jeudi 23 décembre 2010

Asnières sur Seine: fêtes et rires




























Notre iconographie du jour permet de rire aussi de l'actualité asnièroise.

En premier, les acteurs Louis de Funès et Antoine Bourvil dans le célèbre film intitulé "le corniaud", titre qui, comme dans de nombreuses comédies, ne s'applique pas toujours à celui à qui l'on pense au premier abord au vu de l'histoire. Les deux amis et complices en humour font rire, toujours et encore.

Dessous, le candidat du rire asnièrois, Ralph Bohbot, ici entre deux belles dames lors des activités sociales dont notre concitoyen raffole. Si ce candidat fait rire sur sa candidature qui glisse dans le ridicule, il reste à mettre un titre sur son odyssée 2010 à Asnières.

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Les fêtes et les faits


Comme nul ne peut l'ignorer, les fêtes de fin d'année arrivent.

De là à dire que la gaieté est générale, que l'optimisme se répand et que le bonheur règne partout, y compris à Asnières sur Seine, il existe une marge que nous nous garderons de franchir, d'autant que les statistiques sociales et économiques récentes ainsi que les évènements dans le monde ne peuvent inciter à un optimisme béat, fût-il de simple façade festive momentanée.

Cela étant dit, la rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes adresse à toutes les citoyennes et tous les citoyens de la commune, dont tous ses fidèles lectrices et lecteurs, des souhaits de fêtes emplies d'humanité conviviale, chaleureuse et rassurante par les temps qui courent.

Nous adressons nos pensées attentives plus particulièrement aux habitants défavorisés de la ville, aux salariés précaires ou aux travailleurs au chômage, aux personnes seules, notamment âgées, aux personnes malades pour lesquelles de la chaleur humaine en ces moments festifs prend une valeur essentielle dans leur combat quotidien pour préserver une vie digne et décente.


Rire de ce qui est risible est bon pour le moral civique et la morale publique


En ces périodes de froid, de neige, de mauvaises nouvelles du monde qui nous entoure, il existe heureusement à Asnières des saltimbanques d'un genre particulier qui font rire ou pleurer, selon les cas et les scènes.

A tout seigneur, tout honneur, les habitants du quartier Magenta ont élu une phrase tirée de la profession de foi électorale (une foi bien changeante et aléatoire) du candidat Luc Bérard de Malavas, «  médaille d'or de la langue de bois et du mépris des électeurs ».

La phrase ainsi récompensée à sa juste valeur est précisément celle-ci que les riverains du quartier ont apprécié en fins connaisseurs qu'ils sont des promesses et engagements du candidat qui l'a rédigée et publiée sur tout le canton nord:
«  je me battrai pour défendre et améliorer votre qualité de vie à Asnières"

Afin de mesurer toute la franchise magnifique et toute la véracité attestée par les faits de cette belle déclaration, rappelons que les riverains du stade Magenta demandent depuis un an à Luc Bérard de Malavas et au maire, son ami et soutien fidèle, Sébastien Pietrasanta, d'engager un dialogue de fond sur les nuisances sonores générées par la configuration du stade Magenta et de l'école Simone Veil (héritage de la gestion désastreuse de Manuel Aeschlimann)!!!

Précisons que depuis 6 mois, un RAPPORT ECRIT du Bureau VERITAS est tenu secret par les deux élus précités, qui se refusent à en divulguer aux habitants le contenu complet et scientifiquement établi!!!

Chaque électeur du canton nord d'Asnières pourra mesurer à ces aunes véridiques la validité profonde et le sérieux indiscutable de l'engagement résolu de Luc Bérard de Malavas de « défendre et améliorer la qualité de vie à Asnières ». Ceci sans rire bien sûr.....

Soyons cependant équitables entre les camps politiques qui se disputent les voix des habitants car le ridicule n'est pas l'apanage d'un camp ou d'un parti, mais se répartit assez bien de tous les côtés.

Ainsi, si les écrits du maire adjoint Luc Bérard de Malavas soulèvent dans des secteurs du canton nord un rire ironique qui risque bien de faire perdre au candidat Bérard de Malavas Luc de nombreuses voix de citoyens qui n'aiment pas qu'on les berne et les lanterne, un autre candidat bascule à fond dans le ridicule de comédie boulevardière: Ralph Bohbot.

Ce dernier vient de publier sous diverses formes la plus ahurissante et lénifiante déclaration de candidature qu'Asnières ait connue.

Parmi la dizaine de commentaires reçus par la rédaction, nous avons retenu par son caractère condensé et amusant celle de Marie C:
«  Ce Ralph Bohbot a une vraie vocation de clown pince sans rire. Le lire, puis le voir en vidéo ânonner d'une voix soporifique son texte laborieux m'a fait passer des minutes de fou rire épuisant. Cet homme a autant de charisme que l'image publicitaire rouge vif de la « vache qui rit ». Sa force de persuasion est proche du 0 absolu. Le ton est d'une lourdeur d'éléphant fatigué. Quant à l'élocution et au vocabulaire, c'est excellent pour la lutte contre les insomnies. On compte les répétitions et les « je » comme d'autres comptent les moutons, mais là, c'est pour ne pas s'endormir et s'en amuser».

Marie demande aussi quelles sont les formations politiques assez désespérées et sans militants qui osent présenter un tel candidat devant des électeurs en 2010, à l'ère de l'Internet.

Nous ne voulons pas ici énumérer les groupuscules inconnus de tous qui ont choisi ce candidat qui brille au firmament des candidats éteints ou en éclipse permanente.

Ce n'est pas de la mauvaise volonté de notre part, mais additionner des 0, même avec des appellations grandioses, ne donne jamais qu'une somme de 0, donc nulle.



Marylise Dipusu


Chapitre 388 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008