samedi 15 mai 2010

Asnières sur Seine: Iznogoud, la démocratie, les citoyens, et les 7 heures




Ci-dessus, la page de couverture d'un des livres de bandes dessinées les plus amusantes consacrées au personnage "Iznogoud", dont il est inutile ici de présenter tous les traits de caractère très célèbres qui lui sont donnés. Le titre du livre est pourtant, comme le personnage fictif, très approprié à Francis Pourbagher et ses rêves impossibles qu'il fait en étant de plus éveillé.


En-dessous, une photo, rarissime, de Julien Dray- mentor politique de Sébastien Pietrasanta- lorsqu'il était jeune militant de la LCR, avant de s'en faire exclure pour sa passion des "objets de luxe" pour aller au PS créer SOS-Racisme avec quelques-uns de ses anciens camarades.


Il semble en effet que c'est en étudiant les actes passés et présents de Julien Dray et de son courant dans le PS que l'on peut découvrir les racines des évènements qui se déroulent depuis deux ans en mairie d'Asnières, notamment le refus acharné du pluralisme politique, lequel est la base même, la base légitime, de la majorité actuelle en miettes.


Le passé peut ainsi éclairer utilement le présent et donc permettre de préparer au mieux des intérêts des citoyens asnièrois le futur.


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Iznogoud est de retour: il veut le califat et la tête de Patricia Chavinier



Celui qui rêve depuis 10 ans de devenir calife à la place du calife maire ou d'une calife de canton, Francis Pourbagher, surnommé Iznogoud, parce qu'il trépigne de rage depuis 1999 pour enfin recevoir un poste à la hauteur de ses immenses ambitions qui sont inversement proportionnelles à ses capacités très limitées, essaie toujours de lorgner vers le poste de Conseiller Général du canton nord d'Asnières.


Ou plus exactement, le galantin Iznogoud louche, avec un désir compulsif maladroit, sur le siège de Patricia Chavinier au Conseil Général de Nanterre dont il voudrait l'expulser.


Pauvre canton nord: il subit déjà l'inexistence révoltante de Mme Chavinier, voilà que surgit Iznogoud, sans son turban célèbre et les yeux moins rieurs que virils. La malchance s'acharne sur ce canton populaire avec ces deux personnages insignifiants, ces deux créatures générées ex-nihilo par Manuel Aeschlimann.


Cependant, le spectacle est drôle: Iznogoud essayant de chasser Patricia Chavinier, voilà qui inaugure bien d'une élection cantonale en 2011 qui ne peut ainsi que tourner au ridicule désastreux pour les deux, donc pour l'UMP.


Car, Iznogoud, à Asnières comme dans la bande dessinée, est le roi de la grosse bourde qui prend l'élue du canton nord pour une gourde et veut lui faire prendre la « lourde ».


De qui va-t-il donc, sans le vouloir bien sûr, faire le lit électoral? En tout cas, pas à ses « amis » de l'UMP qui ne le supportent pas....!!!


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Le monolithisme ne supporte pas les longs débats, mais fabrique des « opposants »: logique, non?



Comme un seul homme dirigé par le même cerveau, les blogs asnièrois qui soutiennent sans condition les orientations de Sébastien Pietrasanta se sont étranglés d'une mâle indignation unanime sur le fait atroce, insupportable; terrifiant.....que constitue un Conseil Municipal qui a duré 7 heures!!!........


Chaque citoyen qui aura éclaté de rire à la lecture de ces propos, répétés à l'unisson par les appuis "monologiques" et peu imaginatifs du maire, se demandera surtout, après réflexion, ce que l'intérêt public a retiré de positif de ce long Conseil Municipal.


Sur les blogs proches de la mairie, un seul et unique mot d'ordre: la longueur de temps du Conseil Municipal du 11 mai 2010 est toute entière due..... à la méchanceté verbale des oppositions!


Côté oppositions, l'accusation est renvoyée sur le dos du maire et de ce que les opposants voient comme des manquements aux pratiques démocratiques, dont assurément, les époux Aeschlimann sont des spécialistes qualifiés et expérimentés pour en parler et les désigner à bon escient!


Des deux côtés, le citoyen de base observera que nul n'aborde des décisions ou des orientations qui soient en rapport avec l'intérêt public urgent et immédiat.


Nous sommes face à un jeu de cirque politicien du plus mauvais goût, dans lequel des élus se disputent comme des enfants de maternelle mal élevés pendant que la situation des habitants dans la commune, celle du commerce et de l'économie, se détériore à grande vitesse.


Ce spectacle horripilant, puéril, stérile est une catastrophe pour la population de la ville, car il démontre que les élus passent leur temps, en Conseil Municipal, à s'attaquer les uns les autres sans se préoccuper d'abord et exclusivement de ce pour quoi ils ont été élus: les citoyens de la cité.


Ceci dit, il n'échappera à personne que le motif utilisé par Sébastien Pietrasanta pour expulser de la majorité municipale 3 élus est tout, sauf démocratique, ainsi que logique et cohérent avec le programme du « Grand Rassemblement pour Asnières »! Car celui-ci prévoyait de respecter les différences, les divergences et les choix politiques individuels.....


Quant à l'argumentation « juridique » des amis du maire, elle est une justification, stupide, de plus, de tous les actes autoritaires, voire autocratiques: des centaines de communes en France, petites et moyennes notamment, voient des élus, y compris membres de leur exécutif, voter parfois contre la majorité de leur groupe, et ce pour des raisons diverses. Et ces élus du peuple ne sont pas renvoyés de leurs postes pour cela!


A l'Assemblée Nationale même, sur des questions variées, des députés d'un même parti ont voté de manière opposée, sans que personne ne veuille les sanctionner: la démocratie, ce n'est pas la dictature d'une pensée et d'une orientation uniques!


Où est ici la liberté de conscience, la liberté civique et le respect des opinions diverses? Où est ce qui a fondé le "Grand Rassemblement" que tue lentement Sébastien Pietrasanta avec ses méthodes d'un autre âge?


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Des traditions politiques et un fonctionnement psychologique très particulier qui viennent de loin...



Mais, il est vrai que, dans la tendance du Parti Socialiste animée par Julien Dray, surnommé par des humoristes « Monsieur des Rolex », la recherche du monolithisme, y compris dans la gestion des collectivités locales, a pour objectif principal de permettre un fonctionnement exclusif entre « membres du même courant », sous la direction ultime du chef de ce courant, en application de ses préceptes politiques très particuliers.


Lesquels préceptes politiques propres à Julien Dray ont été conçus, appliqués et expérimentés dans la réalité lorsque ce dernier organisait une tendance secrète sous son autorité au sein de la LCR- Ligue Communiste Révolutionnaire, tout cela au profit du PS et sous le regard bienveillant de François Mitterrand.


En résumé, Julien Dray et ses partisans ont fondé leur carrière politique ultérieure au PS sur la trahison, préparée avec soin, de leurs amis de la LCR. La trahison comme moyen de conquérir postes et mandats publics, cela rappellera certainement à beaucoup de citoyens asnièrois quelqu'un.....


Parfois même, Julien Dray règle ses comptes et dénonce ses anciens amis et camarades, tant de la LCR que du PS. Puis parle de la « solidité » (sic???) de ceux qui lui son restés fidèles :


http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Dray-regle-ses-comptes-162392/


C'est ainsi que, avec d'autres membres de son courant au sein de l'ex-LCR, Julien Dray passa au PS, reçut comme récompense un siège de député ( jamais plus, car Mitterrand se méfiait quand même des anciens de la LCR, il savait que les traîtres peuvent toujours trahir de nouveau) et structura pour ses anciens camarades de la LCR venus avec lui au PS.....l'association SOS-Racisme, laquelle devait permettre d'assurer aux membres de son courant des ressources pérennes pour exister et s'exprimer au sein du PS.


Ce type de fonctionnement, structurel au courant de Julien Dray, exclut effectivement la démocratie, la transparence, le libre débat, le pluralisme des opinions, et jusqu'à l'intérêt public des habitants, puisque seule compte au final la cohésion centralisée du courant politique en question, lequel est soumis en dernière analyse à un seul homme.


Sur les réunions « secrètes » au sein du PS, les « affinités » avec Mitterrand jusqu'à énerver Lionel Jospin, l'exclusion de Julien Dray de la LCR en 1980 pour son amour « des objets de luxe » (déjà!!!) et un « stage au PS »..... alors qu'il était responsable étudiant à la LCR, ce lien est très instructif, d'autant que sa signataire, Sylvia Zappi, fut aussi membre de la LCR, avec son mari, Laurent, lequel était, lui, membre de son bureau politique:


http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/12/18/julien-dray-un-chef-de-bande-desormais-esseule_1282468_823448.html


Tout ceci montre que le courant de Julien Dray est marqué par des spécificités notables qui ne sont pas vraiment reliées aux valeurs démocratiques et de transparence publique, mais plutôt avec un mode de pensée monolithique, dirigiste et fermée à ce qui n'est pas « solide » dans le courant.


Pour les observateurs de ce courant au PS, celui-ci est vu comme une machine agissant de manière quasi-sectaire, un appareil monolithique clos qui ne supporte pas la lumière des vrais débats publics et encore moins la contradiction qui pourrait révéler des vérités peu reluisantes que des déclarations orales belles, généreuses et sociales, visent à camoufler.


A Asnières, cela est à l'œuvre et s'est manifesté clairement dans l'expulsion de 3 maires-adjoints et l'intégration de 3 nouveaux, dans ce contexte particulier qui en dit long sur la nature de ces changements..


Pour faire quoi ensuite? C'est une tout autre question sur laquelle nous reviendrons bientôt.



Vie associative: une association aurait disparu de l'annuaire municipale!!!



Des lecteurs signalent à la rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes que, malgré des recherches intensives et approfondies, ils n'auraient pas trouvé sur l'Annuaire des Associations 2009/2010 une association connue sur la ville: l'ADECA -Association de Défense des Contribuables Asnièrois).


Nul n'oserait penser que l'élu en charge de la vie associative, Michel Lasserre de Rozel, comme le maire, Sébastien Pietrasanta, auraient oublié par mégarde de mentionner cette association asnièroise dans l'annuaire publiée par la Ville sous leur autorité puisqu'ils la connaissent bien tous les deux.


Nos lecteurs auront probablement eu du mal à retrouver l'ADECA car les associations publiées sur le site de la mairie dans son annuaire électronique des associations ne le sont pas par ordre alphabétique, mais par groupe thématique.


Mais, nous avons confiance: tant les élus délégués au site de la Mairie qu'à la Vie associative vont s'empresser de corriger cet oubli s'il est avéré et de retrouver trace de cette association asnièroise...dès qu'il auront lu Asnières Nouvelles Citoyennes.





Marylise Dipusu


Chapitre 289 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008