mercredi 11 novembre 2009

Asnières sur Seine: des affaires exposées au grand jour



En hommage aux talents gestionnaires de Sébastien Pietrasanta et de son cabinet qui ont réussi l'exploit d'être en grave difficulté financière après avoir augmenté tarifs, taxes et impôts de 17% en un an, le tout pour couvrir des frais de communication inutiles, embaucher des amis politiques coûteux et ne jamais poursuivre les délits des époux Aeschlimann soulignés par la Chambre Régionale des Comptes, nous offrons cette affiche croustillante d'annonce d'un ancien film qui est d'un humour très actuel à Asnières: "TETES VIDES CHERCHENT COFFRE PLEIN".


Le titre du film, comme son sous-titre, disent tout. Tout avec un taux de 88% de dettes toxiques sur un montant de 200 millions d'euros, sans que le maire actuel n'ait aussi déposé plainte contre l'ancien maire qui REVENDIQUE hautement SA GESTION TOXIQUE DESASTREUSE dans la presse municipale. Sébastien Pietrasanta s'est piégé et a piégé sa majorité avec lui.


Mais, ci-dessous, d'abord, et comme promis, l'interview exclusive de notre concitoyen, Nicolas Marié, sur l'incident du 10 novembre 2009 et ses suites.

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Affaire du stade Magenta : l'interview exclusive de Nicolas Marié pour Asnières Nouvelles Citoyennes



Une nouvelle fois, Nicolas Marié, dont nous avons révélé hier l'évènement surprenant dont il avait été la victime, s'exprime en exclusivité sur Asnières Nouvelles Citoyennes en répondant à nos questions.

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Question: Pouvez-vous nous relater rapidement les faits qui ont conduit à votre amenée au Commissariat de police d'Asnières en 4 policiers le 10 novembre 2009?


Nicolas Marié: Oh, c’est tout simple.


Les problèmes de nuisances sonores sur le stade Magenta amènent les riverains, à la demande de la mairie, à constituer un dossier sur ce qui se passe sur le stade. Donc, l’un prend des photos, l’autre note les horaires précis de telle ou telle activité, un autre encore filme telle ou telle tranche horaire particulièrement productrice de nuisances.


Le 10 novembre, j’étais donc à ma fenêtre, grande ouverte, afin qu’il n’y ait aucune ambiguïté quant à ma démarche citoyenne, ma caméra à la main, pour filmer ce moment particulièrement bruyant qu’est la « pause méridienne ».


Je me dois de rappeler ici, que, quelques jours plus tôt, j’avais fait la même chose et que le directeur du centre aéré m’avait fait une remarque. J’avais alors posé ma caméra et étais allé expliquer la démarche des riverains à ce directeur, en toute transparence et franchise.


Ce 10 novembre, le responsable en charge de la surveillance des enfants, qui semble être une toute nouvelle recrue, m’agresse verbalement en me tutoyant pour me signifier que je n’ai pas le droit de filmer.


Je lui demande de se calmer et lui explique que je filme les nuisances sonores de la pause méridienne et en aucune manière tel ou tel enfant en particulier. Ce surveillant prend immédiatement son téléphone, et sans en référer à sa hiérarchie, appelle la police nationale!


De mon côté, j’appelle Luc Bérard de Malavas et lui fais part tout aussi immédiatement de l’agressivité de ce surveillant et de la tournure regrettable que prennent les évènements.


Je raccroche le combiné et vois arriver sur le stade le directeur du centre aéré. J’enfile rapidement un manteau et me rends sur le stade pour une nouvelle fois expliquer ma démarche et le pourquoi de cette caméra.


A peine étais-je en discussion avec le directeur et sa jeune recrue que j’aperçois deux fonctionnaires de police, cachés derrières le mur des vestiaires du stade, le regard fixé sur la fenêtre de mon appartement !!!


Je me suis approché d’eux en leur signifiant que c’était sans doute moi qu’ils cherchaient !!!… La suite est assez banale. Nous nous sommes rendus au commissariat. Très courtoisement, les fonctionnaires de police m’ont expliqué le pourquoi de leur déplacement et la suspicion qu’inspire immanquablement toute personne qui filme des enfants.


Mes explications ont dû leur suffire puisqu’il n’y a eu ni menottes, ni interrogatoire, que j’ai eu affaire à des gens très courtois, sans doute un peu dépités d’avoir été dérangés pour une telle méprise.


La-dessus, alerté par Luc Bérard de Malavas, le directeur de Cabinet du Maire, Monsieur David Roizen est arrivé dans les 10 minutes qui ont suivi mon arrivée au commissariat, en s’excusant de l’excès de zèle de leur jeune recrue du centre aéré.


Nous allions quitter le commissariat lorsque j’ai demandé au lieutenant de garde par quels moyens je pouvais laisser trace de ma bonne foi et de l’interprétation pour le moins dommageable de ma prise de caméra lors de cette pause méridienne.


Il m’a été conseillé de rédiger une main courante le lendemain, dans laquelle j’expliquerais le pourquoi du comment de ce pataquès regrettable. Ce que j’ai fait le 11 novembre à 9h30 précises, auprès d’une fonctionnaire de police très à l’écoute qui a enregistré ma déposition.



Question: Quelles réactions avez-vous noté de la part de la mairie et quelle attitude a eu la police nationale avec vous?


Nicolas Marié: Pour ce qui est de la réaction de la police, j’y réponds dans les lignes qui précèdent. Pour ce qui est de la mairie, je n’ai qu’à me louer de la rapidité avec laquelle elle est intervenue pour mettre fin à ce dérapage regrettable.


Luc Bérard de Malavas a compris tout de suite qu’il était urgent de me sortir de ce pataquès ridicule. Monsieur David Roizen est arrivé immédiatement. L’un et l’autre m’ont exprimé leurs regrets et formulé leurs excuses. Je serais malvenu de polémiquer davantage sur ce regrettable incident.



Question: Est-il exact que, lors de la réunion élus-citoyens du 2 novembre 2009, des dizaines de photographies montrant les jeux bruyants des enfants sur le stade ont été montrées aux élus et que personne n'a fait le moindre commentaire sur des prises de vue qui auraient eu un objectif "malsain"?*


Nicolas Marié: C’est tout à fait exact.


J’ajouterai qu’un riverain m’ayant vu sur le stade avec la police s’est précipité pour témoigner à son tour de notre démarche citoyenne dans cette affaire. Il a demandé aux policiers de l’emmener lui aussi au poste, puisque, de son côté, il prenait régulièrement des photos du stade pour les mêmes raisons que moi. Sa demande n’a pas été retenue ( !!!)



Question: Quelles conclusions et enseignements tirez-vous de cet évènement pour l'action déterminée des riverains du stade Magenta?


Oh, je dirais simplement que la lenteur incroyable avec laquelle la mairie réagit dans cette affaire ne peut que générer ce type de dérapage. Car il faut bien comprendre que si la mairie prend son temps, les nuisances, elles, ne ralentissent pas…


Je me pose évidemment des questions quant à l’agressivité de cette jeune recrue du centre aéré qui appelle la police sans même en référer à sa hiérarchie.


Je m’en pose aussi quant à la manière dont j’ai été montré du doigt devant les enfants. A travers cet incident, c’est à une bien triste tentative de diabolisation des riverains à laquelle on assiste. Ce n’est sans doute pas un hasard si ce jeune responsable du centre aéré est intervenu aussi brutalement, me montrant du doigt et prenant la décision d’appeler la police.


Il y a sans doute derrière cela un conditionnement général des uns et des autres qui a pour objet de faire passer les méchants riverains et leur « chef de fil » pour de dangereux détraqués sexuels qui filment les enfants…


Nous avons déjà eu, au début de cette affaire, Madame Lafaye qui essayait de nous faire passer pour une bande de retraités ronchons sans enfants… Nous grimpons là un palier supplémentaire dans l’indignité.


Mais, rassurez-vous, je reste totalement zen.


J’ai l’expérience des dix années de plombs qui ont précédé cette mandature, émaillée de manipulations en tout genre et d’instrumentalisation de la justice. Cet incident procède de la manifestation habituelle de la peur, chez ceux qui ne veulent pas prendre la peine de comprendre l’autre, et qui par manque d’intelligence parfois, par incapacité souvent, prennent le raccourci de la diabolisation qui est l’arme des ignorants.


Bien cordialement à vous


Nicolas Marié

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Commentaires libres de la rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes


Tout d'abord, nous remercions notre concitoyen Nicolas Marié de nous avoir accordés cette interview qui met les choses au clair PUBLIQUEMENT et sans aucune équivoque.


En effet, la rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes avait reçu peu avant la réception de cette interview un curieux courriel signé « ANONYME ». L'auteuse supposée, car le texte était rédigé au féminin, tendait à accuser Nicolas Marié des mêmes suspicions stupides que la jeune recrue du centre aéré sur les motifs du comportement étrange de laquelle nous avons beaucoup de questions, pour l'heure sans réponse.


Visiblement, cette personne courageusement anonyme voulait s'attaquer au combat légitime des riverains par des calomnies indignes qu'elle souhaitait qu'Asnières Nouvelles Citoyennes relaie.


Cependant, cette manipulation anonyme nous est apparue d'une rare grossièreté et imbécillité. Ceci dit, le texte suggère que cette personne aurait pu appeler la police nationale AVANT LA JEUNE RECRUE, ce qui expliquerait la présence cachée de deux fonctionnaires de police sur le stade au moment où Nicolas Marié est descendu ré-expliquer les motifs de son action citoyenne PUBLIQUE.


Sur ce sujet, il serait intéressant que la mairie demande au Commandant du Commissariat QUAND et QUI a appelé EN PREMIER la police nationale afin de « dénoncer », comme pendant les années de plomb du système Aeschlimann,...... les honnêtes citoyens.


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Sécurité: le député Manuel Aeschlimann n'est plus écouté!



Nicolas Sarkozy vient de se ridiculiser sur le plan international avec ses mensonges sur sa fausse présence le 9 novembre 1989 à Berlin lors de l'ouverture du Mur auquel la capitale allemande divisée avait donné son nom. Cela vient après l'échec de Jean Sarkozy à s'emparer de la Présidence de l'EPAD au seul motif qu'il était le fils de son père.


Mais, dans ces échecs et dérives qui coulent le gouvernement et le Président, un autre drame se joue dans l'ombre. Comme il concerne Asnières et sa sécurité, nous ne pouvons décemment pas le taire plus longtemps.


Voici le fait brut dans toute sa dimension tragique: le député Manuel Aeschlimann est devenu un élu « personna non grata » pour le Ministre de l'Intérieur et l'Elysée.


La preuve est bien là, sous nos yeux, aveuglante, évidente, publique: bien que Manuel Aeschlimann et son épouse aient fait sur leurs petits blogs -qui font rire et/ou ricaner sur eux - des demandes au gouvernement pour que les effectifs de la police nationale soient accrus sur Asnières, les résultats sont là, inquiétants pour le député UMP condamné en première instance le 13 mars 2009 pour favoritisme.


L'Etat est dans une telle situation financière que les moyens manquent pour répondre aux vœux émis de Manuel Aeschlimann, député qui a voté le budget qui affaiblit de facto la sécurité sur la ville dont il s'était fait le héraut.


Pire encore, le gouvernement lui fait subir de méchantes avanies: le commissariat d'Asnières n'a plus pour l'heure, faute de moyens suffisants, ...de commissaire!!! Le Commissariat de Police Nationale d'Asnières est dirigé pour le moment par un Commandant faisant fonction ( avec efficacité selon divers correspondants) de commissaire.


C'est à ces signes forts que l'on mesure la crédibilité des époux Aeschlimann à l'UMP et au gouvernement qu'ils se vantent de soutenir. Plus ils pérorent sur la sécurité sur et pour Asnières, plus celle-ci est délaissée par les pouvoirs publics.


Manuel Aeschlimann continue à chuter, y compris dans l'estime de son parti politique. La question demeure: jusqu'où cet élu peut-il sombrer avant de disparaître totalement des écrans-radar de la vie publique?


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Dettes toxiques: à qui la faute et quand la mairie va-t-elle se constituer partie civile contre Manuel Aeschlimann et Bernard Loth? Ou comment Sébastien Pietrasanta s'enferre lui-même dans ses erreurs passées...



Les politiques de tous bords se posent souvent en gestionnaires efficaces et perspicaces.


Avec le scandales des emprunts toxiques, selon les données officielles, les dettes des collectivités françaises devraient augmenter de 25 milliards d'euros d'intérêts!!!


C'est dire si les politiques de toutes couleurs veulent maintenant se faire passer pour des élus honnêtes dont les méchantes banques ont abusé de l'ignorance des choses bancaires, voire de leur bonne foi.


Tandis que les époux Aeschlimann continuent à démontrer à chaque occasion qu'ils n'ont rien compris à la nature même des dettes toxiques (ce qui au passage prouve leur totale incompétence aux choses de la gestion financière publique, des élus PS menacent et tempêtent contre les affreuses banques qui auraient manqué de souligner dans les contrats que ces mêmes élus signaient avec ardeur les clauses favorables à la banque!!!


Liens:

http://fr.news.yahoo.com/80/20091110/tbs-la-gauche-monte-au-crneau-sur-les-pr-3213331.html


http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Bartolone-Les-banques-devront-en-payer-les-consequences-149388/


http://fr.news.yahoo.com/3/20091109/tfr-collectivites-emprunts-toxiques-56633fe.html


http://www.lavoixdunord.fr/France_Monde/actualite/Secteur_France_Monde/2009/11/11/article_qui-paiera-la-cure-de-desintoxication.shtml


De tous ces élus PS qui annoncent des plaintes depuis des semaines, sans les déposer, un seul peut en effet se retourner contre son prédécesseur pour avoir menti et mal géré la Ville avant le 16 mars 2008: Sébastien Pietrasanta, maire d'Asnières.


Lui, qui est devenu maire par rejet populaire déterminé du système Aeschlimann et non par adhésion à son programme politique, a un boulevard politique et judiciaire devant lui.


Il est vrai qu'il a aussi des priorités prohibitionnistes type 1930 aux Etats-Unis:

Lien:

http://www.lejdd.fr/Societe/Depeches/Asnieres-interdit-l-alcool-dans-la-rue-148703/


Car, si les autres élus PS que cite la presse, en s'en prenant aux banques avec un brin de démagogie ont surtout le clair souci de reporter sur autrui leurs responsabilités gestionnaires passées, Sébastien Pietrasanta a devant lui un ancien maire- Manuel Aeschlimann- QUI REVENDIQUE même dans le magazine municipal ses propres turpitudes en matière de dettes toxiques.


En résumé, Sébastien Pietrasanta peut éviter l'hypocrisie des autres élus face aux banques (avec le risque de perdre des procès très discutables car les maires des grandes villes sont entourés de gens qui sont sensés savoir lire un contrat Ville-Banque).


Il peut donc faire voter par le Conseil Municipal une plainte avec constitution de partie civile de la Ville contre Manuel Aeschlimann et, éventuellement, contre Bernard Loth, afin que la Justice sanctionne l'incompétence arrogante, les fautes inexcusables, reconnues et revendiquées, des deux hommes qui ont fait doubler la dette d'Asnières en 9 ans seulement et ont réussi l'exploit dans ce même laps de temps d'atteindre un taux de 88% de dettes toxiques dans ce montant!!!


Cela urge d'autant que la direction financière de la Ville a averti Sébastien Pietrasanta que ses recrutements récents et coûteux d'amis et camarades du PS d'autres villes avaient alourdi fortement la masse salariale de la mairie. TROP ALOURDI!!!


En effet, l'augmentation des tarifs, taxes et impôts locaux n'a pas suffi à permettre un budget équilibré comme prévu et le maire, par ses propres erreurs, se retrouve dans la nasse de son impuissance à agir efficacement, nasse que nous avions prévue tant elle était évidente: soit il va devoir augmenter fortement de nouveau les tarifs, taxes et impôts, soit il devra licencier du personnel communal non-titulaire, soit il devra recourir à l'emprunt après l'avoir dénoncé....


Sébastien Pietrasanta a mauvaise mine ces jours-ci. On comprend mieux pourquoi avec ces informations que son cabinet tait et essaie de cacher à tout prix.


Alors, maintenant que l'étau des faits et des chiffres se resserre sur lui, va-t-il enfin prendre une décision de bon sens et d'intérêt public, pour lui, pour sa majorité, pour l'avenir d'Asnières, pour les citoyens-contribuables?




Marylise Dipusu



Chapitre 215 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008