vendredi 28 septembre 2012

Les échecs répétés : la passion de Manuel Aeschlimann



















Ci-dessus deux images sur la confusion en hommage à Manuel Aeschlimann, l'avocat, ex-député et maire battu, condamné définitif pour favoritisme qui a essayé de faire poursuivre en France un blog étranger, provoquant des difficultés dont le TGI de Paris se serait bien passé. Et ce n'est pas une histoire  suisse.

______________________________________________________________________________

Les habitants d'Asnières le savent, au moins une bonne partie  d'entre eux: Manuel Aeschlimann, en plus d'être un ex-maire, un ex-député, un ex-Conseiller Municipal et un condamné définitif pour favoritisme suite à sa décision de se désister de son recours en Cour de Cassation, est un amateur passionné des échecs, le jeu certes, mais aussi des échecs dans ses entreprises.

Asnières Nouvelles Citoyennes est fière de faire savoir, en scoop exclusif, que le battu répétitif par le suffrage universel qu'est Manuel Aeschlimnn est aussi un avocat malchanceux, qui, apparemment, ne porte pas une attention suffisante à ses plaintes.

Car, même sans mandat public, même réduit à n'être plus rien dans la vie de la commune, Manuel Aeschlimann essaie encore de pratiquer son sport favori, à ses frais : le dépôt de plaintes.

C'est ainsi que nous avons appris par des correspondants hilares que Manuel Aeschlimann, avocat parce qu'il fut député, est en voie de se ridiculiser de nouveau largement : il a en effet porté DES plaintes contre un blog privé pour diffamation.

Ses plaintes ont OUBLIE DE PRECISER A LA JUSTICE QUE CE BLOG PERSONNEL EST UN BLOG ETRANGER, situé en territoire étranger, identifiable comme tel, donc non soumis aux lois françaises  et hors du champ de compétence de la Justice parisienne!

Ainsi, les élus et habitants d'Asnères apprendront avec stupéfaction et intérêt que Manuel Aeschlimann avait déposé plusieurs plaintes, sous couvert de son patron, Me Olivier SCHNERB, plaintes qui avaient été instruites par la juge d'instruction de Paris, Mme Sabine KHERIS.

Celle-ci n'avait pas jugé nécessaire de vérifier les allégations de l'ancien député et maire sur l'identité réelle, la localisation géographique et l'appartenance nationale du blog en question.

Elle vient de découvrir incidemment que l'avocat Manuel Aeschlimann l'avait fait travailler des mois sur un blog étranger, dont le titulaire, ressortissant de ce pays lointain , ne pouvait lui être dévoilé par l'hébergeur, car relevant des lois du pays étranger en question !

Nous ignorons à cette heure comment Manuel Aeschlimann a pu omettre de préciser à une magistrate de la République que ce blog, identifié par ses initiales nationales bien visibles en ligne (TW), ne pouvait pas relever des lois françaises.

Cette omission, connue, a jeté un froid au TGI de Paris, où les magistrats-instructeurs, surchargés de travail, ne peuvent tout vérifier eux-mêmes.

On pourra retenir les hypothèses, au choix, de l'ignorance de l'avocat qu'est Manuel Aeschimann sur le sujet des nouvelles technologies, ou bien, c'est selon, une « plaintomanie » qui le dessert et risque de le ridiculiser tout en le décrédibilisant un peu plus.

Mieux encore, la magistrate-instructrice Sabine KHERIS devrait être bientôt très fâchée :
la Justice du pays dont ce blogueur étranger dépend- et qu'elle ne pouvait rechercher sans excéder son champ de compétence judiciaire, contactée par nos soins via son Ambassade, a laissé entendre clairement qu'elle adresserait, si nécessaire était, une lettre « de mise au point ferme » à Mme Sabine KHERIS sur l'atteinte manifeste à sa souveraineté nationale sur ces affaires.

Le responsable contacté par nos soins a jugé « invraisemblable » qu'un avocat puisse oser déposer des plaintes à Paris contre un blogueur de son pays et que nul en France, police et Justice, n'ait noté que le blog visé n'était pas français, comme son éditeur étranger.

A notre connaissance, la magistrate aurait rendu à ce jour deux Ordonnances dans lesquelles, selon nos informations, le titulaire-éditeur de ce blog étranger n'est pas cité, puisqu'il ne pouvait légalement être recherché dans le pays étranger.

Comme nous ne possédons pas copie de ces Ordonnances, nous pensons que Mme Sabine KHERIS a dû, au choix, rendre un avis de non-lieu ou d'incompétence juridique, n'ayant de plus pu obtenir l'identité de l'éditeur étranger de ce blog étranger.

Selon des sources proches de Manuel Aeschlimann, ces Ordonnances auraient « identifié » un citoyen français comme « Directeur de publication »(sic!!) d'un blog personnel étranger.

Si la Justice française avait identifié un « Directeur de Publication », alors, elle a dû pouvoir lire l'identité du blog en question et découvrir que ce blog est de droit étranger !

Or, voici ce que dit Wikipedia sur le sujet- voir la responsabilité de l'éditeur du blog personnel :

Nous parlons bien des blogs en France, pas dans un pays étranger.

Interrogé, le magistrat étranger explique :

«  s'il apparaissait que la police ou un magistrat français a effectué des recherches sur un blog de notre pays, y compris sur ses contributeurs, ce qui sort de leurs compétences et porte atteinte à notre souveraineté, nous ferons savoir à Mme Chrstiane TAUBIRA notre courroux, nous réservant le droit de déposer plainte contre les responsables de ces violations inacceptables de la vie privée de nos concitoyens, ce blog étant clairement identifiable comme relevant de notre droit national exclusif ».

Conclusion : alors qu'il vient de reconnaître enfin son délit commis de favoritisme dans l'affaire du Festival Folklorique d'Asnières, Manuel Aeschlimann s'est lancé de façon irréfléchie dans des actions, alors qu'avocat, affaires qui ne peuvent que le ridiculiser publiquement et créer des difficultés à des magistrats français avec leurs homologues étrangers !

On vous le disait : l'ancien élu chassé de la mairie et l'Assemblée Nationale aime collectionner les échecs et continuer à accumuler les ennuis.

Pour rire enfin des malheurs de Manuel Aeschlimann qui ne sait pas identifier et différencier « blogs français » et « blogs étrangers », une dernière information :

Dans les deux plaintes que nous avons pu connaître sans les détails, mais de manière générale, Manuel Aeschlimann y expose des textes évoquant ses liens passés avec le régime iranien et son activité de défenseur de Koffi Olomidé.

Voilà qui va encore faire beaucoup pour sa bonne renommée et sa juste notoriété, nationale et internationale. Et dire que Manuel Aeschlimann entend ainsi briguer de nouveau la confiance des citoyens.


Marylise Dipusu

Chapitre 528 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2012



mardi 10 juillet 2012

Pour l'abolition des privilèges féodaux et la liberté d'écriture dans le 92



































Ci-dessus une iconographie en rapport avec notre article du jour qui traite tout à la fois des "coupeurs de têtes" modernes, en 2012, et des privilèges de certains à abolir afin de restaurer une véritable République du peuple, par le peuple et pour le peuple.

_______________________________________________________________________________


Asnières a depuis près de 11 ans montré l'exemple citoyen de la résistance civique, large et républicaine, aux dérives, selon les cas et les moments, à caractère féodal, clanique, familial, dans notre commune.

Ainsi, par exemple, le projet que l'ancien maire et ancien député Manuel Aeschlimann avait nourri de “passer le relais” à son épouse a échoué définitivement le 17 juin 2012, par sa défaite cinglante dans les urnes de la démocratie.

Le témoin de relais” qu'évoquait l'ancien élu battu et rebattu entre 2008 et 2012 semblait être le mandat de député, si nous avons bien compris l'intéressé. L'ancien maire et député n'avait pas compris, apparemment, que c'est le peuple qui élit les députés et non lui qui donnerait son ancien mandat à sa compagne, comme dans un régime monarchique archaïque.

Toutefois, l'esprit féodal, monarchique, voire clanique, n'est pas aboli dans tout le 92 où il a beaucoup sévi depuis des années avec les familles Sarkozy, Balkany, Ceccaldi et quelques autres.

Deux faits récents nous amènent à faire (refaire?) ce constat que la République n'a pas encore repris sa place fondamentale dans la gestion et le fonctionnement du département connu comme le plus riche du pays!

Le premier est le licenciement de Marie-Célie Guillaume, à qui des élus UMP disqualifiés par le vote populaire ont voulu faire payer matériellement sa liberté de parole citoyenne et sa conscience civique.

Le deuxième est la parution attendue d'un jour à l'autre d'un Rapport de l'Inspection Générale des Finances (IGF) sur la gestion de l'EPADESA (ancien EPAD que convoitait Jean Sarkozy à 23 ans !!!).

Sur le premier évènement: nous avons en effet appris que Patrick Devedjian a cédé face aux “coupeurs de tête” de son parti, comme certains les ont appelés, à savoir la frange la plus sarkozyste de l'UMP 92 qui vient pourtant de subir des défaites politiques successives, nettes et indiscutables.

Il a licencié sa directrice de cabinet à qui aucune faute professionnelle n'est reprochée, mais qui est la victime d'un licenciement inconnu dans le Code de Travail que l'UMP 92 vient d'inventer pour sa mauvaise cause: “le licenciement pour liberté d'expression comme écrivaine”.


Comme aurait dit un humoriste naguère: “ Messieurs les censeurs, vous ne vous êtes pas grandis par cette ignominie”.

Nous saluons l'ironie -voir le lien ci-dessus- de Mme Guillaume qui a remercié Patrick Balkany et Jean Sarkozy de leur effort admirable de promotion de son livre “Le Monarque, son fief, son fils”.

Et nous admirons le courage remarquable de cette femme, sa magnifique dignité et sa force morale empreinte de hauteur d'âme face aux petits partisans mesquins des “écuries d'Augias” qui ont exigé et obtenu sa tête, alors que salariée d'une institution de la République, le tout pour de bas motifs éloignés de l'intérêt public.

Quant à Patrick Devedjian, ce faisant, il a préparé lui-même le bûcher politique sur lequel sa carrière sera bientôt brûlée publiquement, dès qu'il aura été chassé de son mandat actuel de Président du Conseil Général par ceux que sa faiblesse dans cette affaire ne fera que motiver et encourager.

Il rejoue un scénario pathétique et fautif que l'histoire a connu voici 220-221 ans, avec de vrais morts et de véritables échafauds. La faiblesse des dirigeants face aux “ demandeurs de tête” n'engendre, toujours et partout, que plus de têtes qui tombent, ici et maintenant, heureusement, des têtes de carrières politiques ou professionnelles.

Autre fait significatif, le rapport de l'Inspection Générale des Finances sur la gestion de l'EPADESA, attendu sous peu, va planter des banderilles dans quelques carrières publiques et politiques, dont celle de Patrick Devedjian.


Il est en effet hors de doute que des faits contenus dans ce rapport que divers médias ont déjà publiés serviront tant à permettre des changements de personnes au sein de l'EPADESA (voire à y amener une intervention nécessaire, mais orientée politiquement de l'Etat) qu'à régler des comptes avec Patrick Devedjian.

Il n'en reste pas moins que la logique virulente des “demandeurs de têtes” se heurte à un obstacle, et de taille: si ces élus UMP veulent vraiment “éliminer” politiquement Patrick Devedjian au moyen de critiques dures sur sa gestion ou de faits éventuellement répréhensibles, cela pourrait déclencher une guerre mortelle au sein de l'UMP 92, une guerre auto-destructrice de grand déballage que tous les élus UMP du Conseil Général ne veulent pas, sachant que les dégâts d'un tel jeu de massacre seraient pour eux catastrophiques, et cela pour les deux factions en lutte.

Ceci étant, notre analyse ne vaut que pour des gens raisonnables et capables de raisonner sereinement, en fonction de leurs seuls intérêts évidents.

Reste à savoir si “la tribu des coupeurs de tête du 92”, comme les a surnommés un de nos lecteurs, saura se calmer et ne pas provoquer l'irréparable pour eux aussi, à savoir une ouverture massive des “écuries d'Augias” par un Président de Conseil Général qui, perdu pour perdu, pourrait choisir de ne pas vouloir tomber seul.....



Marylise Dipusu


Chapitre 528 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008




dimanche 1 juillet 2012

Asnières: le député battu, ses amis et son écharpe tricolore illégale






























Pour ses lectures d'été et pour assimiler que le passé est le passé, nous nous permettons de conseiller la lecture de cet ouvrage bienfaisant et vivifiant à Manuel Aeschlimann, en premier lieu, bien que la lecture de ce livre puisse être aussi conseillée à d'autres à Asnières, dont Sébastien Pietrasanta, et en définitive, à tous les habitants qui veulent juger leurs élus librement, sur les faits et non sur les discours creux et éloignés du concret.

_____________________________________________________________________________


Il avait signé une lettre de soutien à Manuel Aeschlimann au nom du parti radical tout en défendant une ligne d'alliance (soumission?) de cette formation politique à l'UMP, voilà pourquoi, entre autres raison, Jean Leonetti quitte la vice-Présidence du parti radical.

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jzFpQX53iROPSNE2UdP8ljCIR0tw?docId=CNG.581f87e4d8aa33936ded408d0777fc06.601

Il est vrai que la stratégie de Monsieur Leonetti, qui aurait dû en toute logique, promouvoir la candidate de son parti, Rama Yade, a aidé à faire échouer cette dernière le 10 juin 2012, sans sauver pour autant Mnauel Aeschlimann de sa défaite méritée et prévisible.

Il est parfois des comportements, chez nos politiques, qui relèvent de l'absurde, celui de Monsieur Leonetti en est un exemple clair.

L'absurdité est aussi à son comble avec Sébastien Pietrasnata qui doit choisir de facto lequel des 3 mandats il entend exercer bien et à plein temps: celui de conseiller régional celui de maire ou celui de député, parce que, 3 mandats en même temps, cela relèverait de la provocation et deux du non-respect des règles édictées par son parti.

Pour conclure ce court article, un lecteur nous demande de rappeler la listes des anciens élus et proches célèbres du système Aeschlimann condamnés définitivement (après Arrêt de la Cour d'Appel) ou non:

Outre Manuel Aeschlimann lui-même, en compagnie de Fabienne Van Aal dans l'affaire du Festival Folklorique International de juin 1998, nous avons:

Bernard LOTH, ancien Directeur Général des Services de la mairie d'Asnières, syndicaliste à Force Ouvrière et franc-maçon au GODF:


Pas d'Appel enregistré à ce jour et à notre connaissance.

Antoine Bary, ancien maire adjoint à l'urbanisme de Manuel Aeschlimann:


Pas d'Appel enregistré à ce jour et à notre connaissance.

Francis Raminé Pourbagher, ancien directeur de cabinet de Manuel Aeschlimann:


Cyrille Dechenoix, ancien maire-adjoint de Mnauel Aeschlimann aux manifestations publiques – condamnation en première instance susceptible d'Appel (l'élu devrait faire attention au sursis car il a déjàé été condamné dans l'affaire des corbeaux -voir plus bas:


Les anciens élus suivants dans l'affaire dite des corbeaux asnièrois:

Cyrille Dechenoix (ancien Maire Adjoint de Manuel Aeschlimann et actuel conseiller général du Canton Sud), qui a dénoncé Manuel Aeschlimann comme étant l'instigateur du tract condamné, avant de se rétracter.

Marie Claude Leclerc (ancienne Maire Adjointe de Manuel Aeschlimann) ,

Olivier Chazoule (ancien Maire Adjoint de Manuel Aeschlimann), qui, lors du procès en Appel, a dénoncé, comme Cyrille Dechenoix, Manuel Aeschlimann comme étant l'instigateur du tract jugé diffamatoire contre Josiane Fischer. Cet élu ne s'est pas rétracté et a confirmé sa version des faits et fut le seul à venir personnellement devant les juges, un courage qui mérite d'être signalé.

Curieusement à l'époque, la déposition précise et circonstanciée de cet élu n'a pas suffi aux juges pour condamner Manuel Aeschlimann dans ce dossier, bien que la déposition de Monsieur Chazoule n'ait jamais été contredite par l'ancien maire, ancien député, et ses avocats:

Et nous n'évoquerons pas les multiples condamnations du maire-adjoint (décédé depuis) Francis Delage au titre de Directeur de Publication d'Asnières-Info magazine, du fait de textes diffamatoires que cet élu n'avait jamais écrits. Cet élu alors malade a servi aux vrais auteurs des textes sanctionnés de bouc-émissaire pour leurs fautes et dérives.

Concluons sur notre ex-député-maire qui ne peut plus porter d'écharpe tricolore, ni comme maire, ni comme député, en lui conseillant d'accepter la vérité nouvelle et de faire son deuil de son passé révolu.

Maintenant qu'il n'est plus qu'avocat en Afrique et conseiller municipal à Asnières, il importe qu'il cesse de montrer publiquement de vieilles photos qui feraient croire FAUSSEMENT à quiconque qu'il serait encore maire ou député.

En sa qualité d'avocat, il est bien placé pour savoir que l'usurpation de titres et qualités publiques est passible des sanctions prévues par l'article 433-14 du Code pénal.

Il convient donc à l'ancien député et ancien maire de mettre à jour sa page personnelle wikipédia, de supprimer son blog de député et de retirer de tout blog ou site qu'il détient ou contrôle les insignes et photos officielles qui seraient de nature à tromper les citoyens, en France et ailleurs dans le monde, sur son état, statut et qualités.

Nous conseillons à Manuel Aeschlimann de méditer en vacances ce célèbre axiome enseigné aux pratiquants vrais du kung fu originel (celui des maîtres de Shao-lin, ce qu'il n'est pas, pour sa préparation à son futur destin:

tu dois tout faire pour préserver la paix et empêcher la violence, mais, si on t'impose de te battre, ton enseignement te fera vaincre tes ennemis, fussent-ils nombreux et puissants car la force sans la sagesse n'est que pure illusion”.

Les derniers mots soulignés sont pour l'ancien élu qui a chu essentiels à la compréhension de sa trajectoire publique si courte et ratée




Marylise Dipusu


Chapitre 527 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008





vendredi 29 juin 2012

Elus asnièrois: la malédiction judiciaire






















Ci-dessus une image de marteau de Justice frappant le petit cercle de bois en fin d'audience dans certains tribunaux du monde. Cette fois, dans le 92, la condamnation d'un conseiller général UMP qui se voulait proche ami de Jean Sarkozy ne va pas arranger les affaires de ce dernier, mais probablement déranger ses projets contre Patrick Devedjian.

________________________________________________________________________________

La nouvelle est tombée ce 29 juin 2012 et elle va probablement paver la voie à la perte de son mandat par le Conseiller Général du canton sud d'Asnières, Cyrille Dechenoix.

Ce dernier vient en effet d'être condamné en première instance par la 15ème chambre correctionnelle du TGI de Nanterre à 6 mois de prison avec sursis, 10000 euros à rembourser à la commune d'Asnières et 5000 euros d'amende pour prise illégale d'intéret.

A l'heure de la rédaction de cette « brève », nous ne savons pas si l'élu interjettera Appel ou non.

Quoi qu'il en soit, le coup est dur pour Cyrille Dechenoix qui voit à son tour sa carrière politique mise à mal, en conséquence d'une affaire double née sous le système Aeschlimann et jetant une lumière instructive sur les dessous de ce système.

Il reste à savoir qui, en 2006, a alerté la Justice sur ces dossiers.

Car, pour ainsi permettre aux enquêteurs de bien s'orienter, il aura fallu, à notre avis, une « gorge profonde » venue de l'intérieur de la mairie. La question est en effet intéressante car sa réponse pourrait éclairer d'une nouvelle lumière des conflits internes ou haines anciennes au sein de la mairie de l'époque.

Ceci étant, les citoyens d'Asnières peuvent UNE NOUVELLE FOIS constater qu'ils ont eu bien raison de chasser le 16 mars 2008 un système qui a permis ces dérives jugées et sanctionnées, au détriment des finances communales.

De notre point de vue extérieur à ce que nous pensons avoir été le « panier de crabes » en mairie de 2001 à 2008, Cyrille Dechenoix n'apparaît pas comme le pire des acteurs du système chassé avec raison par les électeurs-citoyens.

A tout le moins, nous le voyons, un peu comme la Présidente du Tribunal de Nanterre, en « élu, jeune, inexpérimenté »,peut-être entraîné malgré lui à des actes répréhensibles dont il a pu penser à l'époque que nul ne parlerait jamais et qu'il n'encourrait aucune sanction.

Sur ces deux derniers points, visiblement, il a eu tort.

Cet événement judiciaire intervient alors que le Conseil Général est en crise à Nanterre, à deux pas du Palais de Justice.

Et, dans ce contexte troublé, il n'est pas exclu que la condamnation de Cyrille Dechenoix en première instance nuise à Jean Sarkozy, son ami au sein du Conseil Général 92.....et aux actions en cours du fils de l'ancien Président battu contre Patrick Devedjian !

Des possibles conséquences en cascade d'un jugement.......et d'une dénonciation de 2006.



Marylise Dipusu

Chapitre 526 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008






_________________________________________________________________________________

mardi 26 juin 2012

Les Hauts de Seine et Asnières préfigurent l'explosion de l'UMP

















Notre iconographie du jour portera en premier lieu sur le phénomène politique de "guerres des clans" qui, pour l'heure, ravagent l'UMP nationale, départementale et parisienne comme nos informations le démontrent sur la base des faits. Le même processus est au travail au sein du PS, mais pour l'heure, les victoires récentes de ce parti rendent ce phénomène plus "discret", quoique plus profond aussi.

En deuxième lieu, en Espagne et en Italie, les opinions se tournent, avec le chômage, l'austérité, la misère, les reculs sociaux et la perte de souveraineté démocratique, contre l'euro et l'Union européenne, d'une manière qui ne peut plus être niée par les politiques les plus retors et langue de bois. 

La récession générale et durable pour certains pays apporte donc un rejet croissant de sa cause principale: une monnaie qui aggrave les problèmes et interdit leurs solutions.

_______________________________________________________________________________


C'est la guerre politique, des nerfs et des interviews dans les Hauts de Seine.

D'un côté, les sarkozystes, rendus fous de rage par leurs défaites qu'ils ne parviennent ni à surmonter, ni à comprendre par une analyses raisonnable et mesurée des faits et de leur comportement passé, sarkozystes emmenés par Jean Sarkozy.

De l'autre, Patrick Devedjian et ses partisans qui n'entendent pas céder d'un pouce aux menaces et pressions des sarkozystes en colère, sachant bien que le temps joue en leur faveur, inexorablement.

Les élus PS, PCF, Modem, EELV, entre autres, regardent cette « rupture » s'effectuer en direct, sous leurs yeux pleins d'espoirs qui commencent à luire....


En un mot, au Conseil Général des Hauts de Seine, la guerre des clans fait rage entre factions rivales du même parti qui marche ainsi, avec une admirable inconscience,  sous les sourires ironiques de ses concurrents et le désintérêt total de la population, à l'explosion.

La cause de tout cela, ou, plutôt le révélateur-détonateur : le livre à succès de la directrice de cabinet de Patrick Devedjian, Marie-Célie Guillaume, intitulé avec ironie «  le monarque, son fief, son fils ».

A lire l'ire de Jean Sarkozy (voir lien plus haut), on comprend vite que le livre a visé ses principaux personnages avec précision et a touché ses cibles de plein fouet.

Nous disions «  révélateur-détonateur » car, dans cette affaire, nul n'est dupe que ce sont des années de complots, manœuvres, pressions et humiliations contre Patrick Devedjian et ses partisans qui sont au centre du débat et à l'origine réelle de la crise.

Ceci se passe, alors que de Roselyne Bachelot à Nathalie Kosciuzko-Morizet, les langues se délient sur le quinquennat de Nicolas Sarkozy, et que ce qui en apparaît n'est pas vraiment avenant.


Pendant ce temps, la crise se développe au Conseil de Paris :


Mais aussi au niveau national :


Pendant que le nouveau gouvernement zigzague, entre ses factions et ses députés qui ne veulent pas qu'on leur rejoue le scenarii désastreux pour eux de 1986 et 1993, la crise de la zone euro et de l'Union européenne prend une ampleur accrue.

En Italie, le rejet de l'euro et de l'UE commence à devenir violent et ultra-majoritaire, dans l'opinion publique, mais aussi, plus ennuyeux pour Mario Monti, l'ancien banquier, chez les députés :


Quant à l'Espagne, elle s'enfonce chaque jour un peu plus dans les ennuis, les dettes et la récession :


Chacun aura compris que la course à la catastrophe se poursuit, une crise chassant l'autre, avant de revenir sur la scène plus forte et plus insoluble encore qu'auparavant.

A Asnières, pendant ce temps, l'ancien député, Manuel Aeschlimann, a du mal à quitter son écharpe de parlementaire, mais il le devra, et à fermer son site de député qu'il n'est plus....

Il serait intéressant que le nouveau député de la seconde circonscription des Hauts de Seine investigue sur l'usage des fonds parlementaires et puisse confirmer les salaires payés par le député à sa propre épouse, en sa qualité d'assistante parlementaire, aux fins d'une information complète des citoyens-électeurs sur les comptes publics et leur usage dans l'intérêt public.


Note de la rédaction: du fait des vacances estivales, la rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes va aussi prendre quelques repos, donc espacera les articles à paraître en juillet et août 2012. A toutes et tous, que vous partiez ou restez à Asnières faute de moyens financiers pour sortir de la commune, nous vous souhaitons une période de repos propice à votre santé, à votre réflexion de citoyens et à vos projets futurs.



Marylise Dipusu

Chapitre 525 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008












vendredi 22 juin 2012

Asnières : du passé vers le présent pour le futur


















Notre iconographie du jour aura trait aux ennuis judiciaires qui, selon certaines sources concordantes, sembleraient sur le point de s'abattre bientôt sur l'ex-maire et ex-député Manuel Aeschlimann, déjà bien dépité de sa toute dernière défaite. 

Nous avons aussi pensé qu'à Asnières, les citoyens doivent continuer à avoir, en toute indépendance, une voix propre qui s'exprime en leur faveur quand tant de blogs ne parlent que d'individualités. 

Asnières Nouvelles Citoyennes continue d'être une Place des Citoyens, puisque celle-ci n'est pas encore existante sur le plan d'Asnières et que, dans la vie municipale, les citoyens n'ont pas encore leur vraie et juste place.

______________________________________________________________________________


Les élections présidentielles et législatives sont passées, et leurs résultats sont devenus effectifs.

La République à un nouveau Président et un nouveau gouvernement, dont, déjà les orientations annoncées, sont plus marquées par le sceau de la continuité politique avec le passé qu'un changement positif en faveur du peuple des citoyens, notamment des plus en difficulté:



Pour connaître le devenir de ces choix continués, le mieux est de regarder ce que ces choix ont produit dans le passé :


Tout est ici résumé en quelques lignes : les décisions du gouvernement qui se vantait d'apporter le changement démontrent une continuité sans faille avec ce qui était, en tout cas sur le terrain essentiel qui concerne la vie quotidienne de plus en plus dure de la majorité de la population.

Ceci étant noté au niveau national, qu'en est-il sur le plan communal asnièrois ?

Le PS avait naguère avec justesse critiqué très fortement et fermement le cumul des mandats, notamment de maire et de député, insistant sur l'incompatibilité d'un tel cumul avec un sain exercice de chacun de ces deux mandats!

En juin 2012, Sébastien Pietrasanta ne rompt pas avec son discours passé d'opposant : il est devenu député-maire et ne semble pas avoir encore indiqué qu'il ne souhaitait garder, conformément à ses justes déclarations et engagements passés, qu'un seul des deux mandats pour lui.

S'il continue sur cette voie dangereuse du cumul et de la dispersion, il risque de connaître vite les mêmes ennuis que ses prédécesseurs qui voulurent exercer ce double mandat, à savoir la double critique et une double sanction pour n'assumer correctement aucun de ces deux mandats.

D'autant que les orientations pro-austérité du gouvernement sont fortement susceptibles de rapetisser vite le PS français au niveau du PASOK grec. En temps de crise, le Capitole politique est souvent très proche de la roche tarpéienne électorale.

Une saine gestion, attentive et honnête, de la commune d'Asnières nécessite bien un maire 100% sur le terrain, comme le disait le PS naguère

Sachant que, depuis ces affirmations pertinentes autant que justes, la commune a gagné en population et en problèmes liés à la crise, cette assertion est encore plus vraie en 2012 qu'en 2002 et 2007 !

Nous avons bien pris note de la déclaration de Thierry le Gac de commencer une campagne active pour s'emparer, au nom de l'intérêt collectif, selon ses propres mots, de ce qui reste de l'UMP d'Asnières et de tenter de rassembler ses débris épars, ce qui ne pourra se réaliser concrètement- et objectivement- que par l'éviction de Manuel Aeschlimann de son poste de secrétaire de circonscription!

Par ailleurs, que ce soit à gauche avec des élus comme ceux du parti Siryza grec, qui disent les choses telles qu'elles sont pour le peuple et non en fonction de la « communication » des appareils politiques, ou, à droite, avec des élus qui s'occupent vraiment des affaires publiques, il importe pour l'EQUILIBRE DEMOCRATIQUE à Asnières que des OPPOSITIONS SAINES se fassent entendre, non pas à partir de querelles d'egos, mais sur la base des INTERETS COLLECTIFS de la population.

Ce faisant, Thierry Le Gac anticipe la probable confirmation EN DROIT des condamnations définitives sur le fond de Manuel Aeschlimann, et notamment la privation de ses droits civiques, INCLUANT donc la future IMPOSSIBILITE JURIDIQUE pour l'ex-maire et ex-député de diriger une personne de droit moral, telle l'association "UMP Asnières", comme d'être avocat pendant la même période !

Concernant le passé de Manuel Aeschlimann, une source proche de la Justice nous signale que des AFFAIRES ANTERIEURES A MARS 2008 le concernant et qui avaient été « étrangement oubliées », sont réactivées. Il est vrai que Philippe Courroye n'avait pas une réputation de Procureur très indépendant de l'ancien pouvoir sarkozyste....

Ceci explique peut-être cela.

Ainsi, celui que certains ont surnommé « l'avocat Françafrique», serait susceptible de connaître quelques nouveaux déboires judiciaires, voire de ne plus être avocat durant une année.

Le passé vient vers le présent et prépare l'avenir.



Marylise Dipusu


Chapitre 524 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008









mercredi 20 juin 2012

La Sarkozie à l'agonie hait toujours la liberté
























Sur ce célèbre tableau du peintre Delacroix, c'est une femme qui mène le peuple au combat contre la monarchie et l'absolutisme. Dans les Hauts de Seine, en juin 2012, c'est une femme qui dévoile les pratiques absolutistes et serviles à l'ancien pouvoir sarkozyste de certains élus UMP du département, par un livre qui provoque visiblement l'ire sournoise des petits marquis contemporains. La République est aussi symbolisée par une femme, Marianne. Nos lecteurs comprendront en lisant notre article du jour ce que nous voulons dire.

________________________________________________________________________________


On pourrait en faire une parodie ironique inversée de la célèbre phrase de de Gaulle le 26 août 1944 dans Paris libérée, comme :

«  La Sarkozie abattue, la Sarkozie anéantie, la Sarkozie rejetée, mais la Sarkozie toujours liberticide, haineuse et aigrie ».

Nous voulons parler des ces élus UMP du Conseil Général des Hauts de Seine qui, alors que le peuple leur a clairement signifié le 6 mai et le 17 juin 2012 leur congé politique, continuent à nuire à la liberté, à la démocratie et aux droits d'expression citoyenne, en demandant, dans une réunion INTERNE de leur Bureau Départemental, le licenciement (d'aucuns disent la tête!!!) de Marie-Célie Guillaumne pour le délit de lèse-majestés ( le s est ici nécessaire) car ces aristocrates de la République, ou, devrait-on dire, de la Principauté des Hauts de Seine, se veulent des petits monarques aux goûts absolutistes.



Asnières Nouvelles Citoyennes, qui a toujours été du côté du peuple des citoyens, et surtout de la LIBERTE, même pour celles et ceux qui en sont les pires ennemis, car la démocratie est une et indivisible, souhaite attirer l'attention des habitants d'Asnières, des Hauts de Seine et aussi celle des médias sur ce procès monarchique en DELIT D'OPINION contre Mme Marie-Célie Guillaume.

Nous ne connaissons pas ses opinions propres, qui nous sont ici parfaitement indifférentes car, quelles qu'elles soient, elles sont légitimes en République démocratique.

Le livre qu'elle a courageusement signé de son nom, au grand jour, a rendu ivres de rage vengeresse les petits marquis altoséquanais de l'UMP, à qui la liberté est intolérable, comme cela fut le cas à d'autres à Asnières.

Nous sommes donc inconditionnellement POUR LE DROT DE LIBRE EXPRESSION PUBLIQUE de tous les citoyens, y compris donc Mme Guilaume, et sans que cela menace son emploi, son avenir professionnel ou son travail au service de la collectivité publique républicaine qu'est le Conseil Général des Hauts de Seine.

Nous le disons clairement :
honte à ces petits marquis de la Sarkozie, qui ont soutenu naguère, de façon servile et lamentable, la piteuse tentative d'un Jean Sarkozy de s'emparer de l'EPAD à 23 ans, au seul argument et titre qu'il était le fils de son père, et qui, aujourd'hui, puisque leur passé douteux au regard des valeurs de NOTRE REPUBLIQUE est mis en lumière publique, veulent « la tête », la « mort sociale » de celle qui dit tout haut la vérité!

Honte à ces petits marquis de la Sarkozie qui n'ont pas compris qu'ils n'étaient plus que de fantômes du passé, d'un passé qui sera, disons-le sans détour, une tâche, certes petite, mais sombre dans l'histoire de la France.

Nous appelons tous les élus vraiment démocrates du Conseil Général, les maires et les députés pour qui le mot DEMOCRATIE est une valeur non-négociable de leur action publique, à prendre la défense dès maintenant de Mme Guillaume.

L'UMP est un parti politique qui a été balayé, entre autres motifs, de tous les pouvoirs au fil du temps pour des raisons que ce livre de Marie-Célie Guillaume décrit avec une précision remarquable.

Il n'est pas acceptable en République que des petits marquis, dont la servilité à la Sarkozie est la marque honteuse indélébile, exigent «  des têtes », des licenciements à cause du simple fait que ces Messieurs-Dames auraient été « choqués » que leurs pratiques indignes aient enfin été mises sur la place publique.

En premier, parce que c'est ce qui fonde leur légitimité électorale et qu'Asnières se doit d'être à la pointe de la lutte pour la liberté, nous demandons à Luc Bérard de Malavas (Conseiller Général), à Cyrille Dechenoix (Conseiller Général), à Sébastien Pietrasanta (Député-maire) de prendre position au plus vite CONTRE cette demande INDIGNE, IMMORALE, INFAME, des responsables UMP du 92.

Il appartient aux élus d'Asnières d'être les premiers à se lever pour défendre les principes de la République que les petits marquis bafouent avec leur petite morgue dépassée.

L'UMP 92 et ses petits marquis ne sont pas un Tribunal dictatorial ayant pouvoir « d'exiger des têtes ». La Sarkozie agonise, mais continue à mordre et à nuire à la République: il importe de l'en empêcher.

Par ailleurs, chacun aura compris que si, par malheur, Patrick Devedjian, Présdent du Conseil Général des Hauts de Seine, cédait aux exigences haineuses des petits marquis de l'UMP 92, après la tête de Mme Guillaume, la sienne roulerait vite dans le torrent de leur enthousiasme malsain de "coupeurs de têtes".

La défense de Mme Guillaume sur la base solide des principes républicains est une nécessité, mais aussi un moyen de mettre un terme à l'agonie nocive de la Sarkozie!

Le Conseil Général des Hauts de Seine N'EST PAS UN FIEF MONARCHIQUE !

Le Conseil Général des Hauts de Seine EST UNE PARTIE DE LA REPUBLIQUE, UNE ET INDIVISIBLE !



Marylise Dipusu

Chapitre 523 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008

mardi 19 juin 2012

Asnières: lettre asnièroise



Cette affiche rouge sur un "sale destin" convient en cette fin de printemps 2012 pour résumer les sentiments qui sont ceux de Manuel Aeschlimann. L'ancien député aura été trahi en quelques jours, sous diverses formes plus ou moins ouvertes, par son ancien adjoint Laurent Martin Saint Léon et son ex-candidat anti-PS de 2004, Mohamed Bentebra, sans parler de ceux qui ne le soutiennent en rien (Thierry le Gac et Cyrille Dechenoix, le tout au sein de l'UMP locale. Que reste -il de son aura passée? Rien qu'un bilan totalement et globalement négatif, de l'avis général.

Quelle aura été la trace la plus marquante du passage fugace de Manuel Aeschlimann à Asnières? Selon beaucoup, ses trahisons et ses mensonges, y compris sur son dernier échec électoral qu'il ne parvient pas à reconnaître comme étant dû exclusivement à lui, comme pour Nadine Morano, Frédéric Lefèvre, Claude Guéant ou Christian Vanneste.

Cette iconographie est à rattacher au courrier de lecteur en pcc ( lettre dont nous ne garantissons pas qu'elle ne soit pas hautement satirique et amusante.)

_____________________________________________________________________________

La rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes a reçu d'un lecteur se présentant comme un militant UMP asnièrois voulant s'exprimer, sous couvert d'anonymat, à travers cette lettre dédiée à Manuel Aeschlimann, lettre que nous avons souhaité publier tant elle est à la fois profonde, sincère et émouvante, loin de toute ironie facile et de tout esprit satirique à quelques degré que ce soit.

L'esprit satirique, nos lecteurs le savent, n'est pas une habitude d'Asnières Nouvelles Citoyennes, surtout après le scrutin du 17 juin 2012. Nous n'oserions pas.....

Sachant que Manuel Aeschlimann et ses ultimes proches, mais aussi celles et ceux qui se préparent au combat afin de s'emparer de la direction de la section UMP d'Asnières lisent tous notre blog, la publication de cette lettre pleine de digne retenue et de compassion attristée nous a semblé convenir à la situation démoralisante, désastreuse et sombre de celui à qui cette supplique s'adresse.

Nos lecteurs auront compris le sens profond et essentiel de ce témoignage de grande compassion.

Place au courrier de notre lecteur anonyme asnièrois


__________________________________________________________________



« Manu, on t’aime. Ne change rien. Nous, on ne changera pas ».



La terrible nouvelle est tombée au soir du 17 juin 2012 : Manuel Aeschlimann, le député d’Asnières-Colombes Sud, a perdu son siège…

Après 10 années de bons et loyaux services, le peuple, ingrat, a dépouillé Manuel Aeschlimann de son salaire, de ses indemnités diverses et des émoluments de son attachée parlementaire qui n’était autre que son épouse, la douce ultra-marine.

A peine l’annonce parvenue dans le charmant quartier du Bac, les ménagères de moins de 50 ans confectionnaient brassards noirs et faire-parts de même couleur.

Certaines même commençaient à remplir des cartons d’aliments de première nécessité afin de venir en aide au couple en difficulté…

A la paroisse, le bedeau passait commande d’un complément de cierges pour les offices du week-end prochain… Demande a même été faite par une employée municipale qui souhaite garder l’anonymat d’y inscrire en lettres d’or: « à Manu : reconnaissance et fraternité »

Devant la permanence UMP d’Asnières, des gerbes de fleurs blanches, des bougies et des dessins d’enfants jusqu'aux multiples témoignages d’affection jonchent le trottoir.

C’est une foule impressionnante de militants éplorés qui se prosternent devant l’icône du député, exposée en vitrine. 

Chacun a l’espoir fou de croiser une dernière fois son idole. De goûter encore et encore à cette chaude poignée de mains chaleureuses qui électrisait les électeurs et déclenchait quasi instantanément ce sourire étincelant, si franc et complice, sur le visage du digne représentant de la République.

Oui, je peux personnellement témoigner de l’immense chagrin qui submerge mes concitoyens devant l’incroyable brutalité de l’envolée de celui qui incarnait encore hier à Asnières, le sens de l’Etat, l’excellence, la probité. 

C’est au travers de ses multiples actions de terrain que chacun aura pu juger de la qualité de l’homme et bien au-delà, de la qualité du serviteur de l’Etat.

C’est avec une immense émotion que ceux qui l’ont côtoyé au travers de son irrésistible ascension se souviennent de l’énergie, de l’intelligence stratégique, de l’indéfectible engagement au service de la population, déployés lors de ses toujours si difficiles campagnes électorales et qui ,jusqu’à ses deux derniers échecs, ont invariablement vu triompher celui que même ses adversaires les plus farouches qualifiaient jalousement, à l’instar de notre Johnny national, de « bête de scène électorale ».

Bien sûr, ici ou là, de petites gens aigris ont émis quelques critiques quant à la manière dont Manuel Aeschlimann aurait géré certains dossiers.

Bien sûr, ici ou là, quelques roitelets de terrains vagues ont critiqué en son temps ses milices citoyennes et autre approche d’un communautarisme humaniste.

Bien sûr, ici ou là, quelques opportunistes ont trouvé à redire quant à la manière dont Manuel Aeschlimann aurait soi-disant trahi tel ou tel de ses compagnons de route, de droite, de gauche, du centre et d’ailleurs.

Bien sûr, ici ou là, quelques Asniérois, par des tracts peu glorieux, ont cru bon de témoigner de multiples dérapages et prétendus mensonges perpétrés par Manuel Aeschlimann.

Bien sûr, le Tribunal Correctionnel de Nanterre, puis la Cour d’Appel de Versailles ont condamné Manuel Aeschlimann pour favoritisme.

Mais quel homme politique ne l’a pas été dans l’exercice si difficile de ses fonctions, ballotté de-ci de-là, dans le labyrinthe infernal de la législation trop pointilleuse des marchés publics ?

Bien sûr, ici ou là, des Asniérois tatillons, sur la base d’un rapport de la Chambre Régionale des Comptes de 2007, ont attiré l’attention sur quelques excès de notre édile et de son entourage proche.

Mais qui peut connaître dans le détail, sans risque de commettre une erreur, le tréfonds des arcanes de la gestion scrupuleuse des avantages en nature dans les collectivités locales ?

Bien sûr, ici ou là, de trop nombreux Asniérois rendent Manuel Aeschlimann responsable de l’effondrement de la droite locale.

Et bien à ceux-là, je veux rappeler l’immense dévouement dont a fait preuve Manuel Aeschlimann depuis qu’il a choisi de rentrer en politique comme d’autres rentrent dans les ordres, avec, chevillé au corps, cette extraordinaire foi en l’humain qui donne au regard de celui qui la sert cette indéfinissable aura de bonté immanente.

Que ce soit au Conseil Général, à la mairie d’Asnières ou à l’Assemblée Nationale, Manuel Aeschlimann a laissé derrière lui l’empreinte de celui qu’on regrette et dont le bilan est régulièrement donné en exemple aux apprentis de la chose publique.

Et à tous ceux qui le pleurent, je veux redonner espoir.

Manuel Aeschlimann n’est pas homme à lâcher prise. Il n’est pas homme à se laisser submerger par le doute après la défaite. Comme il l’a toujours fait, il saura rebondir et ne laisser à personne d’autre le soin de mettre en place les outils de la reconquête.

La permanence de l’UMP restera le carrefour hétéroclite de ce que son parti sait drainer d’adhérents fidèles, dévoués, au service de l’idéal humaniste d’un Frédéric Lefèvre, d’une Nadine Morano ou encore du regretté Christian Vanneste qui savait si bien exprimer tout haut ce que notre socle français de souche pense tout bas et qui a été si brutalement sacrifié sur l’autel de la bien-pensance.

La permanence UMP d’Asnières sur Seine restera le refuge de celui qui a su en faire son sanctuaire.

A n’en pas douter, elle sera défendue bec et ongles par ses amis de la première heure, au service de la grande croisade contre les opportunistes dévorés par les ambitions personnelles et qui voudraient lui ravir sa place de Guide.

Depuis plus de quinze ans, Manuel Aeschlimann, de couloirs obscurs en sombres antichambres, de tentes de proximité en salles des fêtes, de vins d’honneurs en coupés de rubans, domine par son talent la politique locale.

Qui osera défier sur son terrain celui qui a tant fait pour rendre à la politique ses lettres de noblesse ? Qui osera agiter le goupillon de la révolte face au vicaire de l’orthodoxie droitière locale ? Qui osera faire du sanctuaire de l’UMP asniéroise le mausolée de Manuel Aeschlimann ?

Honte à celui ou celle qui osera émettre la moindre critique pour évincer de son siège celui qui, en son temps, a tant fait pour convaincre son ami Frantz Taittinger de pousser Michel Maurice-Bokanovski, le trop vieux Compagnon de la Libération, lieutenant de vaisseau, croix de guerre, à prendre une retraire bien méritée après six mandats consécutifs à la tête de la mairie d’Asnières.

Honte à celui ou celle qui osera défier celui qui a si courageusement succédé à son ami Frantz Taittinger alors que celui-ci quittait son poste pour raisons de santé, épuisé par les tiraillements internes incessants dans son conseil municipal, harcelé par un collectif d’habitants mécontents de l’installation surprise de parcmètres en zones résidentielles, et que des rumeurs malveillantes prétendaient manipulé par le premier adjoint qu’était justement Manuel Aeschlimann, dans le sinistre dessein d’endosser l’écharpe tricolore à la place de l’héritier des grands crus de vins blancs pétillants.

Dormez tranquilles, Asniéroises, Asniérois. rien ne va changer à l'UMP d'Asnières.

Il n’est pas concevable qu’au sein même de la droite locale, une voix dissidente ose revendiquer une nouvelle direction de la section. Le ferait-elle, qui, à droite, peut revendiquer de prendre les rênes ?

Qui, depuis toutes ces années, a fait montre du charisme et du caractère nécessaires à la reprise en main, à la fédération des courants, des égos et des ambitions légitimes ?

Qui, lors des dernières élections, a osé prendre la position courageuse et indépendante qui mériterait que son cas soit même évoqué aujourd’hui pour figurer sur la liste des prétendants au siège du Guide lors des prochaines assises de l’UMP locale ?

Personne.

Seul Manuel Aeschlimann, le Guide, a le vrai goût de la réussite flamboyante.

Seul Manuel Aeschlimann saura faire face à l’adversité avec le dévouement qu’on lui connaît, comme il le fait tous les jours dans son métier d’avocat en prenant la défense des indéfendables, fort de cette citation de Balzac « la gloire d’un bon avocat consiste à gagner de mauvais procès ».

Seul Manuel Aeschlimann a l’oreille des instances de l’UMP départementale et nationale. Il est un proche de celui qui a rétabli dans la conscience de nos concitoyens « la valeur argent » et qui n’a pas hésité à flirter avec les valeurs du FN, pas si éloignées au fond du fond, à quelques exceptions près, de celles que partagent les adhérents de nos fédérations UMP.

Après deux malheureuses contre-performances, conséquences d’épiphénomènes locaux, Manuel Aeschlimann reste le seul atout maître sur l’échiquier politique asniérois pour la reconquête.

Et face aux pisse-froids qui agitent l’étendard du renouvellement, la permanence de l’UMP locale fait front derrière le Guide et son ultra-marine, en hurlant : « Manu on t’aime. Ne change rien. Nous, on ne changera pas ».


PCC pour un militant UMP anonyme,

A Asnières, le 19 juin 2012

N S


Chapitre 522 des chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008