mardi 16 novembre 2010

Asnières sur Seine: « Bécassine », la forêt de ses fautes et les vases communicants




















 
 
  
 


Notre iconographie du jour sera à la fois humoristique et littéraire.

D'abord en hommage à Madame Biton-Cohen qui, pour essayer de cacher ses fautes, en appelle à la mémoire de ce qu'on appelle l'Holocauste, celui commis par le nazisme contre divers peuples d'Europe, une belle image de Bécassine dansant au son du pipeau (instrument de musique à vent)  et levant un doigt moralisateur ridicule face à ses spectateurs. Une pose qui va comme un gant à l'élue en charge du personnel communal qui tente de manière désespérée de salir les syndicats du personnel communal qui critiquent, avec des questions parfois très judicieuses, son action de maire-adjointe.

Au-dessous, pour que tous comprennent les coïncidences heureuses qui font que certains marchés publics grossissent les bénéfices mirifiques de certaines sociétés privées tandis qu'ils assèchent les caisses municipales, un ouvrage sur le Yi King qui, selon son auteur, met les coïncidences au coeur d'une pratique..... A chacun de se faire son opinion raisonnée sur la nature de cette pratique qui nécessite de fortes coïncidences, naturelles cela va de soi.

Enfin, un livre du célèbre écrivain André Breton sur les vases communicants, ici étudiés sous la forme de la littérature surréaliste, cette tendance pouvant avoir des affinités fortes avec la gestion de la ville et de certains de ses marchés publics de 2001 à 2008.



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Faits, vérités et faux débats manipulés


Le 16 juin 2010 avait lieu en mairie d'Asnières la plus forte grève avec manifestation du personnel communal de l'histoire de la mairie d'Asnières.

A l'origine principale, mais pas unique de ce mouvement historique, la gestion plus que maladroite de la maire-adjointe en charge du personnel communal; Madame Bitton-Cohen, surnommée par beaucoup avec humour « Bécassine », des relations sociales, notamment avec les syndicats, mais aussi les agents plus généralement.

En novembre 2010, plusieurs points actés par l'accord intervenu entre le maire et les syndicats du personnel communal sont toujours inappliqués. Ceci est une réalité constatée.

Plutôt que de répondre aux points litigieux et au malaise de certains personnels communaux, Madame Bitton-Cohen s'est lancée dans une pseudo-polémique contre le syndicat qui avait le plus pesé dans le mouvement du 16 juin 2010, tout cela suite à un mot qui, pour discutable qu'il puisse être, n'était ni « négationniste », ni « une insulte à la mémoire des victimes du nazisme », selon l'élue en difficulté depuis plusieurs mois dans sa délégation.

Il arrive souvent que des gens se sentant en difficulté grave essaient de détourner l'attention publique de leurs actes et des conséquences de ceux-ci.

La mini-polémique sans intérêt de Madame Bitton-Cohen contre la CGT du personnel communal correspond exactement à cette peu fine stratégie hypocrite et irresponsable.

Rappelons aussi à cette élue, dont les opinions et les fidélités sont pour le moins fluctuantes, qu'elle est plutôt mal placée pour initier des débats sur la morale publique et se comporter en donneuse de leçons civiques républicaines.

Son rôle n'est d'ailleurs pas de s'occuper des blogs syndicaux afin d'y déceler une possible matière à vaine agression anti-syndicale, mais de gérer avec sérénité, habileté, humanité et efficacité le personnel communal; ceci au service des citoyens d'Asnières.

Là est sa mission essentielle et, plutôt que d'essayer de diviser le personnel communal afin de mieux lui imposer des mesures nuisibles à ses communs intérêts, Madame Bitton-Cohen serait bien inspirée de ne pas générer des crises à répétition qui nuisent, au final, à son maire et à toute son équipe.

Madame Bitton-Cohen a certes trahi Josiane Fischer qui l'avait fait élire avec elle le 16 mars 2008, et comme l'enseigne l'histoire répétitive des trahisons à Asnières depuis des décennies, « qui a trahi trahira encore ». C'est une logique récurrente connue de tous depuis César et Brutus!

Sébastien Pietrasanta ne devrait pas aussi oublier ce dicton que nous avons, avec d'autres, popularisé dans la vie publique asnièroise.

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Elections UMP 92: le syndrome asnièrois a encore frappé!


Aux élections du chef de l'UMP 92, pas de votes massifs de citoyens congolais, pas d'huissier de Justice, mais une ambiance délétère qui en dit long sur l'état catastrophique de ce parti dans le département cher au souvenir du Président (de la République).

Pour connaître la réalité de ce scrutin qui avait tout du scénario préparé par avance dans un autre monde que celui de la démocratie, il faut lire ce que Patrick Devedjian en dit lui-même; avec une certaine philosophie, comme si sa défaite ne lui apparaissait pas comme un fruit d'une vraie démocratie interne:

Un peu avant ce vote qui lui retire son mandat de chef de l'UMP 92, il avait fait élire par 5 voix contre 4 Rama Yade chef de file de l'opposition municipale UMP à Colombes, ceci au détriment de Nicole Goueta, l'ancienne maire battue aussi en mars 2008 dans cette ville.

Rappelons que Colombes est une cité voisine d'Asnières et que nul ne pourrait imaginer que la circonscription législative Asnières-Colombes sud pourrait intéresser les ambitions politiques de Mme Yade....

A moins que les dissensions au sein de ce qui est devenu l'UMP selon certains analystes, à savoir « un panier de crabes qui abritent des ambitions contraires dislocatrices »ne fassent émerger cette hypothèse dans la réalité.


Marchés publics asnièrois passés avec le groupe Eiffage


Selon les milieux financiers, le groupe Eiffage vit à 80% de contrats franco-français, dont la majeure partie est représentée par des contrats PPP (Partenariats Public-Privé), ce qui est un pourcentage énorme pour un groupe privé.

Il est vrai qu'aujourd'hui, des financiers s'inquiètent de la santé réelle et du futur de ce groupe, ce qui lui vaut une baisse tendancielle du cours de son action depuis un certain temps.

Cependant, à Asnières Nouvelles Citoyennes, ce n'est pas la santé financière du groupe Eiffage qui nous préoccupe, mais les coûts pour les finances communales des contrats PPP passés par la Ville sous le mandat des époux Aeschlimann avec ce groupe, dont les analystes affirment qu'il réalisait avant la crise de 2008 ses plus gros bénéfices à travers ces contrats PPP.

Or, si les analystes financiers ont raison, cela signifierait que ces juteux bénéfices du groupe Eiffage ont été faits, entre autres communes, sur le dos des habitants-contribuables d'Asnières, donc au détriment des finances municipales.

En clair, les bénéfices d'Eiffage sur Asnières auraient donc été faits avec l'argent pris dans les caisses de la commune: comment donc cela a t-il pu arriver si un élu protège sincèrement les intérêts de ses administrés?

Aussi, Asnières Nouvelles Citoyennes suggère publiquement aux élus du Conseil Municipal (dont la plupart, pour ne pas dire presque tous nous lisent avec régularité) de former une Commission Municipale d'Information sur les contrats PPP passés par la Ville de 2001 à 2008.

Comme le disait Sébastien Pietrasanta à juste titre, « une euro d'argent public dépensé doit l'être au seul bénéfice des habitants de notre commune ».

Il a ici tout loisir de vérifier si son prédécesseur a suivi et appliqué ce sage précepte dans les contrats PPP passés par la Ville avec le groupe Eiffage.

Dernière heure: le cours du groupe Eiffage s'effondre en bourse:

http://www.latribune.fr/bourse/20101116trib000573110/eiffage-derape-en-bourse.html



NOTA BENE: Nous évoquerons bientôt l'audience du 15 novembre 2010 du procès Avenance




Marylise Dipusu 


Chapitre 374 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2010