dimanche 9 novembre 2008

Asnières: l'affaire du Festival peut en cacher d'autres


Sébastien Pietrasanta, maire d'Asnières, a fait voter le 15 avril 2008 par la majorité municipale du grand rassemblement asnièrois un pouvoir qui l'autorise à ester à tout moment en Justice au nom des intérêts de la Ville. Il s'avère que cela a bien été le cas, malgré un silence public assez ennuyeux du site d'informations municipales, dans l'affaire du Festival International! C'est une décision qui l'honore et sert au passage les intérêts essentiels d'une Ville apaisée et rassemblée. D'autres affaires arrivent derrière qui permettront au jeune élu d'Asnières d'utiliser à nouveau son pouvoir de maire en défense de la Ville et de ses 90.000 citoyens. Sa décision dans cette affaire, décision qui sert tous les citoyens, apporte une image positive de notre ville et rompt vraiment avec la gestion passée. Il importe maintenant de comprendre tout ce que la Ville peut et doit faire, connaître et comprendre. C'est là notre objectif à Asnières Nouvelles Citoyennes.

La Ville s'est bien constituée partie civile!


Le site asnierois.org a donc bien apporté les preuves matérielles que nous demandions sur la réalité de la constitution de partie civile de la Ville dans l'affaire du Festival International de juin 1998. Qu'il en soit ici remercié.


Lien: http://asnierois.org/fw/html/modules.php?name=News&file=article&sid=944


L'information ainsi avérée est à l'évidence un signal positif fort de la part de la majorité municipale actuelle et de son maire. Il convient de féliciter ici l'exécutif municipal de son action sur ce point tout en regrettant le peu de publicité qui a été donnée à un tel acte d'intelligence politique et financier en défense des ressources financières de la Ville.

La timidité est ici inutile: il conviendrait mieux de donner à cette décision positive de la Ville une large, très large audience. Cela servirait à l'évidence les intérêts les plus manifestes et directs des élus de la majorité en place!

Il sera aussi noté que cette position de la Ville est importante du point de vue des symboles forts qu'elle véhicule: enfin, les élus asnièrois se décident à agir contre les anomalies, délits et infractions connus de toutes et tous contenus dans la gestion passée de la commune.

Ils le font au nom de TOUTE LA POPULATION, des 90.000 habitants d'Asnières et donc aussi au nom des intérêts des électeurs des époux Aeschlimann qui ont assumé la gestion de la Ville depuis mars 2001 jusqu'au 21 mars 2008! Sachant que ces électeurs sont aussi victimes financières, comme tous les autres, dans l'affaire du Festival International.....


C'est là un exemple à suivre avec détermination dans le futur pour tous les autres dossiers judiciaires qui pourraient surgir et qui auraient mis en cause les finances d'Asnières, donc porté préjudice aux INTERETS DE TOUS LES CONTRIBUABLES ASNIEROIS.


Ce faisant, le maire et la municipalité ont pris là véritablement une mesure forte, puissante, unificatrice et publique maintenant. Cette mesure peut effectivement à la fois réellement « apaiser » Asnières et véritablement « RASSEMBLER » autour des valeurs d'honnêteté morale, d'intégrité politique et de défense intransigeante des intérêts publics collectifs



C'est aussi un tournant essentiel dans l'affaire en question qui pourrait bien "annoncer " d'autres « affaires » relatives à la gestion passée de la commune d'Asnières sur Seine.



Une affaire qui pourrait en faire surgir d'autres



En effet, outre les sources les plus diverses qui évoquent diverses informations et/ou instructions judiciaires en cours ou récemment lancées sur cette gestion passée de la Ville, le dossier de l'affaire du Festival International pourrait receler lui-même des surprises et développements inattendus.

Maintenant que la Ville est partie civile au dossier, donc que ses représentants ont accès à l'intégralité du dossier judiciaire pour l'étudier avec soin et le comparer aux pièces administratives et comptables en leur possession, il leur est facile de mieux comprendre, appréhender et déterminer la genèse de l'affaire et ses particularités.



La Justice est persuadée, depuis 2003, que la subvention allouée par la Ville en 1998 au moyen d'un vote des élus de l'époque obtenu sans présentation claire et détaillée obligatoire du budget envisagé, excède les besoins financiers de l'évènement.


Il est aussi exact que l'association para-municipale « Asnières-Communication » aurait dû préparer et élaborer avec soin, EN CONCERTATION avec TOUS les acteurs du Festival, qu'ils soient locaux ou étranger, un budget prévisionnel transparent et global.

Tel ne fut pas le cas! Ceci est en soi très démonstratif d'un manque de volonté dans la transparence, pour le moins.

En effet, la direction de l'association n'a pas, à notre connaissance, apporté aux élus de l'époque un quelconque budget prévisionnel qui aurait pu justifier avec précision la subvention sollicitée.

Dès lors, on peut avec légitimité s'interroger sur la légalité même du vote de la subvention litigieuse d'un montant de 1.350.000 FF -ou environ 200.000 euros. Et sur les motifs précis de ces "fautes successives" commises par Manuel Aeschlimann et ses "proches" de 1998.....

Ce point capital, joint au refus du Préfet du choix non régulier du prestataire, un ami de longue date de Manuel Aeschlimann et militant du RPR de l'époque, sans mis en concurrence aucune, devraient donc retenir l'attention des élus, du maire et des représentants de la Ville dans ce dossier.


Cependant, un autre détail est aussi à mettre en évidence: selon des sources issus d'acteurs ayant participé à la préparation technique du Festival International de juin 1998, Dominique Carbonnier se serait ouvert à certains d'entre eux d'un « rôle actif dans le financement "discret" du RPR de l'époque, notamment dans les Hauts de Seine ».



Ces déclarations d'acteurs du dossier pourraient ouvrir une autre porte judiciaire que les élus actuels devraient regarder de près, voire examiner avec attention: celle d'une opération irrégulière dans sa forme administrative et juridique, menée donc au mépris du droit et des élus de l'époque, y compris très probablement à l'insu du maire de l'époque, Frantz Taittinger, opération dont l'objectif aurait alors pu être de financer de façon occulte le parti politique RPR, donc de permettre à des élus « asnièrois » qui voulaient « monter » de se rapprocher de certains politiques de ce parti, haut placés à ce moment.



Il n'est pas inutile de rappeler aux élus asnièrois actuel, en 2008, que, lorsque le projet de Festival International a commencé à être évoqué par Manuel Aeschlimann, à ce moment Premier maire adjoint- cela au tout début 1998- cela faisait plusieurs mois que ce dernier trahissait sans aucun remord- comme maints articles et tracts jamais démentis depuis l'ont relaté- «son ami Frantz Taittinger », notamment par des contacts informatifs réguliers, quotidiens avec les animateurs du Collectif contre le stationnement payant en zones résidentielles.

On peut ici noter avec intérêt la concordance dans le temps entre la trahison de Frantz Taiitinger par Manuel Aeschlimann face aux animateurs du Collectif précité ET le montage, discret, dans le dos du maire de l'époque, avec ses propres « amis proches » du moment, du dossier du Festival International qui aura lieu en juin 1998.



Le tout est réalisé par un homme qui, à ce moment précis, entend ravir le siège de maire à son « ami Frantz » et a besoin pour cela de se concilier les appuis, ou au moins, la bienveillante neutralité à son égard des grands responsables de son parti politique, le RPR.



Il n'est pas interdit de penser que, en ce début 1998 où le RPR est éloigné du pouvoir d'Etat, une aide financière discrète aurait pu favoriser l'objectif énoncé ci-dessus, avec comme but ultime de prendre " à l'ami Frantz" ses mandat de maire et de député.


Cette hypothèse a le mérite d'expliquer de manière logique le choix sans concurrence de l'ami RPR Dominique Carbonnier par son ami RPR Manuel Aeschlimann, ceci au nom de la Ville en 1998.


Replacée dans ce contexte et avec cet éclairage de possible financement politique occulte, l'affaire du Festival International de 1998 pourrait alors connaître une ampleur et un statut très différents.


La mairie et ses élus ont d'ailleurs toute latitude pour vérifier faits et chiffres.



Ils ont aussi accès dans le dossier judiciaire aux COMPTES OFFICIELS donnés aux enquêteurs (bien que jamais DEPOSES EN GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE PARIS) de la Société CDA Productions.



Ils peuvent ainsi s'interroger sur les raisons exactes concrètes de l'absence de ce dépôt officiel en greffe de Justice de comptes sociaux qui auraient été quand même donnés aux policiers en charge de l'enquête.



Rien n'interdit d'ailleurs maintenant d'en discuter la véracité et de poser les questions de fond que cette situation plutôt contradictoire et ennuyeuse peut générer pour des citoyens honnêtes et des élus attachés au bon usage des fonds publics.



Les élus de la Ville peuvent aussi vérifier (ou demander à la Justice de vérifier) le PASSE POLITIQUE de militant RPR actif de Dominique CARBONNIER, notamment en sollicitant le concours des élus actuels de la Ville de Paris et des archives comptables et administratifs de cette commune.



Là aussi, il n'est pas interdit de penser que des informations de la plus capitale importance pour la claire compréhénsion du dossier seraient acquises et portées ainsi à la connaissance ultérieure des juges en janvier 2009.


Enfin, il est utile de bien comprendre que, maintenant que la Ville s'est constituée partie civile dans ce dossier, il importe qu'elle se dote de tous les moyens d'apporter un concours précieux, décisif et efficient à la manifestation de la plus totale vérité. Il y va de son plus grand intérêt et de son image publique.

La rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes, ses lecteurs, ses correspondants et ses sources, de leur côté, s'y emploieront au mieux.


Nous ferons tout notre possible afin d'aider élus et citoyens à élucider tous les points obscurs dans cette affaire. Nous agirons de manière à apporter les lumières nécessaires afin que l'enchaînement détaillé des faits, leurs concordance temporelle, le contexte public et politique du moment, les objectifs et ambitions annoncés, la personnalité et les mobiles des acteurs soient définis et compris par toutes et tous.



Pour l'heure, il est essentiel qu'élus et citoyens comprennent que cette affaire est certes emblématique pour la connaissance du passé d'Asnières, mais qu'elle est aussi grosse de surprises passionnantes qui peuvent être découvertes par celles et ceux qui veulent vraiment et sincèrement la vérité, toute la vérité, rien que la vérité.



Nous sommes de ceux-là! Inconditionnellement!!!



Marylise Dipusu
Chapitre 55 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008