dimanche 24 mai 2009

Asnières: la démocratie reprend tous ses droits



Ce dessin exprime bien la notion de base de la démocratie: celle qui implique le vote libre de chaque citoyen(ne) en fonction de ses choix tout aussi libres. Pour que le vote soit réellement représentatif des opinions variées des votants, il faut aussi des candidats et/ou partis représentant la grande diversité des opinions et la garantie juridique d'un débat libre, débat éclairé par une information la plus objective possible sur les faits et choix potentiels.


A Asnières, comme partout dans le monde, la démocratie est une chose fragile, toujours menacée par le monolithisme qui interdit de facto les expressions diverses des sentiments réels des citoyens.


Le monolithisme est souvent par contre un bienfait nécessaire pour les politiciens professionnels de tous bords- surtout les plus faibles et les plus incapables de talent- qui pensent plus à leurs postes et ambitions propres qu'à l'intérêt public.


C'est pourquoi, en permanence et de tous temps, la défense de la démocratie, surtout dans le cadre de la commune, base fondamentale de la République, est essentielle.


Comme le notait Voltaire, précurseur des Lumières, dans une formule fameuse d'une grande profondeur intellectuelle, « le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument ».


C'est bien pour protéger et promouvoir la démocratie qu'il est primordial que les opinions les plus diverses s'expriment, dans la cité comme au Conseil Municipal, y compris dans les groupes, tant de la majorité de grand rassemblement pour Asnières que des opposants UMP et divers.


Asnières Nouvelles Citoyennes est partisan de la plus large démocratie, car cela est le meilleur garant de la recherche sincère du vrai bien public au bénéfice des citoyens.

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Pendant que les époux Aeschlimann coulent, la démocratie renaît à Asnières



La situation à Asnières est de plus en plus marquér par la vigueur du débat démocratique public, et les analyses et commentaires des époux Aeschlimann et de leurs affidés sont devant cela des plus auto-destructeurs


Plus les époux Aeschlimann sont sur le chemin de la disparition totale du paysage politique asnièrois, régional, national, plus ils manifestent une déconnexion de plus en plus totale d'avec les réalités les plus évidentes.


Ainsi, quand ils évoquent une crise entre les policiers municipaux et le maire qui n'existe que dans leur cerveau inventif, mais éloigné des faits connus avérés, ils s'étonnent eux-mêmes que la cause des vrais problèmes selon les intéressés eux-mêmes soit le chef de cette police municipale, dont ils prennent note, presque tristement, de la mise à l'écart par...le maire!


Ou encore quand ils voient apparaître clairement les différences NATURELLES au sein d'une majorité PLURIELLE municipale, ils semblent regretter une situation à laquelle ils étaient habitués et qui les satisfaisait: le monolithisme de pensée, la soumission plate des élus et le suivisme politique aveugle!


Pour les époux Aeschlimann qui n'ont jamais accepté le libre débat, la diversité des opinions et la capacité d'élus municipaux à décider de leurs opinions par leur propre raison, toute opinion libre émise au sein de la majorité de grand rassemblement leur paraît annoncer une catastrophe, un cataclysme, une explosion de cette majorité.


Ils prouvent ainsi qu'ils ne sont pas de VRAIS DEMOCRATES, mais des POLITICIENS PROFESSIONNELS à la recherche exclusive du maintien de postes électifs bien rémunérés pour leur propre compte!


Les époux Aeschlimann manifestent donc leur totale et profonde impuissance à comprendre et accepter la démocratie réelle, eux qui vivent pourtant dans un parti, l'UMP, qui se divise progressivement, entre les initiatives de Jean-François Copé et Dominique de Villepin, entre autres.


Certes, Sébastien Pietrasanta et son cabinet exclusivement PS, aussi incapables depuis un an de faire sincèrement vivre la démocratie pluraliste dans la majorité municipale, sont maintenant confrontés ouvertement à la montée en puissance de l'expression publique des différences.


Nul ne nie que la majorité de grand rassemblement a besoin, par la manifestation claire de ces différences, de marquer justement ce qui en fait la richesse et l'originalité.


Le maire doit maintenant accepter pleinement cette situation et en prendre son parti, sauf à vouloir créer par son autisme politique depuis plusieurs mois une crise qui lui serait fatale comme maire d'Asnières.....


Nous avons souvent sur ce blog indiqué que Sébastien Pietrasanta et son cabinet, éloignés des citoyens, sourds aux demandes concrètes des habitants, aveugles devant les possibilités qu'offre une équipe pluraliste sur le plan des opinions politiques, se trompaient aussi profondément en pensant que Sébastien Pietrasanta est le maire d'une ville PS et le chef d'une majorité PS.


Il a fallu le vote indépendant et libre de Véronique Chapuis lors du dernier Conseil Municipal, puis la véritable campagne de prises de positions claires sur l'intercommunalité de Josiane Fischer et de ses partisans, pour que le maire et son cabinet prennent conscience que le monolithisme ne peut coexister avec la démocratie, car le MONOLITHISME EST L'ANTITHESE DE LA DEMOCRATIE !


En résumé, l'apparition PUBLIQUE, REVENDIQUEE, ASSUMEE, de divergences d'opinions au sein de la majorité municipale, est un bienfait et une nécessité pour Asnières et les citoyens de la cité.


Sur notre blog, notre concitoyen, le comédien Nicolas Marié, avait très nettement souligné les immenses avantages d'une majorité municipale diverse et plurielle, en mai 2008.

http://asnieroislibere.blogspot.com/2008/05/pour-que-vive-le-grand-rassemblement.html


C'est bien par l'expression publique des opinions différentes, divergentes que la démocratie manifeste sa vitalité et que le débat public peut être enrichi pour le plus grand bien public.


Il est évident que tant Sébastien Pietrasanta avec son cabinet que les époux Aeschlimann, tous isolés des réalités vivantes et des vraies aspirations des habitants, ont plus que du mal à accepter cette démocratie vigoureuse, nécessaire, libre, sans entrave, qui s'instaure et se développe dans la commune.


Ne leur en déplaise: les citoyens d'Asnières ont besoin de la démocratie qui renaît ainsi pour s'informer, débattre, avancer, travailler, améliorer leur vie, bref, en un mot, être de VRAIS CITOYENS d'une VRAIE REPUBLIQUE.


Il est bon, sain et légitime que dans une majorité plurielle, la pluralité des opinions puisse apparaître aux yeux de toutes et tous.


Que les époux Aeschlimann, abandonnés de la direction de l'UMP, lâchés par l'Elysée, menacés de perdre leurs derniers mandats auxquels ils s'accrochent comme des naufragés à une bouée de sauvetage, réduits à tirer des plans toujours décevants sur les comètes de leurs plus petites illusions, continuent à pérorer dans le vide de leur incapacité flagrante à comprendre les réalités vivantes modernes, c'est leur droit.


Ils coulent à pic dans le néant public et leurs cris stériles n'intéressent plus personne de sensé dans la ville.


A Asnières Nouvelles Citoyennes, où nous ne promouvons rien d'autre que les intérêts collectifs des citoyens d'Asnières, nous participons avec toute notre énergie libre aux débats publics salutaires et naturels sur le destin de notre ville. Nos lecteurs et correspondants participent pleinement à la vie de la cité, dans les quartiers et les associations actives.


Il s'agit pour nous de permettre ainsi aux citoyens de notre commune de se réapproprier ce qui est notre bien commun: notre ville, notre vie, notre destin collectif, notre avenir ensemble, quitte à réduire fortement le rôle des politiciens de tous bords qui ne s'accomoderaient pas de la renaissance vigoureuse, saine et indispensable de la démocratie communale à Asnières!




Marylise Dipusu


Chapitre 153 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008