lundi 29 septembre 2008

République, démocratie, libertés



Marianne et Voltaire, la République éclairée par la pensée des Lumières, telle est la conception de la rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes quand il s'agit de la République, de la démocratie et des libertés civiques. Débattre, dialoguer, être en désaccord, manifester la diversité des opinions et leurs contradictions naturelles, c'est cela la démocratie vraie. Asnières Nouvelles Citoyennes peut moquer librement un blogueur ou dire la vérité sur des élus, mais quand on touche à la liberté d'expression des opinions et des informations des citoyens, y compris blogueurs, alors nous prenons clairement position en leur défense selon ce principe élaboré par Voltaire: « je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous puissiez le dire ». La liberté est une et indivisible. Asnières Nouvelles Citoyennes est de son côté.

Voltaire et Marianne dans l'affaire Aeschlimann contre Lindemann


Suite à de très féconds échanges avec des lectrices et lecteurs d'Asnières Nouvelles Citoyennes, la rédaction a décidé de bien préciser, publiquement, la position de principe qui est le nôtre face à la nouvelle plainte en diffamation déposée par Manuel Aeschlimann contre un citoyen asnièrois, de plus responsable associatif, Bruno de Beauregard, obligeant la Justice, de par la loi, à poursuivre le blogueur Lionel Lindemann, directeur de publication de son blog.

Notre position est claire et nette:

Asnières Nouvelles Citoyennes CONDAMNE sans réserve la nouvelle agression du député UMP Manuel Aeschlimann, ex-maire d'Asnières dont la gestion a été sévèrement étrillée par les magistrats de la Chambre Régionale des Comptes avant d'être sanctionnée par les électeurs, contre la liberté de presse, d'expression et de communication entre citoyens.

Asnières Nouvelles Citoyennes se prononce pour l'ANNULATION IMMEDIATE de ces poursuites judiciaires engagées contre Lionel Lindemann et notre concitoyen Bruno de Beauregard, ceci au nom des principes universels de la République, de la démocratie et des libertés.

Nous n'avons jamais caché notre opinion sur Lionel Lindemann, ses écrits douteux, ses choix personnels et ses méthodes discutables.

Pour autant, nous ne pouvons accepter que ce blogueur soit ainsi attaqué, comme Bruno de Beauregard, dans ses droits et libertés personnels.

Nous demandons solennellement au CONSEIL MUNICIPAL d'Asnières de voter un voeu de condamnation-réprobation de cette agression judiciaire, commise par un élu qui a jeté notre ville dans la situation difficile, sur tous les plans, qu'elle connaît, avec une dette formidable dont une partie non-négligeable est issue de dépenses illicites, illégales et indues commises en toute connaissance de cause sous le mandat de Manuel Aeschlimann, donc sous sa pleine responsabilité.

Ce voeu municipal se devrait d'être voté au nom des principes de la République, en défense de notre concitoyen asnièrois Bruno de Beauregard et du principe constitutionnel de liberté d'expression..

Nous nous plaçons inconditionnellement- malgré encore une fois nos profondes divergences avec Lionel Lindemann qui a soutenu le système Aeschlimann durant des années- aux côtés des valeurs essentielles que Voltaire et Marianne nous ont léguées à tous.

Voltaire combattit pour la création d'une vraie liberté de la presse, d'expression des citoyens et de circulation comme d'échange des opinions. Il a écrit cette phrase splendide que nous reprenons à notre compte, car elle est d'une vérité d'évidence pour toute personne pensante:

« C’est le propre des censures violentes d’accréditer les opinions qu’elles attaquent ».

( Source : Poème sur le désastre de Lisbonne)

Quant aux valeurs de Marianne, tous les citoyens les connaissent. Elles sont inscrites sur le fronton de la mairie d'Asnières, comme de toutes les mairies du pays: Liberté- Egalité- Fraternité.

Il est temps que disparaissent définitivement de la vie de la cité les scories du système Aeschlimann dont cette plainte est une expression posthume dépassée et contraire au souhait légitime collectif d'une ville d'Asnières vraiment apaisée.

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Marie-Dominique Aeschlimann: le ridicule ne tue pas, mais il abime beaucoup

Nous avons reçu de divers côtés des échos amusés et souriants à la belle tribune libre de notre ami et concitoyen Nicolas Marié ridiculisant avec humour des écrits incohérents et aberrants signés par Marie-Dominique Aeschlimann dont le surnom nouveau, « Madame Moijemon » (en hommage à son usage répété des je, mon, mes) commence à circuler largement.

Parmi les élus municipaux comme au Conseil Régional, les élucubrations confuses de l'élue communale et régionale ont généré de nombreux rires, et ce, de tous les partis politiques sans distinction.

Si le ridicule des propos, fort heureusement, ne tue pas, il a sérieusement abimé l'image publique de cette élue aux déductions assez confuses.

Asnières Nouvelles Citoyennes a recueilli une preuve de cette image abimée auprès d'élus côtoyant Marie-Dominique Aeschlimann, à travers une histoire drôle qui se relate ici et là, dans un certain esprit doucement moqueur. La voici:

« Marie-Dominique Aeschlimann présente un rapport sur la délinquance financière en col blanc au Conseil Régional Ile de France.

Après avoir énoncé quelques banalités générales, elle poursuit ainsi: « la hausse du taux d'élucidation par les services financiers de la Police Judiciaire des affaires de délinquance financière en col blanc, notamment dans les Hauts de Seine, indique deux choses:

d'abord que les sections financières des Parquets et les enquêteurs de Police Judiciaire accomplissent un travail sérieux et efficace portant ses fruits pour les collectivités locales et territoriales.

ensuite qu'il y a hausse de cette forme de délinquance coûteuse aux budgets publics, malgré les actions énergiques du gouvernement et de l'UMP pour « nettoyer les écuries d'Augias », comme l'a si bien dit mon ami Patrick Devedjian »

Tous les élus de l'Assemblée Régionale éclatent de rire et applaudissent l'oratrice, rouge de fierté d'être ainsi ovationnée par ses collègues.

Puis, alors que les applaudissements s'éteignent, une voix forte demande à la cantonnade, déclenchant un fou rire général nouveau: « et quand, chère collègue, rembourses-tu tes 450.000 euros dus à la Ville d'Asnières pour tes années avec ta voiture de fonction, ton chauffeur et tes frais d'essence? Cela aussi ferait monter le taux d'élucidation dont tu nous parles si bien! »

Bien évidemment, toute relation de cette aimable plaisanterie avec des faits véridiques signalés aux 49 élus de la Ville d'Asnières par la Chambre Régionale des Comptes d'Ile de France ne serait que pure coïncidence ou total hasard.


Marylise Dipusu
Chapitre 40 des Chroniques asnièroises du 16 mars 2008

dimanche 28 septembre 2008

Les délices de l'aeschlimannerie


Cette photo montre le siège de la SDAEF ou Sous-Direction des Affaires Economiques et Financières de la Police Judiciaire, rue du Château des Rentiers, dans Paris 13ème. Selon diverses sources, plusieurs enquêtes visent divers aspects de la gestion passée de la Ville. Comme aurait pu le dire Marie-Dominique Aeschlimann avec son haut niveau de compétence mathématique et son esprit ironique brillant: « le taux d'enquêtes lancées sur la gestion passée de la Ville démontre bien la bonne gestion d'Asnières sous la mandature de mon époux ».


Lionel Lindemann, ami de Manuel Aeschlimann, sera t-il mis en examen pour diffamation, selon la loi LCEN, à cause d'une plainte de Manuel Aeschlimann?

La série des âneries que notre ami et concitoyen Nicolas Marié a mises en valeur sur ce blog en commençant par les écrits de Marie-Dominique Aeschlimann semble continuer sur Asnières.

Il apparaît bien que, cette fois, du fait d'une plainte de 2007 de Manuel Aeschlimann, son ami blogueur, Lionel Lindemann, puisse se retrouver lui aussi mis en examen prochainement comme « auteur principal d'une série de diffamations par voie de commentaires » sur son blog, en tout cas selon le plaignant.

En effet, si Madame Fabienne POUS, Juge d'Instruction près du TGI de Paris applique simplement et normalement les textes cités en vigueur, dans le dossier de Parquet n° 0718523052, dossier d'instruction n° 259/08/31, où elle envisage la mise en examen d'un citoyen asnièrois ayant placé des commentaires sur le blog de Lionel Lindemann, elle n'a pu qu'adresser un courrier de même nature à l'éditeur-directeur de publication du blog: Lionel Lindemann lui-même!

Ceci au motif qu'il a mis en ligne et laissé en ligne les propos attaqués sur le blog dont il est directeur de publication!!!

Selon la fameuse loi du 29 juillet 1881 sur les responsabilités en « cascade »en matière de diffamation par voie de presse, complétée par la loi dite LCEN du 21 juin 2004, les choses sont claires en droit français et européen: si un quidam a rédigé un commentaire sur un blog dont l'éditeur est en France et identifié, commentaire qui est attaqué pour diffamation, si le commentateur est complice du fait potentiellement délictuel, l'éditeur en est vu comme l'auteur principal.

D'où il ressort qu'en voulant attaquer en Justice un citoyen asnièrois, Manuel Aeschlimann, en application de la loi du 21 juin 2004 qu'il a votée comme député, ne peut que faire mettre en examen, dans ce dossier, comme auteur principal des faits incriminés son ami blogueur, Lionel Lindemann.

Celui-ci se retrouve ainsi, alors que déjà ennuyé pour des faits relatifs à ses SARL qu'il avait bien précisés sur ce blog dans des réponses d'un grand intérêt public, fiscal et social, « touché » inévitablement par les attaques judiciaires de Manuel Aeschlimann.

Certes, c'est à l'insu du plein gré de l'un et de l'autre, mais la loi est la loi, Madame Fabienne POUS, magistrat de la République, ne peut poursuivre le citoyen asnièrois qu'en mettant au préalable en examen Lionel Lindemann, ardent défenseur de Manuel Aeschlimann, plaignant dans le dossier.

Pour que nos lecteurs comprennent la logique juridique des choses ici énoncées, voici les explications que nous avons copiées sur un site d'information juridique sur le sujet.

« Il convient d'évoquer dès à présent le régime de cette responsabilité : "au cas où l'une des infractions prévues par le chapitre IV de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse est commise par un moyen de communication au public par voie électronique [et donc d'un service ainsi qualifié], le directeur de la publication ou, dans le cas prévu au deuxième alinéa de l'article 93-2 de la présente loi, le codirecteur de la publication sera poursuivi comme auteur principal, lorsque le message incriminé a fait l'objet d'une fixation préalable à sa communication au public", dit le nouvel article 93-3.

En d'autres termes, il n'y a de responsabilité que si le contenu délictueux a été fixé par l'éditeur. Selon la Cour Européenne des Droits de l'Homme, cette notion de "fixation préalable" s'entend de la manière suivante : "si cette responsabilité n'entre en jeu que dans le cas où le "message" incriminé a fait l'objet d'une "fixation préalable" à sa diffusion, c'est parce qu'il est considéré que le directeur [de la publication] a, du fait de cette "fixation préalable", été mis en mesure d'en prendre connaissance et de le contrôler avant sa diffusion"[20]. »

Un défenseur de l'ancien maire mis en examen par la Justice afin de satisfaire aux buts de celui qu'il a soutenu, voilà qui va encore faire rire largement dans Asnières et doucher probablement l'enthousiasme de Lionel Lindemann envers son ami député, et probablement, par ricochet, inquiéter sérieusement les derniers partisans des époux Aeschlimann sur leurs capacités réelles.

La série des aeschlimanneries est ouverte. Il est à craindre que cette série ne fasse que commencer....

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Affaires, enquêtes, police qui scrute la gestion de la Ville sous la précédente mandature

L'article du magazine « Le Point » , parlant entre autres de Manuel Aeschlimann comme « le banni », d'enquêtes sur la gestion passée de la Ville, de la police qui scrute cette gestion, a connu une large diffusion. Rappelons le lien pour les lecteurs nouveaux ou distraits:


Depuis la sortie de cet article fort documenté, diverses sources s'expriment sur ce vaste sujet.

Selon elles, un ancien maire-adjoint aurait donc « témoigné » à Nicolas Sarkozy sur les menaces pour ses intérêts des « affaires » en provenance d'Asnières. Par un hasard inexplicable, ces discussions auraient eu un effet « développant » sur les dossiers judiciaires relatifs à Asnières...

Ces mêmes sources, en général fiables de longue date et dont nous respectons l'anonymat, indiquent qu'un autre ancien maire-adjoint aurait été récemment mis en garde à vue dans une enquête dont parle « le Point ».
Cela reste aussi à confirmer de source officielle, comme au demeurant les informations qui ont filtré largement dans certains milieux politiques asnièrois sur des convocations répétées par les enquêteurs de fonctionnaires, en poste ou partis, de la Ville.

Nul doute que tous ces faits et articles de presse ne font que souligner l'urgence pour le maire actuel et ses élus de séparer clairement leur gestion nouvelle de la commune de la gestion de l'ancienne mandature, dont l'odeur de soufre commence à être largement répandue.

Il serait en effet judicieux que les odeurs de soufre soient laissées à leurs légitimes producteurs et que la mairie d'après le 16 mars 2008 ne soit pas empestée par des effluves d'un passé qui n'est pas celui de la municipalité actuelle. Pour cela, il est urgent d'établir, selon les choix de vocabulaire de chacun, soit une zone de quarantaine, soit une rupture publique nette, précise, efficace entre le passé et le présent, quant à la gestion de la Ville.

Asnières Nouvelles Citoyennes suivra tout cela avec attention et apportera aux citoyens d'Asnières, à nos lecteurs assidus et de plus en plus nombreux, les informations avérées prises aux meilleures sources.

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Facétieux Google-France pour Marie-Dominique Aeschlimann

Lecteurs d'Asnières Nouvelles Citoyennes, vous pouvez légitimement être fiers de vous: sur Google France où ce blog progresse de manière régulière et sereine, votre soutien a abouti à une situation fort cocasse que nous nous en voudrions de vous cacher.

Google France a bien indiqué le blog de Marie-Dominique Aeschlimann comme première occurrence quand on tape « MD Aeschlimann » sur ce moteur de recherche.

Mais, par une facétie humoristique que seul votre soutien croissant a permis, les deux occurrences suivantes sont des articles consacrées à Marie-Dominique Aeschlimann par Asnières Nouvelles Citoyennes.

Et dans ces articles, les lecteurs et chercheurs en informations sur l'élue précitée via Google noteront ses frais de voiture luxueuse, de chauffeur et d'essence, tous illégaux (environ 450.000 euros pris au budget de la Ville) ainsi que ses pensées profondes hilarantes sur les questions de sécurité, tous faits qui montrent à toutes et tous, de Monsieur Karoutchi à ses colistiers, ses vraies capacités politiques, surtout, il est vrai, à se ridiculiser par des propos incohérents et absurdes.

Google-France est vraiment facétieux avec Marie-Dominique Aeschlimann comme son mari est une source de joies judiciaires profondes pour son ami et partisan Lionel Lindemann.


Marylise Dipusu

Chapitre 39 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008

samedi 27 septembre 2008

Asnières, ville des ânes … et des âneries !!!


Photo de Nicolas Marié dont la truculence ironique de la plume est bien connue des habitants d'Asnières. A coup sûr, les lecteurs d'Asnières Nouvelles Citoyennes liront avec un grand intérêt et dans un grand éclat de rire cette nouvelle tribune libre du citoyen- comédien sur les récents écrits publics de Marie-Dominique Aeschlimann, qui, effectivement, méritaient par leur haut degré de génie manifeste d'être inscrits dans ce que nous appellerons « l'Anière », ou grand annuaire des âneries asnièroises.
La rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes

Asnières, ville des ânes … et des âneries !!!

Marie-Dominique Aeschlimann vient d’ouvrir un blog* dont nous conseillons chaleureusement à tous la lecture…

Dans un article intitulé « l’insécurité est de retour à Asnières, et ce n’est pas qu’un sentiment » , Madame feue l’adjointe au maire nous dit ceci à propos des statistiques sur la violence :
« que disent les statistiques ? Que la police fait bien son travail, que le taux d’élucidation des affaires augmente »…

Jusque là rien à dire.

Seulement, elle enchaîne en disant :

« mais si le taux d’élucidation augmente cela veut bien dire 2 choses :
-d’une part qu’il y a davantage d’affaires à élucider
-d’autre part qu’il y a plus de délinquance. » …

Et là, vous vous effondrez d’effroi en comprenant que l’auteur de ces lignes a eu un poste à responsabilités au sein de la précédente mandature municipale et qu’elle est encore Conseillère régionale et suppléante de son député de mari…

En effet, si l’augmentation du taux d’élucidation des affaires de violence lui fait conclure que la violence augmente… c’est à se demander ce qu’on apprend à Sciences Po (puisque MD Aeschlimann prétend en être diplômée. Mais peut-être n’y a t-il pas dans cette grande institution de cours de rattrapage en math…) !!!…

Cela dit , on comprend mieux maintenant, à la lecture de pareille ânerie, les dérapages qui ont fait les belles heures de la campagne municipale.

Si Madame Aeschlimann pense qu’une augmentation du taux d’élucidation implique une augmentation du nombre d’actes de violences, on comprend aisément les 2OO millions d’euros de dette de la ville…

En effet, à n’en pas douter, la précédente municipalité devait penser, comme MD Aeschlimann, que l’augmentation du taux d’endettement de la ville entraînait une augmentation substantielle des caisses de la ville…

On imagine Madame Aeschlimann avec le banquier de la ville :

le banquier :« Madame Aeschlimann, la ville est dans le rouge !!! La ville est surendettée !!! Nous ne pouvons plus payer l’essence et le chauffeur de votre voiture de fonction !!! »

MD Aeschlimann: « Ah c’est rien, attendez !!!… Je vais vous faire un chèque avec le chéquier de la ville !!!…. »

Bienvenue donc à la toute nouvelle Présidente du groupe « Asnières en Marche », dont on peut imaginer la prochaine devise inscrite au fronton de la permanence UMP d’Asnières :

« L’augmentation du taux de départ de la permanence montre bien l’augmentation substantielle de ses adhérents »

A Asnières, le rideau est tombé le 16 mars 2008, mais le spectacle continue !…
La pièce est comique, mais les places nous reviennent de plus en plus chères !!!…

Bien cordialement à tous


Nicolas Marié

vendredi 26 septembre 2008

Epoux Aeschlimann: « bannissement politique » et enquêtes!


Cette photo de Marie-Dominique Aeschlimann, reconnaissable à son ostensible turban rouge, montre que le temps passé est bien passé.... L'élue n'est plus maire-adjointe, mais présidente de ce qui subsiste d'une liste dirigée par son mari qui en a abandonné la direction. Elle est certes toujours conseillère régionale et attachée parlementaire, mais les anomalies relevées à son sujet par la Chambre Régionale des Comptes sont une épée de Damoclès pesant sur un avenir politique de plus en plus incertain. Certains observateurs avisés estiment qu'elle fait face à un choix cornélien ou à un dilemme terrible: rester politiquement associé à son mari entouré par les affaires, selon « Le Point » et donc en subir les dévastatrices conséquences pour elle-même comme élue politique ou l'abandonner à ses difficultés pour essayer de se sauver et préserver sa carrière politique. Pierre Corneille lui-même n'avait pas osé songer à une telle situation entre des choix si déchirants!

Un article qui en dit long sur les ennuis des époux Aeschlimann

Le journaliste Hervé Gattegno, pour le magazine « Le Point », plutôt considéré comme proche du chef de l'Etat, a signé un article qui en dit long sur la situation actuelle désastreuse des époux Aeschlimann et donc éclaire le soudain passage de la présidence des élus UMP et alliés d'Asnières du mari à l'épouse, comme dans une monarchie.

Ce lien permettra de lire tout l'article:

http://www.lepoint.fr/actualites-politique/les-tontons-flingueurs-des-hauts-de-seine/917/0/277055

En voici un extrait qui ne se commente pas:

« D'autres interventions ont été plus discrètes : un élu d'Asnières, mis en examen dans l'une des multiples enquêtes qui visent Manuel Aeschlimann, l'ancien maire (UMP) battu aux dernières municipales, a ainsi raconté au juge avoir été « convoqué par Nicolas Sarkozy » pour lui expliquer les dessous de l'affaire et l'aider à mesurer les risques encourus par son protégé. Poursuivi pour « complicité de favoritisme » dans l'attribution d'un marché municipal, Aeschlimann, longtemps admis au sein du premier cercle sarkozyste (le chef de l'Etat est le parrain d'un de ses enfants), est à présent en rupture de ban. La police scrute sa gestion passée. Il y a de quoi. L'un de ses adjoints confiait des animations à des sociétés de spectacles dont il était actionnaire ; le fils d'un important élu de Neuilly était à la fois cadre dirigeant dans un groupe de promotion immobilière et adjoint chargé de l'urbanisme à la mairie d'Asnières.

De longue date, le népotisme est institué en règle dans le département. « Famille, je vous aime » pourrait en être la devise. A Levallois-Perret, Isabelle Balkany est l'inamovible première adjointe de son époux, Sophie Devedjian est première adjointe du nouveau maire d'Antony, Marie-Dominique Aeschlimann était à la fois l'adjointe et l'assistante parlementaire de son mari. »

Les notes qui accompagnent l'article sont impitoyables. Voici celle qui concerne l'ex-maire, celui qui, selon une de ses proches, avait toujours « un coup d'avance »:

« Manuel Aeschlimann : Le banni

Maire d'Asnières, ce proche du président rêvait d'installer dans sa ville un « laboratoire du sarkozysme ». Battu en 2007, il est à présent cerné par les enquêtes et ne se montre plus. »

Décidément, on en apprend des choses que l'ancien Président du groupe municipal UMP a caché à ses élus et aux habitants d'Asnières.....

Ceci dit, deux questions nous taraudent:

quelles sont les enquêtes multiples qui entourent Manuel Aeschlimann et le forcent à se taire?

Qui sont les élus asnièrois de l'UMP qui ont été voir Nicolas Sarkozy ou ont aussi des problèmes avec une association qui animait Asnières?

Notre curiosité est éveillée.

Ces nouvelles devraient aussi activer l'implication de la municipalité dans la remise à la Justice des anomalies financières constatées ayant eu lieu sous la mandature des époux Aeschlimann.

Sachant qu'un Collectif, des associations et des citoyens envisagent d'agir directement si le nouveau maire d'Asnières ne faisait rien en ce sens nécessaire pour une ville apaisée.

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L'ancien maire salue les penseurs que suit Nicolas Sarkozy!!!

« Banni » par l'Elysée selon donc «le Point », l'ancien maire, celui qui se fit surnommer « le tueur politique » lors d'une interview, semble perdre complètement pied sur le plan politique.

Dans une déclaration que relate le journaliste suisse francophone Sylvain Besson, le seul en Suisse à accorder encore un crédit politique à Manuel Aeschlimann (cela dure étrangement depuis plusieurs années (!!!), voilà ce que l'on peut lire en suivant ce lien:

http://www.letemps.ch/template/international.asp?page=4&article=240452

« Raison de plus, donc, pour soigner la pédagogie. Avant son discours de Toulon, Nicolas Sarkozy a consulté deux équipes aux opinions très différentes. L'une, composée de l'essayiste Nicolas Baverez et du conseiller industriel du président, François Pérol, préconise le libéralisme et la réduction des dépenses publiques. L'autre, associant Henri Guaino, la «plume» de Nicolas Sarkozy, et l'économiste Jean-Paul Fitoussi, prône l'interventionnisme d'Etat et la relance par l'endettement.

«Cela montre la diversité des opinions qui lui sont soumises, commente Manuel Aeschlimann, député du parti présidentiel UMP. Il écoute tous les avis, mais au final c'est lui qui décide. Il veut pouvoir naviguer en fonction des circonstances, faire évoluer sa pensée et ses objectifs en fonction de la réalité elle-même.»

On ne sait pas si Nicolas Sarkozy a une pensée qui évolue avec la réalité, mais on constatera que Manuel Aeschlimann, via un journaliste suisse qui lui est très fidèle, essaie de faire croire qu'il existe encore un peu dans la galaxie Sarkozy en voyant dans la conjugaison de pensées contradictoires une ligne de conduite propre du Président de la République.

L'effort désespéré de rapprochement avec Nicolas Sarkozy était méritoire, mais vain. Il ne souligne en fait que plus que l'isolement politique croissant et la chute sociale irrémédiable de l'ancien maire.

Car, n'avoir plus qu'un journal helvète pour exprimer comme député français UMP son analyse, voilà qui souligne fortement que le bannissement indiqué par « Le Point » est une réalité! Cela tend à pointer le fait que la presse française ne lui accorde donc plus d'intérêt....

Sylvain Besson, journaliste suisse, n'avait pas dû lire l'article du Point avant de recevoir la parole en forme de stérile brosse à reluire de l'ancien maire « banni »....

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Marie-Dominique Aeschlimann prépare-t-elle son propre envol politique?

Dans ce climat de désastre pour son époux et employeur-député, Marie-Dominique Aeschlimann est donc devenue Présidente du groupe des élus municipaux UMP et alliés.

Cette nomination s'est accompagnée de la création d'un blog qui tend à suppléer celui, en quasi-déshérence, appelé « UPA », ce que certaines langues vipérines avaient traduit par « Union pour les Aeschlimann »

La nouvelle Présidente du groupe municipal UMP commence fort son mandat au nom du groupe, qui, comme son nom l'indique, est constitué de plusieurs personnes rassemblées.

On en jugera avec cette phrase inaugurale qui sent bon un ego vivifiant et mis en avant avec une douce légèreté:

« Retrouvez sur MON blog toute MON actualité, MES interventions, MES choix et décisions, MES votes... ».

Ses colistières et colistiers auront donc bien compris que leur Présidente parlera surtout d'elle, encore d'elle, toujours d'elle, par un mimétisme habituel acquis peut-être avec son mari au cours des années écoulées.

Pour faire court, les élus du groupe UPA sont d'entrée de jeu réduits à néant, à l'inexistant.

On ignore pour l'heure comment les « chers colistières et colistiers » vont prendre à la fois l'annonce officielle par « le Point » du bannissement de l'ancien chef de l'équipe et les je, moi, mes, mon de la nouvelle présidente.

On ignore aussi si, par un autre mimétisme que nul ne saurait écarter a priori, Marie-Dominique Aeschlimann ne pourrait pas- emportée par un élan conséquent de moi, mon, je, mes- trahir son mari en grande détresse.

Une détresse si grande qu'elle pourrait estimer que son avenir politique à elle ne pourrait être assuré que par un abandon- disons ici, une trahison pour user d'un terme que son époux aime- de son mari et employeur député.

Ceci étant, afin de rafraîchir les mémoires sur les possibles ennuis judiciaires qui attendent aussi Marie-Dominique Aeschlimann, surnommée par nous « Madame Parlotte », voici deux liens utiles à relire pour compléter une information sur « Madame Parlotte » qui risque bientôt d'être renommée « Madame Moijemon ».

http://asnieroislibere.blogspot.com/2008/08/chroniques-asniroises-daprs-le-16-mars_03.html

http://asnieroislibere.blogspot.com/2008/08/chroniques-asniroises-daprs-le-16-mars_14.html

Certaines détresses sont parfois vite partagées, même à l'insu de son plein gré.


Marylise Dipusu
Chapitre 38 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008

jeudi 25 septembre 2008

La MIVILUDES, la culture et l'image de la ville


La photo ci-jointe est celle de Philippe Babé, le maire adjoint en charge de la culture et des arts. Nul ne doute que son activité inlassable afin de mettre en valeur le patrimoine d'Asnières, son formidable passé artistique, ses caricaturistes renommés, ses peintres célèbres, les jeunes et moins jeunes talents artistiques asnièrois, seront un apport considérable- avec une politique municipale de sanction judiciaire claire des dérives financières passées rassurant entreprises, contribuables et investisseurs probables- à une image renouvelée, apaisée, pacifique et positive de notre cité. Prospérité pérenne, paix sociale durable et culture florissante ne peuvent se conjuguer harmonieusement que dans une commune purgée de son passé financièrement lourd et de l'image négative que cela a apporté à Asnières.

Tribune libre de Nicolas Marié


Nicolas Marié nous a adressé une tribune libre sur le nouveau Président de la fameuse MIVILUDES, cet organisme de l'Etat qui ne peut diffuser, apparemment, à tous les citoyens un Rapport que Manuel Aeschlimann avait eu sur la Fondation Ostad Elahi.

Comme le nouveau Président semble être un adepte littéraire de la « tolérance zéro », nous attendons avec confiance (!!!) qu'il ordonne la publication en ligne et écrite du Rapport dont l'ancien maire avait signalé la douteuse existence légale.

La parole à Nicolas Marié maintenant, en rappelant à nos lecteurs que tout citoyen peut adresser et proposer une tribune libre à Asnières Nouvelles Citoyennes.


La rédaction



Bonjour à tous,

J’apprends aujourd’hui que Georges Fenech, magistrat, ancien député, ayant écopé d’une invalidation après épluchage de ses comptes de campagne accompagnée d'une sanction d'un an d'inéligibilité, vient d’être nommé président de la Miviludes, la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires.

Je ne sais pas s’il est spécialiste des sectes…

En revanche, il semble bien l’être des dérives !!!… Au secours: tous aux abris !!!…

Je ne résiste pas au plaisir de reprendre un passage de son livre :

« La tolérance zéro veut ainsi marquer une rupture avec trente ans de tolérance sans bornes qui nous ont conduits à une impasse.(...) Prôner la tolérance zéro, c'est considérer que tout signe de faiblesse revient à encourager toute une population juvénile aguerrie au calcul du risque. Le rapport « coût/avantage » pour le fauteur de troubles doit tourner à son désavantage. (...) Trente ans après le big-bang de Mai 68 et son fameux slogan « il est interdit d'interdire », la tolérance sans bornes et la culture de l'excuse se sont insidieusement propagées dans toutes les sphères d'autorité. Le père, l'enseignant, le policier, le juge ont perdu leur « imperium ». Le rejet violent des institutions tient lieu de nouveau mot d'ordre pour des jeunes peu enclins à perpétuer les idéaux collectifs. (...) Quand l'Etat montre des signes de faiblesse, c'est tout le pacte social qui est menacé ! »

Monsieur Fenech semble bel et bien avoir bénéficié de cette «culture de l’excuse » et de cette « tolérance sans bornes » qu’il dénonçait avec tellement de virulence dans son bouquin paru en 2002 et dont le titre était « Tolérance zéro »….

Pardonnez-moi il faut que je vous quitte…
Je vais vomir !!!….

Bien cordialement à tous,


Nicolas Marié

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CONTINENTAL FERMERA SON USINE D’ASNIERES D’ICI A FIN 2009

Continental, qui fabrique des pompes à injection d’essence, fermera son usine d’Asnières (Hauts-de-Seine), d’ici à la fin de 2009, ce qui entraînera la suppression de quelque 250 emplois. Il transfèrera la production vers les sites tchèque de Trutnov et allemand de Roding.

L’équipementier allemand a déjà annoncé il y a quelques jours son intention de délocaliser d’ici à fin 2010 une grande partie de la production de son usine de Rambouillet (Yvelines).

Selon les représentants du personnel, au moins 400 emplois seraient supprimés. (ECHOS, TRIBUNE, FIGARO 24/9/08)

Commentaire d'Asnières Nouvelles Citoyennes:

si les délocalisations sont malheureusement dans l'économie actuelle une donnée aussi injuste que structurelle à ce type d'économie, donc indépendantes de la volonté d'une ville, il ne saurait échapper au maire et à son équipe que l'économie de la ville ne peut se développer résolument sans que la mairie montre sa totale détermination à sanctionner les dérives financières passées afin de manifester son volonté de bien gérer la Ville sans alourdir impôts et taxes, mais en donnant de la Ville d'Asnières une image de Ville exemplaire en matière de gestion municipale.

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Culture: encore un lien qui met en valeur Asnières

La rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes a reçu ce lien qui met en valeur Asnières et son riche passé et patrimoine culturel, toujours en attente d'une politique culturelle digne de lui.

http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2008/09/13/01006-20080913ARTFIG00039--agnes-jaoui-et-jamel-debbouze-.php

Asnières a tout à gagner en termes d'image publique positive et attractive d'une politique culturelle dynamique, ambitieuse et internationale.

Surtout après l'annonce de la perte des 260 emplois de la société Continental. Donner une image apaisée, assainie, revivifiée de la commune devient une nécessité incontournable afin de relancer l'économie locale.

Cela passe aussi par un apurement tout aussi public des comptes municipaux passés car les sociétés désireuses de s'installer à Asnières (et nous en connaissons quelques-unes à Asnières Nouvelles Citoyennes) ne souhaitent pas, c'est une évidence, devenir des « vaches à euros » d'une situation de gabegie et de gestion catastrophique antérieure non-sanctionnée.

De ce point de vue aussi, la municipalité doit rassurer les investisseurs et entreprises nouvelles en manifestant clairement son action pour la salubrité des comptes publics et une gestion municipale où les dérives seront soumises à une « tolérance zéro »!

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Le « busing » aux frais de l'Etat, tout est là


On a beaucoup parlé du « busing » à Asnières et de son caractère très spécifique. Voilà un lien qui nous apprend ce qu'il en est en vérité et surtout qui finance le coût de cette opération, à savoir l'Etat. Reste à savoir si cette initiative aura les bénéfices attendus pour les élèves concernés.

http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_actualite_de_la_se/la_lettre_de_l_educa/&key=itm_20080922_142840_lettre_du_22_septembre.txt&key2=itm_20080923_180114_un_ascenseur_social_sur_roues.txt

Marylise Dipusu

Chapitre 37 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008

mardi 23 septembre 2008

Bilan de 6 mois:communication et vraies questions


Le Château d'Asnières est une merveille architecturale qui inspira nombre d'artistes et continue à inspirer aujourd'hui des architectes. L'article ci-dessous le démontre de manière internationale. Cependant, si ce château est un bâtiment admirable que beaucoup peuvent nous envier, il ne peut cacher que notre commune a des problèmes urgents à régler dont un des plus essentiels est le rapatriement dans les caisses municipales des sommes payées du fait des infractions graves et longues ayant coûté des millions d'euros durant l'ancienne mandature. Récupérer cet argent est s'assurer que les contribuables asnièrois ne seront pas plus pressurés alors qu'une crise mondiale a éclaté et s'abat avec force sur la France. C'est aussi faire oeuvre de justice et permettre à la Ville d'accroître ses ressources sans augmentation des taxes et impôts sur ses entreprises, commerces et citoyens!

Bilan de 6 mois:communication et vraies questions


6 mois déjà: un bilan des faits et des mots

La municipalité issue du vote du 16 mars 2008 vient de passer son sixième mois de mandat le 16 septembre 2008.

Cette date marque en général dans l'esprit citoyen la limite entre l'héritage de la précédente mandature et le début de l'action de la nouvelle. Elle doit en principe souligner une rupture voulue par les électeurs sur les sujets qui ont valu à l'ancienne équipe son désaveu cinglant.

Asnières Nouvelles Citoyennes ne dérogera pas à cette règle qui essaie de distinguer les points positifs et les aspects négatifs, avec rigueur et objectivité.

Dans la catégorie des choses à l'évidence positive que tous constatent, nous placerons le retour de facto à une liberté manifeste d'opinion et d'expression, liberté qui se conjugue malheureusement, chose étrange, avec un affaiblissement formidable de l'expression de ces opinions et des sources d'informations libres, indépendantes de la Ville et de son opposition officielle, les élus de Mme Marie-Dominique Aeschlimann.

A l'évidence, les voix citoyennes libres ne sont plus les bienvenues même si elles sont saluées comme nécessaires dans le discours officiel. Le fait est que l'on semble s'orienter, à tort, vers une apparence de bipartisme qui est très nuisible à la démocratie représentative des citoyens.


Les impôts et taxes n'augmenteront pas en 2008 comme l'avait prévu l'ancienne municipalité.

Qui ne s'en réjouirait pas? Les ressources de la Ville sont, selon le discours officiel, mieux utilisées. On jugera de la réalité exacte de cette annonce à la publication des comptes administratifs de la commune. Une Commission transparente pour les places en crèches a été mise su pied. Des arbres, pas toujours bien nécessaires, ont été installés sans concertation dans des rues de la Ville, y compris dans des zones déjà très arborées.

Bien. Voilà en résumé les choses positives existantes, voire à vérifier à l'usage, annoncées.

Du côté négatif: on a gardé l'ancien Directeur Général des Services- pourtant plus que très critiqué- en attendant un nouveau que, visiblement, on peinait en mairie à trouver. On a gardé près de 6 mois les anciens avocats des époux Aeschlimann avant de rompre enfin leur contrat le 16 septembre dernier.

Selon nos sources internes en mairie, des militants UMP connus et réputés fidèles ont été engagés par la Ville dans ses services, comme un ancien boulanger de l'avenue d'Argenteuil, zélé partisan dévoué des époux Aeschlimann!!!

La Commission d'attribution transparente des logements HLM n'est toujours qu'une annonce sans cesse repoussée à plus tard.

Les Ristori, Francis Pourbagher, et autres Marylin Dupuis occupent toujours des logements sociaux indument. La transparence et le respect des règles ont apparemment du mal à progresser....

L'audit annoncé par le maire sur la gestion passée de la Ville semble, comme la Commission transparente sur les logements sociaux, être un mirage qui s'éloigne dès lors qu'on croit que la mairie s'en est rapprochée.

Plus ennuyeux encore, les délits constatés par la Chambre Régionale des Comptes- qui ont coûté des millions d'euros aux contribuables asnièrois- ne sont pas encore poursuivis afin de récupérer l'argent public ainsi dissipé de manière illégale.

Le problèmes des antennes-relais près de certaines écoles n'est toujours pas abordée, et encore moins résolue.

De ce rapide tour du bilan des 6 mois de la nouvelle équipe, il ressort que, si elle communique habilement sur des succès réels et des intentions futures très satisfaisantes, il serait plus bénéfique de manifester son efficience sur la gestion concrète de la commune que de discourir en boucle sur un bilan, qui, bien que contenant des choses positives, n'en est pas moins terni par les aspects négatifs évidents.

Comme pour la crise financière au niveau gouvernemental, la nouvelle équipe serait bien fondée à apprécier cette évidence aujourd'hui indiscutable: la communication verbeuse ne peut empêcher les réalités de se manifester, ni la vérité des faits de se développer!

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Brèves d'Asnières Nouvelles Citoyennes


400 élus locaux se mobilisaient samedi 20 septembre 2008

Cette manifestation entendait exiger des autorités publiques des mesures concrètes contre les nuisances sonores du trafic aérien au-dessus de l'Ile de France. Notre rédaction n'a pas pu se faire confirmer la présence à ce rassemblement d'élus asnièrois, de la majorité ou des oppositions.

Voilà pourtant un sujet sur lequel Manuel Aeschlimann et son épouse avaient beaucoup, eux aussi, « communiqué » naguère....Leur voix aujourd'hui sur ce sujet est assez inaudible.

Si la mairie pouvait nous indiquer où étaient les élus asnièrois en ce samedi de mobilisation des élus locaux d'Ile de France, ce serait une excellente chose, étant donné qu'Asnières est concernée par ce problèmes du bruit des avions.

Il sera quand même noté, par souci d'objectivité et de vérité de l'information, que les modifications des couloirs aériens et des procédures d'ascension rapide des avions au décollage ont fait baisser ce bruit gênant au-dessus d'Asnières depuis quelques années. Ce qui ne signifie pas que la Ville puisse travailler, via un de ses élus, sur cette question avec les élus locaux mobilisés concernés.

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Culture-architecture: Asnières inspire aux Etats-Unis et en Italie

Une citoyenne asnièroise vivant pour ses études aux Etats-Unis et lectrice fidèle d'Asnières Nouvelles Citoyennes nous a adressé ces liens afin de mesurer l'influence de la culture et de l'architecture de notre commune aux Etats-Unis.

Ce premier lien en anglais démontre que le château d'Asnières reste une source vivante de belle inspiration architecturale que la rédaction ne saurait cacher aux lecteurs, et encore moins à Philippe Babé, maire-adjoint à la culture dont nous ne savons pas encore s'il a pu contacter la caricaturiste asnièrois Jean-François Bachellier au profit de la culture de tous les Asnièrois.

Et ce lien, toujours en anglais, nous conduit à voir qu'Asnières est une ville dont le nom luit jusque dans l'Université célèbre de Yale:


Mais aussi en Italie par les paysages asnièrois peints par les impressionnistes:

http://www.arte.go.it/eventi/2008/e_2782.htm

Asnières Nouvelles Citoyennes aime aussi les arts et la culture.

La rédaction espère donc que le maire-adjoint à la Culture fera son profit de ces informations et qu'il aura à coeur d'honorer prochainement Jean-François Batellier, caricaturiste asnièrois renommé.

En effet, la culture à Asnières, comme la République, est une et indivisible!


Marylise Dipusu

Chapitre 36 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008

samedi 20 septembre 2008

Exclusif: le maire, la CRC et les 40.000 euros....


Cette photo montre les bâtiments de la Chambre Régionale des Comptes d'Ile de France sise à Noisiel (77). Son Président depuis juillet 2007, Monsieur Jean Yves Bertucci, a envoyé le 4 avril 2008 une lettre officielle d'une clarté limpide au maire d'Asnières, Sébastien Pietrasanta, afin de dire le droit en matière de divulgation par la Ville d'Asnières du Rapport de la Chambre sur la gestion de la Ville sous ManuelAeschlimann. La loi rappelée avec netteté par ce magistrat a été enfreinte le 21 mars 2008 par un envoi de ce Rapport avec des « commentaires »illégaux aussi de Manuel Aeschlimann dont le coût est de 40.000 euros. Cet argent doit être rendu aux Asnièrois!


Quand le Président de la CRC avait écrit au maire d'Asnières....

C'est donc un scoop de l'information citoyenne que publie ce jour Asnières Nouvelles Citoyennes!

Il s'agit de la lettre adressée le 4 avril 2008 par le Président de la Chambre Régionale des Comptes à Sébastien Pietrasanta et que celui-ci avait donc lue avant la réunion du Conseil Municipal du 15 avril 2008, réunion au cours de laquelle fut débattu le fameux Rapport concernant la gestion de la Ville sous la mandature des époux Aeschlimann.

Lien direct vers la lettre et le Rapport complet de la CRC:
http://lin.heather7.googlepages.com/IFR200743.pdf

Cette lettre n'a curieusement jamais été citée par le maire, par aucun élu de la majorité, par aucun blog ou site s'occupant d'Asnières. Le silence la concernant est donc assourdissant.
Asnières Nouvelles Citoyennes se l'est procurée et la publie intégralement..

Et pourtant, cette lettre méritait d'être connue et diffusée largement:
son contenu est d'une clarté juridique totale sur la question de la parfaite ILLEGALITE de l'envoi antérieur, le 21mars 2008, du Rapport de ladite Chambre Régionale des Comptes, assorti de plus, ce qui est prohibé par les textes, de « commentaires » de l'ancien édile dont la gestion avait été passée au crible par les magistrats financiers!!!

Rappelons que, malgré qu'il avait en mains ce courrier d'une limpidité indiscutable sur l'illégalité avérée de l'envoi de l'ancien maire, au coût de 40.000 euros pour les finances de la commune, lors de cette séance du Conseil Municipal, Sébastien Pietrasanta avait décidé, sans vote du Conseil Municipal (sic!!!), de ne pas réclamer la somme de 40.000 euros pris indument à la Ville dont il est le maire.

Les élus auraient pu et dû voter sur ces faits en démocratie, selon notre avis citoyen!

Plus ennuyeux encore, et cela crée un malaise croissant au sein de ses élus, il avait fait adresser par un de ses maires-adjoints un courriel à un des animateurs d'Asnières Nouvelles Citoyennes, courriel que nous avons gardé au cas où il serait nié par son auteur ou le maire, selon lequel la mairie aurait saisi le Procureur de la République de Nanterre sur la...légalité de l'envoi fait par Manuel Aeschlimann le 21 mars 2008!!!

Question naïve et citoyenne:

comment la mairie aurait-elle pu saisir pour « information » le Procureur de la République alors qu'elle disposait d'une lettre du Président de la Chambre Régionale des Comptes affirmant clairement que la COMMUNICATION PUBLIQUE DU RAPPORT PAR LA VILLE NE POUVAIT AVOIR LIEU QU'APRES DEBAT ET VOTE SUR CELUI-CI?

Le maire et/ou certains de ses adjoints prennent-ils les citoyens asnièrois pour des benêts?

Voici donc, afin que les citoyens puissent juger, ce que le Président de la Chambre Régionale des Comptes écrit à Sébastien Pietrasanta le 4 avril 2008, soit 11 jours avant le Conseil Municipal:

« C’est donc à vous qu’il appartient de transmettre ce rapport au conseil municipal.

Conformément à l’article L. 241-11 précité, ce document doit :

1- faire l’objet d’une inscription à l’ordre du jour ;

2- être joint à la convocation adressée à chacun de ses membres ;

3- donner lieu à débat.

Dès la réunion de l’assemblée, le document final sera considéré comme un document administratif communicable à toute personne en faisant la demande, dans les conditions fixées par la loi n° 78-753 du 17 juillet 1978.

Vous voudrez bien informer le greffe de la Chambre de la date à laquelle le rapport d’observations aura été porté à la connaissance de l’assemblée délibérante »

L'explication fournie au maire n'est-elle pas d'une netteté absolue?

De ce texte, force est de conclure que le maire et les élus informés (nous ignorons à ce jour si tous ou non ont été informés de cette lettre) savaient parfaitement que l'ancien maire avait donc violé la loi et dépensé de manière prohibée par elle 40.000 euros de fonds publics!

Il découle de cette lettre officielle, soigneusement cachée jusqu'ici aux citoyens de la ville, que le maire était fondé à poursuivre l'ancien édile, Manuel Aeschlimann, en communiquant, au nom des dispositions de l'article 40 du Code de Procédure Pénale, au Parquet de Nanterre les faits constatés (ENVOI ALOURDI de commentaires interdits d'un Rapport qui ne pouvait pas, le 21 mars 2008, être envoyé aux habitants par la Ville et à ses frais), en joignant à cette relation des évènements la lettre du Magistrat Président la Chambre Régionale des Comptes afin d'attester la valeur juridique de la position de la Ville!!!

Or, tel n'a pas été le cas: le maire n'a pas agi pour défendre avec tous ces moyens juridiques incontestables les intérêts de la Ville!

Il a préféré priver la Ville de 40.000 euros dont elle a un besoin urgent pour satisfaire les besoins nombreux et croissants des habitants.

Pire encore si les faits étaient avérés: il a fait informer Asnières Nouvelles Citoyennes qu'il aurait demandé par lettre – dont il n'existe pour l'heure aucune trace nulle part- sa position éventuelle au Procureur de la République, ce qui, outre le caractère incroyable de la démarche faite, signifierait qu'il aurait donc caché au Procureur la lettre du Président de la CRC!!! Tout en manifestant, si cela est vrai, une méfiance inexcusable envers le Président de la CRC au passage....

En effet, si Sébastien Pietrasanta fait dire par son maire-adjoint la vérité sur cette saisine du Procureur pour avis, nous tombons alors dans l'invraisemblable et l'ubuesque le plus total:

le maire a en mains une lettre du Président de la CRC affirmant le droit et il aurait été sollicité le Procureur de Nanterre, en taisant cette lettre, pour se faire redire le droit....Dans quels buts? Pour quelles raisons?

C'est inconcevable et illogique! Cela n'a pas de sens commun!

Essayerait-on en mairie de mentir aux citoyens, et surtout de leur mentir pour protéger de l'application stricte et claire de la loi Manuel Aeschlimann et ne pas exiger de lui les 40.000 euros de fonds publics indument et illégalement dépensés par son initiative du 21 mars 2008?

Cette hypothèse est la seule plausible à l'étude des faits avérés et des courriels du maire-adjoint sur la saisine surréaliste- à vérifier- du Procureur après avoir reçu et lu une telle lettre limpide en tous points du magistrat Président de la CRC.

Avec les citoyens asnièrois étonnés, voire choqués par la découverte de cette lettre qui leur a été cachée et par cette insouciance des fonds publics que cela trahit de la part du maire, la rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes demande que le maire s'explique publiquement sur ses actes et positions, et notamment les raisons du refus de saisir la Justice directement afin de récupérer, la lettre du Président de la CRC à l'appui, les 40.000 euros soustraits aux Asnièrois.

Rappelons que son slogan était: « tout euro dépensé le sera pour les Asnièrois ». Cela est bien et bon.

Là, nous avons 40.000 euros dépensés par Manuel Aeschlimann et pour lui, puisque cet argent a payé de plus ses « commentaires » sur un Rapport qui ne pouvait pas être diffusé par la Ville, donc 40.000 euros utilisés en toute illégalité, 40.000 euros qui doivent revenir aux Asnièrois et être affectés à leurs besoins.

Et nous avons une lettre officielle maintenant publique qui dit le droit sans discussion possible pour tout élu sincèrement attaché à l'état de droit et aux intérêts des Asnièrois.

Nous publierons bien sûr avec plaisir la réponse de Sébastien Pietrasanta dans le cadre de ce débat citoyen libre sur ses actes de maire.


Marylise Dipusu

Chapitre 35 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008

Tribune libre de Nicolas Marié


Note de la rédaction

La rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes a reçu cette lettre ouverte de Nicolas Marié et la publie avec plaisir sous forme de tribune libre.

Nous le faisons avec d'autant plus de plaisir que nous partageons les étonnements et interrogations légitimes de Nicolas Marié.

Pour les lecteurs qui voudraient se remémorer l'historique du long dossier des attaques contre la Fondation Ostad Elahi et ses administrateurs, nous leur conseillons, eu égard à la multiplicité des articles parus sur ce sujet, de simplement taper « Elahi » sur le moteur de recherche de Google afin de satisfaire leur saine curiosité citoyenne.

Nous espérons avec Nicolas Marié que les demandes qu'il fait sur ce blog recevront les réponses adéquates.



Chers amis,

Comme beaucoup d’Asniérois j’ai été intrigué ces dernières années par la redoutable campagne de dénigrement que la précédente municipalité d’Asnières avait orchestrée autour de la Fondation Ostad Elahi*.

Chacun se souvient des articles de presse et tracts divers relayant les propos de Manuel Aeschlimann et consorts, qui pointaient du doigt la prétendue « nébuleuse Elahi » accusée de « dérive sectaire ». Des noms avaient été « jetés en pâture aux chiens » et le lecteur lambda dont je faisais partie ne pouvait qu’en conclure que cette Fondation était aussi peu fréquentable que la secte du Temple du soleil, le Mouvement Raélien français, l’Eglise de scientologie de Paris voire les Témoins de Jéhovah...

Aussi, je ne résiste pas au plaisir de vous rappeler Beaumarchais dans le Barbier de Séville lorsqu’il fait dire au sinistre Basile :

« La calomnie, Monsieur ! vous ne savez guère ce que vous dédaignez ; j'ai vu les plus honnêtes gens près d'en être accablés. Croyez qu'il n'y a pas de plate méchanceté, pas d'horreurs, pas de conte absurde, qu'on ne fasse adopter aux oisifs d'une grande ville en s'y prenant bien : et nous avons ici des gens d'une adresse !... D'abord un bruit léger, rasant le sol comme hirondelle avant l'orage, pianissimo murmure et file, et sème en courant le trait empoisonné. Telle bouche le recueille, et piano, piano, vous le glisse en l'oreille adroitement. Le mal est fait, il germe, il rampe, il chemine, et, rinforzando de bouche en bouche, il va le diable ; puis tout à coup, on ne sait comment, vous voyez calomnie se dresser, siffler, s'enfler, grandir à vue d'oeil. Elle s'élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient, grâce au ciel, un cri général, un crescendo public, un chorus universel de haine et de proscription. Qui diable y résisterait ? »

Et oui… qui diable aurait résisté à l’incroyable déferlement de haine et de calomnies dont ont été victimes la Fondation Elahi et ses administrateurs sur notre bonne ville d’Asnières ? …

Et bien justement, il semble que la Fondation et ses administrateurs, traînés dans la boue par des Basile-calomniateurs du même tonneau, aient, eux, bien résisté.

Et j'en veux pour preuve l’invitation qui m’a été faite la semaine dernière de me rendre au Sénat (excusez du peu !!!) pour assister à un colloque que précisément la Fondation Elahi y organisait sur le thème suivant : « Comment la littérature change l’homme »…

J’ai bien évidemment répondu positivement à cette invitation et me suis rendu benoîtement dans ce haut lieu du pouvoir, impatient de découvrir enfin ces spécimens, que j’imaginais aux oreilles pointues, la queue en trident, avides de m’enrôler dans leur redoutable organisation sectaire !!!…

Quelle n’a pas été ma surprise d’y rencontrer, tant du côté des intervenants (avec entre autres : un directeur adjoint de l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm, une normalienne, agrégée et docteur ès lettres, maître de conférence en langue et littérature persanes à l’INALCO, un philosophe, psychanalyste, professeur émérite de littérature comparée à l’Université de Paris VII- Jussieu), que des organisateurs ou des spectateurs (il y avait là un public très éclectique : ambassadeurs, universitaires, professeurs, chirurgiens, artistes, chefs d’entreprises, etc), des gens charmants, tout à fait normaux et apparemment tout à fait fréquentables…

Aussi, très vite, au bonheur de me laisser emporter par ces intervenants dans les œuvres de Rûmî, Dante, Montaigne et quelques autres… a succédé une interrogation qui n’a pas cessé de parasiter mon plaisir : « mais si cette Fondation était bien ce que Manuel Aeschlimann et consorts ont bien voulu nous faire croire, comment les responsables de la Chambre haute avaient-ils pu accepter de laisser une organisation un tant soit peu entachée d’un doute quand à sa légitimité et à sa parfaite virginité, souiller son enceinte ???…» .

Tous les invités que nous étions, et nous étions nombreux croyez-moi, avaient été contraints de montrer patte blanche pour accéder à ce temple du pouvoir. Les invitations étaient nominatives et chacun devait à l’entrée présenter sa carte d’identité. Un badge nous était fourni et le passage au détecteur de métaux était incontournable…

Toutes les précautions donc, en matière de sécurité, avaient été prises. A l’évidence toutes les précautions quant à la légitimité de l’organisateur de l’évènement, à savoir la Fondation Elahi, avaient aussi été prises…

Alors ?…

Alors, l’asniérois lambda que je suis ne comprend plus !!!...


De deux choses l’une :

ou le Sénat invite n’importe qui et nous avons du mouron à nous faire quant au sérieux de ceux qui le composent, et bien entendu de ceux qui nous gouvernent… et vous en conviendrez nous frôlons le scandale!!!… On imagine tout de suite les prochaines manchettes des journaux : « le Sénat infiltré par une secte », « le Sénat des gourous »… « la DST sur la sellette : un des plus hauts lieux du pouvoir marabouté …!!! »

ou, comme pour le rapport de la Chambre Régionale des Comptes, Manuel Aeschlimann et consorts nous ont menti et les responsables du Sénat lui envoient un camouflet cinglant en invitant la Fondation Elahi à organiser (je l’ai appris par la suite) pour la sixième année ( !!!), un colloque dans ses murs…

Et dans cette seconde hypothèse, qui vous l’avez compris ne fait aucun doute, on peut s’interroger sur la crédibilité de la Miviludes (mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires ) qui, à son tour, avait pris la peine de pointer du doigt les activités de la Fondation, pour en fin de compte tout de même, conclure qu’on n’est pas en présence d’une « secte »…

Soulignons au passage que la Miviludes avait diligenté une enquête sur la Fondation qui là aussi avait, parait-il, abouti à un RAPPORT... Prétendu RAPPORT de la Miviludes que Manuel Aeschlimann et consorts avaient mentionné pour mettre en cause la Fondation Elahi et quelques uns de ses administrateurs ... Prétendu RAPPORT qu’aucun Asniérois n’est parvenu à se procurer jusqu’à ce jour malgré les multiples demandes adressées à la Miviludes elle-même (en Recommandé avec AR) et qui sont demeurées sans réponse…

Alors qu’en est-il exactement ?

J’aimerais bien comprendre et avec moi les Asniérois qui ont suivi ce pâle feuilleton de série Z qui a abouti à un certain nombre de procès contre Manuel Aeschlimann et consorts pour diffamation. Qui a abouti au dépôt de bilan d’une entreprise dont on a bien voulu nous faire croire qu’elle était un bras armé de la « secte Elahi » et qu’elle avait infiltré les plus hautes instances du pouvoir !!!… Alors la Fondation Ostad Elahi est-elle fréquentable, oui ou non ?

Si elle est invitée au Sénat, dans le sein des seins du pouvoir, pour y organiser des colloques, on peut penser que oui !!! …

Alors qu’en est-il aujourd’hui des attaques extrêmement graves proférées par l’ancienne municipalité à son encontre ?

Qu’en est-il de la Miviludes qui a laissé Manuel Aeschlimann et consorts tirer à boulets rouges sur cette Fondation sans réagir ?

Quelle crédibilité a-t-elle encore si le Sénat accueille sous ses lambris la Fondation Elahi qu’elle n’a pas su défendre lorsqu’elle était calomniée, à partir de documents que ses calomniateurs prétendaient tirer d’un RAPPORT qu’elle aurait émis et que personne n’a jamais été en mesure de se procurer ???…

Trop, c’est trop. Et si une nouvelle fois, Manuel Aeschlimann et consorts avaient menti ? Et si une nouvelle fois, les Asniérois avaient été manipulés ?

Les tribunaux se sont déjà prononcés. La Cour de Cassation, la plus haute instance judiciaire de notre pays, a condamné ces diffamations.

Aujourd'hui les Asniérois demandent des explications.

Ils demandent à la Miviludes d’informer enfin la population (une lettre lui est une nouvelle fois adressée à ce sujet ) et, ce faisant, de rétablir une vraie transparence quant à ses publications, notes et rapports. Transparence qui est seule garante de sa crédibilité, sérieusement écornée dans le cas qui nous occupe…

Ils demandent à Manuel Aeschlimann de se manifester à son tour pour nous donner une explication face à ce désaveu cinglant du Sénat à l’encontre d’un député de la République…
Bien cordialement à tous.


Nicolas Marié


*La Fondation Ostad Elahi-Ethique et Solidarité Humaine est une Fondation reconnue d’utilité publique créée par décret du Premier Ministre et du Ministre de l’Intérieur en date du 27 janvier 2000. Elle dispose également du statut consultatif spécial auprès du Conseil économique et social des Nations-Unis. Sa vocation est d’œuvrer à l’approfondissement de ce que sont réellement l’éthique et sa pratique afin de favoriser l’esprit de tolérance et de solidarité entre les hommes.
« Plus le champ de la pensée s’élargit, plus la patience et la tolérance augmentent » : Ostad Elahi

jeudi 18 septembre 2008

Asnières: le temps qui passe.....


Combattre le monolithisme politique, garantir l'expression libre et la naturelle pluralité, la riche diversité de ses élus, vivifier la démocratie citoyenne, rendre Justice aux Asnièrois et faire revenir l'argent public disparu dans les anomalies constatées par sa majorité et la Chambre Régionale des Comptes dans les coffres municipaux, telles sont quelques-unes des obligations urgentes du maire d'Asnières, Sébastien Pietrasanta. Il s'agit aussi pour lui de rompre résolument avec les défauts, fautes et dérives de la mandature des époux Aeschlimann. Dans le cas inverse, s'il assurait une continuité, même déguisée, du système ancien rejeté le 16 mars 2008, il ne peut ignorer que les citoyens d'Asnières sont prompts à la révolte.....



Asnières: le temps qui passe.....

Le temps qui passe, la diversité qui trépasse, les voix qui s'effacent

A Asnières, si on attend un nouveau Directeur Général des Services depuis 6 mois (on annonce que ce poste sera enfin rempli par un fonctionnaire qualifié venant de Saint Germain en Laye), si les Commissions transparentes, notamment pour l'attribution objective des logements sociaux sont encore à l'état de promesses à être appliquées, si les millions d'euros engloutis dans des anomalies connues de tous ne sont toujours pas exigés de leurs bénéficiaires indus, si les problèmes urgents des citoyens sont toujours traités avec un délai long quand ils sont enfin pris en charge, la vie asnièroise a pris une teinte bien grise en apparence.

Plus la majorité municipale revendique la pluralité affichée qui devrait avoir toute sa place, plus on constate que la diversité réelle trépasse, et que le monolithisme de langage et d'action la remplace.

Plus la mairie évoque la démocratie retrouvée comme son grand bien, moins on lit de nouvelles libres et intéressantes pour l'ensemble des citoyens.

Plus le temps passe, plus les blogs qui devraient refléter les aspirations et les exigences des citoyens s'effacent, ou encore, sont réduits à porter la parole officielle municipale!

De plus en plus, du fait de cette situation qui voit une ville où les sites et blogs ont joué depuis des années un rôle citoyen essentiel perdre les voix libres et indépendantes, les citoyens se tournent vers Asnières Nouvelles Citoyennes pour recevoir une parole libre, une information indépendante, mais aussi pour exprimer par ce blog leurs demandes et attentes propres.

A l'évidence, et nous le savons bien par nos informations reçues à la rédaction, le monolithisme affichée cache des problèmes profonds non-réglés qui sont autant de difficultés pour cette unicité annoncée qui n'est qu'un leurre.

Certes, la voix spécifique des élus MoDem est inaudible, faute même d'être lisible quelque part. Les positions de fond propres aux élus MoDem au sein de la majorité sont inconnues des citoyens, mais on peut savoir tout sur les élections internes du MoDem 92 dont l'intérêt pour la résolution des problèmes urgents et quotidiens des Asnièrois est assez peu évidente.

Loin de la vie des citoyens, proche des appareils politiques!

Bien sûr, la voix des divers droite de la majorité municipale résonne entre les interstices du discours officiel sur une ville apaisée, mais nul ne saurait ignorer que cette voix particulière a du mal à percer le mur de l'information officielle, quand elle n'est pas simplement empêchée d'exprimer son point de vue, ses différence, voire ses divergences naturelles et normales en démocratie.

Nous le disons haut et fort afin de prendre date pour l'avenir: le monolithisme politique étouffant la diversité vivante et nécessaire en démocratie est l'ennemi de la démocratie et son fossoyeur.

L'extinction des voix libres exprimant les aspirations des citoyens est une atteinte à la démocratie et nul ne saurait en tirer un profit de longue durée.

Cacher les problèmes internes naturels et normaux dans une municipalité de coalition diverse n'est pas une solution viable comme l'a démontré la mandature précédente.

La solution des problèmes d'Asnières, la satisfaction des aspirations des citoyens ne peuvent être réalisées que par les moyens et la légitimité que donne la plus large et authentique démocratie, par le plus public, sain et transparent débat.

Ceux qui craignent l'expression libre, publique, vivifiante des différences naturelles dans la ville et au sein de la majorité sont dans l'inconsistance.

Rien de bon, rien de durable, rien de sincère, rien d'authentique ne se construit sur le monolithisme affiché par peur de montrer une vraie diversité féconde pour tous et chacun.

Il serait bon qu'autour du maire, on commence à bien réfléchir à cette vérité sociale.

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Antennes-relais de téléphonie mobile: alerte aussi sur Asnières

Il existe sur Asnières de puissantes antennes-relais et des élus verts attachés, selon ces derniers, à la sécurité de notre environnement. Ce qui est en soi une chose excellente.

Ces élus comme les autres ont à leur disposition en mairie toutes les informations sur ces antennes-relais, leur puissance et leur distance d'avec des établissements publics, comme les écoles par exemple.

Ainsi, ils savent que l'école Chanzy, nommée Jean d'Ormesson, est située à une distance inférieure aux 300 mètres légaux d'une très puissante antenne-relais de téléphonie mobile.

Tous les élus de la commune attachés à la sécurité sanitaire de tous les habitants, dont les enfants de nos écoles, seront donc intéressés par l'article en lien qui relate une première en France et qui pose les vrais problèmes de ces antennes-relais.

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20080917.OBS1647/une_plainte_au_penal_vise_bouygues_telecom.html?idfx=RSS_notr

La rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes demande à la mairie de bien s'assurer, et ce sur tout le territoire de la commune, qu'aucune antenne-relais de téléphonie mobile ne soit à une distance des écoles, collèges et lycées inférieure à ces 300 mètres requis par les textes en vigueur.

Nous sommes ici loin des batailles internes au sein des appareils politiques ou des désirs d'avenir d'un monolithisme aussi dangereux que malsain.

Nous sommes dans la réalité quotidienne des citoyens.

Et Asnières Nouvelles Citoyennes souhaiterait bien que d'autres voix libres s'élèvent de nouveau, sans crainte et avec force, en relation avec la vraie vie des vrais citoyens, dans notre cité.

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Collectif citoyen pour la transparence: les fonds et les soutiens affluent

Le Bureau provisoire du Collectif citoyen pour la transparence nous prie de faire savoir aux citoyens d'Asnières que sa campagne de levée de fonds citoyens afin d'agir en Justice pour que les Asnièrois récupèrent enfin l'argent des anomalies constatées et publiques de la précédente mandature rencontre un large et sympathique écho.

Il indique qu'un compte bancaire a été ouvert à cette fin.

Les dons affluent, de citoyens connus et moins connus, voire simplement anonymes, pour l'heure de manière discrète et par contacts personnels.

Si le 30 septembre 2008, la Ville n'a pas agi en défense des intérêts des citoyens sur ce point, le Bureau provisoire du Collectif enclenchera une campagne publique large, financière et informative, sur ses objectifs.

Dans cette hypothèse, le Bureau informe qu'il donnera alors une adresse publique via Internet et les médias afin que les citoyens asnièrois puissent rejoindre le Collectif et lui apporter les soutiens dont il aura besoin pour que Justice soit rendue aux citoyens d'Asnières.

« JUSTICE POUR LES ASNIEROIS » sera en effet son mot d'ordre citoyen.

La rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes salue cette initiative et s'y associe pleinement car elle est juste et nécessaire.


Marylise Dipusu

Chapitre 34 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008

Epoux Aeschlimann:les as des échecs




Manuel Aeschlimann dans diverses poses très photogéniques où ses vrais sentiments se manifestent. Ces photos sont appropriées à son futur échec prévisible dans le recours qu'il a intenté devant le Tribunal Administratif pour, selon lui, « rassurer ses militants ». Rassurés, ils vont l'être: Manuel Aeschlimann aura même échoué à leur redonner le moral et un espoir. Il aura réussi, par contre, à ridiculiser encore ses amis politiques avec le vide ahurissant de contenu de ce recours. Ce qui rassurera les citoyens sur sa chute continue. Une page se tourne à Asnières et les moues variées, certes risibles, de l'ancien maire n'y pourront rien changer!

(Crédit photo: asnierois.free)


Epoux Aeschlimann:les as des échecs

Echec cinglant au Tribunal Administratif de Versailles

Les époux Aeschlimann, certes n'avaient pas de grands espoirs avec le recours en annulation du scrutin du 16 mars 2008, mais la sévérité des propos du Commissaire du Gouvernement sur leur requête a sonné comme le coup de gong final sur leurs derniers espoirs électoraux.

Rappelons que Manuel Aeschlimann, qui se vantait d'être à Sciences Politiques, appelée aussi « Sciences peaux de banane », un expert en stratégie électorale, entendait devant la juridiction administrative faire annuler son retentissant échec du 16 mars 2008 en matière électorale!!!

Asnières Nouvelles Citoyennes avait dépêché à cette audience un correspondant afin de vérifier nos pronostics sur un nouvel échec des époux Aeschlimann, cette fois, en Justice administrative.

Si l'on s'en tient au réquisitoire du Commissaire du Gouvernement, qui est le plus souvent suivi par le Tribunal, le recours des époux Aeschlimann a toutes les chances d'aboutir à un nouvel échec cinglant, tant il manque de réalités permettant de soutenir la demande faite, selon le magistrat.

Nous n'aurons pas la cruauté ici de rappeler la liste des motifs invoqués par le Commissaire du Gouvernement concluant au rejet du recours tant les époux Aeschlimann ont paru eux aussi conscients de l'inanité de leur action, payée cette fois avec leurs fonds propres.

Visiblement, comme nous l'avions écrit, les 16 du calendrier ne portent pas bonheur aux époux Aeschlimann.

On peut même dire qu'ils scandent leurs échecs de plus en plus voyants et définitifs.

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Un Collectif de citoyens pour une gestion transparente

Pendant que les derniers espoirs électoraux des époux Aeschlimann se consumaient à Versailles, à Asnières, un Collectif de citoyens se regroupait autour de membres de la rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes afin d'organiser l'action citoyenne pour que la Justice soit saisie et juge les anomalies constatées et connues de tous de la précédente mandature, celle de Manuel Aeschlimann.

Ce Collectif a décidé de préparer une initiative de citoyens libres visant à porter, avec le soutien et le concours d'un excellent avocat spécialiste réputé de ce type de droit, toutes les anomalies gestionnaires ayant une incidence financière préjudiciable pour les contribuables asnièrois devant le Procureur de la République près le TGI de Nanterre.

La réunion a décidé de retenir 22 dossiers valides selon les avis éclairés de l'avocat compétent choisi pour apprécier le fond et les formes de cette initiative citoyenne.

A l'unanimité des présents, décision a été prise de surseoir à toute action jusqu'au 30 septembre 2008 afin de laisser à la Municipalité le temps de répondre favorablement aux exigences légitimes des citoyens que la Ville se porte partie civile dans l'affaire du Festival International et agisse en tant que telle afin que toutes les anomalies mises à jour qui ont coûté des millions d'euros aux finances municipales soient sanctionnés, tant leurs auteurs que les responsables et les bénéficiaires.

Le Collectif a procédé un tour de table citoyen afin d'assurer les frais d'avocat et a déjà collecté, auprès de ses membres et dans leur entourage, les moyens suffisants pour, selon les formes qui seront à mettre en oeuvre, soit poursuivre les faits indiqués dans le cadre des dispositions de l'article 40 du Code de Procédure Pénale (qui, nous le rappelons, s'imposent à tous les citoyens, mais surtout aux élus et fonctionnaires), soit sous couvert d'une constitution de partie civile via l'avocat mandaté.

Certes, tous les participants sont convenus que la plus efficace voie de faire droit aux exigences de Justice pour les contribuables asnièrois serait l'action initiée au grand jour par la Ville, mais ils ont considéré que, eu égard au fait que celle-ci avait gardé 6 mois les conseils et la haute administration du système Aeschlimann, aux frais des Asnièrois, il était nécessaire que les intérêts des citoyens de la commune soient garantis en tout état de cause d'une manière indépendante de la municipalité et sans attendre qu'elle se décide enfin à agir concrètement pour recouvrer l'argent public ainsi disparu.

Dans une note d'humour qui a fait rire les participants à cette réunion amicale, une charmante citoyenne à l'esprit satirique prononcé a conclu moralement sur cette phrase qui reflète assez bien les sentiments des citoyens présents et au-delà:

« le maire est jeune et probablement de ce fait timide dans les actions à lancer et à entreprendre. On dit qu'il aurait pour « mentor » Julien Dray, surnommé « Monsieur montres bling-bling » du PS. Or, on a appris par les médias que le nom de Julien Dray avait été cité dans des affaires qui ressortent ces temps-ci, notamment concernant ses liens amicaux anciens avec un pays d'Asie dont on évoque des scandales sur des affaires de contrats d'armement. Pour ma part, je me méfie des gens « bling-bling », de tous les partis politiques, suivez mon regard. Ils méprisent toujours les citoyens et ne les représentent pas. Je souhaite donc que le maire bouge vite sur ce sujet après 6 mois d'inertie où il n'a fait que prendre note des anomalies que nous dénonçons. S'il ne le fait pas, il ne pourra s'en prendre qu'à lui-même d'avoir trop tardé à agir. Nous, nous agirons sans lui si nous n'avons rien vu venir le 30 septembre, mais cela pourrait être très mauvais pour son image de maire ANTICOR ».

Tout ou presque est ici dit.

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Un caricaturiste originaire d'Asnières à l'honneur d'Asnières Nouvelles Citoyennes

A la rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyenns, nous aimons la culture sous toutes ses formes, ainsi que le rire et l'humour.

De là il découle que nous apprécions, comme la majorité des citoyens d'Asnières, les caricatures, cet art qui est à la racine de nos libertés publiques, notamment d'expression.

C'est la raison pour laquelle nous sommes heureux de vous faire connaître un caricaturiste originaire de notre cité, aujourd'hui exilé à Auvers sur Oise, la patrie des impressionnistes après Asnières, Jean François Batelllier.

Malgré une carrière matériellement difficile parfois, Jean-François Batellier est un artiste rempli d'amour de la vie, de la liberté, de fraternité, d'égalité, de verve et d'un inépuisable esprit satirique, qui est la marque des gens d'esprits et le signe particulier de la pensée libre.

Nous savons que déjà, des citoyennes et citoyens de notre ville ont alerté la municipalité sur les oeuvres hilarantes, même sur des sujets sérieux et graves, de ce personnage haut en couleurs et en humanité.

A ce jour, la municipalité semble ne pas avoir marqué son intérêt pour notre ami caricaturiste! La lenteur doit probablement être devenu une vertu et son slogan....

Donc, en attendant là aussi que la Municipalité s'intéresse à la satire publique de qualité d'un natif de notre ville, et en espérant que cet esprit drôle et vivant aura l'heur de trouver grâce en mairie, par exemple, via une exposition particulière de ses dessins ou une participation illustrée des journaux un peu fades de ce point de vue de notre commune (une note satirique serait un bienfait dans la communication municipale afin de conjuguer les talents du rire et de l'information), voici des liens que vous offre Asnières Nouvelles Citoyennes, sachant que l'artiste est aussi intéressé à des initiatives privées, associatives ou autres.

http://www.jf-batellier.com/dessins.html

http://lenainportequoi.canalblog.com/archives/2008/07/16/9948214.html

Bien évidemment, la rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes étant en contact avec le caricaturiste, nous pouvons, sur demande à la rédaction, y compris via des commentaires proposés, mettre en contact les personnes intéressées avec l'artiste d'Asnières.

Par les temps qui courent, le rire, dont Rabelais disait qu'il est le propre de l'homme (et de la femme), ne peut qu'être un plus pour une ville apaisée parce que souriante.

Marylise Dipusu

Chapitre 33 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008

lundi 15 septembre 2008

Affaire du Festival: les sources d'argent public


L'Hôtel du Département qui gère le restaurant « Ruban Bleu » dont la Chambre Régionale des Comptes a interrogé certaines pratiques usuelles. A lire l'avenant n° 2 passé suite à un marché public avec la société AVENANCE Entreprises à la demande de Nicolas Sarkozy qui met des charges nouvelles sur le dos de ladite société au nom du département en 2006. Visiblement, le Conseil Général a mieux géré ses relations financières, techniques et juridiques avec AVENANCE que la Ville d'Asnières sur Seine sous la houlette de Manuel Aeschlimann et la Direction des Services de Benard Loth. D'ailleurs, il est souhaitable que la majorité nouvelle nous dise bientôt tout sur les dessous du marché public avec Avenance qui a valu 36 heures de garde à vue à Bernard Loth avant la chute de Manuel Aeschlimann....


Affaire du Festival International: retour vers le passé

La rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes a enquêté sur les dessous de l'affaire du Festival International du Folklore de juin 1998 dans laquelle est mis en examen, entre autres personnes, pour « octroi d'avantage injustifié » l'ancien maire Manuel Aeschlimann.

Nous avons souhaité accomplir ce qui aurait été plus aisé et public si la Ville, sous la direction de son maire, Sébastien Pietrasanta, s'était constituée partie civile dès mars 2008, comme le souhaitait clairement et publiquement l'ancien responsable du PS d'Asnières, Dominique Riera, cité par le journal Libération du 30 janvier 2004, quand le PS était dans l'opposition, et cela à juste titre de notre point de vue.

Voici le texte intégral de l'article afin que le maire actuel et ses amis puissent se rappeler la position juste et claire de leur parti et des élus municipaux PS- dont Sébastien Pietrasanta était- de l'époque:

« Favoritisme à la mairie d'Asnières: un entrepreneur se défend (Libération, 30.01.04)

L'ancien maire (RPR) est mis en examen dans cette affaire.
Par Fabrice TASSEL

Alors à la tête d'une société de production, Dominique Carbonnier est soupçonné d'avoir été favorisé en 1998 lors de l'organisation d'un festival. Dominique Carbonnier, l'ancien dirigeant de CDA Production, a réagi après l'annonce, dans Libération du 27 janvier, de l'ouverture d'une information judiciaire pour «favoritisme» et «recel d'abus de biens sociaux» visant la mairie d'Asnières, et la mise en examen de l'ancien maire (RPR), Frantz Taittinger. Le juge d'instruction de Nanterre, Richard Pallain, soupçonne que CDA Production a été favorisé lors de l'organisation, en 1998, d'un festival international des arts folkloriques.

Les enquêteurs s'interrogent aussi sur l'utilisation d'une subvention exceptionnelle d'environ 200 000 euros accordée en 1998 à Dominique Carbonnier, à la demande de Manuel Aeschlimann ­ l'actuel député-maire (UMP) d'Asnières ­, qui était alors premier adjoint chargé de la communication.

Dominique Carbonnier, qui mène aujourd'hui des activités de relations publiques, dément toute surfacturation ou détournement de fonds publics : «L'intégralité de cette somme a été utilisée par CDA Production, et je détiens les preuves. D'ailleurs, des policiers ont saisi des documents chez mon comptable, il y a trois mois. Ce festival était une production lourde, qui a duré trois jours. Il ne s'agissait pas de quinze majorettes comme certains le disent. Je l'ai organisé à la demande de Frantz Taittinger et de Manuel Aeschlimann, que j'ai rencontrés lorsque j'ai fait un ménage comme journaliste dans la revue Asnières Communication.» «En ce qui concerne l'appel d'offres, ajoute-t-il, c'est plus compliqué. Je ne dis pas que les procédures ont été respectées à 150 %, mais ce n'était pas mon rôle, je ne suis pas spécialiste en droit public.»

Alors que l'enquête menée par la brigade de répression de la délinquance économique se poursuit, l'opposition asniéroise n'a pas tardé à réagir. DOMINIQUE RIERA élu local PS et PRESIDENT du GROUPE Gauche unie au conseil municipal, a demandé la tenue d'un conseil municipal extraordinaire et souhaité que la VILLE SE PORTE PARTIE CIVILE. Ce que l'Adeca, une association de défense des contribuables asniérois, s'apprête d'ailleurs à faire dans les prochains jours. Le maire d'Asnières, réputé proche de Nicolas Sarkozy, a affirmé qu'il avait demandé dès novembre à être entendu par la justice.
»

Revenons, ce fait rappelé à la mémoire publique citoyenne, au fond du dossier car nous avons interrogé un témoin-clé de cette affaire et de son aspect financier en exclusivité absolue pour Asnières Nouvelles Citoyennes.

Ce témoin-clé, que la Justice n'a jamais, selon lui, entendu, était un diplomate taiwanais qui assurait le lien avec le Conseil des Affaires Culturelles de son pays afin que la troupe d'acrobates taiwanais Fu-Hsing se produise devant des milliers de spectateurs lors de l'évènement.

Il apporte des éclairages fort instructifs sur des zones d'ombre manifestes dans l'instruction de ce dossier, notamment sur son aspect financier avec l'ARGENT PUBLIC, INDIRECT et DIRECT.

Selon notre interlocuteur, que nous appellerons « Alex », il est fort étonnant que l'instruction n'ait pas souhaité ou demandé à entendre les participants taiwanais au Festival International car la prestation du groupe FU-HSING était la PLUS COUTEUSE de cet événement !

Selon lui, le repas pris au Ruban Bleu en février 1998 a réuni 5 diplomates taiwanais dont le représentant de Taiwan en France, une jeune femme blonde s'étant présentée comme Mlle Karin Schepping (personne n'a encore compris à quel titre cette personne était à ce repas, hormis le fait que Monsieur Aeschlimann l'a présentée comme une « proche amie »), Fabienne Van Aal, Dominique Carbonnier, Manuel Aeschlimann et un citoyen asnièrois proche de Taiwan.

Monsieur Aeschlimann a, au cours de ce déjeuner, indiqué à ses interlocuteurs taiwanais que la mairie n'avait pas de moyens pour financer ce Festival et qu'il fallait donc que la partie taiwanaise, LA SEULE qui faisait venir à Asnières des artistes de l'étranger, paye pour les frais de sa troupe d'acrobates!

Ce simple fait, avéré, aurait dû interroger la Justice sur la réalité exacte des «dépenses lourdes » dont fait état Dominique Carbonnier, gérant de CDA Production, société dont on ne trouve plus trace, soit dit en passant, sur le site officiel INFOGREFFE !

Les responsables taiwanais ont accepté ce mode de financement par le Conseil des Affaires Culturelles de leur pays, donc avec l'argent public de leurs citoyens, ceci dans l'espoir de se lier avec la Ville d'Asnières. Inutile de dire que cette espérance fut vaine !

Il sera remarqué que cet organisme taiwanais public n'a jamais été sollicité par la Justice, à notre connaissance, afin de lui apporter des informations éclairantes et substantielles sur le dossier instruit alors qu'il aurait pu être d'une aide précieuse pour éclairer la réalité des frais engagés par d'un côté, la Ville, de l'autre les participants eux-mêmes et enfin par CDA Production.

Lors du repas, il a été précisé des points essentiels qu'il convient de rappeler pour que nul, magistrats, Parquet de Nanterre, élus asnièrois actuels, citoyens, personnes mises en examen, n'en ignore désormais, l'instruction ayant été close:

- Manuel Aeschlimann n'a jamais évoqué avec ses interlocuteurs taiwanais l'existence ou le projet d'une SUBVENTION quelconque MUNICIPALE pour ce Festival International dont la troupe taiwanaise aurait pu aussi recevoir une part afin de régler les frais qu'elle avait à payer.

- TOUS les frais d'hébergement, de transport, tant aérien qu'en France, de cette troupe taiwanaise ont été assumés par le Conseil des Affaires Culturelles de Taiwan. CDA Production n'a pas déboursé pour le spectacle le plus ONEREUX du Festival un seul centime.

- Il a été précisé, selon notre témoin, par Manuel Aeschlimann, que la Ville d'Asnières assurerait, le cas échéant, des frais de nourriture pour les repas entre les prestations. Par ailleurs, la liste des groupes participants montrait que tous les autres artistes se produisant étaient des ASSOCIATIONS LOCALES OU PROCHERS, dont certaines, selon ce qui fut expliqué aux convives, recevaient des SUBVENTIONS MUNICIPALES pour leur activité et fonctionnement.

Ce qui ressort de ce témoignage est que d'un côté, il apparaît bien que la Ville indiquait, via Manuel Aeschlimann, alors Premier Maire adjoint, qu'elle ne verserait pas de subvention, en tout cas pas au groupe artistique taiwanais dont les frais exposés étaient les plus élevés tandis que les autres ne coûteraient que peu de dépenses ou étaient subventionnés de manière extérieure à la subvention fameuse de 1.350.000 francs demandée et obtenue par Manuel Aeschlimann.

Alors, pourquoi cette subvention de 1.350.000 Francs et sur quels bases ce montant a-t-il été calculé? C'est là une question qui est centrale dans ce dossier judiciaire car la réponse permettra de comprendre l'acharnement de Manuel Aeschlimann dans cette affaire, face au Préfet et en faveur de la seule société de son ami Dominique Carbonnier, CDA Production

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La marche vers la vérité des faits nécessite l'appui déterminé de la Ville à la Justice

Notre rédaction a eu confirmation que deux autres réunions de travail ont eu lieu dans des restaurants parisiens avec notamment la participation commune de Dominique Carbonnier et Fabienne Van Aal, ceci afin de préparer la prestation des artistes taiwanais.

A aucun moment, lors de ces déjeuners de travail, les deux n'ont évoqué à leurs interlocuteurs taiwanais l'existence d'une subvention ou la possibilité de cette dernière.

Une autre précision est fort instructive à apporter ici afin que nos lecteurs comprennent bien qu'il y a argent public direct et indirect dans cette affaire:
la mairie a fourni, et cela n'a donc pas pu être inclus dans les « dépenses lourdes » invoquées par Dominique Carbonnier afin de justifier le montant de la subvention accordée, moyens techniques, employés, policiers municipaux, la signalisation et la publicité pour le Festival, le parc où a eu lieu le spectacle de la troupe taiwanaise, la scène du spectacle, les moyens de sonorisation tandis que les groupes de danse locaux venaient gratuitement avec leur encadrement, leurs vêtements et leur matériel propre.

La question qui se pose après ces constats d'évidence est:
quelles sont exactement les « dépenses lourdes » qui sont invoquées par Dominique Carbonnier, dont plusieurs sources affirment qu'il aurait été très actif dans des évènements similaires organisés par des mairies RPR du département et à Paris -où il résidait en 1998- dans les années 1990 ?

Ce lien apporte une preuve des bonnes relations de Dominique Carbonnier avec la mairie de Paris sous la mandature de Jacques Chirac en 1987 !

http://www.forumdesimages.fr/cgi-bin/rdoc/find?CritA=Dominique+CARBONNIER

Dans tout cela, nous ne voyons pas où et quand CDA Production a eu des frais lourds alors que cette société s'est contentée, selon nos informations, uniquement d'animer l'évènement, d'en établir avec Fabienne Van Aal le déroulement et de vérifier avec elle la coordination avec les services techniques municipaux.

En résumé, qu'est ce qui a bien pu valoir 1.350.000 Francs en travail à la société CDA Production?

La majorité actuelle a les moyens aujourd'hui d'apporter au procès les innombrables preuves de l'engagement des moyens municipaux de la Ville en juin 1998. Elle a la possibilité de demander lors de l'audience à venir en quoi exactement ont consisté les prestations de CDA Production. Elle a en mains les outils qui permettent d'aider à l'établissement complet de la vérité.

Notons enfin que, selon des sources proches de l'opposition municipale, Fabienne Van Aal et Antoine Bary, qui a été pointé dans un dossier peu clair par la Chambre Régionale des Comptes sur l'affaire du site du 51 avenue Flachat, seraient partis tous deux aux Etats-Unis.

Notons encore en lien avec les dossiers asnièrois que la société AVENANCE- dont un marché public passé avec elle par la Ville sous la mandature de Manuel Aeschlimann est sous enquête judiciaire- est aussi, selon un rapport n° 06.650 CP du Conseil Général, signé par Nicolas Sarkozy en 2006 la société choisie pour la restauration du Conseil Général des Hauts de Seine.

Elle a de la chance d'avoir autant de contrats publics dans le département des Hauts de Seine, cette entreprise privée.

Enfin, sur le restaurant du Ruban Bleu, notre rédaction ne voudrait pas priver nos lecteurs de la connaissance du Rapport de la Chambre Régionale des Comptes Ile de France sur 1999 et 2004 sur cet établissement du Conseil Général.

En voici le résumé qui se passe de commentaires, tiré du lien:
http://www.mon92.com/2007/02/le_ruban_bleu_c.html

Le "Ruban bleu" coûte cher aux habitants des Hauts-de-Seine (rapport de la Chambre régionale des comptes sur le conseil général du 92)

"Le département gère un restaurant, Le Ruban Bleu, dans des conditions qui avaient suscité deux critiques de la chambre : d'une part, l'écart significatif entre le prix de revient du repas servi (estimé à 122 €) et le montant de la participation demandée aux clients (entre 12 € et 18 €), d'autre part, l'accès à des personnes extérieures, pouvant induire une distorsion de concurrence avec la restauration privée, sans justification par l'intérêt départemental.

Le département continue à prendre en charge une partie des dépenses, puisque les utilisateurs paient entre 10 € et 15 € ; l'accès à des personnes extérieures serait strictement limité à un petit nombre de hauts fonctionnaires de l'Etat selon une liste établie par le cabinet du président du conseil général, non communiquée à la chambre".

Marylise Dipusu

Chapitre 32 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008

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Quand le Conseil Général négocie avec la société AVENANCE: un exemple pour Asnières

RAPPORT NO. 06.650
AVENANT N°2 AU MARCHE DE FOURNITURE DE PRESTATIONS DE RESTAURATION POUR LE COMPTEDU DEPARTEMENT DES HAUTS-DE-SEINE
DIRECTION GENERALE DES SERVICES: Département juridique et foncier
DIRECTION". Marchés publics
DEPARTMENT DES HAUTS DE SEINE Nanterre, le 4 octobre 2006
COMMISSION PERMANENTE
AVENANT N°2 AU MARCHE DE FOURNITURE DE PRESTATIONSDE RESTAURATION POUR LE COMPTEDU DEPARTEMENT DES HAUTS-DE-SEINE
RAPPORT NO.: 06.650 CP

Mes chers Collègues,


Le Département a conclu le 24 décembre 2004, avec la société Avenance Entreprises, un marché pour la fourniture de prestations de restauration pour une durée d’un an renouvelable trois fois par reconduction expresse.

Afin de satisfaire au mieux les besoins du Département, notamment en matière de fourniture de prestations exceptionnelles, vous aviez approuvé, lors de la Commission permanente du 11 juillet 2005, la passation d’un premier avenant, afin d’intégrer de nouveaux prix au bordereau des prix du marché.

Aujourd’hui, afin de délimiter plus strictement les obligations respectives de chacune des parties et les responsabilités en découlant au titre de l’exécution du marché, il vous est proposé de faire peser sur le titulaire les prestations de maintenance des matériels et équipements de cuisine mis à disposition de ce dernier.

Plus précisément, les prestations qui lui seraient confiées en complément de son activité principale de restauration porteraient :
- d’une part sur la maintenance préventive et curative des équipements de restauration présents au sein du Ruban Bleu et de la cuisine de la Présidence,
- d’autre part sur les travaux de dégraissage des réseaux d’extraction des buées grasses, permutation des filtres à graisse et acquisition d’un second jeu de filtres à graisse, pour les installations situées dans les sites du Restaurant « le Ruban Bleu » et de la cuisine de la Présidence.

Ces prestations s’élèveraient respectivement à un coût annuel de 19.323 € HT et 7.774,30 € HT pour la maintenance des équipements et les travaux de dégraissage et permutation des filtres à graisse, auxquels s’ajouteront 2.620 € HT pour l’acquition d’un second jeu de filtres à graisse. Ces prestations seront prises en charge par le Département. Outre une responsabilité sanitaire clairement identifiée vis-à-vis des services vétérinaires, ces prestations sont qualitativement plus complètes que celles assurées actuellement directement par le Département et du même niveau financier.


Il vous est donc proposé d’intégrer ces prestations par voie d’avenant, qui ne modifient pas l’économie de ce marché à bons de commande dont les montants minimum et maximum annuels restent inchangés.

Par ailleurs, lors de l’approbation du premier avenant précité, le bordereau des prix avait été complété notamment pour permettre le paiement des personnels «extra» auxquels la société Avenance Entreprises recourt lors de manifestations exceptionnelles (soirées des vœux, inauguration, …).

Le tarif de référence pour ces frais est celui de la Société française des maîtres d’hôtel « extra » établi annuellement. Afin de disposer d’une meilleure lisibilité sur les charges et frais de gestion appliqués sur ces vacations par la société Avenance, il vous est proposé d’intégrer un nouveau bordereau des prix concernant les frais de personnel dits « extra » en remplacement de celui précédemment approuvé.

Ce bordereau des prix sera également intégré par voie d’avenant sans modification des montants minimum et maximum annuels du marché.

Je vous demande de bien vouloir m’autoriser à signer, au nom et pour le compte du Département, avec la société Avenance Entreprises, l’avenant n°2 annexé au présent rapport.

Je vous prie de bien vouloir en délibérer.



LE PRESIDENT DU CONSEIL GENERAL




Nicolas SARKOZY


DEPARTEMENT DES HAUTS-DE-SEINE


COMMISSION PERMANENTE

AVENANT N°2 AU MARCHE DE FOURNITURE DE PRESTATIONSDE RESTAURATION POUR LE COMPTEDU DEPARTEMENT DES HAUTS-DE-SEINE

REUNION DU 16 OCTOBRE 2006


DELIBERATION


La Commission permanente,

Vu le Code général des collectivités territoriales,

Vu le Code des marchés publics,

Vu la délibération du Conseil général en date du 1er avril 2004 faisant suite au rapport de M. le Président du Conseil général n°04.43 du 1er avril 2004 relative aux délégations d’attribution à la Commission permanente,

Vu la délibération du Conseil général en date du 22 novembre 2004 faisant suite au rapport de M. le Président du Conseil général n°04.701 du 15 novembre 2004 relative au marché de fourniture de prestations de restauration pour le compte du département des Hauts-de-Seine,

Vu la délibération du Conseil général en date du 11 juillet 2005 faisant suite au rapport de M. le Président du Conseil général n°05.433 du 4 juillet 2005 relative à l’avenant n°1 au marché de fourniture de prestations de restauration pour le compte du département des Hauts-de-Seine,

Vu le rapport de M. le Président du Conseil général n°06.650 CP en date du 4 octobre 2006,

M. , rapporteur, entendu,

D E L I B E R E


ARTICLE 1 : Est approuvé la passation de l’avenant n°2 annexé à la présente délibération au marché n°04280 conclu avec la société Avenance Entreprises, en vue de la fourniture de prestations de restauration pour le compte du Département des Hauts-de-Seine.


ARTICLE 2 : M. le Président du Conseil général est autorisé à signer, au nom et pour le compte du Département, l’avenant visé à l’article 1.


DEPARTEMENT DES HAUTS-DE-SEINE
CONSEIL GENERAL


DIRECTION GENERALE DES SERVICES

2 à 16 Boulevard Soufflot
92000 NANTERRE

____________________

AVENANT N°2

___________________


PRESTATIONS DE RESTAURATION
POUR LE COMPTE DU DEPARTEMENT


ENTRE
le Département des Hauts-de-Seine représenté par Monsieur le Président du Conseil général des Hauts-de-Seine,

ET
la Société Avenance Entreprises, sise 46/52, rue Albert - 75 640 Paris Cedex 13, titulaire du marché n°04280, notifié le 24 décembre 2004, pour la fourniture de prestations de restauration pour le compte du Département des Hauts-de-Seine,

il est convenu ce qui suit,

ARTICLE 1

L’objet du présent avenant est d’intégrer au marché précité les prestations suivantes :

- Maintenance préventive et curative, sur la base de 2 visites par an, des équipements de restauration pour les sites du Restaurant « le Ruban Bleu » et la cuisine de la Présidence pour un montant annuel respectif de 11.854 € HT et 7.469 € HT, avec option astreinte week-end sur les deux sites incluse,

- Travaux de dégraissage des réseaux d’extraction des buées grasses (2 fois par an) et permutation des filtres à graisse (52 fois par an) pour les installations situées dans les sites du Restaurant « le Ruban Bleu » et la cuisine de la Présidence pour un montant annuel de 7.774, 30 € HT et acquisition d’un second jeu de filtres à graisse pour un montant de 2.620 € HT.

Les prix ci-avant seront révisés annuellement par application de la formule suivante :
P = Po(0,125 + 0,875 S/So)

P : prix révisé
P : prix de référence
S : Indice régional des salaires du BTP, pour l’Ile-de-France, connu à la date de révision
So : Même indice connu à la date d’établissement du prix publié au BOCCRF

ARTICLE 2

Le bordereau des prix complémentaire « prestations exceptionnelles - frais de personnel extra », intégré par l’avenant n°1 est remplacé par le bordereau des prix ci-joint.

ARTICLE 3

Les clauses du marché initial demeurent applicables dans la mesure où elles ne sont pas modifiées par le présent avenant. Les montants minimum et maximum annuels du marché sont inchangés.

A PARIS, le
Le représentant de la société


Mention manuscrite lu et approuvé

A NANTERRE, le
Le Président du Conseil Général


BORDEREAU DES PRIX COMPLEMENTAIRE

(AVENANT N° 2)

Personne publique : DEPARTEMENT DES HAUTS DE SEINE


DIRECTION GENERALE DES SERVICES

PRESTATIONS DE RESTAURATION
POUR LE COMPTE DU DEPARTEMENT

Nota :

Le présent bordereau des prix remplace le bordereau des prix « PRESTATIONS EXCEPTIONNELLES - FRAIS DE PERSONNEL « EXTRA », inclus par avenant n°1.

Les prix ci-après concernent les frais de personnel extra catégorie « maître d’hôtel ». Les tarifs proposés dans le bordereau des prix initial s’entendent catégorie « serveur et office ».