(chapitre 8)
Affrontements violents à Asnières: qui est derrière?
Depuis le 16 mars 2008, comme par magie, Asnières a connu divers affrontements dont les plus graves jusqu'ici ont eu lieu dans la nuit du 13 au 14 juillet 2008, dans le nord de la commune.
Lors de ces violences, qui ont marqué légitimement les habitants de ces quartiers populaires, un Commissaire de Police adjoint a été gravement blessé – il pourrait perdre un oeil selon nos informations -et visiblement, la Préfecture de Nanterre, de son côté, souligne la présence de “petits groupes mobiles”.
En clair une nuit de violences a été clairement préméditée, planifiée, car de tels groupes structurées ne s'improvisent pas de cette manière si prompte lors d'émeutes spontanées.
Les commentaires de la Préfecture sont éminemment intéressants car ils semblent faire écho à ce que, depuis un certain temps, des correspondants asnièrois nous disaient, à savoir qu'il se préparait des agitations violentes dont, selon ces correspondants, l'objectif serait de nuire à l'image publique de la ville et à celle de la majorité municipale actuelle.
La réalité des faits survenus paraît devoir donner raison à nos correspondants, y compris résidant dans le quartier qui a vu ces affrontements violents.
En règle générale, de tels actes de violence en GROUPES STRUCTURES AU PREALABLE nécessitent des MOYENS assez importants, des DIRIGEANTS efficaces connaissant bien les participants, car ayant des liens étroits de confiance ancienne avec les personnes qui y seront impliquées, et enfin des OBJECTIFS PRECIS.
En clair ce type d'actes préparés nécessite un réseau de gens “QUALIFIES” agissant comme un ETAT-MAJOR DIRIGEANT les “groupes mobiles” et apportant une logistique matérielle permettant l'éclatement et l'approvisionement des heurts (projectiles, armes, etc...).
Cela est l'inverse des violences ayant des causes spontanées, comme cela fut parfois le cas dans certaines villes, où les violences étaient alors “inorganisées”, car relevant de réactions de colère spontanée à un évènement inopiné, vu comme inacceptable par les personnes qui prenaient part à ces violences improvisées.
La question que posent en toute logique les éléments apportés par la Préfecture sur ces faits survenus à Asnières est claire: si effectivement, ces “groupes mobiles”, ont agi de sorte à élargir au maximum la zone des affrontements et de faire durer ainsi les heurts avec les forces de police, afin de montrer, sans cause apparente connue, revendiquée, une situation d'insécurité à Asnières, qui pourrait être derrière ces violences soudaines sans “motif” particulier identifié?
Bien sûr, nous n'avons pas la réponse certaine à cette question essentielle, mais les faits décrits par les médias, leur déroulement dans le temps et l'espace, le mode opératoire des “petits groupes mobiles”, les commentaires sur “ c'était Bagdad”, tout indique une vaste opération de manipulation qui a eu des relais manifestes parmi les personnes impliquées dans ces violences.
Tout cela représente des indications pertinentes qui attestent que les violences qui sont survenues à Asnières ne sont pas dues au hasard, mais obéissent à une volonté déterminée et à des buts sans lien direct avec les auteurs des violences
Nous posons donc clairement les deux questions qui sont spontanément sur toutes les lèvres après ces évènements:
1- qui aurait intérêt à créer une situation de chaos et un climat de violences dans Asnières, surtout après le succès en termes de nombre de personnes et de calme de la Fête de la Musique le 21 juin dernier?
2- Est-ce que des forces, pour l'heure dissimulées dans une lâche obscurité, seraient à l'oeuvre derrière ces “petits groupes mobiles” afin de tenter de déstabiliser par ces moyens ignobles la majorité municipale actuelle et empêcher qu'Asnières, tout Asnières, devienne enfin une commune “apaisée”?
Ces questions peuvent être posées avec toute la légitimité des faits avérés par tous les citoyens et tous les élus.
Pour l'heure, la rédaction d'Asnièrois libéré- Nouvelles Citoyennes s'associe en priorité absolue aux souhaits de toutes et tous pour la sauvegarde totale des deux yeux du fonctionnaire de police blessé gravement et espère sincèrement qu'il se rétablira au plus vite dans les meilleurs conditions.
Nos pensées attentives vont à sa famille sous le choc et à ses collègues légitimement bouleversés par ce drame.
Sur le fond, notre rédaction estime que la Ville et sa majorité municipale doivent exiger avec force et ténacité de la Préfecture et du Ministère de l'Intérieur, afin aussi de concourir à la sécurité des fonctionnaires de police nationaux et municipaux, TOUTE LA LUMIERE par UNE ENQUETE PUBLIQUE JUDICIAIRE sur le surgissement soudain inexplicable à première vue de ces actes de violences sans cause “spontanée” ainsi que sur les dirigeants des “petits groupes mobiles”.
La clé de l'énigme de l'enquête est ici: si les responsables de la préparation et de la formation de ces “groupes mobiles” sont identifiés, alors la vérité éclatera pour le bien d'Asnières, de ses citoyens et de l'ensemble des fonctionnaires de police, nationale et municipale.
Tel est naturellement le souhait unanime et républicain de notre rédaction.
Marylise Dipusu
mardi 15 juillet 2008
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