vendredi 3 octobre 2008

Epoux Aeschlimann: un échec peut en cacher un autre



Voici les portraits de Marcus Junius Brutus (fils de Servilia, une des maîtresses de César) et de Julius Caius Caesar, dit en français Jules César. Ces deux hommes auront eu, comme les élus de l' l'UMP d'Asnières sous le système Aeschlimann, une excellente relation père-fils apparente qui ne fut pas toujours sans troubles légers. Lors de la conspiration qui aboutit à l'assassinat de César, aux Ides de Mars, le 15 mars 44 avant notre ère- notez bien la date qui à Asnières prendra un aspect sympathique- Brutus fut celui qui porta le coup fatal à son géniteur. Poursuivi de la haine des partisans de César, Octave et Marc-Antoine, il dut finalement se suicider le 23 octobre 42 à Philippes, village de Thessalie, dans la province grecque de Macédoine, après la défaite des troupes de Cassius.

Voici le dernier discours de Brutus à ses soldats défaits avant de se suicider:

« Ce m'est une très grande joie, en cet instant, de constater que je n'ai été trahi par aucun de mes amis. Si j'avais des reproches à faire, je n'en ferais qu'à la Fortune. Non pour moi, mais pour ma patrie. Car je m'estime, pour ma part, plus heureux que nos vainqueurs. Dans le passé comme aujourd'hui, oui, je suis plus heureux qu'ils ne le seront jamais. Je laisserai au moins une réputation de vertu. De cela, ils ne triompheront jamais par les armes. Et tout leur argent ne parviendra pas à ternir cette vertu. Ils ne pourront empêcher la postérité de voir en eux des individus méchants et injustes, qui auront mis à mort des hommes de bien, loyaux et justes, dans le but d'usurper un pouvoir auquel ils n'avaient aucun droit. Quant à vous, vous avez tenté la Fortune. S'il vous reste une chance de faire la paix avec nos ennemis, saisissez-la et pensez à vous conserver. Allez-vous-en, maintenant. »

Recours en annulation des élections et droits naturels de succession

Encore un échec décevant autant que cuisant pour Marie-Dominique et Manuel Aeschlimann! Et au-delà de l'échec, la compréhension que le glas de leur chute politique a tinté....

Leur recours en annulation du vote des citoyens du 16 mars 2008 apporté devant le Tribunal Administratif a été jugé par celui-ci sans fondement aucun et le plaignant, Manuel Aeschlimann, devra en plus payer les dépens de l'affaire.

L'échec n'est pas seulement, ici, juridique. Il signe, pour les époux Aeschlimann, l'engagement d'un processus de mort politique publique.

En effet, l'équipe actuelle et ses rares militants avaient comme unique espoir à court terme l'annulation du vote des citoyens du 16 mars 2008.

Cet espoir, qui relevait du rêve éveillé entretenu par un couple aux abois politiques, est détruit de manière irrévocable. Un appel serait ici aussi vain qu'insensé.

Il en résulte que, très naturellement, au sein de l'UMP et de sa mouvance politique, la période de après-Aeschlimann est désormais engagée.

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A Asnières, la désaeschlimannisation a commencé.

De fait, les ambitions des successeurs possibles peuvent dorénavant se développer dans une totale légitimité et parfaite liberté, l'ancienne étoile du parti étant politiquement agonisant, une sorte de has-been dont le sort est de s'effacer ou d'être en tout état de cause poussé vers la sortie de la vie politique.

Ces ambitions nécessitent toutes, comme impératif premier de leur satisfaction, de remplir encore une condition : que le bilan des années Aeschlimann soit entièrement reporté sur les époux du même nom afin que les prétendants éventuels à la succession des vaincus puissent apparaître comme vierges de tout lien, purs de toute responsabilité quant à ce passé rejeté définitivement de la réalité présente.

Nul ne doute que ce Jugement du Tribunal Administratif de Versailles est en fait le signal de l'abandon et de l'isolement croissant des époux Aeschlimann, auxquels les Brutus potentiels au sein de leur propre parti ne manqueront pas de porter l'estocade politique finale, d'une manière ou d'une autre.

Un de nos lecteurs, vieil Asnièrois au fait de l'histoire de la ville nous a ainsi commenté les conséquences de ce Jugement:

« Dans les années 1990, Manuel Aeschlimann fut le vrai Brutus de la chute de Cornic, Bokanowski, puis de Taittinger afin de devenir le César d'Asnières. Aujourd'hui, il sait bien ce qui l'attend: Il a été César et les Brutus sont là qui vont s'assurer, afin de garantir leur droit de succession politique, de sa chute irrémédiable et de celle de son épouse. Le passé risque bien de rattraper maintenant les époux Aeschlimann ».

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Collectif « Justice pour les Asnièrois »

Le Collectif « Justice pour les Asniérois » a décidé de contacter l'ADECA (Association de Défense des Contribuables Asnièrois) afin de discuter d'actions communes qui pourraient être menées ensemble dans le but de rendre Justice aux Asnièrois suite aux nombreuses anomalies constatées et citées dans le Rapport de la Chambre Régionale des Comptes d'Ile de France et l'audit effectué par la Ville.

Selon nos informations, des citoyens de divers horizons, en nombre croissant, apportent leur soutien matériel et leur appui moral aux objectifs de ce Collectif.

Asnières Nouvelles Citoyennes se fera naturellement l'écho libre des initiatives engagées afin que tous les citoyens d'Asnières puissent en être informés et y participer concrètement.

A suivre très prochainement.....


Marylise Dipusu

Chapitre 43 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008