Goût du suicide politique ou déconnexion totale d'avec la réalité? A chacun de juger.
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Jeudi 18 décembre 2008: annonce de son suicide politique public par la majorité municipale. Explications et démonstration
Le dernier Conseil Municipal a entériné le principe d'une marche à la mort politique programmée par et pour la majorité municipale issue du vote citoyen du 16 mars 2008.
Cette décision collective suicidaire tient quelques mots simples que nous résumerons ainsi: en pleine crise mondiale d'une ampleur et d'une violence jamais vues, alors que des centaines de citoyens perdent leurs emplois et voient leurs revenus baisser, et pendant que les entreprises locales ferment leurs portes les unes après les autres, la majorité municipale annonce aux habitants abasourdis qu'elle entend non seulement augmenter fortement les impôts et taxes locaux, les tarifs publics, mais aussi diminuer les frais de fonctionnement de la mairie (comprendre les services publics rendus aux administrés).
La date ultime du suicide politique collectif est fixé au 31 mars 2009,dernier moment possible du vote définitif des taux d'imposition locaux.
Les citoyens observeront avec mépris le cynisme affiché, l'indécence morale et l'absence totale de sens de responsabilité de la situation des époux Aeschlimann et de leur parti, l'UMP, incapable de tirer des conclusions saines et rationnelles de 7 années de gestion démontrée, par un Rapport de la Chambre Régionale des Comptes et un audit, certes incomplet, comme désastreuse.
Asnières Nouvelles Citoyennes est, comme tous les citoyens asnièrois, sous le choc de la nouvelle qui ne peut réjouir personne de sensé, même si nous avions montré et démontré par nos analyses des faits et processus depuis 9 mois que l'inaction publique coupable de la majorité municipale contre les délits, fautes et anomalies de gestion des époux Aeschlimann ne laissait pas d'autre alternative que cette fin tragique pour cette majorité incapable de faire le nécessaire pour se protéger elle-même du bilan catastrophique des époux Aeschlimann, ceci afin de survivre politiquement.
Atterrés, nous avons consulté un expert en finances publiques et avons résumé en langage clair, simple, accessible à tous les citoyens ses conclusions de spécialiste. Cela se passe de commentaires tant les choses sont précisément détaillées.
« Asnières est effectivement dans la zone rouge tant par l'importance en valeur de sa dette que par la toxicité de son contenu. Par ailleurs, la ville subit de plein fouet les effets de la crise mondiale qui va encore se développer en 2009 par l'arrivée d'une nouvelle crise de subprimes arrivant à échéance et insolvables, sans parler des suites des scandales et banqueroutes actuelles. Plusieurs entreprises importantes ont quitté ou vont abandonner la commune, dont Continental. De ce fait, le produit de la taxe professionnelle s'écroule mécaniquement, et relever son taux aurait naturellement, dans le contexte actuel, un effet aggravant à ce processus de désertification économique. Du fait de la crise des prix immobiliers en chute libre, qui continuera en 2009 pour les motifs vus plus haut, la ZAC Bords de Seine est en passe de devenir une bombe financière à retardement très dangereuse. Le marché immobilier sur Asnières est promis à une baisse importante, qui courra au moins sur tout 2009. Cela aura un impact sur les revenus possibles de nombre d'habitants, mais cela peut aussi encourager un phénomène de départ hors de la commune. Du fait du chômage croissant et de la baisse réelle du pouvoir d'achat, notamment dans les classes moyennes et populaires de la commune, la hausse des impôts locaux ne peut qu'être un facteur aggravant pour la situation financière des habitants concernés, qui ne pourraient alors que ressentir comme une agression contre leur niveau de vie, déjà passablement diminué, une augmentation de la fiscalité locale.
En résumé, le contexte actuel est le plus défavorable sur le plan économique et fiscal pour une hausse de la fiscalité locale et, partant, le plus dangereux sur le plan politique. L'union de tous ces facteurs négatifs cumulés en même temps sur un court laps de temps pourrait entraîner des réactions imprévisibles à cette heure, la première étant un abandon significatif de la commune par les habitants qui en ont les moyens financiers, engendrant alors une accélération de la désertification industrielle et surtout une chute des prix immobiliers, donc une nouvelle baisse des ressources fiscales; Asnières entrerait alors sur la pente du déclin économique et démographique».
En clair, la hausse des impôts locaux, au sens large dans un contexte de crise en développement, dont une touchant de plein fouet l'immobilier, risque bien de nourrir la crise sur Asnières, d'aggraver la situation sociale de nombreux citoyens et au final d'aboutir à une diminution possible de la population.
Ces possibilités, relevant de prévisions assez peu contestables sur le plan matériel, s'opposent aussi, ceci est dit en passant, aux objectifs affichés du plan de relance -certes sans réelle influence sur la crise et ses causes profondes- du gouvernement.
Ce n'est pas en effet en prenant de l'argent dans la poche déjà quasi-vide des citoyens qu'Asnières participera à une relance quelconque, l'effet sera inverse aussi sur l'économie, le commerce et l'artisanat locaux.
Ainsi, où que l'on tourne le regard et de quelque manière qu'on aborde la question, la décision financière que veut prendre la majorité municipale, cela pour éviter de poursuivre les époux Aeschlimann et les responsables des fautes, délits et anomalies constatés depuis 2001, d'accroître la fiscalité locale ne peut que se retourner contre la ville, les citoyens, son économie et son avenir.
On en conclura que le refus acharné d'ester en Justice et de faire revenir les millions d'euros évaporés des caisses publiques sous la mandature Aeschlimann conduit à la fois Asnières et la majorité municipale à un désastre prévisible évident.
Notre combat citoyen continue, avec nos correspondants, avec nos amis, avec nos lecteurs, avec les citoyens, afin d'éviter que cette issue décrite plus haut ne devienne une réalité de cauchemar.
Asnières Nouvelles Citoyennes: 6 mois déjà
Cela fait déjà 6 mois qu'Asnières Nouvelles Citoyennes, dans des conditions difficiles, a vu le jour, autour d'une petite équipe de citoyens qui se refusaient à accepter que le système Aeschlimann, après avoir généré 7 années de plomb et le bilan catastrophique de la gestion municipale des époux Aeschlimann, détruise notre avenir et empêche le rétablissement sain de la commune, son développement et le retour à un dynamisme dans l'harmonie, la transparence et le respect des règles démocratiques.
Pour l'heure, force est de constater que l'objectif fixé n'est pas atteint.
Au contraire, jour après jour, le poids du passé du système Aeschlimann, la force de ses fautes et l'ampleur de ses errements financiers pèse plus lourd sur notre présent et menace notre futur.
Certes, autour de l'équipe d'origine, se sont regroupés des citoyennes et citoyens libres, qui, comme correspondants attentifs, lecteurs critiques, amis actifs, nous aident maintenant à agir dans le sens indiqué. Qu'elles et ils soient ici remerciés pour leur travail; la qualité de leurs informations et la valeur de leurs recherches documentaires.
Ils ont permis qu'Asnières Nouvelles Citoyennes soit à la fois une voix citoyenne libre, un moyen d'information et de débats indépendant, un vecteur de rassemblement citoyen autour des plus hautes valeurs républicaines, et devienne avec le temps un outil incontournable et une source d'informations incontournable sur Asnières.
Face aux périls qui menacent Asnières et ses citoyens, Asnières Nouvelles Citoyennes se développe, s'organise et agit pour changer effectivement le cours des choses.
Notre mot de fin sera un résumé de notre action passée et future:
« Ce n'est pas aux citoyens contribuables asnièrois de payer les délits, fautes et dérives de la gestion des époux Aeschlimann, c'est aux vrais responsables et coupables de ces faits de payer pour leurs actes. La Justice doit assurer la pérennité d'Asnières et la sérénité de ses habitants ».
Nous informerons dans les semaines prochaines les citoyens d'Asnières de notre action collective en ce sens, en toute transparence et indépendance.
Marylise Dipusu
Chapitre 69 des chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008