place un vraie politique de développement économique avec les moyens nécessaires humains et matériels, éventuellement en partenariat avec d'autres structures et organismes publics et de faire restituer à la commune l'argent public qui devrait y être resté.

La corruption de la démocratie et du débat public commence quand les personnes qui ont reçu des sommes, avantages et/ou salaires indus de la collectivité publique ne sont pas contraintes de les rembourser au profit de la collectivité victime.

Afin que cette corruption du débat public et de la démocratie ne puisse se développer à Asnières, le maire et les 48 élus du Conseil Municipal sont responsables devant les citoyens de faire restituer à la Ville tout ce qui doit lui revenir de droit. A commencer par Marie-Dominque Aeschlimann et Fabienne Van Aal -soit plus de 1.250.000 euros à elles deux (avantages personnels illégaux prohibés et second salaire interdit par la loi)...

C'est l'argent des Asnièrois! il doit revenir aux Asnièrois!

Et cela engage la responsabilité des 49 élus municipaux, sans aucune distinction!

Asnières n'est pas hors de la tourmente mondiale

Les informations récentes ont confirmé ce que nous avions pressenti en suivant les éléments fournis par la presse économique mondiale: la banque DEXIA, celle qui détient la dette astronomique de la commune dont la part essentielle est due aux ZAC et aux projets immobiliers divers (y compris les fameux BEA-Baux Emphytéotiques Administratifs pour deux écoles asnièroises) a dû être sauvé par l'Etat, ce qui en dit long sur sa gestion passée et sur la crédibilité de ses créances.

A l'évidence, la conséquence première pour la Ville de cette situation générée par des gestions antérieures qu'il conviendra d'analyser, de comprendre afin d'en tirer les meilleurs enseignements pour l'avenir de l'intérêt public est que sa marge financière via le recours à l'emprunt va être très limitée, voire encadrée de manière stricte.

Il se confirme donc que la Ville aura plus de difficultés à emprunter, peut-être aussi à des taux revus en hausse alors que ses revenus fiscaux risquent fort de chuter. En résumé, l'avenir de la commune sur le plan financier, du fait notamment des gestions antérieures, est plus que sombre.
Seules issues dans cette situation: la création ou l'installation sur Asnières d'entreprises apportant emplois et ressources fiscales d'un côté, et l'action en remboursement des millions d'euros dépensés illégalement, illicitement ou indument sous l'ancienne mandature de l'autre.

Or, la municipalité actuelle dans son ensemble s'avère à la fois, à l'exception d'une poignée d'élus de toutes couleurs politiques, incapable de

1- mettre en place une véritable politique d'accueil et d'incitation par attraction des entreprises sur la ville (comme le font des villes dynamiques où un vrai service compétent, attentif et doté de moyens d'intervention suffisants facilite des implantations qui allègent de plus les taxes et impôts sur les citoyens)

2- d'agir en Justice afin de récupérer l'argent public indument dépensé et dont la Ville a un besoin urgent et croissant.

Asnières Nouvelles Citoyennes a déjà recueilli plusieurs témoignages de dirigeants d'entreprises ayant voulu ou projeté de s'installer sur Asnières, et qui n'ont reçu ni appui, ni soutien, et parfois pas même une réponse à leurs demandes d'informations!!!

Saisi de ces anomalies dommageables par des citoyens, le maire ne répond rien aussi!

Quant à l'action en remboursement de l'argent public indument perçu par certaines personnes ou manifestement dépensé dans des conditions discutables, plus la mairie tarde à ester en Justice ou simplement à mandater un Huissier du Trésor Public pour exiger le remboursement de sommes indument perçues (comme par Marie-Dominique Aeschlimann et Mme Fabienne Van Aal, née à Bary, soit plus d'un 1.200.000 euros (!!!) à elles deux seules selon nos calculs ), plus elle se place en situation de devoir subir les effets de la crise mondiale plutôt que de préparer la commune à y résister.

L'inaction du maire aujourd'hui risque donc de coûter cher demain aux citoyens quand la crise se fera plus précise et concrète pour les finances de la Ville.

Le maire et son équipe devraient vraiment anticiper les problèmes que tous peuvent maintenant prévoir, sauf à être aveugles et sourds aux faits.

Il en est ainsi des projets immobiliers hérités de la gestion précédente dans le quartier des anciennes usines Chausson. Les bombes à retardement financières ne seront pas désamorcées par des mots et des discussions orales.

Elles ne le seront que par l'action résolue et des décisions énergiques.

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La fin d'un conflit social et son bilan

Le conflit entre les ouvriers de nettoyage des écoles communales et leur employeur privé, alors que travaillant dans les locaux scolaires de la commue, se solde par une satisfaction de presque toutes les revendications salariales des personnels.

Cette issue au conflit confirme la pertinence de ce que nous avons écrit sur ce sujet: plutôt que d'être la victime indirecte, mais principale, de conflits sociaux, de modifications de sociétés, de difficultés des entreprises de ce secteur particulier où la pérennité des entreprises n'est pas vraiment une réalité acquise, ne serait-il pas moins onéreux pour la Ville, plus satisfaisant pour la pérennité et la régularité du service public, plus sain pour la santé et l'hygiène des enfants scolarisés, plus sage en termes de gestion prudente et durable, de (re)municipaliser ce service délégué à un secteur privé instable, coûteux et pas vraiment assuré de pérennité?

La question de la maîtrise de ses services publics par la commune avec l'objectif d'un coût et d'une qualité de travail vraiment assurés et meilleurs que via la délégation de service public se pose ici avec netteté.

Nul ne saurait douter que la question, si elle n'est pas résolue avec pragmatisme et sens de l'intérêt public tout de suite, va se reposer très vite et plus fortement dès lors que les effets de la crise financière frapperont plus fortement la Ville.

Surtout si la société privée faisait faillite prochainement, bref, si elle mettait la clef sous la porte de l'absence de durée indéterminée.....

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La poutre était dans l'oeil de l'ancien maire

Or, donc, Manuel Aeschlimann et son épouse, laquelle devrait rembourser plus de 450.000 euros à la Ville pour sa voiture de fonction illégale, son chauffeur illicite et ses frais d'essence tout aussi indus, se sont lancés dans l'analyse des fautes possibles des autres plutôt que de rembourser par eux-mêmes l'argent qu'ils doivent à la Ville après le Rapport de la Chambre Régionale des Comptes d'Ile de France..

C'est un choix que ne jamais regarder ses erreurs afin de scruter celles, possibles, d'autrui.

C'est un choix, mais qui ici, n'aide ni les citoyens, ni ne sert l'intérêt de la ville en général.

Que les époux Aeschlimann se fassent dorénavant les analystes (certes intéressés) de la vie municipale, eux qui n'assument ni leur bilan, ni leurs fautes, ni leurs dettes vis à vis de la Ville, relève d'un certain comportement qui ne brille pas par son amour sincère des citoyens et de l'intérêt public.

Que ceux qui exclurent des membres de leur propre majorité de 2001 à 2008 (Olivier Chazoule, Corinne Previtali, Jean-Jacques Semoun par exemple), ou se firent trahir in fine par certains autres ou encore furent dénoncés en Conseil Municipal public le 15 avril 2008 par leur ancien ami Cyrille Dechenoix, veuillent voir une paille dans l'oeil de la majorité actuelle peut prêter à sourire, si cela ne cachait pas la volonté de poursuivre la gestion désastreuse de la Ville sous leur responsabilité pleine et entière.

Car, en effet, la poutre de leur gestion désastreuse mise en lumière par le Rapport de la Chambre Régionale des Comptes ne saurait être cachée par des attaques contre des élus de la majorité actuelle, qui, elle aussi, est bien critiquable, mais d'un point de vue libre, citoyen et visant à l'intérêt public.

Nous conseillons vivement à l'ex-maire d'Asnières, sanctionné par les électeurs pour sa propre gestion fautive, de commencer, s'il entend avoir un simple droit moral et civique au débat public, de rembourser avec son épouse les plus de 450.000 euros de voiture luxueuse de fonction, les salaires et charges du chauffeur et les frais d'essence de son épouse qui a dépensé illégalement, avec son accord évident de maire de l'époque, l'argent public illégalement.

Quand on a une poutre-dette personnelle de plus de 450.000 euros due aux Asnièrois du fait d'actes de gestion illégaux prohibés par la loi dans son passé personnel (sans parler du salaire double illégal tout aussi interdit de l'amie Fabienne Van Aal pour 750.000 euros), il est préférable, voire moralement prudent, de ne pas trop évoquer la paille en général.


Marylise Dipusu

Chapitre 44 des Chroniques asnièroises de l'après 16 mars 2008