lundi 22 novembre 2010

Asnières sur Seine: élus de plus en plus sourds et citoyens de plus en plus actifs!






























Notre iconographie du jour se rapportera aux petits agissements discrets, mais bien réels, de notre municipalité sur des sujets qui sont loin d'être secondaires.

Tout d'abord, la question posée par la CGT des communaux sur l'existence d'objectifs de quotas de contraventions dressées par les ASVP de la Ville à la demande du maire contre les habitants et les salariés travaillant à Asnières n'a toujours pas reçu de réponse, soit une confirmation, soit un démenti. Qui ne dit mot consentirait-il au fait exprimé? Notre photo montre les papiers que tous les citoyens de France détestent trouver sur leur pare-brise, mais dont les ressources abondent les budgets municipaux sans aggraver une pression fiscale elle aussi impopulaire. Les amendes seraient-elles plus nombreuses en 2010 qu'auparavant et donc plus bénéfiques aux ressources de la commune?

Ensuite, un dessin satirique qui montre ce qu'est la méthode "Pietrasanta" dans le dialogue social, mais aussi sur la concertation relative au projet d'aménagement centre ville. Vous pouvez bavarder et faire des réunions, moi, je décide. Cette méthode a ses limites et, parfois, elle se retourne contre son utilisateur.

Enfin, la couverture d'un livre sur les dialogues de sourds, généralement le fait d'élus qui n'écoutent qu'eux-mêmes et ne croient justes que leurs seules idées, sans s'intéresser aux besoins réels des habitants. Or, de nos jours, les citoyens s'investissent de plus en plus dans la sphère publique et veulent y occuper un vrai rôle décisif. Cela dérange élus et technocrates, mais la tendance se renforce sans cesse. Asnières en est un vivant exemple.

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D'une affaire folklorique de favoritisme à la défense d'un criminel contre l'humanité


Le député de plus en plus en sursis d'Asnières vient à peine de quitter la Cour d'Appel de Versailles où ses actes présumés délictuels ont été disséqués à la loupe par la Justice qu'il se rue à la défense de Jean-Pierre Bemba, accusé de crimes horribles contre l'humanité contre des populations africaines martyrisées par ses sbires armés.

Ce lundi 22 novembre 2010 commence en effet le procès de ce personnage devant la Cour Pénale Internationale. Parmi les atrocités reprochées à ce chef de guerre congolais, des viols innombrables souvent suivis de meurtres, le plus souvent par enterrement de personnes vivantes, égorgements, éventrations, exécutions collectives d'hommes à l'arme blanche, massacres d'enfants. Voilà une cause immonde dont on peut se demander si elle mérite les talents d'un député de la République française, même avocat stagiaire.......


D'autre part, selon des sources de médias africains, il semblerait que les fraudes à l'élection interne de l'UMP asnièroise, qui ont mis en cause, suite à des constats attestés d'huissier de Justice, des citoyens congolais réputés proches de ce Monsieur Bemba, fasse des remous tant en République Démocratique du Congo qu'au Zaïre. Certains officiels des gouvernements de ces pays font état de leur indignation d'ailleurs qu'un avocat français, membre et député de l'UMP, parti au pouvoir en France, puisse défendre Jean-Pierre Bemba...

Espérons que cette affaire "franco-Umpesque-congolaise" n'aura pas de prolongements internationaux dommageables aux intérêts français, car si cela était le cas, nul doute que les positions ponce-pilatesques de Monsieur Pemezec, au nom de l'UMP 92, pourraient se retourner avec fracas contre leurs auteurs.

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Concertation, dialogue social et décisions prises


La fronde sur le dossier du parking de l'Hôtel de Ville et les aménagements du centre ville continue, même si la communication du Collectif ad hoc constitué sous la houlette politique de Laurent Martin Saint Léon et Henri Massol mélange parfois des faits et des chiffes, de manière à critiquer tout en bloc sans poser un regard équilibré et réellement citoyen sur le dossier.

Il est évident que le Collectif a raison de critiquer le manque de places de stationnement que le parking ne résoudra pas, mais va aggraver du fait de la suppression de places de surface d'accès aisé jusqu'ici. Il est vrai que les évolutions retenues ne sont pas toutes celles souhaitées par la majorité des habitants qui se sont exprimés sur ce dossier. Il est scandaleux que des décisions définitives soient prises par la mairie sans avoir été précédées par une sincère et nécessaire concertation globale avec les habitants du quartier et tous les citoyens de la commune, y compris les acteurs économiques et les services de transport public.
Pour autant, critiquer la baisse de 16 à 4 millions d'euros pour les habitants de la commune de ce projet est indécent et quelque peu malhonnête de la part de Laurent Martin Saint Léon, meneur le plus en vue de ce Collectif bien que mettant en avant son ami Henri Massol, lequel a le droit le plus légitime aussi d'intervenir dans la vie publique de la cité, les opinions politiques personnelles des uns et des autres n'étant pas un critère valide quand l'intérêt public est en jeu.

A Asnières Nouvelles Citoyennes, nous sommes opposés au sectarisme, à la diabolisation ou la marginalisation de citoyens en fonction de leurs opinions propres, une caractéristique du système Aeschlimann. 

D'ailleurs, il est juste de rappeler publiquement que si Henri Massol a parfois été "instrumentalisé" par Manuel Aeschlimann ou Francis Pourbagher dans le passé, il a aussi, à sa manière, contribué à combattre le système Aeschlimann avec une ténacité que l'objectivité historique simple commande de reconnaître.

C'est pourquoi ce qui nous détermine dans nos appréciations et/ou jugements sont les actes concrets des personnes qui montrent vraiment qui sert ou dessert l'intérêt public.

Ainsi, pour mémoire, rappelons que Laurent Martin Saint Léon était de nouveau candidat sur la liste de Manuel Aeschlimann en mars 2008, et que dans le projet de cette liste, on trouvait un parking qui devait coûter au total 16 millions d'euros aux citoyens-contribuables d'Asnières!!!

Concernant le dialogue social- un des thèmes de communication cher à notre maire actuel, Sébastien Pietrasanta- on apprend par la CGT des personnels communaux que, si certains élus municipaux- dont justement le maire- sont apparemment de nouveau sourds à de nombreux problèmes des agents au service des habitants, le dossier des ASVP va être pris en charge par le Directeur Général des Services (DGS) de la mairie, Monsieur Lhériteau, sans intervention inopportune de Madame Chantal Bitton-Cohen, surnommée gentiment "Bécassine", qui est ainsi et de facto de plus en plus écartée des sphères de décision en ce qui concerne le personnel municipal.

On attend toujours une réponse du maire sur la question des présumés quotas de contraventions quotidiennes à infliger aux habitants et à ceux qui viennent travailler à Asnières et donc enrichir la commune.....

Mais, sur ce sujet, tant le DGS que le maire semblent atteints de surdité et d'aphonie aiguë subites.



Marylise Dipusu


Chapitre 379 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008