lundi 1 février 2010

Asnières sur Seine: les époux Aeschlimann crisent et la question du budget municipal




Ci-dessus, des billets d'euros, monnaie européenne en crise grave dont certains prévoient que ses ennuis ne font que commencer....


Crise de l'euro ou non, les finances d'Asnières sur Seine soulèvent des problèmes et des questions. Sur le passé, pour les époux Aeschlimann. Sur le présent et le futur, pour Sébastien Pietrasanta et sa majorité pluraliste.


La presse et les acteurs de la vie asnièroise en parlent. Asnières Nouvelles Citoyennes synthétise les propos et met en avant les faits publics avérés!

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Le petit marquis cynique, la marquise apeurée et le château des ambtions qui brûle


Comme dans une vieille chanson populaire comique, les époux Aeschlimann ( les anciens marquis de la mairie d'Asnières) voient avec effarement et peur le château de cartes de leurs mensonges brûler et s'écrouler par pans entiers.


Madame la marquise a avoué récemment l'incompétence des ci-devant marquis d'Asnières en matière financière ce qui a mis le feu entre eux d'un côté, et de l'autre, entre eux et les électeurs-citoyens-contribuables asnièrois!


Son mari essaie d'éteindre l'incendie qui prend, cite un audit inexistant, oublie le Rapport accablant de la Chambre Régionale des Comptes sur sa gestion et reconnaît que tout cela est « dévastateur » pour lui (c'est une évidence), mais aussi, et là, il dit aussi vrai, pour les finances d'Asnières sur Seine.


Le seul problème est que les responsables premiers, ceux qui auraient dû lire les contrats d'emprunts, gérer avec adresse et parcimonie l'argent public, l'ont souvent jeté par les fenêtres, sans aucune retombée positive pour les besoins de la population.


Qu'on se rappelle les ahurissantes dépenses pour les cabinets d'avocats de la Ville (dont le cabinet Olivier Schnerb qui a embauché Manuel Aeschlimann), les gigantesques frais de propagande politique appelés « frais de communication », les subventions allouées sans mot dire pour accueillir l'Ambassadeur du régime sanglant de Téhéran, les Baux Emphytéotiques Administratifs qui plombent maintenant les finances de la commune, et tant d'autres dépenses inutiles!


Mais, si les époux Aeschlimann scissionnent et se désavouent mutuellement sur les questions de gestion ( catastrophique) de la dette, sur les questions de sécurité, là, ils frisent le schizophrénie et l'affrontement entre eux.


Manuel Aeschlimann, député, avait voté en 2002 la suppression de la police de proximité. En 2010, il vote la SUPPRESSION de 2600 postes de policiers nationaux et le soutien aux annonces fausses par essence de Brice Hortefeux sur l'évolution DES délinquances.


Le même Manuel Aeschlimann, alliant cynisme affligeant et incohérence intellectuelle totale demande via son blog à la mairie, dont il a vidé les coffres par sa gestion « incompétente », selon les termes de son épouse, qu'elle supplée aux carences de l'Etat qui se désengage de la sécurité publique des personnes et des biens!!!


Quel député conscient de ses devoirs annoncés!.....


Son épouse, après avoir contribué à « dévaster » le bilan gestionnaire désastreux de son mari, ne lui demande pas de comptes sur ces 2600 POSTES SUPPRIMES, mais va en répétant en rond que c'est la faute de Jean-Paul Huchon!!! Lequel n'est pas, c'est un fait, député UMP, ni député tout court.


Ainsi vont les époux Aeschlimann, entre mensonges éclatants, cafouillages permanents, piteuses tentatives de cacher leurs bilans respectifs ainsi que communs et cynisme pathétique quasi-maladif.


Pendant ce temps, leur parti, l'UMP- prépare activement son implosion, ce qui risque de les faire politiquement exploser!


Tout va bien Madame la marquise: votre voiture municipale de fonction illégale n'est plus à votre disposition, les cartes bleues de la mairie non plus, le château de vos ambitions brûle, votre mari accumule les bourdes les plus énormes afin que votre nom soit associé à jamais à ses errements gestionnaires, le dossier des fichiers ethniques remonte vers ses sources et votre portrait n'est jamais collé sur les murs avec Valérie Pécresse, ni Rama Yadé!


Tout va très bien, Madame la marquise Marie-Dominique Aeschlimann! Tout va très bien....



La question cruciale du budget municipal et le Conseil Municipal mensuel



Pendant ce temps, Sébastien Pietrasanta, incapable de dénoncer même dans sa communication sur les violences qui montent, la suppression étonnante de 2600 postes de policiers nationaux par le gouvernement et le député Manuel Aeschlimann, continue à essayer de gesticuler dans le vide.


Sa récente initiative commune avec les élus de la Ville de Gennevilliers, pour sympathique qu'elle soit dans son but, n'a pas été ni préparée, ni expliquée, pas plus qu'elle n'a associé vraiment kes citoyens par un débat public, lesquels, expulsés de facto de ce projet, son restés en dehors de ce dernier!


Ceci dit, cela fait bien plus d'un mois que le Conseil Municipal d'Asnières sur Seine ne s'est pas réuni afin de discuter des orientations budgétaires pour la commune.... Serait-ce le signe que des débats difficiles sont en cours? Ou ne sait-on plus, au cabinet du maire, comment présenter un budget « tenable » après avoir dépensé beaucoup en vain (comme sous le système Aeschlimann) afin de fournir des postes-mangeoires à des amis politiques devenus maintenant trop coûteux?


Cela fait plus de 18 mois qu'Asnières Nouvelles Citoyennes a tiré la sonnette d'alarme sur les orientations à courte vue du maire, lequel n'a pas non plus tenu compte du contexte international, ni aussi des sommes qu'il pouvait récupérer sur les époux Aeschlimann pour les lourdes fautes connues de lui depuis le Rapport de la Chambre Régionale des Comptes de 2008.


Le temps des grands discours creux s'achève. Voici Sébastien Pietrasanta de plus en plus encerclé, piégé, rattrapé par les réalités qui sont les fruits vénéneux de ses choix, donc par ses fautes politiques et gestionnaires propres!


Il est face à ses propres décisions monolithiques d'embauches des amis politiques de Clichy et d'ailleurs, confronté à ses projets onéreux alors que le coût pouvait en être aisément abaissé (parking de l'Hôtel de Ville par exemple), cérémonies de vœux, subventions discutables insupportables pour une Ville exsangue financièrement.


Obligé de négocier pied à pied avec les groupes de sa majorité actuelle, il est contraint à des choix difficiles pour lui afin de continuer à rester maire d'Asnières.


Pour lui, le temps du mépris non caché envers le programme de fond du grand rassemblement ( et du déni dangereux de ses partenaires et alliés) est terminé.


La diversité propre à cette majorité municipale reprend ses droits qui n'auraient jamais dû être délaissés par le maire et elle s'affirme. Aujourd'hui, c'est Sébastien Pietrasanta qui dépend de ses alliés au sein du Conseil Municipal et sa survie politique passe par la discussion libre, honnête et transparente, avec comme objectif premier les besoins réels des habitants d'Asnières.




Marylise Dipusu



Chapitre 252 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008