mardi 10 juillet 2012

Pour l'abolition des privilèges féodaux et la liberté d'écriture dans le 92



































Ci-dessus une iconographie en rapport avec notre article du jour qui traite tout à la fois des "coupeurs de têtes" modernes, en 2012, et des privilèges de certains à abolir afin de restaurer une véritable République du peuple, par le peuple et pour le peuple.

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Asnières a depuis près de 11 ans montré l'exemple citoyen de la résistance civique, large et républicaine, aux dérives, selon les cas et les moments, à caractère féodal, clanique, familial, dans notre commune.

Ainsi, par exemple, le projet que l'ancien maire et ancien député Manuel Aeschlimann avait nourri de “passer le relais” à son épouse a échoué définitivement le 17 juin 2012, par sa défaite cinglante dans les urnes de la démocratie.

Le témoin de relais” qu'évoquait l'ancien élu battu et rebattu entre 2008 et 2012 semblait être le mandat de député, si nous avons bien compris l'intéressé. L'ancien maire et député n'avait pas compris, apparemment, que c'est le peuple qui élit les députés et non lui qui donnerait son ancien mandat à sa compagne, comme dans un régime monarchique archaïque.

Toutefois, l'esprit féodal, monarchique, voire clanique, n'est pas aboli dans tout le 92 où il a beaucoup sévi depuis des années avec les familles Sarkozy, Balkany, Ceccaldi et quelques autres.

Deux faits récents nous amènent à faire (refaire?) ce constat que la République n'a pas encore repris sa place fondamentale dans la gestion et le fonctionnement du département connu comme le plus riche du pays!

Le premier est le licenciement de Marie-Célie Guillaume, à qui des élus UMP disqualifiés par le vote populaire ont voulu faire payer matériellement sa liberté de parole citoyenne et sa conscience civique.

Le deuxième est la parution attendue d'un jour à l'autre d'un Rapport de l'Inspection Générale des Finances (IGF) sur la gestion de l'EPADESA (ancien EPAD que convoitait Jean Sarkozy à 23 ans !!!).

Sur le premier évènement: nous avons en effet appris que Patrick Devedjian a cédé face aux “coupeurs de tête” de son parti, comme certains les ont appelés, à savoir la frange la plus sarkozyste de l'UMP 92 qui vient pourtant de subir des défaites politiques successives, nettes et indiscutables.

Il a licencié sa directrice de cabinet à qui aucune faute professionnelle n'est reprochée, mais qui est la victime d'un licenciement inconnu dans le Code de Travail que l'UMP 92 vient d'inventer pour sa mauvaise cause: “le licenciement pour liberté d'expression comme écrivaine”.


Comme aurait dit un humoriste naguère: “ Messieurs les censeurs, vous ne vous êtes pas grandis par cette ignominie”.

Nous saluons l'ironie -voir le lien ci-dessus- de Mme Guillaume qui a remercié Patrick Balkany et Jean Sarkozy de leur effort admirable de promotion de son livre “Le Monarque, son fief, son fils”.

Et nous admirons le courage remarquable de cette femme, sa magnifique dignité et sa force morale empreinte de hauteur d'âme face aux petits partisans mesquins des “écuries d'Augias” qui ont exigé et obtenu sa tête, alors que salariée d'une institution de la République, le tout pour de bas motifs éloignés de l'intérêt public.

Quant à Patrick Devedjian, ce faisant, il a préparé lui-même le bûcher politique sur lequel sa carrière sera bientôt brûlée publiquement, dès qu'il aura été chassé de son mandat actuel de Président du Conseil Général par ceux que sa faiblesse dans cette affaire ne fera que motiver et encourager.

Il rejoue un scénario pathétique et fautif que l'histoire a connu voici 220-221 ans, avec de vrais morts et de véritables échafauds. La faiblesse des dirigeants face aux “ demandeurs de tête” n'engendre, toujours et partout, que plus de têtes qui tombent, ici et maintenant, heureusement, des têtes de carrières politiques ou professionnelles.

Autre fait significatif, le rapport de l'Inspection Générale des Finances sur la gestion de l'EPADESA, attendu sous peu, va planter des banderilles dans quelques carrières publiques et politiques, dont celle de Patrick Devedjian.


Il est en effet hors de doute que des faits contenus dans ce rapport que divers médias ont déjà publiés serviront tant à permettre des changements de personnes au sein de l'EPADESA (voire à y amener une intervention nécessaire, mais orientée politiquement de l'Etat) qu'à régler des comptes avec Patrick Devedjian.

Il n'en reste pas moins que la logique virulente des “demandeurs de têtes” se heurte à un obstacle, et de taille: si ces élus UMP veulent vraiment “éliminer” politiquement Patrick Devedjian au moyen de critiques dures sur sa gestion ou de faits éventuellement répréhensibles, cela pourrait déclencher une guerre mortelle au sein de l'UMP 92, une guerre auto-destructrice de grand déballage que tous les élus UMP du Conseil Général ne veulent pas, sachant que les dégâts d'un tel jeu de massacre seraient pour eux catastrophiques, et cela pour les deux factions en lutte.

Ceci étant, notre analyse ne vaut que pour des gens raisonnables et capables de raisonner sereinement, en fonction de leurs seuls intérêts évidents.

Reste à savoir si “la tribu des coupeurs de tête du 92”, comme les a surnommés un de nos lecteurs, saura se calmer et ne pas provoquer l'irréparable pour eux aussi, à savoir une ouverture massive des “écuries d'Augias” par un Président de Conseil Général qui, perdu pour perdu, pourrait choisir de ne pas vouloir tomber seul.....



Marylise Dipusu


Chapitre 528 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008




dimanche 1 juillet 2012

Asnières: le député battu, ses amis et son écharpe tricolore illégale






























Pour ses lectures d'été et pour assimiler que le passé est le passé, nous nous permettons de conseiller la lecture de cet ouvrage bienfaisant et vivifiant à Manuel Aeschlimann, en premier lieu, bien que la lecture de ce livre puisse être aussi conseillée à d'autres à Asnières, dont Sébastien Pietrasanta, et en définitive, à tous les habitants qui veulent juger leurs élus librement, sur les faits et non sur les discours creux et éloignés du concret.

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Il avait signé une lettre de soutien à Manuel Aeschlimann au nom du parti radical tout en défendant une ligne d'alliance (soumission?) de cette formation politique à l'UMP, voilà pourquoi, entre autres raison, Jean Leonetti quitte la vice-Présidence du parti radical.

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jzFpQX53iROPSNE2UdP8ljCIR0tw?docId=CNG.581f87e4d8aa33936ded408d0777fc06.601

Il est vrai que la stratégie de Monsieur Leonetti, qui aurait dû en toute logique, promouvoir la candidate de son parti, Rama Yade, a aidé à faire échouer cette dernière le 10 juin 2012, sans sauver pour autant Mnauel Aeschlimann de sa défaite méritée et prévisible.

Il est parfois des comportements, chez nos politiques, qui relèvent de l'absurde, celui de Monsieur Leonetti en est un exemple clair.

L'absurdité est aussi à son comble avec Sébastien Pietrasnata qui doit choisir de facto lequel des 3 mandats il entend exercer bien et à plein temps: celui de conseiller régional celui de maire ou celui de député, parce que, 3 mandats en même temps, cela relèverait de la provocation et deux du non-respect des règles édictées par son parti.

Pour conclure ce court article, un lecteur nous demande de rappeler la listes des anciens élus et proches célèbres du système Aeschlimann condamnés définitivement (après Arrêt de la Cour d'Appel) ou non:

Outre Manuel Aeschlimann lui-même, en compagnie de Fabienne Van Aal dans l'affaire du Festival Folklorique International de juin 1998, nous avons:

Bernard LOTH, ancien Directeur Général des Services de la mairie d'Asnières, syndicaliste à Force Ouvrière et franc-maçon au GODF:


Pas d'Appel enregistré à ce jour et à notre connaissance.

Antoine Bary, ancien maire adjoint à l'urbanisme de Manuel Aeschlimann:


Pas d'Appel enregistré à ce jour et à notre connaissance.

Francis Raminé Pourbagher, ancien directeur de cabinet de Manuel Aeschlimann:


Cyrille Dechenoix, ancien maire-adjoint de Mnauel Aeschlimann aux manifestations publiques – condamnation en première instance susceptible d'Appel (l'élu devrait faire attention au sursis car il a déjàé été condamné dans l'affaire des corbeaux -voir plus bas:


Les anciens élus suivants dans l'affaire dite des corbeaux asnièrois:

Cyrille Dechenoix (ancien Maire Adjoint de Manuel Aeschlimann et actuel conseiller général du Canton Sud), qui a dénoncé Manuel Aeschlimann comme étant l'instigateur du tract condamné, avant de se rétracter.

Marie Claude Leclerc (ancienne Maire Adjointe de Manuel Aeschlimann) ,

Olivier Chazoule (ancien Maire Adjoint de Manuel Aeschlimann), qui, lors du procès en Appel, a dénoncé, comme Cyrille Dechenoix, Manuel Aeschlimann comme étant l'instigateur du tract jugé diffamatoire contre Josiane Fischer. Cet élu ne s'est pas rétracté et a confirmé sa version des faits et fut le seul à venir personnellement devant les juges, un courage qui mérite d'être signalé.

Curieusement à l'époque, la déposition précise et circonstanciée de cet élu n'a pas suffi aux juges pour condamner Manuel Aeschlimann dans ce dossier, bien que la déposition de Monsieur Chazoule n'ait jamais été contredite par l'ancien maire, ancien député, et ses avocats:

Et nous n'évoquerons pas les multiples condamnations du maire-adjoint (décédé depuis) Francis Delage au titre de Directeur de Publication d'Asnières-Info magazine, du fait de textes diffamatoires que cet élu n'avait jamais écrits. Cet élu alors malade a servi aux vrais auteurs des textes sanctionnés de bouc-émissaire pour leurs fautes et dérives.

Concluons sur notre ex-député-maire qui ne peut plus porter d'écharpe tricolore, ni comme maire, ni comme député, en lui conseillant d'accepter la vérité nouvelle et de faire son deuil de son passé révolu.

Maintenant qu'il n'est plus qu'avocat en Afrique et conseiller municipal à Asnières, il importe qu'il cesse de montrer publiquement de vieilles photos qui feraient croire FAUSSEMENT à quiconque qu'il serait encore maire ou député.

En sa qualité d'avocat, il est bien placé pour savoir que l'usurpation de titres et qualités publiques est passible des sanctions prévues par l'article 433-14 du Code pénal.

Il convient donc à l'ancien député et ancien maire de mettre à jour sa page personnelle wikipédia, de supprimer son blog de député et de retirer de tout blog ou site qu'il détient ou contrôle les insignes et photos officielles qui seraient de nature à tromper les citoyens, en France et ailleurs dans le monde, sur son état, statut et qualités.

Nous conseillons à Manuel Aeschlimann de méditer en vacances ce célèbre axiome enseigné aux pratiquants vrais du kung fu originel (celui des maîtres de Shao-lin, ce qu'il n'est pas, pour sa préparation à son futur destin:

tu dois tout faire pour préserver la paix et empêcher la violence, mais, si on t'impose de te battre, ton enseignement te fera vaincre tes ennemis, fussent-ils nombreux et puissants car la force sans la sagesse n'est que pure illusion”.

Les derniers mots soulignés sont pour l'ancien élu qui a chu essentiels à la compréhension de sa trajectoire publique si courte et ratée




Marylise Dipusu


Chapitre 527 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008