dimanche 13 février 2011

Asnières sur Seine: le peuple gronde, les « microcosmes » fondent!




























Notre iconographie du jour se rapportera aux points de vue très opposées entre les citoyens, les peuples et les "microcosmes politiques".

En premier lieu, une photo de manifestants dans un des pays du Maghreb -nom donné à la partie nord de l'Afrique. Nul n'ignore les développements foudroyants des révolutions populaires en cours alors que d'autres émergent dans l'actualité.

Alors que ces larges et formidables mouvements populaires ont montré la force et l'efficacité de la solidarité collective des citoyens dans plusieurs pays, à Asnières, par exemple, nous avons des contre-exemples de ces colossaux bouleversements donnés avec honte par ce qu'un auteur comme Eric-Emmanuel Schmitt a appelé "la secte des égoïstes". et que nous qualifions de "microcosme minuscule".

Ces petits cénacles de gens centrés sur leur seul devenir et l'amour infini de leur très petit nombril ont aussi généré un beau texte de Stendhal intitulé " souvenirs d'égotisme".

A l'évidence, ceux qui causent encore entre eux, sans et loin des citoyens, ceux qui tentent de proposer leurs personnes sans intérêt à des candidats(es) dont ils croient que ces derniers leur accorderont postes et prébendes, forment des sortes de petits groupes d'égoïstes- égocentristes que la population rejette avec bon sens.

Il était utile de souligner avec soin et force qu'Asnières Nouvelles Citoyennes n'a rien à voir avec ces gens et que nous n'avons pour eux qu'un mépris poli que nous essayons, à l'occasion, de distribuer aux intéressés avec parcimonie car l'égoïsme génère pour ce mépris citoyen des demandeurs avides, voire des nécessiteux.

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Le peuple, les « autorités » et les microcosmes


Il est curieux qu'à Asnières, les grands évènements mondiaux qui bouleversent des pays entiers soient si peu considérés par les « politiques » et les « autorités .

Faut-il voit là la vieille crainte du peuple que les ancêtres de ces « politiques », de ces « autorités » appelaient du nom méprisant de « populace » quand les citoyens, ne pouvant plus supporter le sort que certains leur faisaient, se révoltaient et modifiaient alors brutalement le cours des choses, le cours des évènements qu'une minorité voulait écrire et réaliser contre les intérêts de l'immense majorité?

Un vent de révolutions et de crises souffle sur le monde. Il faut être aveugle pour ne pas constater les réalités en mouvement rapide.

Des mesures que ces « politiques » et « autorités » pensaient et disaient impossibles voici quelques semaines, mesures parfois qualifiées de façon imbécile de « populistes » par des privilégiés étrangers aux intérêts des peuples sont prises ici et là:
  • en Algérie, on re-nationalise les entreprises stratégiques du pays;
  • en Tunisie, la population exige qu'on lui rende l'argent volé par des politiciens corrompus et prévaricateurs afin de donner emplois et salaires aux habitants, ce qui conduit à geler les avoirs bancaires des corrompus, voleurs et profiteurs du clan, du microcosme Ben Ali;

  • en Egypte, ce qu'on appelle le clan-microcosme Moubarak dont la richesse privée, pillée sur le dos et la sueur du peuple, se monte à 40 milliards de $ voit ses avoirs bancaires bloqués par les mêmes banquiers qui les ont accueillis avec les fruits indignes de leurs vols tandis que les salaires des fonctionnaires sont massivement accrus;

Du Maroc au Yémen, crises, révoltes, grèves et manifestations sont en cours à l'heure où nous écrivons. Les régimes tremblent, les « autorités » vacillent, les peuples grondent de manière croissante.

En Afrique subsaharienne, plusieurs régimes vivent une situation jamais vue de « double pouvoir » de facto. Là aussi, les évènements survenus au nord du continent encouragent les peuples à la révolte contre les « autorités » qui ne sont souvent que les relais corrompus et serviles d'intérêts étrangers à ceux des populations.

En Asie, que ce soit en Chine, au Pakistan, en Inde et au Bangladesh, grèves, manifestations, émeutes, se multiplient chaque jour. Pendant ce temps, les Bourses du continent s'effondrent et les craintes sur la dette du Japon, notamment, se manifestent.

Et jusqu'en Europe, où les autorités grecques, prises entre un peuple ruiné par les mesures exigées par le Fonds Monétaire International et la Banque Centrale Européenne et ces organisations, commencent à dénoncer ces dernières alors que le peuple grec, par pans entiers, se prépare à se révolter contre le destin de misère que les institutions financières européennes et internationales lui promettent, sans autre espoir d'un avenir prospère.

Tout cela se déroule en ce moment, sous nos yeux, pendant qu'à Asnières, des candidats et "politiciens" déconnectés de toutes ces réalités vivantes discutent en vase clos sur des sujets mineurs, sans aucune influence sur la vie actuelle et future des citoyens.

Ces immenses bouleversements, qui ne font que commencer, paraissent ne pas intéresser ce « microcosme asnièrois », qui, comme son homologue national, est en retard sur les faits, surpris et désemparé, ébahi et saisi de panique.

Pour ces gens convenus, qui ne savent que discuter entre eux, qu'échanger dans un milieu fermé où le vacarme vivant du monde ne parvient pas à être entendu, rien ne compte que leurs petites affaires, leurs petits blogs, leurs petits racontars, leurs petites vantardises.

Nous les voyons presque se parler ainsi: «  quoi, comment, les peuples ne nous écoutent plus, nos collègues de certains pays fuient à l'étranger? Mais c'est impossible! ».

Pendant que le monde vit des ébranlements internationaux essentiels, regardons les discussions de ces gens qui sont comme frappés de cécité et d'autisme soudains:


Manuel Aeschlimann réfléchit à sa stratégie face à son inéligibilité: « dois-je essayer de me présenter en 2012, puis 2014 et pendant encore X années, ou dois-je accepter ma condamnation en retirant mon pourvoi en Cassation dilatoire, sachant qu'arrive le dossier du triple marché public qui risque de m'envoyer ainsi en prison pour de bon »?
Voilà un député qui s'intéresse au monde, lequel se résume pour cet élu....à lui-même!

Francis Pourbagher s'époumone tout seul: « le monde me rejette, j'ai beau aller faire des offres de service (dont nous avons des preuves matérielles- NDLR) à toutes celles et tous ceux qui peuvent compter demain pour me régler un bon salaire, personne ne veut de moi et le blog le plus lu par les citoyens d'Asnières dit la vérité sur mes trahisons en tous sens et mes propositions de travail aux uns et aux autres. ANC ne respecte pas les bonnes manières et révèle mes turpitudes secrètes, c'est horrible ».
L'ami et serviteur fidèle de la dictature iranienne nous fait trop d'honneur de nous maudire.

La majorité municipale s'occupe de SES priorités: « Que pouvons-nous faire pour éviter que les riverains du stade Magenta nous ennuient encore et ridiculisent notre manière de ne pas traiter leurs problèmes? Comment pouvons-nous mettre en colère les habitants des quartiers résidentiels de la ville avec l'extension du stationnement payant? De quelle façon est-il possible de rendre encore plus difficile de circuler dans la commune afin que tout le monde soit énervé, fatigué et ainsi poussé à la révolte »?
La majorité municipale vit dans son univers. Est-ce celui des citoyens et de leurs vrais problèmes? Il ne semble pas.

Laurent Martin Saint Léon se liquéfie; « c'est le crise pour tous les autres, mais, moi, je ne suis pas comme tout le monde: mon heure sonnera, mais il urge d'attendre que la sonnerie retentisse. D'ailleurs, la preuve qu'ANC se trompe sur ma popularité réelle, c'est que Ralph, Serge, Francis et Manuel viennent commenter mon blog. Cela montre bien que je suis important et incontournable sur la scène politique asnièroise »
L'homme qui confond le passé avec le futur est déjà dans un présent néant.

Serge Danlos sent la force des révolutions qui traverse le monde, mais il est sûr que cela n'arrive qu'aux autres et que rien de tel ne se produira jamais en France: « c'est la crise mondiale, bancaire, financière, économique, alimentaire, mais tout cela ne peut empêcher que je mène à bien mon projet- qui est celui de Sébastien, le maire que je sers- d'intercommunalité. C'est vraiment le bon moment: l'attention de l'humanité est centrée sur mes actes et tout le monde est enthousiasmé par mon action ».
Un élu qui, croyant servir son maire, dessert les intérêts des citoyens et trahit les valeurs de la démocratie, n'a aucun avenir, sauf dans des rêves imaginaires.

Certes, ces dialogues sont imaginés par nous, mais à lire ce qu'écrivent et FONT VRAIMENT les personnes citées, ne sont-ce pas là la traduction de leurs véritables pensées profondes, à des années-lumière des citoyens et de leurs aspirations?

On comprend que notre blog citoyen soit pour de tels gens l'abomination suprême, l'horreur absolue, l'objet commun de leur vindicte.

Nous ne les honorons pas avec une servilité d'essuie-tout, nous ne buvons pas avec délice leurs paroles creuses, nous ne chantons pas partout leurs louanges d'adoration, nous ne leur annonçons pas la gloire et la bonne fortune.

Tout cela est vrai.

Asnières Nouvelles Citoyennes n'est ni avec aucune « autorité », ni soumise à aucun(e) « politique ».

Nous sommes du côté du peuple, des citoyens, de leurs aspirations et intérêts collectifs.

Pour cette raison, le « microcosme » asnièrois n'attire de notre part aucun intérêt, pas même de la compassion, mais plutôt, à l'instar des peuples du monde pour leurs petits « microcosmes », un mépris poli.

Effectivement, nous saluons la joie et la fierté de nos concitoyens d'origine tunisienne et égyptienne qui fêtent les victoires des peuples contre les dictatures et leurs politiques de soumission à des intérêts antagoniques à ceux des habitants.

La corruption et la prévarication sont incompatibles, en France comme dans tout  pays du monde, avec la démocratie et les principes d'une République libre dans laquelle le PEUPLE EST L'UNIQUE SOUVERAIN.

Oui, nous l'avouons: Asnières Nouvelles Citoyennes est avec la population qui gronde, à Asnières comme dans toute la France, alors que les « microcosmes », les clans de pouvoir, fondent.

Oui, nous n'avons pas les mêmes valeurs que ces gens du « microcosme  asnièrois» qui médisent avec raison de notre blog.

Leur haine insistante est à nos yeux l'hommage du vice à le vertu, de l'égoïsme à l'altruisme, de la vacuité à l'humanité.

Leur valeur ultime est l'admiration d'eux-mêmes et les calculs sordides pour l'avenir de leurs petits êtres.

Notre valeur essentielle est l'intérêt public, le présent et le futur de la population, l'indépendance vis à vis de tout ce qui ne peut satisfaire les aspirations populaires.

Tout est ainsi dit.



Marylise Dipusu


Chapitre 412 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008