L'école Réjane est une partie du patrimoine scolaire de la Ville d'Asnières. Le conflit qui affecte le nettoyage des écoles ne peut trouver une solution juste, humaine, soucieuse du budget de la commune et pérenne que par la remunicipalisation de ce service public communal. Asnières a déjà beaucoup souffert des délégations de service public à des entreprises privées: litiges juridiques onéreux, changements de sociétés, contrats souvent renégociés, qualité du service en baisse et conflits sociaux ont été les conséquences principales de cette politique d'abandon des prérogatives publiques. Comme pour la distribution de l'eau potable, il est temps que, dans l'intérêt de toutes les parties, mairie, citoyens, salariés, la mairie remunicipalise les services publics qui, délégués, ne fonctionnent pas bien, coûtent cher à la collectivité et génèrent des conflits récurrents. L'audit municipal devrait aussi souligner combien cette solution de bon sens s'impose à la Ville afin d'éviter dérives financières et « affaires » douteuses pouvant conduire en Justice.
De l'influence de la crise financière mondiale sur les finances municipales
Comme tous le savent maintenant, c'est un vent croissant de tempête qui souffle comme un ouragan déchaîné sur le système financier mondial, donc français, donc avec des conséquences imprévisibles pour le budget d'Asnières et la dette municipale.
De l'avis des spécialistes les plus qualifiés, la crise n'en est encore qu'à ses balbutiements puisque les effets dominos de la crise des subprimes devraient atteindre leur niveau maximal en 2009 et l'inquiétude montre à vive allure sur les 67000 milliards de dollars de ce qu'on appelle en jargon financier les SWAP.
Dans ce contexte international, il est évident pour toute personne sensée que les évènements qui bouleversent l'ordre mondial financier auront des répercussions importantes sur l'activité économique à Asnières et sur le budget municipal.
Sans être expert en sciences financières, mais en s'appuyant sur les signes évidents actuels, il est déjà possible de déduire de ce contexte mondial une forte contraction de l'activité économique sur la ville et donc une baisse prévisible des rentrées fiscales.
La presse annonce que DEXIA, la banque qui a laissé la Ville s'endetter au-dessus de ses moyens et qui possède la dette de la commune, est elle-même en crise. L'Etat devra intervenir pour la sauver. A quel prix et à quelles conditions? Avec quelles conséquences pour la dette d'Asnières et ses annuités négociées récemment?
Dans ce cadre, la demande constante d'Asnières Nouvelles Citoyennes à la municipalité et au maire d'agir en Justice immédiatement afin de récupérer les près de 30 millions d'euros illicitement, illégalement ou indument dépensés sous la mandature précédente prend un aspect d'urgence financière et politique afin d'éviter à la Ville une situation gravissime, voire tout simplement la banqueroute.
Le maire et sa majorité ne peuvent nier ni l'ampleur de la crise mondiale qui aura des conséquences nuisibles et prévisibles fortes pour la Ville, ni la nécessité politique, morale, juridique et financière d'ester en Justice afin de récupérer les millions d'euros dilapidés sous l'ancienne mandature auprès des auteurs, responsables et bénéficiaires des faits indiqués tant par l'audit attendu que par la Chambre Régionale des Comptes.
La « générosité politique » avec les fonds publics ne peut en aucun cas être admise en temps de crise d'une gravité jamais vue et dont l'ampleur se développe chaque jour.
Il y a urgence à sauver les finances de la Ville en agissant dès maintenant dans l'intérêt des citoyens contribuables asnièrois et d'Asnières. La majorité actuelle est dorénavant comptable de ses actes et de la sauvegarde financière de la commune.
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Conflit social à Asnières: la remunicipalisation des services publics est la seule solution viable.
La grève des salariés de l'entreprise privée en charge du nettoyage des écoles montre bien les limites du transfert au secteur privé des services municipaux.
Sous la mandature précédente, les entreprises privées ayant des délégations de service public ont été changées souvent, la conséquence principale ayant pour résultat une diminution manifeste du service rendu à la collectivité. Sans oublier le dossier « Avenance » qui a valu 36 heures de garde à vue à l'ancien Directeur Général des Services et les litiges juridiques onéreux avec divers prestataires comme pour la piscine des Courtilles.
Dans un contexte général où les citoyens et associations demandent de plus en plus fortement la remunicipalisation de la distribution de l'eau potable afin d'en baisser le coût final pour les usagers citoyens et électeurs des communes, ce conflit que le maire semble incapable de résoudre d'une manière humaine et sociale pose clairement le problème de la remunicipalisation du nettoyage des écoles.
En termes de coût et d'efficacité, de permanence et de suivi, de contrôle et de transparence, la municipalisation de ce service public, comme l'eau, serait la solution la plus cohérente, la plus intelligente, la moins coûteuse et la plus pérenne pour la collectivité.
Ce serait aussi la sortie de conflit la plus pertinente et la plus honorable pour toutes les parties concernées, un bienfait durable pour Asnières et l'hygiène assurée à laquelle nos enfants ont le droit dans les écoles.
Il est d'ailleurs surprenant que ni le maire, ni le médiateur qu'il a nommé et qui l'a trahi (!!!) par tract aussitôt son échec confirmé, n'aient pas pensé à cette solution de bon sens pour toutes les parties concernées.
Sébastien Pietrasanta , maire d'Asnières, serait bien avisé de comprendre ces réalités, d'autant plus vraies que la crise globale du système financier mondial remet à l'ordre du jour le retour au service public de nombreuses activités que le secteur privé ne pourra plus désormais assurer, ou alors mal et à un coût exorbitant pour la commune.
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La ligne 13 du métro améliorée et renforcée
Selon la direction de la RATP et du STIF (Syndicat des Transports d'Ile de France), des améliorations substantielles sont prévues sur la ligne 13 du métro en direction d'Asnières-Gennevilliers.
Selon ces sources, il y a aura plus de rames, donc une fréquence des rames plus rapprochée, soit environ 4000 places supplémentaires mises en service. Pour les citoyens d'Asnières des quartiers concernés, c'est une nouvelle positive.
Ces informations sont bien sûr à avérer dans la pratique quotidienne.
Ceci étant, il serait judicieux que la municipalité puisse aussi se pencher, en concertation ouverte publique avec le STIF et la RATP, sur le nombre et la fréquences des autobus qui desservent les quartiers concernés, afin de fluidifier les mouvements de voyageurs, notamment aux heures de pointe.
Si en effet des progrès sont annoncés, il ne faut surtout pas s'en contenter, mais poursuivre l'effort tenace afin d'améliorer la vie quotidienne des citoyens qui utilisent les transports publics.
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Local bien terne de l'UMP d'Asnières pour une UMP en berne
Quand les piétons, automobilistes ou usagers des autobus publics passent devant la permanence asnièroise de l'UMP, ils sont frappés par l'aspect terne, triste, vide de ce local politique.
Les photos de naguère de Nicolas Sarkozy, Patrick Devedjian, Manuel Aeschlimann, Marie-Dominique Aeschlimann, Patricia Chavinier, Cyrille Dechenoix ont TOUTES disparu.
Les fenêtres attristées par cette absence des « héros » du temps passé poussent le passant à croire que l'UMP d'Asnières est à l'agonie, ou, au moins, bien endormie.
C'est à peine si le citoyen lambda sait que ce lieu déprimant est le siège de l'UMP asnièroise, du moins, de ses restes divisés, voire éclatés.
Il est étonnant que le visage du député UMP Manuel Aeschlimann ne soit pas affiché, pas plus que celui de la Présidente du groupe municipal UMP, Marie-Dominique Aeschlimann. Exit aussi les portraits du Président de la République, du secrétaire national de l'UMP et des Conseillers Généraux UMP d'Asnières.
Visiblement, l'UMP d'Asnières est dans un état délabré, mais il est vrai que ses restes ont été invités sur fonds publics à l'Assemblée Nationale, ce qui pourrait aussi faire l'objet, selon certains mauvais esprits attachés aux principes républicains, d'une action citoyenne en application du célèbre article 40 du Code de Procédure Pénale.
En résumé, à Asnières, nous avons une UMP en berne, sans dirigeants affichés, se gobergeant quand même à l'Assemblée Nationale à l'invitation du député de tous les citoyens dans un esprit peu républicain, et entourée par les ennuis les plus divers sans parler des divisions internes.
Marylise Dipusu
Chapitre 41 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008