lundi 19 avril 2010

Asnières sur Seine: le parking fantôme et la fin du système Pasqua





Ci-dessus, Charles Pasqua et Nicolas Sarkozy discutant ensemble: la preuve photographique que les discussions en apparence amicales peuvent préluder des ennuis judiciaires considérables. C'est ce qui arrive en tout cas à Charles Pasqua.

La deuxième photo est indicative du dossier du parking de l'Hôtel de Ville d'Asnières. La commune a déboursé 1,3 million d'euros et n'a vu surgir aucun parc de stationnement à l'endroit maintes fois annoncé, pas même un panneau indiquant ce parking. Et cela fait 8 ans que le dossier a été initié.

Il semble que la désastreuse gestion par les époux Aeschlimann de ce dossier continue sous la majorité actuelle qui prévoit, selon ses propres données, 8 millions d'euros encore à payer pour 210 places de voitures. soit plus que 38095 euros l'emplacement!

Plutôt que ce projet chaotique géré de façon irresponsable, confuse et incohérente, l'idée d'un parc de stationnement sous la Place des Victoires, plus aisé à construire et moins onéreux et plus pratique d'usage, devrait, selon nous, être remis vigoureusement dans le débat municipal par des élus compétents et conscients de la situation.

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Le système Pasqua devant la Cour de Justice de la République


Charles Pasqua, qui a longtemps présidé le Conseil Général des Hauts de Seine, est dorénavant devant les Juges de la Cour de Justice de la République.


C'est la gestion de ce Conseil Général des Hauts de Seine que Patrick Devedjian, actuel Président de cet organisme, a qualifiée comme « les écuries d'Augias »!!!


Le motif de ce passage de Charles Pasqua devant cette haute juridiction? Après avoir été condamné plusieurs fois dans des affaires sulfureuses de corruption comme élu local, européen ou à titre personnel,


http://www.france24.com/fr/20100419-affaires-judiciaires-charles-pasqua


il répond devant cette juridiction de graves accusations pour des faits commis en sa qualité..... d'ancien Ministre de l'Intérieur.


http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/04/19/charles-pasqua-repond-de-malversations-devant-ses-pairs_1335582_3224.html


A l'évidence, le système Pasqua, qui domina les Hauts de Seine durant près de deux décennies, s'écroule dans le scandale et l'infamie.


Il n'aura servi à rien pour Charles Pasqua d'avoir essayé de se dire l'ami de Nicolas Sarkozy!!! Manuel Aeschlimann devrait comprendre le sens du message pour lui.....


A Asnières, le système Pasqua a coûté cher aux finances de la Ville, par exemple quand la commune a repris à sa charge, via un vote du Conseil Municipal de cette époque, les dettes de la fameuse SEM 92, sous le mandat de Frantz Taittinger.


La SEM92 était une société d'économie mixte dépendant du Conseil Général des Hauts de Seine qui a été clairement la victime d'opérations immobilières et urbanistiques pas toujours claires et transparentes, bien que fructueuses pour les opérateurs privés..


A Asnières, le système Pasqua a été aussi à l'origine de lourdes dépenses pour des ZAC aux comptes souvent opaques, des ZAC ayant profité à des promoteurs privés et dont les charges ou déficits étaient réglés par le budget communal.


Ces ZAC aux odeurs sulfureuses seront le point de départ de l'apparition soudaine de Frantz Taittinger à Asnières en 1992, un futur maire qui s'oppose alors à celui en place, Monsieur Bokanowski, avec des informations à l'évidence de première main fournies.... par les proches de Charles Pasqua.....


Le RPR, de cette époque, ancêtre de l'UMP, savait déjà ce que voulait dire le mot « trahison ».


Le système Pasqua peut ainsi être résumé: « aux amis du secteur privé, les immenses bénéfices avantageux, aux collectivités publiques, le paiement des lourdes dettes et des déficits colossaux ».


Charles Pasqua a aussi parrainé à ses débuts l'ascension politique de Manuel Aeschlimann et la mise en place de son système sur Asnières. Cette filiation est une indication.


En effet, Charles Pasqua est dans les ennuis judiciaires ou, comme l'écrivent des journaux, « au banc de l'infamie ».


Manuel Aeschlimann suit à l'évidence le même chemin. Il est des filiations politiques qui sont des indications publiques.



Système Pasqua et dossier du parking fantôme à Asnières



Un spectre- qui va et vient- hante Asnières: celui d'un scandale possible dans le dossier peu clair du parking fantôme dit de l'Hôtel de Ville, un parking qui n'a jamais été édifié, mais qui a déjà coûté plus d'1,3 million d'euros sous deux municipalités et en 8 ans.


Des citoyens ont écrit à Manuel Aeschlimann et Sébastien Pietrasanta afin qu'ils répondent clairement à des questions précises sur les sommes dépensées et pour quels résultats concrets vérifiables et valides.


A ce jour, les deux élus destinataires restent tous deux dans le flou ou le silence, esquivent des réponses nettes et allèguent des aberrations manifestes, quand encore Sébastien Pietrasanta ne contredit pas en paroles lors de réunions publiques ce qu'il a fait écrire et fait voter.


Aux citoyens qui veulent comprendre le dossier, voici le lien UNIQUE qui permet de s'informer sur la base des faits et des chiffres, un lien dont le contenu est dû au courage et au labeur de simples citoyennes et citoyens que nous remercions ici publiquement pour leur civisme et la qualité de leur travail:


http://parking-asnieres.netai.net/infos.html


Ces éléments et ce lien doivent circuler largement dans la population et nous sollicitons nos correspondants et lecteurs afin qu'ils diffusent ce lien largement autour d'eux: voisins, amis, connaissances, commerçants, associations, élus.


De plus en plus de citoyens estiment que ce dossier cache de possibles dérives qui pourraient être des délits contraires aux intérêts de la commune et de ses finances. L'article 40 du Code Pénal s'applique ici à tous, y compris fonctionnaires municipaux et élus.


Si on se réfère au système Pasqua, que le système Aeschlimann a largement copié, ces suspicions peuvent avoir quelque légitimité, d'autant que les quelques rares explications fournies jusqu'ici par les élus interrogés sont plus que confuses et contradictoires.


Il serait donc souhaitable que la majorité actuelle demande à la Justice d'enquêter sur cette affaire de marché public, ceci au nom de la Ville.


C'est ce qu'Asnières Nouvelles Citoyennes demande à Sébastien Pietrasanta et à tous les élus de sa majorité, ainsi qu'aux élus de toutes opinions car il y va de leur responsabilité politique, financière et juridique commune.


La transparence annoncée comme restaurée devrait être une valeur pérenne à Asnières: nous suivrons ce dossier avec attention et y interviendrons autant que nécessaire, avec les citoyens, les élus dévoués au bien public et nos correspondants.


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Impôts et taxes: les époux Aeschlimann démentis par la presse financière



Récemment, par tract, les époux Aeschlimann, encerclés par les abandons, les trahisons et les ennuis judiciaires, essayaient de mentir aux habitants sur les impôts et taxes 2010.


La chance les ayant abandonnés, le journal « les Echos », pourtant proche de l'UMP et organe des milieux financiers sérieux, les dément rudement en évoquant les impôts locaux 2010: Asnières est absente de la liste très précise donnée par ce quotidien économique de référence qui répertorie les augmentations constatées parmi les villes de plus de 50.000 habitants:


http://www.lesechos.fr/info/france/020470581724-les-impots-locaux-augmenteront-de-2-8-dans-les-grandes-villes-en-2010.htm


Certes, les augmentations de taxes et d'impôts locaux votées en 2009 continuent à peser sur les budgets des habitants. C'est indéniable.


Mais, mentir sur des augmentations nouvelles en 2010 ne servait à rien aux époux Aeschlimann, sauf à se décrédibiliser encore plus et à être contredits sans pitié par les médias, y compris proches de leur parti!


L'incompréhension des réalités est un naufrage pour les époux déconnectés.




Marylise Dipusu



Chapitre 284 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008