mercredi 20 juin 2012

La Sarkozie à l'agonie hait toujours la liberté
























Sur ce célèbre tableau du peintre Delacroix, c'est une femme qui mène le peuple au combat contre la monarchie et l'absolutisme. Dans les Hauts de Seine, en juin 2012, c'est une femme qui dévoile les pratiques absolutistes et serviles à l'ancien pouvoir sarkozyste de certains élus UMP du département, par un livre qui provoque visiblement l'ire sournoise des petits marquis contemporains. La République est aussi symbolisée par une femme, Marianne. Nos lecteurs comprendront en lisant notre article du jour ce que nous voulons dire.

________________________________________________________________________________


On pourrait en faire une parodie ironique inversée de la célèbre phrase de de Gaulle le 26 août 1944 dans Paris libérée, comme :

«  La Sarkozie abattue, la Sarkozie anéantie, la Sarkozie rejetée, mais la Sarkozie toujours liberticide, haineuse et aigrie ».

Nous voulons parler des ces élus UMP du Conseil Général des Hauts de Seine qui, alors que le peuple leur a clairement signifié le 6 mai et le 17 juin 2012 leur congé politique, continuent à nuire à la liberté, à la démocratie et aux droits d'expression citoyenne, en demandant, dans une réunion INTERNE de leur Bureau Départemental, le licenciement (d'aucuns disent la tête!!!) de Marie-Célie Guillaumne pour le délit de lèse-majestés ( le s est ici nécessaire) car ces aristocrates de la République, ou, devrait-on dire, de la Principauté des Hauts de Seine, se veulent des petits monarques aux goûts absolutistes.



Asnières Nouvelles Citoyennes, qui a toujours été du côté du peuple des citoyens, et surtout de la LIBERTE, même pour celles et ceux qui en sont les pires ennemis, car la démocratie est une et indivisible, souhaite attirer l'attention des habitants d'Asnières, des Hauts de Seine et aussi celle des médias sur ce procès monarchique en DELIT D'OPINION contre Mme Marie-Célie Guillaume.

Nous ne connaissons pas ses opinions propres, qui nous sont ici parfaitement indifférentes car, quelles qu'elles soient, elles sont légitimes en République démocratique.

Le livre qu'elle a courageusement signé de son nom, au grand jour, a rendu ivres de rage vengeresse les petits marquis altoséquanais de l'UMP, à qui la liberté est intolérable, comme cela fut le cas à d'autres à Asnières.

Nous sommes donc inconditionnellement POUR LE DROT DE LIBRE EXPRESSION PUBLIQUE de tous les citoyens, y compris donc Mme Guilaume, et sans que cela menace son emploi, son avenir professionnel ou son travail au service de la collectivité publique républicaine qu'est le Conseil Général des Hauts de Seine.

Nous le disons clairement :
honte à ces petits marquis de la Sarkozie, qui ont soutenu naguère, de façon servile et lamentable, la piteuse tentative d'un Jean Sarkozy de s'emparer de l'EPAD à 23 ans, au seul argument et titre qu'il était le fils de son père, et qui, aujourd'hui, puisque leur passé douteux au regard des valeurs de NOTRE REPUBLIQUE est mis en lumière publique, veulent « la tête », la « mort sociale » de celle qui dit tout haut la vérité!

Honte à ces petits marquis de la Sarkozie qui n'ont pas compris qu'ils n'étaient plus que de fantômes du passé, d'un passé qui sera, disons-le sans détour, une tâche, certes petite, mais sombre dans l'histoire de la France.

Nous appelons tous les élus vraiment démocrates du Conseil Général, les maires et les députés pour qui le mot DEMOCRATIE est une valeur non-négociable de leur action publique, à prendre la défense dès maintenant de Mme Guillaume.

L'UMP est un parti politique qui a été balayé, entre autres motifs, de tous les pouvoirs au fil du temps pour des raisons que ce livre de Marie-Célie Guillaume décrit avec une précision remarquable.

Il n'est pas acceptable en République que des petits marquis, dont la servilité à la Sarkozie est la marque honteuse indélébile, exigent «  des têtes », des licenciements à cause du simple fait que ces Messieurs-Dames auraient été « choqués » que leurs pratiques indignes aient enfin été mises sur la place publique.

En premier, parce que c'est ce qui fonde leur légitimité électorale et qu'Asnières se doit d'être à la pointe de la lutte pour la liberté, nous demandons à Luc Bérard de Malavas (Conseiller Général), à Cyrille Dechenoix (Conseiller Général), à Sébastien Pietrasanta (Député-maire) de prendre position au plus vite CONTRE cette demande INDIGNE, IMMORALE, INFAME, des responsables UMP du 92.

Il appartient aux élus d'Asnières d'être les premiers à se lever pour défendre les principes de la République que les petits marquis bafouent avec leur petite morgue dépassée.

L'UMP 92 et ses petits marquis ne sont pas un Tribunal dictatorial ayant pouvoir « d'exiger des têtes ». La Sarkozie agonise, mais continue à mordre et à nuire à la République: il importe de l'en empêcher.

Par ailleurs, chacun aura compris que si, par malheur, Patrick Devedjian, Présdent du Conseil Général des Hauts de Seine, cédait aux exigences haineuses des petits marquis de l'UMP 92, après la tête de Mme Guillaume, la sienne roulerait vite dans le torrent de leur enthousiasme malsain de "coupeurs de têtes".

La défense de Mme Guillaume sur la base solide des principes républicains est une nécessité, mais aussi un moyen de mettre un terme à l'agonie nocive de la Sarkozie!

Le Conseil Général des Hauts de Seine N'EST PAS UN FIEF MONARCHIQUE !

Le Conseil Général des Hauts de Seine EST UNE PARTIE DE LA REPUBLIQUE, UNE ET INDIVISIBLE !



Marylise Dipusu

Chapitre 523 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008

Aucun commentaire: