mardi 9 novembre 2010

Asnières sur Seine: pour qui sonne le glas judiciaire?






























 


























Notre iconographie du jour est en adéquation entre les rêves annoncées et les réalités constatées du grandiose et grandiloquent député-avocat asnièrois unique qui ne cesse de fréquenter en ce mois de novembre 2010 les salles de Justice sous les accusations les plus diverses.

D'abord, en hommage aux rêves d'avenir radieux de ce député-avocat, la couverture du livre sur les pays qui ont rêvé comme Manuel Aeschlimann de futur merveilleux avant de se retrouver dans une réalité de cauchemar.

Afin de suivre le député-avocat dans son destin programmé, la banderole de reconnaissance du club américain des perdants magnifiques: un club où Manuel Aeschlimann mérite bien d'être reçu comme membre honoraire, au vu de ses désastres récurrents et permanents.

Si cependant ce club haut de gamme refusait son adhésion, le député-avocat qui sombre de plus en plus vite aura la ressource de prendre une carte de membre du très commun "club des perdants" dit aussi par certains puristes de la langue française "club des ratés".

Il est vrai qu'avoir été maire, être député en sursis, se gargariser d'être avocat stagiaire à 46 ans, et se féliciter publiquement de diriger une section explosée et anémique d'un parti qui n'a plus de soutien dans la population, mérite bien cette iconographie puisque Manuel Aeschlimann lui-même ne cesse de souligner sa propre et longue chute.

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Le député-avocat ami des dictateurs et leur défenseur en danger de sombrer


Voici peu, un de nos correspondants a discuté avec le député Manuel Aeschlimann et celui-ci, modeste comme à son habitude, lui confiait, comme si cela était encore un secret, qu'il était l'avocat d'anciens dirigeants africains menacés de graves sanctions judiciaires afin de se préparer à une reconversion, nous citons, « dans la politique africaine ».

Selon notre correspondant qui nous relatait ces échanges avec l'ancien maire, ce dernier paraissait miser gros sur ses nouveaux liens avec les ex-dictateurs ou assassins de leurs peuples en Afrique. C'est un choix.

Mais, comme nous l'avions pronostiqué, le mois de novembre est mauvais pour les projets futurs de Manuel Aeschlimann.

Ainsi, aujourd'hui, on apprend que la position du Parquet de Paris de stopper les enquêtes sur les richesses supposées volées à leurs pauvres populations par des dictateurs africains sans scrupule avait été balayée par la Cour de Cassation.

Voici quelques liens qui parlent de cet événement:




D'un autre côté, les partisans du tristement célèbre chef de guerre Jean-Pierre Bemba s'inquiètent pour la défense de leur chef.

Ils ont appris par des canaux africains que l'avocat de leur patron, Manuel Aeschlimann, englué dans des affaires judiciaires, pourrait bien être condamné bientôt dans ces dossiers, lesquels pourraient mener à l'impossibilité pour le défenseur de ce présumé grand massacreur de rester son conseil.

Pire encore, des amis de l'ancien militaire accusé de crimes contre l'humanité estiment que l'avocat Manuel Aeschlimann n'offrent pas les garanties souhaitées pour la défense pérenne de leur chef, d'autant qu'ils doutent aussi dorénavant de la proximité annoncée de l'avocat avec les hautes sphères politiques françaises.

Rappelons pour mémoire que Manuel Aeschlimann sera lundi 15 novembre 2010 jugé devant la 15ème Chambre Correctionnelle pour le délit présumé de « corruption passive » dans 3 marchés publics, dossier dans lequel la Ville d'Asnières sur Seine est partie civile.

Puis les 17, 18 et 19 novembre, il sera appelé à la Cour d'Appel de Versailles pour le dossier dit du « Festival International folklorique ». Dans cette affaire aussi, la Ville d'Asnières sur Seine est partie civile et demande des comptes financiers à l'ancien maire encore député.

Le 3 décembre 2010, Manuel Aeschlimann répondra du délit de « dénonciation calomnieuse » contre des citoyens et élus d'Asnières devant la Cour d'Appel de Versailles.

Voilà un bref aperçu de son emploi du temps qui indique, y compris aux amis de Jean-Pierre Bemba et d'autres personnes poursuivies qui l'ont pris comme conseil, que Manuel Aeschlimann pourrait bien être l'avocat.....de tous leurs malheurs à venir!

Comme le disait un juriste asnièrois qui ne porte pas Manuel Aeschlimann dans son coeur:
«  un tel avocat, qui est lui-même en permanence cité en Justice et/ou condamné pour des délits divers, n'est pas vraiment le conseil à recommander à des amis. C'est pour lui d'abord que sonne le glas judiciaire. Pour ses clients, c'est une vraie galère que d'avoir choisi cet avocat: quelque part, on pourrait parler de contrefaçon".


Réponses à des questions citoyennes



Nous répondons avec plaisir, mais avec retard à quelques questions de nos lecteurs.

Sur le lectorat du blog

Actuellement, il oscille quotidiennement entre 500 et 700 pages vues selon le rythme de parution de nos articles, mais nous avons noté parfois des pointes qui dépassaient sur certains sujets les 1300 pages lues par journée. Cette notoriété est suivie par des moteurs de recherche qui placent bien notre blog indépendant en ce qui concerne Asnières sur Seine et ses divers protagonistes.

Sur des plaintes citoyennes contre Manuel Aeschlimann pour faux et usage de faux publics, en sa qualité de député et de conseiller municipal

Les textes français permettent aux citoyens d'Asnières ayant reçu le tract contenant des statistiques fausses et sans références de déposer une plainte pour faux et usage de faux, s'agissant de chiffres sans référence, source, date et relations entre eux et d'autres antérieurs.

A l'heure actuelle, le délit de diffusion de fausses informations n'existe que dans le domaine financier, article L 465-2, alinéa 2 du Code Monétaire et Financier.

Pour une raison échappant à la logique, nos législateurs n'ont pas mis ce délit dans le Code Pénal alors que d'autres droits européens l'ont introduit en visant ainsi un abus de confiance particulièrement pernicieux des personnes visées.

Aussi, la plainte pour faux et usage de faux peut être doublée d'une plainte pour abus de confiance par personne détentrice d'un mandat public.

Nous espérons avoir répondu à ces deux questions légitimes avec le maximum de clarté.


Marylise Dipusu


Chapitre 370 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008