jeudi 17 mars 2011

Asnières sur Seine: scoop documentaire et principe d'irréalisme





























Notre iconographie du jour aura trait à l'aveuglement et à la surdité inimaginables pour des gens normaux des politiques sur notre ville et en général. En atteste cette mesure stupéfiante de fausse naïveté qui consiste à croire que le "couvre-feu" privant tous les jeunes de la ville de sortie le soir va apporter le plus infime début de solution viable aux violences constatées.

En premier, voici donc une représentation édifiante et sincère des attitudes déraisonnables, pathétiques et illusoires des politiques face aux vrais problèmes de la société que ces violences soulignent avec une force accrue, donc une visibilité parfaite. 

Mais, les politiques ne veulent ni voir, ni entendre, ni apprendre, ni comprendre, et encore moins agir à la racine des difficultés, donc des violences. Ils pensent avoir trouvé un "remède miracle", mais ils n'appuient que sur le couvercle de cocotte-minute pour ne plus en entendre le sifflement annonciateur de plus gros ennuis.... Faire comme les chimpanzés que notre illustration montre n'est pas une solution, mais cela, l'avenir va vite le prouver sans égard aux mesures factices de pure apparence des politiques paniqués par les résultats de leur gestion lamentable des affaires publiques.

Notre deuxième image symbolise une ligne uniforme de politiques avec des bandeaux aveuglants sur les yeux. Dans le cas des politiques, à Asnières comme ailleurs, le bandeau qui aveugle leur pensée n'est pas sur leurs yeux, mais carrément dans leur tête.

Cela rappelle le dicton grec antique affirmant: "les dieux aveuglent ceux qu'ils veulent perdre".

A Asnières, les politiques sont leurs propres dieux aveuglants.....

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SCOOP: le tract non signé qui ennuie Manuel Aeschlimann et Thiery Le Gac en ligne


Manuel Aeschlimann et Thierry Le Gac sont bien visés par un tract non-signé que nous avons retrouvé en ligne. En voici le lien en scoop exclusif:


Ce que ce document non-signé explique est en fait ce que tout le monde connaît depuis quelques temps: l'UMP d'Asnières compte une masse de fausses cartes, des adhérents officiels résident en Afrique et ne peuvent voter en France, l'élection de Manuel Aeschlimann comme secrétaire de circonscription est un simulacre de vote démocratique couvert par une direction de l'UMP en Justice, direction qui s'enfonce dans un discrédit national d'ampleur chaque jour plus large et profond.

Ce qui est nouveau dans le texte est que Thierry Le Gac y est pointé comme acceptant et validant donc cette situation ubuesque, par lâcheté ou par complicité, selon les auteurs du tract.

A l'évidence, ce qui est publié procède de l'explosion continue du système Aeschlimann et de règlements de comptes internes à l'UMP locale, qui, comme l'UMP 92, se volatilise encore plus vite que son électorat s'évapore.

Comme le phénomène est d'ampleur nationale, c'est tout l'UMP qui est dorénavant ravagée par une crise terrible qui se manifeste aussi par le fait pour de nombreux candidats de ce parti de cacher leur appartenance ou leur soutien par ce parti qui devient la risée de la France, et du monde depuis les annonces du fils cadet de Mouammar Khadaffi sur des sommes d'argent versées par le régime dictatorial libyen à l'UMP pour sa campagne présidentielle 2007.

Avec Liliane Bettencourt, l'UMP avait déjà un « premier cercle de donateurs » qui ne lui a pas porté chance. Eric Woerth en sait quelque chose......

Si en plus, le dictateur Khadaffi a soutenu l'UMP et lui demande de rendre cet argent versé, que restera-t-il de crédible pour ce parti qui va de désaveux publics en scandales politico-financiers et d'accusations publiques d'actes illégaux en camouflage de ses candidats?


Principe d'irréalisme et cynisme dangereux


La mise en place du « couvre-feu » sur Asnières et Gennevilliers est non seulement une atteinte aux droits et libertés civiques, mais aussi une aberration totale puisque la mesure ne permet même pas de commencer à résoudre les vrais problèmes existants.

Il faut tout l'aveuglement cynique de politiques dépassés pour, selon les cas, soit en appeler à une police omniprésente partout et sans relâche, soit pour faire travailler des jeunes citoyens précaires ou chômeurs gratuitement pour des travaux d'intérêt général.

Ces propos fleurent un mauvais parfum de dictature souhaitée et rappellent les « chantiers de jeunesse » de Monsieur Pétain, préparation politique par les « collaborateurs » avec le régime hitlérien au STO (Service du Travail Obligatoire) que l'occupant a ensuite initié pour ses propres intérêts militaires.

Certains évoquent avec un certain bon sens les devoirs de l'Etat régalien en parlant de police toujours et partout. Mais, confondent-ils Etat et police, et pourquoi n'appellent-ils pas au respect par cet Etat de TOUS SES DEVOIRS REPUBLICAINS?

Outre que ces demandes orientent vers une voie sans issue qui ne ferait que rajouter de la poudre dans le tonneau social en feu, elles méprisent totalement les intérêts, la santé et la sécurité des fonctionnaires de l'Etat concernés qui n'ont pas pour mission de suppléer aux échecs et carences flagrantes et maintenues des politiques!

Il convient de rappeler que l'Etat a des devoirs PUBLICS REPUBLICAINS fixés par la loi et les règles internationales:
assurer l'instruction publique pour toutes et tous, concrétiser le droit au travail et à une existence décente pour toute la population, encourager la concorde civile par une politique de redistribution sociale efficace, permettre le droit au logement, garantir les droits humains fondamentaux dont la sécurité SOCIALE, le droit à la santé, la dignité et une vie humaine réelle.

Ce n'est donc pas un « couvre-feu » assorti de cours de morale détachée des réalités quotidiennes qui va résoudre la question sociale qui est le fond des violences qu'Asnières -et Gennevilliers-ont connues.

De même, ce n'est pas en envoyant des policiers qui sont aussi des êtres humains, des citoyens, de pères de famille vivant aussi des réalités difficiles, que la question aura été résolue à ses racines!

Les fonctionnaires de police ne sont pas des « casques bleus » type ONU chargés de tenter de permettre la poursuite de décennies d'orientations désastreuses des politiques de toutes couleurs contre une majeure partie de la population en s'interposant..... pour prendre les coups à la place des politiques responsables et coupables!

D'ailleurs, cette situation sociale générale génère une crise formidable parmi les policiers et les gendarmes qui comprennent bien qu'ils sont utilisés par les politiques comme des « gardes du corps » de politiques irresponsables et déconnectés des réalités.

Une nouvelle fois, force est de constater que cette mesure infantile de « couvre-feu » est un artifice insensé et un cache-sexe de l'absence de vraie volonté politique de s'atteler à résoudre les vrais problèmes de fond.

Une nouvelle fois, les politiques de tous bords démontrent leur aveuglement commun, leur commune lâcheté,  leur inefficacité collective et leur cynisme irresponsable bien partagé.

Ce « couvre-feu » ne résoudra rien en tentant de calmer un moment, artificiellement, par la force policière,  une situation explosive: la cocotte-minute continue à chauffer et la pression de monter!

Appuyer sur le couvercle de toutes les forces lâches des politiques ne fait que préparer sciemment une explosion plus violente et dévastatrice......

Nous prenons date ici de la réalité inévitable et évidente pour quiconque veut bien ouvrir les yeux et regarder le situation bien en face avec courage.




Marylise Dipusu


Chapitre 430 des chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008