vendredi 12 septembre 2008

Asnières, ses affaires et ses 3 maires mis en examen


Alors qu'un scandale d'ampleur touche la scientologie, considérée comme une secte et surtout, selon la Justice, comme une « organisation aux buts financiers et aux méthodes douteux », alors qu'il avait accordé aux Témoins de Jéhovah, sans rien dire aux citoyens AVANT, un permis de construire qui a fait débat sur la ville, Manuel Aeschlimann présentait comme une « secte » des citoyens asnièrois comme sur cette photo. Il est temps que le système Aeschlimann soit rejeté et sanctionné pour les dérives financières nombreuses qui ont été découvertes. Pour aussi ne plus jamais revoir un maire dénonçant faussement des citoyens de notre commune avec l'argent public!


Asnières et ses maires mis en examen

A Asnières, visiblement, soit les avocats des maires sont de mauvais conseillers, soit les maires ne savent pas les écouter.

Il résulte que notre ville a le curieux privilège d'avoir ses 3 DERNIERS MAIRES mis en examen: deux dans le cadre de l'affaire du Festival International du Folklore ( Frantz Taittinger et Manuel Aeschlimann pour une affaire de marché public qui n'aurait pas dû avoir lieu dans la forme retenue à l'époque) et Sébastien Pietrasanta pour une affaire de diffamation.

Tous trois sont aussi renvoyés devant le Tribunal Correctionnel. Pour une ville voulue apaisée, on ne peut pas dire que le symbole manifesté et ce caractère collectif de maires justiciables en série soent très positifs pour l'image de commune.

Décidément, les conseils juridiques des maires d'Asnières sont donc soit très peu fiables ou très peu écoutés, soit ces élus se sont trompés de leur propre faute dans leurs choix et décisions personnelles.

Dans le cas de Frantz Taittinger, tout porte à croire qu'il a vraiment mal été informé juridiquement, voire peut-être abusé dans ce dossier. La question centrale pour lui est de déterminer s'il connaissait la position du Préfet sur les choix de la Ville en 1998 et, si oui, de sa confiance en d'autres personnes qui auraient pu alors l'induire en erreur.

Pour Manuel Aeschlimann, il semble qu'il ait voulu vraiment passer outre l'avis négatif du Préfet sur le marché qu'il a souhaité faire attribuer, pour des raisons que la Justice devra éclaircir, à son ami de longue date Dominique Carbonnier et à sa société CDA Production. Il est probable que, s'il refusait d'écouter le Préfet, il a pu aussi ne pas entendre les avocats de la Ville, voire aller contre leur avis exprimé.

L'instruction semble ne pas avoir éclairci ce point crucial de la position des conseils juridiques de la Ville en 1998, ce qui empêche de mesurer le degré de l'acharnement dans le non-respect des règles en vigueur dans un Etat de droit, entêtement étrange que l'on retrouve dans le désastreux dossier du parking de l'Hôtel de Ville, par exemple et entre autres: BEA des écoles, dossier du site du 51 avenue Flachat, usage d'un véhicule de la Ville et d'un chauffeur par Marie-Dominique Aeschlimann,....

Il serait intéressant que soit expliqué cet entêtement dans ces divers dossiers au détriment évident de l'intérêt public.

Quant à Sébastien Pietrasanta, il a accepté de laisser la protection fonctionnelle à son adversaire plaignant sur les conseils juridiques d'avocats qui sont, selon nos sources, ceux qui étaient en contrat avec la Ville sous Manuel Aeschlimann et choisis dans des marchés publics dont la Chambre Régionale des Comptes, sans les juger illégaux, a fortement critiqué le moyen retenu et les émoluments importants versés à ces avocats.

C'est donc avec plaisir que la rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes a lu dans le projet d'ordre du jour disponible sur le site de la Ville que les marchés juridiques allaient être revus et repris sur des bases plus nettes, limpides et assurées juridiquement.

C'est une nouvelle positive et un acte de rupture avec le passé et le système Aeschlimann.

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Audit du passé, sanctions et bonne gestion future

Selon nos informations, non définitivement confirmées à cette heure, le Conseil Municipal va aborder aussi d'autres marchés publics et des avenants à des marchés publics.

Le marché des services de communications électroniques va apparemment être révisé et mis en conformité plus stricte avec la loi.

Il semble que le point XI de l'ordre du jour soit à la fois la résultante de l'audit engagé dont le maire devrait donner les résultats généraux dans le point I de ce Conseil Municipal et des constats sur le passé judiciaire et gestionnaire à Asnières.

Dans ce contexte, nous porterons attention aux motifs exacts des DEUX recours en Conseil d'Etat, ce qui va coûter cher à la commune sur ces deux dossiers, comme cela est prévu au point XII. Il serait utile de chiffrer ces dépenses et expliquer leur intérêt pour la Ville et ses citoyens.

Ce que nous attendons aussi est la mise en ligne complète et détaillée de l'audit de la gestion de la Ville, avec ses enseignements et ses conclusions pour le futur, ainsi que les remises au Procureur de la République, dans le cadre de l'article 40 du Code de Procédure Pénale, des éléments avérés qui manifesteraient des actes délictueux possibles.

Montrer les fautes de gestion, c'est une bonne chose. En sanctionner les fautifs auteurs et responsables, c'est concourir au fait que ces dérives ne se reproduiront plus dans le futur.

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Manuel Aeschlimann cherche-t-il à saper la majorité municipale?

Des sources concordantes nous informent que Manuel Aeschliman aurait décidé en cette rentrée d'une nouvelle tactique politique afin d'essayer d'attaquer et disloquer la majorité municipale.

Cette tactique reposerait sur la création de contacts personnels avec certains élus de la majorité qu'il juge possible, de son point de vue, de « retourner » contre la majorité dont ils sont membres.

Selon nos sources, il essaierait de « ramener » à lui des membres de la liste divers-droite et MoDem.

Cela montre encore une fois qu'il urge de détruire à la racine le système Aeschlimann, avec méticulosité et détermination, afin d'éviter tout retour en arrière et aux errements désastreux du passé.

Et cet objectif, nécessaire à une ville apaisée et rassurée, passe encore par l'usage serein, mais efficient, de l'article 40 du Code de Procédure Pénale contre les faits délictueux constatés tant par la Chambre Régionale des Comptes que par l'audit de la Ville.

Asnières apaisée ne peut se construire qu'avec un système Aeschlimann entièrement détruit devant les yeux de tous les citoyens de la cité.

Marylise Dipusu

Chapitre 30 des chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008