Cette photo montre Marie-Dominique Aeschlimann, avec son mari, serrant la main du représentant en France de la dictature iranienne, une action publique dont elle ne s'est pas beaucoup vantée au titre de ses mandats divers. Quant à la grosse voiture de fonction illégale, le chauffeur illicite et les frais d'essence tout aussi prohibés de Marie-Dominique Aeschlimann comme maire-adjointe depuis des années, faits délictueux énoncés par le Rapport de la Chambre Régionale des Comptes, il semble qu'ils puissent bientôt venir perturber l'actualité asnièroise, y compris judiciaire. Rien n'est donc acquis à Marie-Dominique Aeschlimann.
Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008
(chapitre 15)
Marie-Dominique Aeschlimann: « Madame Parlotte »
Marie-Dominique Aeschlimann, née Ristori, est venue au monde le 17 avril 1974 sur l'île de la Guadeloupe, un département d'Outre Mer de la République. Elle est plus connue à Asnières comme l'épouse du député et ancien maire, Manuel Aeschlimann.
Bien que son ancienne profession officielle soit celle de Directrice adjointe des Services de la mairie -PS- du 18ème arrondissement de Paris- elle y était très appréciée, dit-on, du maire, Daniel Vaillant- elle déclare sur sa fiche d'élue au Conseil Régionale d'Ile de France la profession assez étrange « d'assistante parlementaire ».
En effet, elle exerce et exerçait aussi, avant le 16 mars 2008, en sus de ses mandats d'élue municipale et régionale, cette fonction auprès de son mari député, Manuel Aeschlimann, ce qui, avant le 16 mars 2008, lui assurait trois sources de rentrées financières: l'indemnité de maire adjointe, ses émoluments de Conseillère Régionale et son salaire d'assistante parlementaire.
Par les temps de pauvreté et de chômage, voilà une magnifique et bon exemple de cumul de ressources en temps de crise budgétaire qui ne peut qu'attirer l'attention admirative des contribuables qui ont payé ses TROIS sources de revenus!
Ceci peut aussi laisser à penser qu'elle avait et a encore des journées fort remplies. A toutes ces activités s'ajoutent en effet ses devoirs de mère envers ses deux enfants.
Au Conseil Régional, elle n'a pas fait grande impression et ses interventions- bien plus concises qu'au Conseil Municipal d'Asnières- n'ont pas frappé les élus de cette instance par des qualités extraordinaires. Certains même s'interrogent sur le fait de savoir si elle sera reprise sur la liste UMP aux élections régionales en Ile de France en 2010 dont son parti, l'UMP, commence à beaucoup discuter ces derniers temps....
Au Conseil Municipal d'Asnières, par contre, elle est assez connue depuis 2001, date de son premier mandat, comme maire-adjointe, notamment en charge du « Conseil des Communautés étrangères et religieuses » regardé par beaucoup comme un outil à la fois électoraliste et communautariste qui ne lui a d'ailleurs pas porté chance, sur le plan électoral en tout cas.
En effet, depuis le 16 mars 2008, elle n'est plus que simple Conseillère Municipale d'opposition UMP et elle a alors développé une stratégie de prise de parole jugée par beaucoup comme « excessive », teintée parfois de remarques agressives, qui lui ont valu le doux surnom de « Madame Parlotte ». Car si elle parle beaucoup, beaucoup trop au gré de nombreux élus, ses apports concrets aux travaux du Conseil Municipal ne sont pas à la hauteur du nombre exubérant de mots prononcés!
Depuis le soir de ce fameux 16 mars 2008, qu'elle a très mal vécu, elle est présentée par certains dans Asnières comme une possible remplaçante de son mari, lequel est considéré par l'immense majorité des acteurs politiques, au niveau local comme départemental, comme « fini ».
Certes, si la substitution du mari par l'épouse est une hypothèse avancée ici et là, il n'en reste pas moins qu'à droite et à l'UMP, « Madame Parlotte » n'a pas que des amis. Elle peut compter sur des adversaires déterminés et actifs, comme Cyrille Dechenoix, Jean-Jacques Semoun et quelques autres qui attendent leur heure.
Voilà, malgré ces remarques de bon aloi, un motif suffisant pour s'intéresser au bilan de cette élue, à ses actes passées et à son possible devenir.
Les casseroles ne tintent pas toutes dans les cuisines, ni pour autrui
Il est de bon ton de présenter donc, par les temps qui courent, Marie-Dominique Aeschlimann comme la « relève » de son époux- de 10 ans son aîné- désavoué par les urnes comme maire et surtout mis en examen depuis 2006 dans l'affaire dite du Festival International. Une épine tenace qui a infecté, puis brisé net la carrière politique auparavant prometteuse du conjoint de notre héroïne, mais, qui, paradoxalement, peut aussi être perçu comme une « occasion » de monter pour l'intéressée.
Quand on évoque son futur, d'autres, attentifs, tendent à rappeler son passé comme maire-adjointe de mars 2001 à mars 2008. Car, en effet, si son mari est sur le versant déclinant de sa carrière, Marie-Dominique pourrait aussi suivre cette pente ennuyeuse du seul fait qu'elle a participé activement au système Aeschlimann que les urnes ont enlevé de la mairie d'Asnières en mars 2008.
Certes, son « Conseil des Communautés et religieuses », un mélange des genres plutôt détonnant et très intrigant, n'a pas concouru à sa popularité dans la population asnièroise. Sa participation à la réception de l'Ambassadeur de la République Islamique d'Iran le 21 janvier 2005 n'a pas non plus accru sa faible notoriété. Les observateurs de la vie locale la considèrent alors comme l'ombre portée de son mari pour certains, une « éminence grise » pour les autres, selon les points de vue.
D'aucuns soulignent, avec une réelle pertinence, que les casseroles ne tintent pas que dans les cuisines et pour son époux.
Marie-Dominique e en effet deux « dossiers » qui sont vus par beaucoup comme de nature à résonner derrière elle de manière inopportune si elle se lançait dans la carrière politique en chef de l'opposition UMP à Asnières. Ce que d'aucuns des ses concurrents, déclarés ou potentiels, pourraient se faire une joie de rappeler à la mémoire des électeurs....
La première de ces casseroles a tinté pour la première fois en mars 2008, quelques jours après la rétrogradation de l'élue au rang qu'elle occupe dorénavant: il s'agit de l'information judiciaire ouverte sur ce qui est appelé « les fichiers ethniques » d'Asnières. En effet, son mari a rappelé devant les enquêteurs qu'il ignorait tout de ces fichiers, mais que cela pouvait avoir un rapport possible avec le « Conseil des Communautés étrangères et religieuses », dont, hasard malheureux, Marie-Dominique avait la charge en mairie.
De là à penser que ce dossier puisse « toucher » par mégarde l'élue en question, il n'y a qu'un pas, que certains franchissent sans pitié en pronostiquant que cette affaire, connue du grand public depuis un reportage passé sur FR3 Ile de France, pourrait bien lui valoir des ennuis avec la Justice.
Mais, il y a encore plus ennuyeux peut-être: le 19 novembre 2007, Marie-Dominique Aeschlimann et une brochette d'élus municipaux d'alors participent à Asnières à un événement musicale: la 5ème édition des Caribbean Music Awards.
Emporté par son élan, un site annonce ainsi la chose: « Marie-Dominique Aeschlimann, maire-adjoint d’Asnières, a apporté son soutien tant LOGISTIQUE (c'est nous qui soulignons ce point-NDLR) que moral à l’initiative, en venant accompagnée d’une forte délégation d’élus de la ville ».
C'est l'expression, qui rappelle les conditions toujours non éclaircies du soutien de la Ville ou non à la manifestation tenue en l'honneur des représentants iraniens en France, « a apporté son soutien tant logistique » qui a retenu l'attention de certains de ses adversaires politiques, et, dit-on ici et là, pourrait aussi intéresser la Justice. Car la tournure des mots pourrait suggérer que la Ville d'Asnières aurait soutenu financièrement cet événement, à travers l'élue invitée et remerciée pour son geste.
Ceci étant, en dehors de ce contexte assez difficile, d'autres « dossiers » problématiques potentiels sont aussi à craindre pour son avenir politique personnel. Ainsi, certains indiquent que l'occupation par son frère Luc Ristori d'un logement HLM à Asnières sans qu'il rentre dans les critères sociaux d'attribution pourrait nuire à ses désirs d'avenir.
Plusieurs soulignent aussi qu'elle pourrait avoir des inquiétudes avec les conclusions de la Chambre Régionale des Comptes, transmises selon nos sources à la Justice- concernant l'usage ILLEGAL d'une Citroën C5 et d'un chauffeur payés par la Ville, consommant en moyenne 1600 litres par an.
Ceci est indiqué clairement en page 6 du fameux Rapport. Sur cette affaire, il est évident que « Madame Parlotte », pourtant si prompte à s'exprimer avec véhémence et longueur de temps, a été d'une surprenante discrétion, fort troublante. Son silence résonne ici très fortement contre son avenir.
Elle n'a en effet, sur cette illégalité dénoncée par les magistrats de la Chambre, rien dit en sa défense, ce qui pourrait valoir reconnaissance par elle des faits reprochés.
D'autres- particulièrement à l'UMP- estiment que son nom marital, Aeschlimann, est de nature à lui jeter un mauvais sort politique, tant l'image publique de son époux est mauvaise, surtout depuis la perte de la mairie d'Asnières pour l'UMP.
Cuisine politique et casseroles possibles ne font pas toujours un bon ménage
De tout cela, il ressort nettement que, si Mme Marie-Dominique Aeschlimann entendait briguer des mandats futurs, elle pourrait se heurter à des obstacles variés que nous pouvons résumer de la manière suivante: le bruit des casseroles des autres ne couvre pas forcément le tintement des siennes propres et les anciens amis d'hier sont souvent devenus d'ardents ennemis d'aujourd'hui.
Or, un sage ancien disait à ce propos: « l'union d'adversaires déterminés et de dossiers fâcheux peut générer de graves déboires aux victimes de cet état de fait ».
A l'évidence, voici une maxime que « Mme Parlotte » devrait à loisir méditer durant ce doux été.
Marylise Dipusu
Liens à connaître et à suivre pour en savoir plus et plus précisément sur les sujets abordés par l'article:
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/03/27/01011-20080327FILWWW00464-aeschlimann-entendu-dans-trois-affaires.php
Ce lien évoque, entre autres affaires, l'audition de l'ancien maire Manuel Aeschlimann « dans l'utilisation inappropriée de fonds parlementaires à des fins privées".
http://www.lejdd.fr/cmc/paris/200826/reglements-de-compte-a-asnieres_127398.html
L'article épingle aussi au passage le couple Aeschlimann pour certaines dépenses discutables..
http://www.bakchich.info/breve513.html
Une nourrice s'occupant des enfants du couple Aeschlimann aurait-elle été payée avec des fonds parlementaires? Le député ex-maire entendu sur cette accusation par les enquêteurs. On ne sait pas s'il a évoqué comme argument les 3 activités rémunérées à l'époque de son épouse, 3 activités lui prenant probablement trop de temps.
http://www.bakchich.info/article2994.html
Le logement HLM de Luc Ristori, frère de Marie-Dominique Aeschlimann, dévoilé par le site Bakchich: éloquent! La transparence sur le sujet n'a pas fait l'objet de « longues communications » verbales de l'élue.
http://www.bakchich.info/article2150.html
La gestion de la Ville d'Asnières quand Marie-Dominique Aeschlimann était maire-adjointe: les éléments sont tirés du Rapport de la Chambre Régionale des Comptes d'Ile de France. Passionnant!
http://www.asnierois.org/fw/html/modules.php?name=News&file=article&sid=363
Article sur la manifestation du 21 janvier 2005 en mairie d'Asnières: la photo montre Marie-Dominique Aeschlimann applaudissant le représentant de la dictature iranienne en France. Emouvant!
http://www.asnierois.org/fw/html/modules.php?name=News&file=article&sid=914
Article pointant chronomètre en main les longues prises de parole de Marie-Dominique Aeschlimann: Epoustouflant !
http://www.asnierois.org/fw/html/modules.php?name=News&file=article&sid=809
Article qui souligne, entre autres points, l'usage illégal d'une voiture de fonction municipale par Mme Marie-Dominique Aeschlimann, ses frais d'essence et de chauffeur, tous frais illégaux et sanctionnables par la Justice.
http://www.pyepimanla.com/decembre/dynamitch.html
Article sur les remerciements à Marie-Dominique Aeschlimann pour son « soutien logistique » à la 5ème édition des Caribbean Music Awards.
http://lin.heather7.googlepages.com/rapportdelacrc
Un des liens pour lire la page 6 du Rapport de la Chambre Régionale des Comptes d'ile de France évoquant les frais illégaux payés par les citoyens d'Asnières pour une luxueuse voiture Citroën C5, un chauffeur et de grosses dépenses d'essence par Mme Marie-Dominique Aeschlimann, toujours silencieuse sur ces faits avérés.
http://bigbrotherawards.eu.org/Mairie-d-Asnieres-Fichier-ethnique.html
Un site qui donne un Bog Brother Award en 2007 à la la mairie d'Asnières pour ses « fichiers ethniques »
http://asnierois.org/fw/html/modules.php?name=News&file=article&sid=891
Un article du Parisien sur les « fichiers ethniques « à Asnières.
http://www.dailymotion.com/debeauregard/video/x50p50_affaire-fichiers-ethniques_news
pour visionner le reportage de FR3 sur le dossier des fichiers ethniques à Asnières: Accablant sur un système passé!
(chapitre 15)
Marie-Dominique Aeschlimann: « Madame Parlotte »
Marie-Dominique Aeschlimann, née Ristori, est venue au monde le 17 avril 1974 sur l'île de la Guadeloupe, un département d'Outre Mer de la République. Elle est plus connue à Asnières comme l'épouse du député et ancien maire, Manuel Aeschlimann.
Bien que son ancienne profession officielle soit celle de Directrice adjointe des Services de la mairie -PS- du 18ème arrondissement de Paris- elle y était très appréciée, dit-on, du maire, Daniel Vaillant- elle déclare sur sa fiche d'élue au Conseil Régionale d'Ile de France la profession assez étrange « d'assistante parlementaire ».
En effet, elle exerce et exerçait aussi, avant le 16 mars 2008, en sus de ses mandats d'élue municipale et régionale, cette fonction auprès de son mari député, Manuel Aeschlimann, ce qui, avant le 16 mars 2008, lui assurait trois sources de rentrées financières: l'indemnité de maire adjointe, ses émoluments de Conseillère Régionale et son salaire d'assistante parlementaire.
Par les temps de pauvreté et de chômage, voilà une magnifique et bon exemple de cumul de ressources en temps de crise budgétaire qui ne peut qu'attirer l'attention admirative des contribuables qui ont payé ses TROIS sources de revenus!
Ceci peut aussi laisser à penser qu'elle avait et a encore des journées fort remplies. A toutes ces activités s'ajoutent en effet ses devoirs de mère envers ses deux enfants.
Au Conseil Régional, elle n'a pas fait grande impression et ses interventions- bien plus concises qu'au Conseil Municipal d'Asnières- n'ont pas frappé les élus de cette instance par des qualités extraordinaires. Certains même s'interrogent sur le fait de savoir si elle sera reprise sur la liste UMP aux élections régionales en Ile de France en 2010 dont son parti, l'UMP, commence à beaucoup discuter ces derniers temps....
Au Conseil Municipal d'Asnières, par contre, elle est assez connue depuis 2001, date de son premier mandat, comme maire-adjointe, notamment en charge du « Conseil des Communautés étrangères et religieuses » regardé par beaucoup comme un outil à la fois électoraliste et communautariste qui ne lui a d'ailleurs pas porté chance, sur le plan électoral en tout cas.
En effet, depuis le 16 mars 2008, elle n'est plus que simple Conseillère Municipale d'opposition UMP et elle a alors développé une stratégie de prise de parole jugée par beaucoup comme « excessive », teintée parfois de remarques agressives, qui lui ont valu le doux surnom de « Madame Parlotte ». Car si elle parle beaucoup, beaucoup trop au gré de nombreux élus, ses apports concrets aux travaux du Conseil Municipal ne sont pas à la hauteur du nombre exubérant de mots prononcés!
Depuis le soir de ce fameux 16 mars 2008, qu'elle a très mal vécu, elle est présentée par certains dans Asnières comme une possible remplaçante de son mari, lequel est considéré par l'immense majorité des acteurs politiques, au niveau local comme départemental, comme « fini ».
Certes, si la substitution du mari par l'épouse est une hypothèse avancée ici et là, il n'en reste pas moins qu'à droite et à l'UMP, « Madame Parlotte » n'a pas que des amis. Elle peut compter sur des adversaires déterminés et actifs, comme Cyrille Dechenoix, Jean-Jacques Semoun et quelques autres qui attendent leur heure.
Voilà, malgré ces remarques de bon aloi, un motif suffisant pour s'intéresser au bilan de cette élue, à ses actes passées et à son possible devenir.
Les casseroles ne tintent pas toutes dans les cuisines, ni pour autrui
Il est de bon ton de présenter donc, par les temps qui courent, Marie-Dominique Aeschlimann comme la « relève » de son époux- de 10 ans son aîné- désavoué par les urnes comme maire et surtout mis en examen depuis 2006 dans l'affaire dite du Festival International. Une épine tenace qui a infecté, puis brisé net la carrière politique auparavant prometteuse du conjoint de notre héroïne, mais, qui, paradoxalement, peut aussi être perçu comme une « occasion » de monter pour l'intéressée.
Quand on évoque son futur, d'autres, attentifs, tendent à rappeler son passé comme maire-adjointe de mars 2001 à mars 2008. Car, en effet, si son mari est sur le versant déclinant de sa carrière, Marie-Dominique pourrait aussi suivre cette pente ennuyeuse du seul fait qu'elle a participé activement au système Aeschlimann que les urnes ont enlevé de la mairie d'Asnières en mars 2008.
Certes, son « Conseil des Communautés et religieuses », un mélange des genres plutôt détonnant et très intrigant, n'a pas concouru à sa popularité dans la population asnièroise. Sa participation à la réception de l'Ambassadeur de la République Islamique d'Iran le 21 janvier 2005 n'a pas non plus accru sa faible notoriété. Les observateurs de la vie locale la considèrent alors comme l'ombre portée de son mari pour certains, une « éminence grise » pour les autres, selon les points de vue.
D'aucuns soulignent, avec une réelle pertinence, que les casseroles ne tintent pas que dans les cuisines et pour son époux.
Marie-Dominique e en effet deux « dossiers » qui sont vus par beaucoup comme de nature à résonner derrière elle de manière inopportune si elle se lançait dans la carrière politique en chef de l'opposition UMP à Asnières. Ce que d'aucuns des ses concurrents, déclarés ou potentiels, pourraient se faire une joie de rappeler à la mémoire des électeurs....
La première de ces casseroles a tinté pour la première fois en mars 2008, quelques jours après la rétrogradation de l'élue au rang qu'elle occupe dorénavant: il s'agit de l'information judiciaire ouverte sur ce qui est appelé « les fichiers ethniques » d'Asnières. En effet, son mari a rappelé devant les enquêteurs qu'il ignorait tout de ces fichiers, mais que cela pouvait avoir un rapport possible avec le « Conseil des Communautés étrangères et religieuses », dont, hasard malheureux, Marie-Dominique avait la charge en mairie.
De là à penser que ce dossier puisse « toucher » par mégarde l'élue en question, il n'y a qu'un pas, que certains franchissent sans pitié en pronostiquant que cette affaire, connue du grand public depuis un reportage passé sur FR3 Ile de France, pourrait bien lui valoir des ennuis avec la Justice.
Mais, il y a encore plus ennuyeux peut-être: le 19 novembre 2007, Marie-Dominique Aeschlimann et une brochette d'élus municipaux d'alors participent à Asnières à un événement musicale: la 5ème édition des Caribbean Music Awards.
Emporté par son élan, un site annonce ainsi la chose: « Marie-Dominique Aeschlimann, maire-adjoint d’Asnières, a apporté son soutien tant LOGISTIQUE (c'est nous qui soulignons ce point-NDLR) que moral à l’initiative, en venant accompagnée d’une forte délégation d’élus de la ville ».
C'est l'expression, qui rappelle les conditions toujours non éclaircies du soutien de la Ville ou non à la manifestation tenue en l'honneur des représentants iraniens en France, « a apporté son soutien tant logistique » qui a retenu l'attention de certains de ses adversaires politiques, et, dit-on ici et là, pourrait aussi intéresser la Justice. Car la tournure des mots pourrait suggérer que la Ville d'Asnières aurait soutenu financièrement cet événement, à travers l'élue invitée et remerciée pour son geste.
Ceci étant, en dehors de ce contexte assez difficile, d'autres « dossiers » problématiques potentiels sont aussi à craindre pour son avenir politique personnel. Ainsi, certains indiquent que l'occupation par son frère Luc Ristori d'un logement HLM à Asnières sans qu'il rentre dans les critères sociaux d'attribution pourrait nuire à ses désirs d'avenir.
Plusieurs soulignent aussi qu'elle pourrait avoir des inquiétudes avec les conclusions de la Chambre Régionale des Comptes, transmises selon nos sources à la Justice- concernant l'usage ILLEGAL d'une Citroën C5 et d'un chauffeur payés par la Ville, consommant en moyenne 1600 litres par an.
Ceci est indiqué clairement en page 6 du fameux Rapport. Sur cette affaire, il est évident que « Madame Parlotte », pourtant si prompte à s'exprimer avec véhémence et longueur de temps, a été d'une surprenante discrétion, fort troublante. Son silence résonne ici très fortement contre son avenir.
Elle n'a en effet, sur cette illégalité dénoncée par les magistrats de la Chambre, rien dit en sa défense, ce qui pourrait valoir reconnaissance par elle des faits reprochés.
D'autres- particulièrement à l'UMP- estiment que son nom marital, Aeschlimann, est de nature à lui jeter un mauvais sort politique, tant l'image publique de son époux est mauvaise, surtout depuis la perte de la mairie d'Asnières pour l'UMP.
Cuisine politique et casseroles possibles ne font pas toujours un bon ménage
De tout cela, il ressort nettement que, si Mme Marie-Dominique Aeschlimann entendait briguer des mandats futurs, elle pourrait se heurter à des obstacles variés que nous pouvons résumer de la manière suivante: le bruit des casseroles des autres ne couvre pas forcément le tintement des siennes propres et les anciens amis d'hier sont souvent devenus d'ardents ennemis d'aujourd'hui.
Or, un sage ancien disait à ce propos: « l'union d'adversaires déterminés et de dossiers fâcheux peut générer de graves déboires aux victimes de cet état de fait ».
A l'évidence, voici une maxime que « Mme Parlotte » devrait à loisir méditer durant ce doux été.
Marylise Dipusu
Liens à connaître et à suivre pour en savoir plus et plus précisément sur les sujets abordés par l'article:
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/03/27/01011-20080327FILWWW00464-aeschlimann-entendu-dans-trois-affaires.php
Ce lien évoque, entre autres affaires, l'audition de l'ancien maire Manuel Aeschlimann « dans l'utilisation inappropriée de fonds parlementaires à des fins privées".
http://www.lejdd.fr/cmc/paris/200826/reglements-de-compte-a-asnieres_127398.html
L'article épingle aussi au passage le couple Aeschlimann pour certaines dépenses discutables..
http://www.bakchich.info/breve513.html
Une nourrice s'occupant des enfants du couple Aeschlimann aurait-elle été payée avec des fonds parlementaires? Le député ex-maire entendu sur cette accusation par les enquêteurs. On ne sait pas s'il a évoqué comme argument les 3 activités rémunérées à l'époque de son épouse, 3 activités lui prenant probablement trop de temps.
http://www.bakchich.info/article2994.html
Le logement HLM de Luc Ristori, frère de Marie-Dominique Aeschlimann, dévoilé par le site Bakchich: éloquent! La transparence sur le sujet n'a pas fait l'objet de « longues communications » verbales de l'élue.
http://www.bakchich.info/article2150.html
La gestion de la Ville d'Asnières quand Marie-Dominique Aeschlimann était maire-adjointe: les éléments sont tirés du Rapport de la Chambre Régionale des Comptes d'Ile de France. Passionnant!
http://www.asnierois.org/fw/html/modules.php?name=News&file=article&sid=363
Article sur la manifestation du 21 janvier 2005 en mairie d'Asnières: la photo montre Marie-Dominique Aeschlimann applaudissant le représentant de la dictature iranienne en France. Emouvant!
http://www.asnierois.org/fw/html/modules.php?name=News&file=article&sid=914
Article pointant chronomètre en main les longues prises de parole de Marie-Dominique Aeschlimann: Epoustouflant !
http://www.asnierois.org/fw/html/modules.php?name=News&file=article&sid=809
Article qui souligne, entre autres points, l'usage illégal d'une voiture de fonction municipale par Mme Marie-Dominique Aeschlimann, ses frais d'essence et de chauffeur, tous frais illégaux et sanctionnables par la Justice.
http://www.pyepimanla.com/decembre/dynamitch.html
Article sur les remerciements à Marie-Dominique Aeschlimann pour son « soutien logistique » à la 5ème édition des Caribbean Music Awards.
http://lin.heather7.googlepages.com/rapportdelacrc
Un des liens pour lire la page 6 du Rapport de la Chambre Régionale des Comptes d'ile de France évoquant les frais illégaux payés par les citoyens d'Asnières pour une luxueuse voiture Citroën C5, un chauffeur et de grosses dépenses d'essence par Mme Marie-Dominique Aeschlimann, toujours silencieuse sur ces faits avérés.
http://bigbrotherawards.eu.org/Mairie-d-Asnieres-Fichier-ethnique.html
Un site qui donne un Bog Brother Award en 2007 à la la mairie d'Asnières pour ses « fichiers ethniques »
http://asnierois.org/fw/html/modules.php?name=News&file=article&sid=891
Un article du Parisien sur les « fichiers ethniques « à Asnières.
http://www.dailymotion.com/debeauregard/video/x50p50_affaire-fichiers-ethniques_news
pour visionner le reportage de FR3 sur le dossier des fichiers ethniques à Asnières: Accablant sur un système passé!