mardi 28 avril 2009

Asnières: une initiative qui redonne son honneur bafoué à la commune




Ci-dessus, une des rares photos prises lors des massacres de masse des citoyens arméniens de Turquie en 1915-1916, commis par les autorités turques de l'époque, avec l'usage de l'armée, la police et la gendarmerie turques, auxquelles s'associèrent, comme pour tous les génocides de tous temps, des bandes de tueurs issus de la pègre locale, des criminels de droit commun libérés pour cette tâche infâme (regroupée dans ce qui fut appelée "Organisation spéciale") et quelques mercenaires d'autres minorités nationales de Turquie, attirés par l'appât du gain.

C'est l'honneur de la Ville d'Asnières, sous l'impulsion personnelle de Josiane Fischer, Première adjointe au maire, que d'avoir organisé, avec l'accord et le soutien de l'ensemble de la majorité de "grand rassemblement pour Asnières" cette commémoration publique le 24 avril 2009.

Le 21 janvier 2005, date où l'ancien maire, Manuel Aeschlimann, remit en l'Hôtel de Ville la médaille d'honneur -
une médaille d'horreur aurait été ici la norme républicaine- d'Asnières au représentant de la dictature au pouvoir en Iran restera une date de honte et de déshonneur pour notre commune.

Le 24 avril 2009, date où la Ville d'Asnières commémora l'anniversaire du génocide des Arméniens de Turquie afin que nul ne l'oublie, est une date qui fait honneur et gloire à Asnières.

Ce faisant, Asnières lave l'affront fait à la commune, terre de liberté et d'humanité, par l'ancien maire voici plus de 4 ans en honorant un régime sanglant et dictatorial.

L'ancien maire, le 21 janvier 2005, avait souillé par son geste la mémoire et l'histoire de notre ville, en remettant une médaille au nom de la Ville (!!!) au représentant d'un régime d'oppression, de corruption et d'abjection.

Par cet acte du 14 avril 2009, Asnières renoue avec ses plus belles traditions, celles qui lui valut collectivement la médaille de la Libération, des traditions où sont écrits en lettres de sang les mots de Liberté-Egalité-Fraternité.

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Asnières célèbre la mémoire du génocide arménien: un acte fort, nécessaire, civique et utile!


Il est des jours où le nom d'Asnières apparaît soudainement comme une source de fierté pour ses habitants. Ce 24 avril 2009 est un de ceux-là.


Il est des occasions où ce qui fait naître ce sentiment est de plus une véritable nécessité civique dans un monde où les mémoires de l'Histoire sont tant reniées, voire traitées avec une insoutenable légèreté pour de bas, mesquins et très provisoires motifs commerciaux, financiers et économiques.


Aussi, Asnières Nouvelles Citoyennes salue avec émotion et respect l'initiative « historique », à tous les sens du mot, que l'on doit tout particulièrement à Josiane Fischer, Première Maire-adjointe d'Asnières, qui a conduit Asnières et la Municipalité de Grand Rassemblement à marquer de manière très publique l'anniversaire de ce qui fut appelé dans l'Histoire « le génocide arménien ».


C'est une action qui fera date à Asnières, comme l'avait été en 2008 la cérémonie d'hommage au Comité National de Libération qui avait tenu sa réunion constitutive à Asnières!


Il sera noté pour la postérité et l'actualité que ni le député Manuel Aeschlimann, ni son épouse, n'ont souhaité s'associer à cet événement très positif et fructueux pour Asnières. C'est leur choix et chacun jugera de son sens profond! Les citoyens d'Asnières sauront à se souvenir de cette absence qui en dit long sur leurs auteurs, ceux-là mêmes qui avaient accueilli le 21 janvier 2005 les représentants du régime sanglant, liberticide et corrompu qui règne par la terreur sur tout un peuple à Téhéran.


Pour mémoire, il convient de rappeler en quelques mots brefs les faits à l'origine de cette décision: l'Etat turc de l'époque (1915-1916) organisa et planifia le massacre des populations arméniennes en territoire turc, ce ce qui conduisit à la mort de près de 1.200.000 personnes lors de ce premier génocide de masse du XXème siècle.


Cette politique de massacre et de spoliation volontaire des Arméniens fut scandée par des atrocités innommables: viols massifs de femmes, pillage et accaparement des biens des assassinés, déportation dans des conditions inhumaines de populations entières, enfants enlevés à leurs parents, etc....


Le génocide arménien, comme ceux qui ont précédé au XIXème siècle -notamment celui des populations américaines du Nord autochtones appelées « Indiens »- et ceux qui ont suivi au cours du XXème siècle -génocides juif, tzigane, tutsi, tatar, etc....- doit intégralement faire partie de l'Histoire de l'humanité et être reconnu comme tel par toutes les instances internationales!


Il s'agit d'une tragédie effroyable qui a affecté durablement les relations entre la Turquie et ses voisins, notamment l'Arménie. Une tragèdie qui a ouvert la voie à d'autres malheurs pour les peuples de la région, notamment les Kurdes.


Certes, comme dans d'autres pays où furent commis des génocides de masse, il existe encore en Turquie des tendances négationnistes devant ce fait incontestable, mais on sait que des forces démocratiques et laïques, dans ce pays en pleine mutation, font un vrai travail de reconnaissance historique des faits passés afin de bâtir ensemble, avec les Arméniens, un futur de paix, de concorde et de prospérité, un futur qui, comme en Europe, a besoin de la clarté la plus totale face à l'Histoire.


Comme disaient ensemble pour la France et l'Allemagne de l'après 1945 Charles de Gaulle et Konrad Adenauer: « regarder sans faiblesse, ni fatalisme notre passé commun permettra de forger un avenir de paix solide pour nos deux nations ».


Asnières vient de montrer l'exemple de ce que devraient être des relations internationales intelligentes et fructueuses entre les peuples et les Etats: ni renvoi stérile et nuisible à la notion destructrice de responsabilité collective, ni stigmatisation d'un peuple pour les horreurs d'un régime d'un moment de son histoire, mais rappel clair, sain, salutaire et nécessaire des réalités vécues afin que les leçons du passé soient connues et comprises par toutes et tous, pour que plus jamais, les horreurs connues du passé ne se répètent.


Par son initiative qui donne d'Asnières une image nouvelle d'humanité, de fraternité, de liberté et d'égalité, en marquant publiquement cet anniversaire du génocide arménien, Josiane Fischer a accompli, avec la majorité de grand rassemblement, une œuvre dont l'écho va résonner longtemps et fortement en positif avec le nom de notre commune.


Qu'elle en soit ici remerciée car c'est Asnières comme cité qui est honorée par son acte de mémoire.


Il fut des temps où Asnières était assimilée à des élus dont la politique abaissait Asnières et avilissait son image, où notre ville faisait l'actualité pour ses procès incessants, ses tracts infâmes, sa gestion désastreuse, son absence de vraie démocratie ou son soutien à la dictature au pouvoir à Téhéran.


Aujourd'hui, Asnières a été (ré)inscrite dans un processus qui allie dignité de sa Municipalité et fierté pour ses habitants. Même si cette initiative remet ainsi le groupe qu'anime Josiane Fischer au centre de l'actualité publique municipale- ce qui est ici un bien pour les équilibres démocratiques au sein de la commune, donc pour son futur collectif- chaque citoyen(ne) attaché(e) à sa ville se réjouira sans arrière-pensée de cette initiative qui relie Asnières avec ses vraies racines, faites de liberté, d'humanité et de vérité.


C'est peut-être un petit pas à l'échelle du monde, mais c'est un grand pas pour Asnières!



Le PS d'Asnières plus courageux que le maire PS de la ville



Un lecteur proche du parti socialiste nous a infirmé- ce qui nous réjouit- dans le fait qu'Asnières Nouvelles Citoyennes était le seul blog d'Asnières à donner in extenso le Jugement du 13 mars 2009 en première instance, jugement rendu dans l'affaire du Festival International.


En effet, notre lecteur nous indique, si le site de la mairie a effectivement refusé de mettre en ligne ce jugement pourtant très éducatif pour les électeurs-citoyens, le site du Parti Socialiste d'Asnières avait fait un choix inverse, courageux et clair, qui l'honore. Dont acte avec un grand plaisir.


Donc, à ce jour, deux blogs asnièrois donnent ce jugement dans son intégralité. Le jugement mis en ligne par le PS d'Asnières est lisible en suivant ce lien:


http://www.psasnieres.fr/?p=161


Que son rédacteur en chef soit ici salué pour son courage, sa détermination et son véritable esprit civique. Nous souhaitons que le directeur de communication de la mairie, Guillaume Wagon, fasse preuve d'un courage égal dans ce domaine de l'information vraie due aux citoyens.


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Quand Sébastien Pietrasanta défend l'école de la République partout en France


Asnières Nouvelles Citoyennes a pris connaissance avec intérêt de la signature du maire sur la pétition nationale en défense des écoles rurales de la République partout sur le territoire de cette dernière.


http://ecoledeproximite.lautre.net/signataires.html


La pétition contre l'article 89 est en effet une réalité massive nationale.


Elle est reliée à la préservation des véritables fondements de la démocratie que sont les communes de France, notamment par la sauvegarde des services publics dans les campagnes.


Aujourd'hui, alors que tant de villages dans le pays sont condamnés à la mort lente par la fermeture des écoles qui étaient leur dernière pépinière de vie pour le futur, nous saluons le geste solidaire de Sébastien Pietrasanta en défense du droit de tous les enfants de France à une même instruction publique, sans distinction aucune.



Partout en France, les populations, les élus, associations et syndicats se mobilisent pour que l'école de la République, ce creuset social essentiel, ce pilier de la laïcité face aux dangers du communautarisme, puisse continuer à exister partout sur le territoire.


Il est bon que le maire d'Asnières ait apporté son appui à ce juste et légitime combat qui concerne des millions de citoyens des campagnes, qui ont les mêmes droits et devoirs que tous les autres.


Cela honore Asnières et ne peut que fortifier l'esprit républicain dans notre commune.



Manuel Aeschlimann reconquiert.... l'éclat de rire général en confondant l'Europe avec Asnières!



Le député Manuel Aeschlimann- ce grand absent de l'Assemblée Nationale- devient de plus en plus confus et ridicule dans ses propos écrits.


En atteste sa dernière blague involontaire sur son blog languissant où, parlant d'une réunion publique tenue à Asnières touchant aux élections européennes, il conclut sur billet par....la reconquête de la mairie d'Asnières!!!


Comme le disait voici peu Manuel Aeschlimann en parlant des grands dirigeants du MEDEF, à ce niveau, on parle de " déconnexion totale des sujets".


Le plus amusant est que l'UMP s'attend à subir un échec marquant et cinglant aux élections européennes de juin 2009.


On aura certainement l'explication de cet échec prévisible par Manuel Aeschlimann APRES le vote et, en même temps, son avis sur comment une défaite à un scrutin européen inaugure....la reconquête de la mairie d'Asnières par une équipe UMP locale dont on ne sait plus, à lire les textes confus du député en voie d'inéligibilité, si elle est dirigée par Nicolas Cellupica, son assistant parlementaire à plein temps qui étudie en MEME TEMPS le droit (!!!), ou son épouse, Marie-Dominique Aeschlimann....


Bref, si la reconquête vue par le seul Manuel Aeschlimann est en marche (ce qui est loin d'être le cas pour toute personne avertie et sensée dans la ville), on ne sait pas qui conduira cette chevauchée supposée victorieuse, de l'épouse du député en sursis ou du jeune avocat cité!


La seule chose de certaine est que Manuel Aeschlimann a un nouvel ennemi de plus, dans son camp et son parti à Asnières: Cyrille Dechenoix, qu'il semble haïr férocement.


Quant à Marie-Dominique Aeschlimann et Nicolas Cellupica, il viendra un temps où il faudra choisir, entre les deux, qui dirigera l'équipe UMP dont parle le député bientôt inéligible. Ce choix cornélien pourrait valoir à notre député un (e) ennemi(e) de plus....



Marylise Dipusu


Chapitre 141 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008