Notre iconographie du jour traitera des girouettes, une tradition artistique à la fois célèbre et méconnu.
Aussi, nous présentons des girouettes qui peuvent avoir un rapport avec les politiques de notre ville, tout en appréciant la beauté et la créativité des travaux des artistes sculpteurs..
En premier lieu, la girouette dite des oiseaux. Elle peut symboliser les ambitions trop vite découvertes et celles qui attendent encore sur les arbres.
En second lieu, une girouette typiquement asnièroise, puisqu'on reconnaît l'animal associé à notre commune: l'âne. On peut aussi imaginer que l'artiste a été quelque peu paresseux, et qu'il aurait pu mettre plusieurs de ces doux animaux ensemble, afin que le vent les fasse tourner en commun le tout en imaginant la scène et ses bruits faits de bruyants braiments.
En troisième lieu, des êtres humains et des oiseaux ensemble. la symbolique est peut-être à rechercher entre la liberté de l'oiseau et les ambitions aiguisées qui font souvent de leurs victimes des esclaves de leurs désirs qui ne peuvent être assouvis par leurs échecs répétés. Un membre de notre rédaction y a vu une allégorie entre Rama Yade en oiseau courtisé par de nombreuses personnes et Marie-Dominique Aeschlimann, seule, pleurant la fin de sa carrière politique, face à ce qui semble être un canard se moquant d'elle en tournant avec le vent.
Chacun a droit à ses girouettes et peut les voir en toute liberté, d'autant qu'à Asnières, elles ne manquent pas en nombre et tournent très vite lorsque le vent souffle avec énergie.
Rama Yade veut entrer à l'Assemblée Nationale dans les Hauts de Seine
Pendant que Manuel Aeschlimann, député de plus en plus en sursis et angoissé face à son destin, essaie de se rassurer en jouant à l'avocat de criminels de guerre ou de violeurs en série présumés, pour son épouse, les carottes commencent à cuire, voire à sentir le soufre roussi.
Alors que Marie-Dominique Aeschlimann s'inquiète à juste titre de la situation sociale tendue en Guadeloupe et dans les Antilles,
Voir l'appel à la grève générale reconductible de l'UGTG pour le 14 décembre 2010
Rama Yade, après avoir discuté longuement en tête à tête avec Nicolas Sarkozy, a déclaré chercher à se faire élire à l'Assemblée Nationale dans les Hauts de Seine, selon l'Express du 6 décembre 2010.
Or, à la connaissance de tous les observateurs et spécialistes de ce département, le seul siège de député qui pourrait se libérer, avant 2012, est celui de Manuel Aeschlimann que celui-ci essayait de sauver au profit de sa compagne.
Problème donc pour Marie-Dominique Aeschlimann, qui, sur le plan politique comme médiatique, ne fait pas le poids, comme disent les experts en élections, face à Rama Yade.
Problème d'autant plus ennuyeux pour celle qui porte le nom sulfureux de son époux que cette déclaration est une véritable déclaration d'intention de la part de l'Elysée dont elle a longtemps clamé être proche.
Visiblement, et sans vouloir contredire les époux Aeschlimann, s'ils furent naguère proches de Nicolas Sarkozy, il semble bien que maintenant, Rama Yade soit plus en cour à l'Elysée que les deux perdants permanents d'Asnières.
Gageons que, le 21 janvier 2011; si Manuel Aeschlimann voit son inéligibilité confirmée, Rama Yade poussera son offensive plus loin afin de conseiller à Monsieur Ex-maire, Ex-Député, Ex- proche du Président, de laisser son siège au plus vite.....
« C'est le vent qui fait tourner les girouettes »
A Asnières, il existe, comme dans les grands magasins, différents types de républicains.
Il en est de même pour les pseudo-candidats qui se pressent en pagaille, et qui, tous veulent exister, au moins le temps d'une illusion.
Si Asnières était conté à un historien dans 30 ou 50 ans, ce dernier s'amuserait à compter les ambitieux d'un moment ou d'un certain temps ainsi que ceux qui tournent avec le vent, même inexistant, pourvu que le souffle doux les honore un bref instant. Nous les appellerons les girouettes de mars 2011.
Nous avions évoqué le cas de Ralph Bohbot, sympathique hurluberlu de la vie local surnommé "le petit Zozo".
Il semble acquis que Laurent Martin Saint Léon, républicain pouvant se mélanger avec les partisans du communautarisme le temps d'un clic photographique, veuille, lui, se peindre de couleurs multiples et contradictoires. Sa carrière de caméléon politique de spectacle comique ne démarre pas, mais au moins, il sait fait rire de lui et des autres, ce qui à Asnières, est déjà mieux que rien.
Derrière, attendant la nouvelle année 2011, d'autres ambitieux sans troupes, ni soutiens, se préparent à surgir des obscures coulisses:
le communautariste républicain Mohamed Bentebra qui croit à son génie et que le vide absolu de pensée remplit de certitude crédule;
l'ami de l'ambassade iranienne, Francis Pourbagher, qui ne sait que servir, mais pense ainsi exister;
l'élu PS silencieux Luc Bérard de Malavas, qui rêve à un succès possible que seule, la division ahurissante de l'UMP et de ses alliés, peut autoriser;
le couple sans sigle Le Gac-Chavinier, dont nul ne sait quel avenir leur est réservé dans les luttes intestines de l'UMP 92 pour prendre les "écuries d'Augias".
et encore d'autres qui piaffent d'impatience de monter sur le ring afin de se ridiculiser devant les habitants.
Pour les citoyens, le spectacle est d'une tristesse pathétique et cela à quelques semaines des fêtes de fin d'année.
Heureusement, pour égayer notre morne cité en ces temps rudes et froids, nous avons des jokers, rois de l'animation urbaine: les affaires pénales conjointes qui, le 9 décembre 2010, vont être étudiées devant la 15ème Chambre Correctionnelle du TGI de Nanterre.
En acteurs principaux du programme, Manuel Aeschlimann, encore une fois, et son ancien bras droit, le grand amoureux collectionneur de timbres de la poste, Bernard Loth.
Ce jour-là, il risque d'y avoir quelques rires dans la salle, mais aussi de la tension car, comme le notait un juriste, si le député en sursis est encore condamné à de la prison avec sursis alors que la même peine peut lui tomber dessus dans le dossier du Festival folklorique, la menace de la prison ferme se préciserait pour Manuel Aeschlimann.
Voilà un député qui va passer de bien tristes fêtes de fin 2010, bien qu'il soit possible qu'il se refuse à festoyer pour ces occasions, comme il a indiqué jadis à la police qu'il ne célébrait jamais les anniversaires.....
Marylise Dipusu
Chapitre 384 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008