dimanche 3 août 2008

M D Aeschlimann: "Madame Parlotte"


Cette photo montre Marie-Dominique Aeschlimann, avec son mari, serrant la main du représentant en France de la dictature iranienne, une action publique dont elle ne s'est pas beaucoup vantée au titre de ses mandats divers. Quant à la grosse voiture de fonction illégale, le chauffeur illicite et les frais d'essence tout aussi prohibés de Marie-Dominique Aeschlimann comme maire-adjointe depuis des années, faits délictueux énoncés par le Rapport de la Chambre Régionale des Comptes, il semble qu'ils puissent bientôt venir perturber l'actualité asnièroise, y compris judiciaire. Rien n'est donc acquis à Marie-Dominique Aeschlimann.
Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008
(chapitre 15)


Marie-Dominique Aeschlimann: « Madame Parlotte »


Marie-Dominique Aeschlimann, née Ristori, est venue au monde le 17 avril 1974 sur l'île de la Guadeloupe, un département d'Outre Mer de la République. Elle est plus connue à Asnières comme l'épouse du député et ancien maire, Manuel Aeschlimann.

Bien que son ancienne profession officielle soit celle de Directrice adjointe des Services de la mairie -PS- du 18ème arrondissement de Paris- elle y était très appréciée, dit-on, du maire, Daniel Vaillant- elle déclare sur sa fiche d'élue au Conseil Régionale d'Ile de France la profession assez étrange « d'assistante parlementaire ».

En effet, elle exerce et exerçait aussi, avant le 16 mars 2008, en sus de ses mandats d'élue municipale et régionale, cette fonction auprès de son mari député, Manuel Aeschlimann, ce qui, avant le 16 mars 2008, lui assurait trois sources de rentrées financières: l'indemnité de maire adjointe, ses émoluments de Conseillère Régionale et son salaire d'assistante parlementaire.

Par les temps de pauvreté et de chômage, voilà une magnifique et bon exemple de cumul de ressources en temps de crise budgétaire qui ne peut qu'attirer l'attention admirative des contribuables qui ont payé ses TROIS sources de revenus!

Ceci peut aussi laisser à penser qu'elle avait et a encore des journées fort remplies. A toutes ces activités s'ajoutent en effet ses devoirs de mère envers ses deux enfants.

Au Conseil Régional, elle n'a pas fait grande impression et ses interventions- bien plus concises qu'au Conseil Municipal d'Asnières- n'ont pas frappé les élus de cette instance par des qualités extraordinaires. Certains même s'interrogent sur le fait de savoir si elle sera reprise sur la liste UMP aux élections régionales en Ile de France en 2010 dont son parti, l'UMP, commence à beaucoup discuter ces derniers temps....

Au Conseil Municipal d'Asnières, par contre, elle est assez connue depuis 2001, date de son premier mandat, comme maire-adjointe, notamment en charge du « Conseil des Communautés étrangères et religieuses » regardé par beaucoup comme un outil à la fois électoraliste et communautariste qui ne lui a d'ailleurs pas porté chance, sur le plan électoral en tout cas.

En effet, depuis le 16 mars 2008, elle n'est plus que simple Conseillère Municipale d'opposition UMP et elle a alors développé une stratégie de prise de parole jugée par beaucoup comme « excessive », teintée parfois de remarques agressives, qui lui ont valu le doux surnom de « Madame Parlotte ». Car si elle parle beaucoup, beaucoup trop au gré de nombreux élus, ses apports concrets aux travaux du Conseil Municipal ne sont pas à la hauteur du nombre exubérant de mots prononcés!

Depuis le soir de ce fameux 16 mars 2008, qu'elle a très mal vécu, elle est présentée par certains dans Asnières comme une possible remplaçante de son mari, lequel est considéré par l'immense majorité des acteurs politiques, au niveau local comme départemental, comme « fini ».

Certes, si la substitution du mari par l'épouse est une hypothèse avancée ici et là, il n'en reste pas moins qu'à droite et à l'UMP, « Madame Parlotte » n'a pas que des amis. Elle peut compter sur des adversaires déterminés et actifs, comme Cyrille Dechenoix, Jean-Jacques Semoun et quelques autres qui attendent leur heure.

Voilà, malgré ces remarques de bon aloi, un motif suffisant pour s'intéresser au bilan de cette élue, à ses actes passées et à son possible devenir.


Les casseroles ne tintent pas toutes dans les cuisines, ni pour autrui

Il est de bon ton de présenter donc, par les temps qui courent, Marie-Dominique Aeschlimann comme la « relève » de son époux- de 10 ans son aîné- désavoué par les urnes comme maire et surtout mis en examen depuis 2006 dans l'affaire dite du Festival International. Une épine tenace qui a infecté, puis brisé net la carrière politique auparavant prometteuse du conjoint de notre héroïne, mais, qui, paradoxalement, peut aussi être perçu comme une « occasion » de monter pour l'intéressée.

Quand on évoque son futur, d'autres, attentifs, tendent à rappeler son passé comme maire-adjointe de mars 2001 à mars 2008. Car, en effet, si son mari est sur le versant déclinant de sa carrière, Marie-Dominique pourrait aussi suivre cette pente ennuyeuse du seul fait qu'elle a participé activement au système Aeschlimann que les urnes ont enlevé de la mairie d'Asnières en mars 2008.

Certes, son « Conseil des Communautés et religieuses », un mélange des genres plutôt détonnant et très intrigant, n'a pas concouru à sa popularité dans la population asnièroise. Sa participation à la réception de l'Ambassadeur de la République Islamique d'Iran le 21 janvier 2005 n'a pas non plus accru sa faible notoriété. Les observateurs de la vie locale la considèrent alors comme l'ombre portée de son mari pour certains, une « éminence grise » pour les autres, selon les points de vue.

D'aucuns soulignent, avec une réelle pertinence, que les casseroles ne tintent pas que dans les cuisines et pour son époux.

Marie-Dominique e en effet deux « dossiers » qui sont vus par beaucoup comme de nature à résonner derrière elle de manière inopportune si elle se lançait dans la carrière politique en chef de l'opposition UMP à Asnières. Ce que d'aucuns des ses concurrents, déclarés ou potentiels, pourraient se faire une joie de rappeler à la mémoire des électeurs....

La première de ces casseroles a tinté pour la première fois en mars 2008, quelques jours après la rétrogradation de l'élue au rang qu'elle occupe dorénavant: il s'agit de l'information judiciaire ouverte sur ce qui est appelé « les fichiers ethniques » d'Asnières. En effet, son mari a rappelé devant les enquêteurs qu'il ignorait tout de ces fichiers, mais que cela pouvait avoir un rapport possible avec le « Conseil des Communautés étrangères et religieuses », dont, hasard malheureux, Marie-Dominique avait la charge en mairie.

De là à penser que ce dossier puisse « toucher » par mégarde l'élue en question, il n'y a qu'un pas, que certains franchissent sans pitié en pronostiquant que cette affaire, connue du grand public depuis un reportage passé sur FR3 Ile de France, pourrait bien lui valoir des ennuis avec la Justice.

Mais, il y a encore plus ennuyeux peut-être: le 19 novembre 2007, Marie-Dominique Aeschlimann et une brochette d'élus municipaux d'alors participent à Asnières à un événement musicale: la 5ème édition des Caribbean Music Awards.

Emporté par son élan, un site annonce ainsi la chose: « Marie-Dominique Aeschlimann, maire-adjoint d’Asnières, a apporté son soutien tant LOGISTIQUE (c'est nous qui soulignons ce point-NDLR) que moral à l’initiative, en venant accompagnée d’une forte délégation d’élus de la ville ».

C'est l'expression, qui rappelle les conditions toujours non éclaircies du soutien de la Ville ou non à la manifestation tenue en l'honneur des représentants iraniens en France, « a apporté son soutien tant logistique » qui a retenu l'attention de certains de ses adversaires politiques, et, dit-on ici et là, pourrait aussi intéresser la Justice. Car la tournure des mots pourrait suggérer que la Ville d'Asnières aurait soutenu financièrement cet événement, à travers l'élue invitée et remerciée pour son geste.

Ceci étant, en dehors de ce contexte assez difficile, d'autres « dossiers » problématiques potentiels sont aussi à craindre pour son avenir politique personnel. Ainsi, certains indiquent que l'occupation par son frère Luc Ristori d'un logement HLM à Asnières sans qu'il rentre dans les critères sociaux d'attribution pourrait nuire à ses désirs d'avenir.

Plusieurs soulignent aussi qu'elle pourrait avoir des inquiétudes avec les conclusions de la Chambre Régionale des Comptes, transmises selon nos sources à la Justice- concernant l'usage ILLEGAL d'une Citroën C5 et d'un chauffeur payés par la Ville, consommant en moyenne 1600 litres par an.

Ceci est indiqué clairement en page 6 du fameux Rapport. Sur cette affaire, il est évident que « Madame Parlotte », pourtant si prompte à s'exprimer avec véhémence et longueur de temps, a été d'une surprenante discrétion, fort troublante. Son silence résonne ici très fortement contre son avenir.

Elle n'a en effet, sur cette illégalité dénoncée par les magistrats de la Chambre, rien dit en sa défense, ce qui pourrait valoir reconnaissance par elle des faits reprochés.

D'autres- particulièrement à l'UMP- estiment que son nom marital, Aeschlimann, est de nature à lui jeter un mauvais sort politique, tant l'image publique de son époux est mauvaise, surtout depuis la perte de la mairie d'Asnières pour l'UMP.


Cuisine politique et casseroles possibles ne font pas toujours un bon ménage


De tout cela, il ressort nettement que, si Mme Marie-Dominique Aeschlimann entendait briguer des mandats futurs, elle pourrait se heurter à des obstacles variés que nous pouvons résumer de la manière suivante: le bruit des casseroles des autres ne couvre pas forcément le tintement des siennes propres et les anciens amis d'hier sont souvent devenus d'ardents ennemis d'aujourd'hui.

Or, un sage ancien disait à ce propos: « l'union d'adversaires déterminés et de dossiers fâcheux peut générer de graves déboires aux victimes de cet état de fait ».

A l'évidence, voici une maxime que « Mme Parlotte » devrait à loisir méditer durant ce doux été.


Marylise Dipusu



Liens à connaître et à suivre pour en savoir plus et plus précisément sur les sujets abordés par l'article:

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/03/27/01011-20080327FILWWW00464-aeschlimann-entendu-dans-trois-affaires.php
Ce lien évoque, entre autres affaires, l'audition de l'ancien maire Manuel Aeschlimann « dans l'utilisation inappropriée de fonds parlementaires à des fins privées".

http://www.lejdd.fr/cmc/paris/200826/reglements-de-compte-a-asnieres_127398.html

L'article épingle aussi au passage le couple Aeschlimann pour certaines dépenses discutables..

http://www.bakchich.info/breve513.html

Une nourrice s'occupant des enfants du couple Aeschlimann aurait-elle été payée avec des fonds parlementaires? Le député ex-maire entendu sur cette accusation par les enquêteurs. On ne sait pas s'il a évoqué comme argument les 3 activités rémunérées à l'époque de son épouse, 3 activités lui prenant probablement trop de temps.

http://www.bakchich.info/article2994.html

Le logement HLM de Luc Ristori, frère de Marie-Dominique Aeschlimann, dévoilé par le site Bakchich: éloquent! La transparence sur le sujet n'a pas fait l'objet de « longues communications » verbales de l'élue.

http://www.bakchich.info/article2150.html
La gestion de la Ville d'Asnières quand Marie-Dominique Aeschlimann était maire-adjointe: les éléments sont tirés du Rapport de la Chambre Régionale des Comptes d'Ile de France. Passionnant!

http://www.asnierois.org/fw/html/modules.php?name=News&file=article&sid=363

Article sur la manifestation du 21 janvier 2005 en mairie d'Asnières: la photo montre Marie-Dominique Aeschlimann applaudissant le représentant de la dictature iranienne en France. Emouvant!

http://www.asnierois.org/fw/html/modules.php?name=News&file=article&sid=914

Article pointant chronomètre en main les longues prises de parole de Marie-Dominique Aeschlimann: Epoustouflant !

http://www.asnierois.org/fw/html/modules.php?name=News&file=article&sid=809

Article qui souligne, entre autres points, l'usage illégal d'une voiture de fonction municipale par Mme Marie-Dominique Aeschlimann, ses frais d'essence et de chauffeur, tous frais illégaux et sanctionnables par la Justice.

http://www.pyepimanla.com/decembre/dynamitch.html

Article sur les remerciements à Marie-Dominique Aeschlimann pour son « soutien logistique » à la 5ème édition des Caribbean Music Awards.

http://lin.heather7.googlepages.com/rapportdelacrc

Un des liens pour lire la page 6 du Rapport de la Chambre Régionale des Comptes d'ile de France évoquant les frais illégaux payés par les citoyens d'Asnières pour une luxueuse voiture Citroën C5, un chauffeur et de grosses dépenses d'essence par Mme Marie-Dominique Aeschlimann, toujours silencieuse sur ces faits avérés.

http://bigbrotherawards.eu.org/Mairie-d-Asnieres-Fichier-ethnique.html

Un site qui donne un Bog Brother Award en 2007 à la la mairie d'Asnières pour ses « fichiers ethniques »

http://asnierois.org/fw/html/modules.php?name=News&file=article&sid=891

Un article du Parisien sur les « fichiers ethniques « à Asnières.

http://www.dailymotion.com/debeauregard/video/x50p50_affaire-fichiers-ethniques_news

pour visionner le reportage de FR3 sur le dossier des fichiers ethniques à Asnières: Accablant sur un système passé!

Les "perdus de vue" de l'UMP d'Asnières

Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008
(chapitre 14)


Le maire d'Asnières, les sans-logis sans papiers et les lois Hortefeux


Le maire d'Asnières vient de tomber dans un piège politique qui risque de lu faire mal politiquement, et surtout durablement dans la mémoire collective qui affectionne les symboles forts, donc marquants.

Les fais sont simples: des femmes avec des enfants s'installent pacifiquement devant la mairie d'Asnières pour protester calmement contre les promesses qui leur avaient été faites en 2007 et ne sont pas tenues en 2008.

Le nouveau maire d'Asnières avait là, sous ses yeux, la preuve des mensonges de l'ancien maire sur le traitement « humain » qui devait être accordé à ces personnes et que rappelle fort à propos ce lien:
http://asnierois.org/fw/html/modules.php?name=News&file=article&sid=923

Il avait devant lui la possibilité, fructueuse pour son mandat d'élu, de manifester que, lui, maire en juillet 2008, allait mieux faire et plus humainement que son prédécesseur: il pouvait donc tenter d'obtenir- ce qu'il affirme avoir fait- des autorités compétentes qu'elles respectent tous leurs engagements et assurent le relogement des personnes concernées, sans recourir à la force publique.

Or, dans cette affaire, le maire d'Asnières a choisi de faire appel à la police nationale, ce qui, de facto, a conduit à ce que cette dernière interpelle les femmes sans logis et sans papiers afin d'étudier leurs possible expulsion du territoire français, tandis que leurs enfants, français car nés sur le sol national, étaient placés pour le moment dans des foyers de la DDASS !

La décision prise par le maire, dont la raison précise n'a pas été explicitée au moment où nous écrivons, semble à l'évidence à la fois criticable dans sa forme et dans son fond. Elle est dommageable pour l'image démocratique et humaniste que le maire actuel entendait se donner. Elle aggrave le problème original, notamment sur le plan humain, et éloigne la solution raisonnable possible qu'il annonçait rechercher.

En effet, le maire pouvait-il méconnaître que les lois Hortefeux, votées par, entre autres, le député Manuel Aeschlimann, s'appliqueraient contre les mères de famille interpelées?

Pouvait-il ignorer qu'un appel à la police nationale, connaissant le statut administratif irrégulier de ces femmes et les textes de la loi Hortefeux, ne pouvait aboutir qu'à ces résultats qu'il dénonce aujourd'hui, à savoir l'expulsion possible de plusieurs femmes ivoiriennes et au placement séparé de leurs enfants français, en résumé, à un éclatement des familles en question avec son cortège de drames humains?

Dans cette affaire, en résumé, Sébastien Pietrasanta a manifestement agi contre ses propres intérêts, s'offrant au passage comme cible publique facile à des critiques bien légitimes et apportant par là-même des arguments à l'ancien maire qui n'en demandait pas tant!.

Nous conclurons sur cette réflexion qui nous est parvenue d'une militante socialiste, atterrée par ce qu'elle qualifie de « bourde monumentale »: « « Il (le maire -NDLR) a fait exprès de se mettre dans cette galère ou quoi? . Il donne des verges pour se faire battre par Aeschlimann. Comment peut-il ne pas se rendre compte qu'il accumule les erreurs et que sa peur de rompre avec le passé aeschlimannien commence à peser lourdement? ».

La situation est ici bien résumée. Nous n'avons rien à ajouter!


L'UMP d'Asnières et Jean Sarkozy : « perdus de vue »

Notre rédaction a appris que le Conseiller Général de Neuilly, Jean Sarkozy, était venu à Asnières le 25 juillet 2008, afin de visiter les quartiers nord de la ville dans le cadre d'une initiative de l'UMP départementale envers la jeunesse.

Chose étonnante qui a surpris les observateurs les plus avertis: il n'a manifestement pas souhaité y être accompagné par aucun des élus UMP actuels d'Asnières: ni par l'ancien maire, ni par sa femme, ni par les élus municipaux de ce parti, ni par les deux Conseillers Généraux UMP d'Asnières (Patricia Chavinier et Cyrille Dechenoix).

Il semble que ces derniers aient mal vécu l'affront! Et font semblant de l'ignorer en ne communiquant pas sur cette visite!.

D'aucuns, parmi les spécialistes de la vie départementale et locale, en ont déduit que l'élu de Neuilly avait ainsi marqué avec force son « éloignement » des élus UMP de la ville, tous issus du système rejeté par les électeurs, y compris en partie proches de l'UMP via un forte abstention, les 9 et 16 mars 2008.

Cette visite de l'élu UMP de Neuilly,- dont les élus UMP d'Asnières ont été exclus- a été boudée- l'attitude est bizarre- par le site Internet des élus du groupe des époux Aeschlimann! La chose peut étonner.

Cette information absente sur le site des élus d'opposition UMP et assimilés a été remplacée, si l'on peut dire ainsi, le 28 juillet 2008, par une attaque aussi soudaine qu'inattendue, surtout en ce calme été 2008, contre un maire-adjoint de la majorité municipale, Serge Danlos.

A première vue, cette brusque charge contre cet élu municipal, en cette paisible période estivale, apparaît parfaitement incompréhensible dans ses motifs et ses buts. Quelle mouche avait donc piqué ce site pour qu'il agresse aussi brutalement cet élu et évoque ce qu'il appelle « sa trahison », en remontant à 2007 de plus?

Intriguée par le refus obtus du site des époux Aeschlimann d'évoquer la visite de Jean Sarkozy à Asnières et cette brusque agression sans raison, au moins apparente, contre Serge Danlos, notre rédaction a mené sa discrète enquête. Ce qui nous permet d'être maintenant en mesure d'apporter une possible explication à cette flambée de colère du site des élus UMP et assimilés contre le maire-adjoint chargé de l'inter-communalité.

Selon nos sources, les animateurs du site concerné auraient pris, comme tous les observateurs de la vie politique locale et départementale, ce passage en solitaire à Asnières de Jean Sarkozy, comme un désaveu et un camouflet politiques, un acte manifeste d'abandon à l'égard des élus UMP qu'ils soutiennent. On ne peut leur donner tort ici: un réalisme minimal ne pouvait que conduire à cette conclusion: les élus UMP d'Asnières semblent perdus de vue pour certains de leurs anciens amis.

Et ils auraient identifié l'origine de cette décision, douloureuse pour eux, du très influent Conseiller Général UMP, dans l'action entreprise, selon eux, par Serge Danlos, proche ami depuis longtemps du visiteur inopiné et de son père Nicolas Sarkozy.

D'où l'ire particulière soudaine contre cet élu de la majorité municipale, ire traduite dans cette attaque contre lui sur le site indiqué, qui, autrement, est totalement incompréhensible.

Bien sûr, nous ne savons pas qui a vraiment convaincu Jean Sarkozy, lequel a objectivement et publiquement, marqué clairement son éloignement des élus UMP d'Asnières, d'agir ainsi qu'il l'a fait de façon si ostensible.

Il n'en reste pas moins que ce que tous retiennent de ce passage à Asnières du jeune dirigeant UMP au patronyme célèbre, c'est une nouvelle démonstration de l'isolement croissant, au sein même de leur parti, des élus UMP d'Asnières.

Ce que confirme de son côté un journaliste d'investigation joint par notre rédaction pour avis personnel:
« les Aeschlimann ont une très mauvaise réputation à l'UMP, surtout dans le 92. Le mari est vu comme le « perdant » du vieux bastion UMP d'Asnières. Sa carrière est terminée. Sa femme est jugée trop agressive et trop éloignée des électeurs. Sans parler de l'affaire des fichiers ethniques qui pourrait rejaillir sur elle, puisque c'est elle qui s'occupait du Conseil des Communautés étrangères et religieuses, mais aussi sur Patricia Chavinier (pour les tracts à connotation ethnique supposée). Les bisbilles entre les deux Conseillers Généraux UMP ont achevé de faire de l'UMP d'Asnières un sujet de sarcasmes dans toute l'UMP. Tout ceci peut expliquer pourquoi les ténors de l'UMP évitent pour l'instant le plus possible les élus UMP d'Asnières ».

Laissons la conclusion morale et citoyenne de cet événement secondaire, mais éclairant, à Jacques Prévert:

« C'est dans les bas fonds qu'on pousse les hauts cris ».


Mais qui donc voue tant de haine anonyme à Cyrille Dechenoix?

En quasi secret, un site internet apparemment dédié à la destruction politique et médiatique de Cyrille Dechenoix est né. Comme personne n'en a parlé jusqu'ici, nous le révélons au grand jour:

http://www.blogg.org/blog-73709.html

A visionner les vidéos qui y sont passés, à y lire les commentaires tous à l'unisson et la présentation tout en subtile finesse du rédacteur qui paraît passer beaucoup de temps à étudier la vie de cet élu asnièrois, on croit comprendre assez aisément que le site viserait à « casser » Cyrille Dechenoix.

Du moins, c'est ce que notre rédaction en a retenu.

Selon des sources diverses, confortées par un simple examen de nature psychologique du thème du site- « la trahison »- appelée aussi dans ce cas « retournement de vestes », ce site serait dû à l'initiative d'un vrai spécialiste en trahisons, un grand expert en la matière, un Machiavel du fiel, une sommité de ce comportement spécifique.

On ne connaît cependant pas, à ce jour, son identité qui ne nous a pas été révélée.

Mais, peut-être, les citoyens d'Asnières, qui sont des gens avertis et intelligents, pourront, eux, avoir quelques idées sur l'état civil et politique des initiateurs de ce site, en le parcourant et en notant les commentaires placés sur celui-ci, venant d'internautes qui étaient apparemment informés de sa naissance de ce site AVANT tous les autres.

Comment étaient-ils au courant? Là est toute la question de l'origine de ce site d'un type très spécial.

Une question demeure: mais qui peut donc vouer tant de haine féroce à Cyrille Dechenoix?

C'est une interrogation à laquelle nous essaierons d'apporter bientôt une réponse plus documentée.


Marylise Dipusu


Annonce de parution prochaine: la rédaction a décidé de consacrer un prochain article à Marie-Dominique Aeschlimann, appelée en Conseil Municipal « Madame Parlotte ». Un vrai tableau de synthèse descriptif sur cette élue encore assez méconnue.