Notre iconographie fait écho, comme toujours, à nos sujets essentiels du jour.
Tout d'abord, la féodalité ancienne, avec ses fiefs, ses vassaux et ses serfs sans droits et taxés sans pitié.
Ensuite, en opposition, les principes de la République qui ont permis la naissance de sociétés plus civilisées et élaborées sur tous les plans, notamment la liberté, l'égalité et la fraternité.
Entre féodalité et République, il ne peut y avoir de moyen terme. La République rejette naturellement les clans, les fiefs, les droits inégaux, donc non fondés sur la démocratie et l'état de droit.
Et Asnières Nouvelles Citoyennes est indéfectiblement pour la République et la démocratie, contre toutes les dérives claniques et/ou familiales héritées d'un sombre passé révolu.
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A l'évidence, l'actualité met en cause les « fiefs », les « clans » et les dérives en tous genres au sein de la République qui sont rejetés de plus en plus massivement.
Quelques informations en attestent, comme ici en France pour des dirigeants syndicaux mis gravement en cause et lâchés par leur confédération syndicale (la CFDT) après des années de couverture silencieuse complice :
Au niveau international, ce processus se retrouve contre les anciens maîtres du monde qui furent les Etats-Unis :
Et ce tandis que la crise de l'euro ne cesse de s'aggraver, malgré les rodomontades de certains politiciens :
A Asnières, cette bataille, engagée depuis plus de 10 ans par les citoyens et quelques associations, est reprise au vol électoral par Rama Yade qui semble viser, dans une Tribune libre parue dans « Le Monde » en date du 6 janvier 2012 ....le couple Aeschlimann!
Quelques extraits de cette tribune libre sont plus que très instructifs sur les cibles du texte de Rama Yade qui ne mâche pas ses mots :
« (…....) A écouter les conversations au comptoir des cafés ou les émissions de radio du matin, ce n’est pas de la politique que les Français sont lassés mais des politiques. Une désaffection qui tient largement au comportement de leurs élus, dont ils attendent du dévouement, du courage et de la probité. Le dévouement suppose que l’élu privilégie l’intérêt général.
Qu’il ne conçoive pas son mandat comme une source de revenus, quitte à vouloir les cumuler. Le courage politique implique que l’élu ne se considère pas comme au service d’un clan. Enfin, la probité légitime les efforts demandés au peuple. Les Français n’attendent certes pas de leurs représentants qu’ils soient parfaits ou infaillibles. Ils veulent juste ne pas être pris pour des imbéciles.
(…..) L’utilisation du mot “fief” en politique, passé de manière surprenante dans le langage courant, n’est pas étrangère à cette singulière conception d’une république clanique voire conjugale où les mandats peuvent se transmettre au sein d’un clan, d’une famille, voire au sein d’un même couple.
(…....) Il est plus que temps que les partis cessent cette pratique incompréhensible qui consiste à reconduire sans cesse des sortants sulfureux et rejetés par le suffrage universel. On ne peut indéfiniment réclamer la fermeté et pérorer sur le désir de justice des Français en perpétuant des pratiques contraires à ces principes ».
On peut ou non aimer Rama Yade, mais il est clair que ce qu'elle a signé dans le journal « le Monde » est une nécessité vitale pour la République, à Asnières, dans les Hauts de Seine, en France et dans le monde.
C'est ce qui fait que ce texte a un aussi grand écho, en France et précisément aussi à Asnières où de nombreux citoyens savent de quoi elle parle et ont pu voir où conduisent les clans, les fiefs, les élus égotistes, les couples qui se considèrent comme des propriétaires de mandats électifs, alors que les vrais propriétaires sont les électeurs, donc le peuple.
Marylise Dipusu
Chapitre 474 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008