lundi 28 juin 2010

Asnières sur Seine: la concertation sincère, un outil efficace contre les tensions!





Ci-dessus, trois dessins relatifs à la concertation.


Le premier montre ce que devrait être la position naturelle, spontanée et civique, de tout élu respectueux des citoyens et de leurs intérêts lorsqu'un projet municipal les concerne, peu ou prou. Cette élue qui déclare: "bien sûr, on est là pour ça" exprime la sincérité d'une concertation dès lors que rien n'est décidé par avance et que la liberté de choix et de décision reste totale.


Le second dessin illustre avec humour ce que peut produire une fausse concertation, une concertation hypocrite et de pure apparence. Ce type de concertation sans réalité de fond amène à la consternation, et parfois pire, à la révolte légitime des habitants.


Enfin, le troisième dessin évoque ce que doivent surtout pas faire des élus du peuple: se boucher les oreilles, s'aveugler les yeux et se fermer la bouche. La démocratie au sein des élus est toujours un reflet de la conception de la démocratie par rapport aux citoyens.


Un maire qui respecte la totale liberté de pensée et d'expression des élus municipaux, en général, traite avec soin ses administrés. A l'inverse, les maires qui veulent des lèvres closes, des yeux bandés et des oreilles obturées chez les élus souhaitent la même chose chez les habitants.


La démocratie communale est une et indivisible: elle s'applique aux élus et aux citoyens, ou...à personne!

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Quartier Voltaire-Grésillons: engager une féconde discussion collective mairie- habitants-commerçants est une nécessité urgente!



Un lecteur du quartier Grésillons-Voltaire a laissé 3 commentaires successifs ( du fait de la place laissée à ces derniers) fort pertinents et intéressants au chapitre 312 des Chroniques de notre blog


Pour lire ces commentaires très édifiants et instructifs, suivre ce lien:

https://www.blogger.com/comment.g?blogID=8887738983205949599&postID=6599351395826431515


Nous l'en remercions aussi sincèrement que chaleureusement car son apport nourrit et stimule un débat public sain et nécessaire, sur lequel, comme en toutes choses, nous ne prétendons aucunement avoir la vérité révélée ultime et absolue.


Ce que ce citoyen explique est tiré d'une réalité indéniable qu'il vit au quotidien et c'est bien la raison pour laquelle nous avions souhaité que la concertation sur la rénovation du quartier Voltaire rassemble dans les mêmes réunions publiques résidents et commerçants, marquant ainsi un véritable souhait de permettre et favoriser un dialogue sur l'ensemble des problèmes, sans les tronçonner inutilement, voire dangereusement.


Rassurons notre lecteur: comme lui, nous avons conscience que des propriétaires d'immeubles du secteur sont effectivement des « marchands de sommeil », des personnes qui louent des logements insalubres, voire même dangereux.


Comme lui, nous ne pensons pas que la mairie veut faire des « opérations immobilières juteuses », comme cela a eu lieu dans le passé à Asnières sur le dos des finances de la Ville et aussi ailleurs dans les Hauts de Seine.


Le problème n'est pas tant dans les objectifs à préciser et encadrer avec clarté que dans les méthodes!


Notre lecteur a raison aussi sur un point fondamental: le risque de voir apparaître des incidents ou des tensions entre certains commerçants et des habitants, du fait de graves problèmes de circulation et de stationnement jamais résolus depuis des années.


Nous avons conscience, à Asnières Nouvelles Citoyennes, que ces problèmes anciens ne sont pas aisés à résoudre et ce que relate notre lecteur sur les difficultés pour revenir à son domicile illustre bien cette situation complexe, mais à laquelle il faut trouver les « bonnes solutions ». avec les « bonnes méthodes ».


Il nous semble que la première pierre à poser afin de construire ces « bonnes solutions » est de nature méthodologique: permettre la libre parole et l'échange public ouvert entre résidents, commerçants et élus.


Ainsi, les problèmes pourront être abordés sous TOUS leurs divers aspects et angles, et le débat contradictoire pourra jaillir des nécessités constatées et exprimées par les habitants et commerçants eux-mêmes.


Il est en effet possible de réhabiliter le quartier en y améliorant la vie de tous ses habitants sans augmenter ensuite loyers et charges locatives, comme il est possible de dégager des solutions simples et efficientes pour la circulation et le stationnement.


Ces solutions existent et certaines ont déjà été évoquées. Il importe que ces solutions soient pérennes, issues d'un dialogue constructif et efficaces pour l'ensemble du quartier.


Elles ne peuvent donc « sortir » que de l'expression libre des citoyens concernés et non être « parachutées » par des bureaux d'études ou des technocrates sans aucun lien avec le terrain.


Ce que nous proposons est simple et concret.


D'abord, suspendre les travaux engagés afin d'engager un dialogue avec tous les acteurs de la vie du quartier, permettant d'identifier tous les problèmes en cause et de les recenser.


Cela ne peut se faire qu'en rendant totalement la parole aux habitants, loin de toute interférence de technocrates extérieurs.


Ensuite, les problèmes étant identifiés, définir sereinement, toujours par un vrai dialogue ouvert avec la population, les solutions adéquates pour toutes les parties concernées.


En dernier lieu, élaborer sur ces bases saines un plan de rénovation du quartier, fruit d'une véritable concertation, qui ne laisse pas de doutes nuisibles ou ne génère pas de tensions malsaines.


Pour l'heure, le plan actuel ne résout pas les problèmes posés parce qu'aucun diagnostic commun avec les habitants n'a été effectué.


De fait, les inactions passées et les erreurs récentes de méthodes de concertation apportent tensions et menaces de conflits graves dans le quartier: la mairie et ses élus délégués doivent en tenir compte dans leur action et leur approche du dossier global de rénovation-réhabilitation.


Par ailleurs, la question des logements insalubres et dangereux est une vraie question: comme la mairie de Gennevilliers l'a fait naguère de son côté, la mairie d'Asnières devrait aussi s'attaquer à ce fléau social. Elle le peut si une volonté politique déterminée surgit...


En résumé, comme nous l'écrivait un autre habitant du quartier; « on ne fait pas le bonheur des gens, sans et encore moins contre leur avis »!


Une petite phrase de bon sens citoyen, mais une phrase très profonde.




Microcosme lilliputien et UMP (Union Mouvante des Perdants) asnièrois



Dans le microcosme politicien asnièrois, des lilliputiens se livrent à de subtiles manœuvres d'intoxication mutuelle en vue des élections pour le canton nord de la ville en 20111.


Le poisson-pilote du couple Aeschlimann- qui pourrait aussi en cas de déboires des deux époux se transformer pour eux en petit piranha destructeur- Francis Raminé Pourbagher, essaie de faire accroire à des ambitions de Manuel Aeschlimann sur le siège de Patricia Chavinier au Conseil Général.


Sachant que ce dernier risque fortement l'inéligibilité en novembre 2010 devant la Cour d'Appel de Versailles, et qu'il est de plus englué dans le dossier AVENANCE, voire d'autres à surgir d'ici là, l'information paraît déconnectée des faits réels.


Mais, quoi qu'il en soit, ces annonces aggravent les divisions et haines au sein des débris de l'UMP asnièroise, cette Union Mouvante des Perdants.


On aura compris que d'aucuns essaient de lancer en fait l'idée d'une candidature de Marie-Dominique Aeschlimann afin de tester les réactions de Patricia Chavinier et de l'UMP 92..


En effet, pour tenter de survivre politiquement encore un peu sur Asnières, les époux Aeschlimann doivent essayer de prendre les mandats électifs de leurs anciens élus et amis plus ou moins fidèles maintenant. Ce qui provoque fatalement des discordes fratricides et des rancunes tenaces dans l'UMP en déroute.


Ceci explique aussi les petites attaques agressives de Francis Raminé Pourbagher, depuis des mois, contre Patricia Chavinier et les affaires judiciaires qui frappent subitement Cyrille Dechenoix et sa famille.....


Bien sûr, tout cela relèverait du plus pur des hasards fortuits!




Marylise Dipusu



Chapitre 314 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008.