vendredi 29 juin 2012

Elus asnièrois: la malédiction judiciaire






















Ci-dessus une image de marteau de Justice frappant le petit cercle de bois en fin d'audience dans certains tribunaux du monde. Cette fois, dans le 92, la condamnation d'un conseiller général UMP qui se voulait proche ami de Jean Sarkozy ne va pas arranger les affaires de ce dernier, mais probablement déranger ses projets contre Patrick Devedjian.

________________________________________________________________________________

La nouvelle est tombée ce 29 juin 2012 et elle va probablement paver la voie à la perte de son mandat par le Conseiller Général du canton sud d'Asnières, Cyrille Dechenoix.

Ce dernier vient en effet d'être condamné en première instance par la 15ème chambre correctionnelle du TGI de Nanterre à 6 mois de prison avec sursis, 10000 euros à rembourser à la commune d'Asnières et 5000 euros d'amende pour prise illégale d'intéret.

A l'heure de la rédaction de cette « brève », nous ne savons pas si l'élu interjettera Appel ou non.

Quoi qu'il en soit, le coup est dur pour Cyrille Dechenoix qui voit à son tour sa carrière politique mise à mal, en conséquence d'une affaire double née sous le système Aeschlimann et jetant une lumière instructive sur les dessous de ce système.

Il reste à savoir qui, en 2006, a alerté la Justice sur ces dossiers.

Car, pour ainsi permettre aux enquêteurs de bien s'orienter, il aura fallu, à notre avis, une « gorge profonde » venue de l'intérieur de la mairie. La question est en effet intéressante car sa réponse pourrait éclairer d'une nouvelle lumière des conflits internes ou haines anciennes au sein de la mairie de l'époque.

Ceci étant, les citoyens d'Asnières peuvent UNE NOUVELLE FOIS constater qu'ils ont eu bien raison de chasser le 16 mars 2008 un système qui a permis ces dérives jugées et sanctionnées, au détriment des finances communales.

De notre point de vue extérieur à ce que nous pensons avoir été le « panier de crabes » en mairie de 2001 à 2008, Cyrille Dechenoix n'apparaît pas comme le pire des acteurs du système chassé avec raison par les électeurs-citoyens.

A tout le moins, nous le voyons, un peu comme la Présidente du Tribunal de Nanterre, en « élu, jeune, inexpérimenté »,peut-être entraîné malgré lui à des actes répréhensibles dont il a pu penser à l'époque que nul ne parlerait jamais et qu'il n'encourrait aucune sanction.

Sur ces deux derniers points, visiblement, il a eu tort.

Cet événement judiciaire intervient alors que le Conseil Général est en crise à Nanterre, à deux pas du Palais de Justice.

Et, dans ce contexte troublé, il n'est pas exclu que la condamnation de Cyrille Dechenoix en première instance nuise à Jean Sarkozy, son ami au sein du Conseil Général 92.....et aux actions en cours du fils de l'ancien Président battu contre Patrick Devedjian !

Des possibles conséquences en cascade d'un jugement.......et d'une dénonciation de 2006.



Marylise Dipusu

Chapitre 526 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008






_________________________________________________________________________________

mardi 26 juin 2012

Les Hauts de Seine et Asnières préfigurent l'explosion de l'UMP

















Notre iconographie du jour portera en premier lieu sur le phénomène politique de "guerres des clans" qui, pour l'heure, ravagent l'UMP nationale, départementale et parisienne comme nos informations le démontrent sur la base des faits. Le même processus est au travail au sein du PS, mais pour l'heure, les victoires récentes de ce parti rendent ce phénomène plus "discret", quoique plus profond aussi.

En deuxième lieu, en Espagne et en Italie, les opinions se tournent, avec le chômage, l'austérité, la misère, les reculs sociaux et la perte de souveraineté démocratique, contre l'euro et l'Union européenne, d'une manière qui ne peut plus être niée par les politiques les plus retors et langue de bois. 

La récession générale et durable pour certains pays apporte donc un rejet croissant de sa cause principale: une monnaie qui aggrave les problèmes et interdit leurs solutions.

_______________________________________________________________________________


C'est la guerre politique, des nerfs et des interviews dans les Hauts de Seine.

D'un côté, les sarkozystes, rendus fous de rage par leurs défaites qu'ils ne parviennent ni à surmonter, ni à comprendre par une analyses raisonnable et mesurée des faits et de leur comportement passé, sarkozystes emmenés par Jean Sarkozy.

De l'autre, Patrick Devedjian et ses partisans qui n'entendent pas céder d'un pouce aux menaces et pressions des sarkozystes en colère, sachant bien que le temps joue en leur faveur, inexorablement.

Les élus PS, PCF, Modem, EELV, entre autres, regardent cette « rupture » s'effectuer en direct, sous leurs yeux pleins d'espoirs qui commencent à luire....


En un mot, au Conseil Général des Hauts de Seine, la guerre des clans fait rage entre factions rivales du même parti qui marche ainsi, avec une admirable inconscience,  sous les sourires ironiques de ses concurrents et le désintérêt total de la population, à l'explosion.

La cause de tout cela, ou, plutôt le révélateur-détonateur : le livre à succès de la directrice de cabinet de Patrick Devedjian, Marie-Célie Guillaume, intitulé avec ironie «  le monarque, son fief, son fils ».

A lire l'ire de Jean Sarkozy (voir lien plus haut), on comprend vite que le livre a visé ses principaux personnages avec précision et a touché ses cibles de plein fouet.

Nous disions «  révélateur-détonateur » car, dans cette affaire, nul n'est dupe que ce sont des années de complots, manœuvres, pressions et humiliations contre Patrick Devedjian et ses partisans qui sont au centre du débat et à l'origine réelle de la crise.

Ceci se passe, alors que de Roselyne Bachelot à Nathalie Kosciuzko-Morizet, les langues se délient sur le quinquennat de Nicolas Sarkozy, et que ce qui en apparaît n'est pas vraiment avenant.


Pendant ce temps, la crise se développe au Conseil de Paris :


Mais aussi au niveau national :


Pendant que le nouveau gouvernement zigzague, entre ses factions et ses députés qui ne veulent pas qu'on leur rejoue le scenarii désastreux pour eux de 1986 et 1993, la crise de la zone euro et de l'Union européenne prend une ampleur accrue.

En Italie, le rejet de l'euro et de l'UE commence à devenir violent et ultra-majoritaire, dans l'opinion publique, mais aussi, plus ennuyeux pour Mario Monti, l'ancien banquier, chez les députés :


Quant à l'Espagne, elle s'enfonce chaque jour un peu plus dans les ennuis, les dettes et la récession :


Chacun aura compris que la course à la catastrophe se poursuit, une crise chassant l'autre, avant de revenir sur la scène plus forte et plus insoluble encore qu'auparavant.

A Asnières, pendant ce temps, l'ancien député, Manuel Aeschlimann, a du mal à quitter son écharpe de parlementaire, mais il le devra, et à fermer son site de député qu'il n'est plus....

Il serait intéressant que le nouveau député de la seconde circonscription des Hauts de Seine investigue sur l'usage des fonds parlementaires et puisse confirmer les salaires payés par le député à sa propre épouse, en sa qualité d'assistante parlementaire, aux fins d'une information complète des citoyens-électeurs sur les comptes publics et leur usage dans l'intérêt public.


Note de la rédaction: du fait des vacances estivales, la rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes va aussi prendre quelques repos, donc espacera les articles à paraître en juillet et août 2012. A toutes et tous, que vous partiez ou restez à Asnières faute de moyens financiers pour sortir de la commune, nous vous souhaitons une période de repos propice à votre santé, à votre réflexion de citoyens et à vos projets futurs.



Marylise Dipusu

Chapitre 525 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008












vendredi 22 juin 2012

Asnières : du passé vers le présent pour le futur


















Notre iconographie du jour aura trait aux ennuis judiciaires qui, selon certaines sources concordantes, sembleraient sur le point de s'abattre bientôt sur l'ex-maire et ex-député Manuel Aeschlimann, déjà bien dépité de sa toute dernière défaite. 

Nous avons aussi pensé qu'à Asnières, les citoyens doivent continuer à avoir, en toute indépendance, une voix propre qui s'exprime en leur faveur quand tant de blogs ne parlent que d'individualités. 

Asnières Nouvelles Citoyennes continue d'être une Place des Citoyens, puisque celle-ci n'est pas encore existante sur le plan d'Asnières et que, dans la vie municipale, les citoyens n'ont pas encore leur vraie et juste place.

______________________________________________________________________________


Les élections présidentielles et législatives sont passées, et leurs résultats sont devenus effectifs.

La République à un nouveau Président et un nouveau gouvernement, dont, déjà les orientations annoncées, sont plus marquées par le sceau de la continuité politique avec le passé qu'un changement positif en faveur du peuple des citoyens, notamment des plus en difficulté:



Pour connaître le devenir de ces choix continués, le mieux est de regarder ce que ces choix ont produit dans le passé :


Tout est ici résumé en quelques lignes : les décisions du gouvernement qui se vantait d'apporter le changement démontrent une continuité sans faille avec ce qui était, en tout cas sur le terrain essentiel qui concerne la vie quotidienne de plus en plus dure de la majorité de la population.

Ceci étant noté au niveau national, qu'en est-il sur le plan communal asnièrois ?

Le PS avait naguère avec justesse critiqué très fortement et fermement le cumul des mandats, notamment de maire et de député, insistant sur l'incompatibilité d'un tel cumul avec un sain exercice de chacun de ces deux mandats!

En juin 2012, Sébastien Pietrasanta ne rompt pas avec son discours passé d'opposant : il est devenu député-maire et ne semble pas avoir encore indiqué qu'il ne souhaitait garder, conformément à ses justes déclarations et engagements passés, qu'un seul des deux mandats pour lui.

S'il continue sur cette voie dangereuse du cumul et de la dispersion, il risque de connaître vite les mêmes ennuis que ses prédécesseurs qui voulurent exercer ce double mandat, à savoir la double critique et une double sanction pour n'assumer correctement aucun de ces deux mandats.

D'autant que les orientations pro-austérité du gouvernement sont fortement susceptibles de rapetisser vite le PS français au niveau du PASOK grec. En temps de crise, le Capitole politique est souvent très proche de la roche tarpéienne électorale.

Une saine gestion, attentive et honnête, de la commune d'Asnières nécessite bien un maire 100% sur le terrain, comme le disait le PS naguère

Sachant que, depuis ces affirmations pertinentes autant que justes, la commune a gagné en population et en problèmes liés à la crise, cette assertion est encore plus vraie en 2012 qu'en 2002 et 2007 !

Nous avons bien pris note de la déclaration de Thierry le Gac de commencer une campagne active pour s'emparer, au nom de l'intérêt collectif, selon ses propres mots, de ce qui reste de l'UMP d'Asnières et de tenter de rassembler ses débris épars, ce qui ne pourra se réaliser concrètement- et objectivement- que par l'éviction de Manuel Aeschlimann de son poste de secrétaire de circonscription!

Par ailleurs, que ce soit à gauche avec des élus comme ceux du parti Siryza grec, qui disent les choses telles qu'elles sont pour le peuple et non en fonction de la « communication » des appareils politiques, ou, à droite, avec des élus qui s'occupent vraiment des affaires publiques, il importe pour l'EQUILIBRE DEMOCRATIQUE à Asnières que des OPPOSITIONS SAINES se fassent entendre, non pas à partir de querelles d'egos, mais sur la base des INTERETS COLLECTIFS de la population.

Ce faisant, Thierry Le Gac anticipe la probable confirmation EN DROIT des condamnations définitives sur le fond de Manuel Aeschlimann, et notamment la privation de ses droits civiques, INCLUANT donc la future IMPOSSIBILITE JURIDIQUE pour l'ex-maire et ex-député de diriger une personne de droit moral, telle l'association "UMP Asnières", comme d'être avocat pendant la même période !

Concernant le passé de Manuel Aeschlimann, une source proche de la Justice nous signale que des AFFAIRES ANTERIEURES A MARS 2008 le concernant et qui avaient été « étrangement oubliées », sont réactivées. Il est vrai que Philippe Courroye n'avait pas une réputation de Procureur très indépendant de l'ancien pouvoir sarkozyste....

Ceci explique peut-être cela.

Ainsi, celui que certains ont surnommé « l'avocat Françafrique», serait susceptible de connaître quelques nouveaux déboires judiciaires, voire de ne plus être avocat durant une année.

Le passé vient vers le présent et prépare l'avenir.



Marylise Dipusu


Chapitre 524 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008









mercredi 20 juin 2012

La Sarkozie à l'agonie hait toujours la liberté
























Sur ce célèbre tableau du peintre Delacroix, c'est une femme qui mène le peuple au combat contre la monarchie et l'absolutisme. Dans les Hauts de Seine, en juin 2012, c'est une femme qui dévoile les pratiques absolutistes et serviles à l'ancien pouvoir sarkozyste de certains élus UMP du département, par un livre qui provoque visiblement l'ire sournoise des petits marquis contemporains. La République est aussi symbolisée par une femme, Marianne. Nos lecteurs comprendront en lisant notre article du jour ce que nous voulons dire.

________________________________________________________________________________


On pourrait en faire une parodie ironique inversée de la célèbre phrase de de Gaulle le 26 août 1944 dans Paris libérée, comme :

«  La Sarkozie abattue, la Sarkozie anéantie, la Sarkozie rejetée, mais la Sarkozie toujours liberticide, haineuse et aigrie ».

Nous voulons parler des ces élus UMP du Conseil Général des Hauts de Seine qui, alors que le peuple leur a clairement signifié le 6 mai et le 17 juin 2012 leur congé politique, continuent à nuire à la liberté, à la démocratie et aux droits d'expression citoyenne, en demandant, dans une réunion INTERNE de leur Bureau Départemental, le licenciement (d'aucuns disent la tête!!!) de Marie-Célie Guillaumne pour le délit de lèse-majestés ( le s est ici nécessaire) car ces aristocrates de la République, ou, devrait-on dire, de la Principauté des Hauts de Seine, se veulent des petits monarques aux goûts absolutistes.



Asnières Nouvelles Citoyennes, qui a toujours été du côté du peuple des citoyens, et surtout de la LIBERTE, même pour celles et ceux qui en sont les pires ennemis, car la démocratie est une et indivisible, souhaite attirer l'attention des habitants d'Asnières, des Hauts de Seine et aussi celle des médias sur ce procès monarchique en DELIT D'OPINION contre Mme Marie-Célie Guillaume.

Nous ne connaissons pas ses opinions propres, qui nous sont ici parfaitement indifférentes car, quelles qu'elles soient, elles sont légitimes en République démocratique.

Le livre qu'elle a courageusement signé de son nom, au grand jour, a rendu ivres de rage vengeresse les petits marquis altoséquanais de l'UMP, à qui la liberté est intolérable, comme cela fut le cas à d'autres à Asnières.

Nous sommes donc inconditionnellement POUR LE DROT DE LIBRE EXPRESSION PUBLIQUE de tous les citoyens, y compris donc Mme Guilaume, et sans que cela menace son emploi, son avenir professionnel ou son travail au service de la collectivité publique républicaine qu'est le Conseil Général des Hauts de Seine.

Nous le disons clairement :
honte à ces petits marquis de la Sarkozie, qui ont soutenu naguère, de façon servile et lamentable, la piteuse tentative d'un Jean Sarkozy de s'emparer de l'EPAD à 23 ans, au seul argument et titre qu'il était le fils de son père, et qui, aujourd'hui, puisque leur passé douteux au regard des valeurs de NOTRE REPUBLIQUE est mis en lumière publique, veulent « la tête », la « mort sociale » de celle qui dit tout haut la vérité!

Honte à ces petits marquis de la Sarkozie qui n'ont pas compris qu'ils n'étaient plus que de fantômes du passé, d'un passé qui sera, disons-le sans détour, une tâche, certes petite, mais sombre dans l'histoire de la France.

Nous appelons tous les élus vraiment démocrates du Conseil Général, les maires et les députés pour qui le mot DEMOCRATIE est une valeur non-négociable de leur action publique, à prendre la défense dès maintenant de Mme Guillaume.

L'UMP est un parti politique qui a été balayé, entre autres motifs, de tous les pouvoirs au fil du temps pour des raisons que ce livre de Marie-Célie Guillaume décrit avec une précision remarquable.

Il n'est pas acceptable en République que des petits marquis, dont la servilité à la Sarkozie est la marque honteuse indélébile, exigent «  des têtes », des licenciements à cause du simple fait que ces Messieurs-Dames auraient été « choqués » que leurs pratiques indignes aient enfin été mises sur la place publique.

En premier, parce que c'est ce qui fonde leur légitimité électorale et qu'Asnières se doit d'être à la pointe de la lutte pour la liberté, nous demandons à Luc Bérard de Malavas (Conseiller Général), à Cyrille Dechenoix (Conseiller Général), à Sébastien Pietrasanta (Député-maire) de prendre position au plus vite CONTRE cette demande INDIGNE, IMMORALE, INFAME, des responsables UMP du 92.

Il appartient aux élus d'Asnières d'être les premiers à se lever pour défendre les principes de la République que les petits marquis bafouent avec leur petite morgue dépassée.

L'UMP 92 et ses petits marquis ne sont pas un Tribunal dictatorial ayant pouvoir « d'exiger des têtes ». La Sarkozie agonise, mais continue à mordre et à nuire à la République: il importe de l'en empêcher.

Par ailleurs, chacun aura compris que si, par malheur, Patrick Devedjian, Présdent du Conseil Général des Hauts de Seine, cédait aux exigences haineuses des petits marquis de l'UMP 92, après la tête de Mme Guillaume, la sienne roulerait vite dans le torrent de leur enthousiasme malsain de "coupeurs de têtes".

La défense de Mme Guillaume sur la base solide des principes républicains est une nécessité, mais aussi un moyen de mettre un terme à l'agonie nocive de la Sarkozie!

Le Conseil Général des Hauts de Seine N'EST PAS UN FIEF MONARCHIQUE !

Le Conseil Général des Hauts de Seine EST UNE PARTIE DE LA REPUBLIQUE, UNE ET INDIVISIBLE !



Marylise Dipusu

Chapitre 523 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008

mardi 19 juin 2012

Asnières: lettre asnièroise



Cette affiche rouge sur un "sale destin" convient en cette fin de printemps 2012 pour résumer les sentiments qui sont ceux de Manuel Aeschlimann. L'ancien député aura été trahi en quelques jours, sous diverses formes plus ou moins ouvertes, par son ancien adjoint Laurent Martin Saint Léon et son ex-candidat anti-PS de 2004, Mohamed Bentebra, sans parler de ceux qui ne le soutiennent en rien (Thierry le Gac et Cyrille Dechenoix, le tout au sein de l'UMP locale. Que reste -il de son aura passée? Rien qu'un bilan totalement et globalement négatif, de l'avis général.

Quelle aura été la trace la plus marquante du passage fugace de Manuel Aeschlimann à Asnières? Selon beaucoup, ses trahisons et ses mensonges, y compris sur son dernier échec électoral qu'il ne parvient pas à reconnaître comme étant dû exclusivement à lui, comme pour Nadine Morano, Frédéric Lefèvre, Claude Guéant ou Christian Vanneste.

Cette iconographie est à rattacher au courrier de lecteur en pcc ( lettre dont nous ne garantissons pas qu'elle ne soit pas hautement satirique et amusante.)

_____________________________________________________________________________

La rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes a reçu d'un lecteur se présentant comme un militant UMP asnièrois voulant s'exprimer, sous couvert d'anonymat, à travers cette lettre dédiée à Manuel Aeschlimann, lettre que nous avons souhaité publier tant elle est à la fois profonde, sincère et émouvante, loin de toute ironie facile et de tout esprit satirique à quelques degré que ce soit.

L'esprit satirique, nos lecteurs le savent, n'est pas une habitude d'Asnières Nouvelles Citoyennes, surtout après le scrutin du 17 juin 2012. Nous n'oserions pas.....

Sachant que Manuel Aeschlimann et ses ultimes proches, mais aussi celles et ceux qui se préparent au combat afin de s'emparer de la direction de la section UMP d'Asnières lisent tous notre blog, la publication de cette lettre pleine de digne retenue et de compassion attristée nous a semblé convenir à la situation démoralisante, désastreuse et sombre de celui à qui cette supplique s'adresse.

Nos lecteurs auront compris le sens profond et essentiel de ce témoignage de grande compassion.

Place au courrier de notre lecteur anonyme asnièrois


__________________________________________________________________



« Manu, on t’aime. Ne change rien. Nous, on ne changera pas ».



La terrible nouvelle est tombée au soir du 17 juin 2012 : Manuel Aeschlimann, le député d’Asnières-Colombes Sud, a perdu son siège…

Après 10 années de bons et loyaux services, le peuple, ingrat, a dépouillé Manuel Aeschlimann de son salaire, de ses indemnités diverses et des émoluments de son attachée parlementaire qui n’était autre que son épouse, la douce ultra-marine.

A peine l’annonce parvenue dans le charmant quartier du Bac, les ménagères de moins de 50 ans confectionnaient brassards noirs et faire-parts de même couleur.

Certaines même commençaient à remplir des cartons d’aliments de première nécessité afin de venir en aide au couple en difficulté…

A la paroisse, le bedeau passait commande d’un complément de cierges pour les offices du week-end prochain… Demande a même été faite par une employée municipale qui souhaite garder l’anonymat d’y inscrire en lettres d’or: « à Manu : reconnaissance et fraternité »

Devant la permanence UMP d’Asnières, des gerbes de fleurs blanches, des bougies et des dessins d’enfants jusqu'aux multiples témoignages d’affection jonchent le trottoir.

C’est une foule impressionnante de militants éplorés qui se prosternent devant l’icône du député, exposée en vitrine. 

Chacun a l’espoir fou de croiser une dernière fois son idole. De goûter encore et encore à cette chaude poignée de mains chaleureuses qui électrisait les électeurs et déclenchait quasi instantanément ce sourire étincelant, si franc et complice, sur le visage du digne représentant de la République.

Oui, je peux personnellement témoigner de l’immense chagrin qui submerge mes concitoyens devant l’incroyable brutalité de l’envolée de celui qui incarnait encore hier à Asnières, le sens de l’Etat, l’excellence, la probité. 

C’est au travers de ses multiples actions de terrain que chacun aura pu juger de la qualité de l’homme et bien au-delà, de la qualité du serviteur de l’Etat.

C’est avec une immense émotion que ceux qui l’ont côtoyé au travers de son irrésistible ascension se souviennent de l’énergie, de l’intelligence stratégique, de l’indéfectible engagement au service de la population, déployés lors de ses toujours si difficiles campagnes électorales et qui ,jusqu’à ses deux derniers échecs, ont invariablement vu triompher celui que même ses adversaires les plus farouches qualifiaient jalousement, à l’instar de notre Johnny national, de « bête de scène électorale ».

Bien sûr, ici ou là, de petites gens aigris ont émis quelques critiques quant à la manière dont Manuel Aeschlimann aurait géré certains dossiers.

Bien sûr, ici ou là, quelques roitelets de terrains vagues ont critiqué en son temps ses milices citoyennes et autre approche d’un communautarisme humaniste.

Bien sûr, ici ou là, quelques opportunistes ont trouvé à redire quant à la manière dont Manuel Aeschlimann aurait soi-disant trahi tel ou tel de ses compagnons de route, de droite, de gauche, du centre et d’ailleurs.

Bien sûr, ici ou là, quelques Asniérois, par des tracts peu glorieux, ont cru bon de témoigner de multiples dérapages et prétendus mensonges perpétrés par Manuel Aeschlimann.

Bien sûr, le Tribunal Correctionnel de Nanterre, puis la Cour d’Appel de Versailles ont condamné Manuel Aeschlimann pour favoritisme.

Mais quel homme politique ne l’a pas été dans l’exercice si difficile de ses fonctions, ballotté de-ci de-là, dans le labyrinthe infernal de la législation trop pointilleuse des marchés publics ?

Bien sûr, ici ou là, des Asniérois tatillons, sur la base d’un rapport de la Chambre Régionale des Comptes de 2007, ont attiré l’attention sur quelques excès de notre édile et de son entourage proche.

Mais qui peut connaître dans le détail, sans risque de commettre une erreur, le tréfonds des arcanes de la gestion scrupuleuse des avantages en nature dans les collectivités locales ?

Bien sûr, ici ou là, de trop nombreux Asniérois rendent Manuel Aeschlimann responsable de l’effondrement de la droite locale.

Et bien à ceux-là, je veux rappeler l’immense dévouement dont a fait preuve Manuel Aeschlimann depuis qu’il a choisi de rentrer en politique comme d’autres rentrent dans les ordres, avec, chevillé au corps, cette extraordinaire foi en l’humain qui donne au regard de celui qui la sert cette indéfinissable aura de bonté immanente.

Que ce soit au Conseil Général, à la mairie d’Asnières ou à l’Assemblée Nationale, Manuel Aeschlimann a laissé derrière lui l’empreinte de celui qu’on regrette et dont le bilan est régulièrement donné en exemple aux apprentis de la chose publique.

Et à tous ceux qui le pleurent, je veux redonner espoir.

Manuel Aeschlimann n’est pas homme à lâcher prise. Il n’est pas homme à se laisser submerger par le doute après la défaite. Comme il l’a toujours fait, il saura rebondir et ne laisser à personne d’autre le soin de mettre en place les outils de la reconquête.

La permanence de l’UMP restera le carrefour hétéroclite de ce que son parti sait drainer d’adhérents fidèles, dévoués, au service de l’idéal humaniste d’un Frédéric Lefèvre, d’une Nadine Morano ou encore du regretté Christian Vanneste qui savait si bien exprimer tout haut ce que notre socle français de souche pense tout bas et qui a été si brutalement sacrifié sur l’autel de la bien-pensance.

La permanence UMP d’Asnières sur Seine restera le refuge de celui qui a su en faire son sanctuaire.

A n’en pas douter, elle sera défendue bec et ongles par ses amis de la première heure, au service de la grande croisade contre les opportunistes dévorés par les ambitions personnelles et qui voudraient lui ravir sa place de Guide.

Depuis plus de quinze ans, Manuel Aeschlimann, de couloirs obscurs en sombres antichambres, de tentes de proximité en salles des fêtes, de vins d’honneurs en coupés de rubans, domine par son talent la politique locale.

Qui osera défier sur son terrain celui qui a tant fait pour rendre à la politique ses lettres de noblesse ? Qui osera agiter le goupillon de la révolte face au vicaire de l’orthodoxie droitière locale ? Qui osera faire du sanctuaire de l’UMP asniéroise le mausolée de Manuel Aeschlimann ?

Honte à celui ou celle qui osera émettre la moindre critique pour évincer de son siège celui qui, en son temps, a tant fait pour convaincre son ami Frantz Taittinger de pousser Michel Maurice-Bokanovski, le trop vieux Compagnon de la Libération, lieutenant de vaisseau, croix de guerre, à prendre une retraire bien méritée après six mandats consécutifs à la tête de la mairie d’Asnières.

Honte à celui ou celle qui osera défier celui qui a si courageusement succédé à son ami Frantz Taittinger alors que celui-ci quittait son poste pour raisons de santé, épuisé par les tiraillements internes incessants dans son conseil municipal, harcelé par un collectif d’habitants mécontents de l’installation surprise de parcmètres en zones résidentielles, et que des rumeurs malveillantes prétendaient manipulé par le premier adjoint qu’était justement Manuel Aeschlimann, dans le sinistre dessein d’endosser l’écharpe tricolore à la place de l’héritier des grands crus de vins blancs pétillants.

Dormez tranquilles, Asniéroises, Asniérois. rien ne va changer à l'UMP d'Asnières.

Il n’est pas concevable qu’au sein même de la droite locale, une voix dissidente ose revendiquer une nouvelle direction de la section. Le ferait-elle, qui, à droite, peut revendiquer de prendre les rênes ?

Qui, depuis toutes ces années, a fait montre du charisme et du caractère nécessaires à la reprise en main, à la fédération des courants, des égos et des ambitions légitimes ?

Qui, lors des dernières élections, a osé prendre la position courageuse et indépendante qui mériterait que son cas soit même évoqué aujourd’hui pour figurer sur la liste des prétendants au siège du Guide lors des prochaines assises de l’UMP locale ?

Personne.

Seul Manuel Aeschlimann, le Guide, a le vrai goût de la réussite flamboyante.

Seul Manuel Aeschlimann saura faire face à l’adversité avec le dévouement qu’on lui connaît, comme il le fait tous les jours dans son métier d’avocat en prenant la défense des indéfendables, fort de cette citation de Balzac « la gloire d’un bon avocat consiste à gagner de mauvais procès ».

Seul Manuel Aeschlimann a l’oreille des instances de l’UMP départementale et nationale. Il est un proche de celui qui a rétabli dans la conscience de nos concitoyens « la valeur argent » et qui n’a pas hésité à flirter avec les valeurs du FN, pas si éloignées au fond du fond, à quelques exceptions près, de celles que partagent les adhérents de nos fédérations UMP.

Après deux malheureuses contre-performances, conséquences d’épiphénomènes locaux, Manuel Aeschlimann reste le seul atout maître sur l’échiquier politique asniérois pour la reconquête.

Et face aux pisse-froids qui agitent l’étendard du renouvellement, la permanence de l’UMP locale fait front derrière le Guide et son ultra-marine, en hurlant : « Manu on t’aime. Ne change rien. Nous, on ne changera pas ».


PCC pour un militant UMP anonyme,

A Asnières, le 19 juin 2012

N S


Chapitre 522 des chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008

dimanche 17 juin 2012

Koffi Olomidé : « après la défaite de Manuel Aeschlimann »


























Ci-dessus, deux images de Koffi Olomidé, l'une en chemise détendue, l'autre venant d'une couverture de CD-DVD, où on voit le chanteur danser amoureusement, sa main tombant négligemment sur le bas du dos..... de sa partenaire de photographie. 

________________________________________________________________________________



Alors que les électeurs de la 2ème circonscription des Hauts de Seine ont voté massivement ce 17 juin 2012 CONTRE Manuel Aeschlimann en chassant ce dernier de l'Assemblée Nationale, et alors que le livre « Le monarque, son fils, son fief' » est largement acheté, permettant à tous de connaître les dessous peu brillants du système sarkozyste en déroute, nous avons reçu d'une lectrice se présentant comme Française d'origine africaine une interview imaginaire, factice et satirique du chanteur Koffi Olomidé, client de Me Manuel Aeschlimann, avocat, que nos lecteurs liront ci-dessous.

La rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes, avant de publier cette interview ironique et amusant, issue de l'esprit citoyen asnièrois, se devait de féliciter les plus de 54% des votants de la circonscription qui, en votant Sébastien Pietrasanta, ont permis de balayer l'ancien maire, devenu ancien député aussi, Manuel Aeschlimann, dans un verdict populaire sans appel.

Bravo aux citoyens-électeurs qui ont voté avec intelligence et en suivant la voie de la raison.

Certes, l'ex-député, fidèle à ses fantasmes répétés en boucle depuis 2008, se croit encore chef de quelque chose à Asnières.

Ses amis du système Sarkozy ont pourtant eu beaucoup de difficultés et d'échecs dans le 92 ce 17 juin 2012, notamment Claude Guéant:

http://tempsreel.nouvelobs.com/legislatives-2012/20120617.OBS8923/les-sarkozystes-a-la-peine-dans-les-hauts-de-seine.html

Le battu-défait permanent des urnes depuis 2008 continue en effet à pérorer et plastronner qu'il représente la droite à Asnières, seul contre tous....!!! Gageons que très bientôt, inéligible, invisible, illisible, il sera absorbé par le trou noir public qui l'attend maintenant et que les droites asnièroises auront vite l'idée rationnelle et naturelle de débattre entre elles afin de définir qui sera (seront) son ou ses meilleur(s) représentant(s).

Ceci n'est pas un pronostic dans le vide abscons, mais la reconnaissance de la logique politique en action depuis 2008 qui mène les époux Aeschlimann à être exclus (qu'ils le veuillent ou non) du jeu politique local, et ce pour toujours.

Ceci dit, passons à l'avenir et au rire satirique avec cette interview factice de Koffi Olomidé.

Voici cette interview fictif satirique, toutes ressemblances avec des faits réels et des personnages existants pouvant ne pas être fortuits.

ANC : Bonjour, Koffi Olomidé. Merci de nous accorder cette interview dans votre riche propriété de Kinshasa dont le luxe a fait notre admiration. Notre première question portera sur la nouvelle du jour : la fin politique cinglante de votre avocat, Manuel Aeschlimann. Qu'en pensez-vous ?

KO: Je vous remercie de venir dans mon humble demeure, loin de la France et de cette ville d'Asnières qui me cause tant de malheurs et me coûte si cher en frais d'avocats Pour répondre à votre question, je savais bien que j'avais pris un avocat qu était un véritable looser, mais là, la preuve est éclatante. Ce type est un perdant perpétuel, son procès pour favoritisme, sa mairie, son siège de député. Si je le garde, il va aussi me faire perdre mon dossier et je vais finir par chanter à Fleury-Mérogis, entouré de taulards qui n'ont jamais vu un vrai chanteur.

ANC : Justement, Koffi, parlons de ce dossier de viols avec violences dont vous êtes accusé et indiquez sans cesse être innocent ? Où en est l'affaire en ce 18 juin 2012 ?

KO : Cette histoire de viol, c'est un scandale et un complot contre moi : cela veut dire qu'on ne peut pas faire en France comme Silvio Berlusconi en Italie, des jolies parties bunga-bunga avec de belles filles sans être accusé de turpitudes incroyables. Où va-t-on comme cela ? C'est du racisme pur. Je le répète : c'était une soirée entre amis et les filles étaient totalement consentantes, comme avec Silvio ou Dominique, le mec du FMI. Quand je pense que mon avocat n'a jamais pensé à faire admettre à la Juge de Nanterre que le bunga-bunga, c'est aussi valable pour nous autres, Africains, avec des femmes libres et honnêtes, j'ai la rage....

ANC: On vous comprend en effet. Parlons de votre défenseur, Me Manuel Aeschlimann, avocat qui n'est plus député, ni proche du pouvoir en place en France. Que pensez-vous de sa stratégie de défense et de sa communication afin de vous innocenter face au complot mondial qui vous vise  selon vous?

KO : J'avoue ne rien comprendre à la stratégie de mon avocat français, s'il en a bien une. Il m'avait fait de grandes promesses, notamment que Sarkozy allait me sortir de ce guêpier. Patatras, Sarkozy se fait virer par les électeurs. Il m'avait dit que le dossier était vide et que j'allais vite être innocenté. Avec son histoire de venue-bidon en France, ma mise en examen a été largement médiatisée, et, depuis, je ne trouve même plus de filles consentantes pour faire bunga-bunga ici. Il me coûte bonbon en plus et je commence à me demander si je ne vais pas suivre l'exemple de ses électeurs françaçs: le renvoyer pour incompétence à ses chères études (de droit ou de stratégie électorale).

ANC : Ne pensez-vous pas que le fait d'avoir pris un avocat qui était aussi à l'époque député avec des affaires judiciaires le suivant a pu nuire à votre défense judiciaire face au Parquet de Nanterre ?

KO : Oui, ça, c'est clair, mon frère. Mon avocat, il ne m'avait pas dit qu'il avait déjà des gros ennuis avec ce Parquet de Nanterre qui me cherche des noises dans ma vie privée, et le voilà qui vient faire le malin devant ce Parquet avec mon dossier. Résultat : maintenant, je suis mis en examen pour viols avec violences et on commence à me regarder comme un pervers sexuel, doublé d'un ami des dictateurs, avec en prime un avocat qui ne fait au final que m'enfoncer....Je me demande comment il a fait pour devenir député quand il n'est même pas capable de faire innocenter un innocent comme moi d'accusations qui peuvent m'envoyer au trou pour au moins dix à vingt ans. Comme je ne suis pas idiot, vous le voyez, je ne fais plus confiance à cet avocat : je reste à Kinshasa, à l'abri des lois françaises et des c......... de mon conseil. Je vous le dis entre nous et quatre yeux : les électeurs d'Asnières-Colombes sud ont bien fait de le virer, il l'a bien mérité. Quand un député veut être en même temps avocat, il n'est bon dans aucun de ses boulots parce qu'on ne peut pas être simultanément député et avocat sérieux et compétents....

ANC : A vous écouter, on a l'impression que vous en voulez un peu à votre avocat d'être ainsi bloqué à Kinshasa. Est-ce que ce confinement ici ne vous pèse pas un peu ?

KO : Vous avez vu Kinshasa, c'est un trou perdu où je végète, loin de mes amis d'Europe, des boutiques de luxe, de Cartier et des montres Rolex. Et tout cela parce qu'un avocat, un politicien de banlieue, m'a promis monts et merveilles alors que, maintenant, si je mets un pied en France, même pour aller faire une bunga-bunga ou mes emplettes aux Champs-Elysées, j'ai un mandat d'arrêt contre moi et je me retrouverai en taule fissa. Tenez, entre nous: j'ai appelé en cachette à voter contre lui, ça lui apprendra à laisser délivrer un mandat de dépôt contre moi par la Juge de Nanterre. Et, là, vous avez vu, ce n'est pas une blague, j'ai plein d'amis congolais qui ont voté contre lui dans sa circonscription, et, si jamais, je vais au trou à cause de lui, je vous promets une vengeance encore plus terrible, foi de Koffi.

ANC : un petit mot de conclusion pour nos lecteurs, Koffi ?

KO : Ouais, et un sacré. Dites à vos lecteurs qu'avoir un député comme mon avocat, c'était risquer d'avoir de gros problèmes car il promet toujours beaucoup, mais alors, les résultats, c'est pire que Calamity Jane à Cauchemar City Je vais voir avec mon pote Kabila (le Président) comment je peux me débarraser de cet avocat nul, rien que pour avoir laissé un mandat de dépôt être signé contre le grand Koffi. Lui, il n'a plus Sarkozy maintenant, plus d'immunité parlementaire, plus rien, moi, j'ai toujours mes potes dictateurs, et surtout mon frère Kabila....Et quand je vois comment il a traité ma sœur Rama dans les élections en France, je me dis que, pour une fois, je vais vraiment virer quelqu'un qui l'aura bien mérité.


PCC pour interview satirique fictif satirique


Marylise Dipusu

Chapitre 521 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008
















mercredi 13 juin 2012

Asnières, la première ville du 92 qui résista et défia la Sarkozie!


















Cette photo-montage du mot "Liberté" brillant dans l'obscurité est ici présentée comme un symbole de la sortie d'Asnières du système Aeschlimann au sein de la Sarkozie afin de marcher vers la liberté, dans une ville apaisée, ouverte, où régnera la concorde civile au lieu des affrontements diviseurs et des manipulations communautaristes. Le 17 juin prochain, Asnières devrait avoir libéré Manuel Aeschlimann de son mandat de député afin de sortir définitivement des années de plomb et de leurs mauvais souvenirs.

_________________________________________________________________________________

Ainsi, donc, malgré menaces directes et indirectes contre son auteure (Marie-Célie Guillaume), le livre très explosif sur les dessous sulfureux et parfois indécents de la Sarkozie, intitulé « Le monarque, son, fief, son fils » sort demain 14 juin 2012, à quatre jours du 72ème anniversaire de l'Appel fameux lancé à Londres un certains 18 juin 1940 par un alors obscur général français.

Ce que le livre révèle sous son écriture à la fois romancée et satirique est souvent corroboré par des journalistes, des politiques et des témoins de la Sarkozie.


Mais, ce livre a un autre intérêt que le récit agencé sous des pseudonymes transparents du conflit entre Patrick Devedjian et Nicolas Sarkozy, ce dernier voulant de manière monarchique implanter son fils Jean dans les Hauts de Seine, avec, chacun l'avait à l'époque compris, l'objectif de le porter à la tête du département, comme Président du Conseil Général des Hauts de Seine et en même temps de l'EPAD de l'époque.

Il met en effet en perspective, et il faut en remercier la perspicacité et l'honnêteté de l'auteure, la résistance citoyenne pluraliste qui n'a cessé de se développer dans de nombreuses communes du 92 contre le système sarkozyste, contre ce que Mme Guillaume appelle aussi  la Sarkozie.

Elle cite comme événements marquants de cette résistance l'échec de Jean Sarkozy à s'emparer de l'EPAD et la chute de Neuilly hors des griffes de l'UMP.

A ces deux faits qui, effectivement, ont commencé à sonner la crise permanente, puis latente avant de devenir brûlante du système Sarkozy, nous rajouterons le nom de la commune d'Asnières, lieu où naquit en 2001 la résistance au sarkozyme montant.

L'Histoire (avec un grand H) montrera certainement un jour prochain que la résistance générale et pluraliste du 92 a trouvé des points d'appui dans le conflit larvé ou violent, selon les moments, entre Patrick Devedjian et Nicolas Sarkozy, voire des aides à certaines de ses forces, notamment à droite de l'échiquier politique départemental.

Il n'est pas interdit de penser que ce conflit a dû avoir quelque influence sur le succès de l'actuel maire de Neuilly ( Jean-Christophe Fromantin) en 2008, à Asnières, sur l'éjection de Manuel Aeschlimann de la mairie ou à Puteaux avec l'émergence réussie de l'opposition démocratique anti-sarkozyste symbolisée par le courageux et tenace Christophe Grébert, entre autres.

Il est aussi manifeste que la date de sortie du livre de Marie-Célie Guillaume n'est pas due au hasard, mais à un choix réfléchi de calendrier, puisque le 17 juin 2012 devrait voir un ou plusieurs députés PS élus pour la première fois depuis longtemps dans le 92, et ce contre des « barons sarkozystes » coupés des réalités du monde.

D'aucuns y verront le « coup de pied de l'âne » qui règle de vieux comptes, d'autres, moins nombreux, un coup de couteau en plein dos au pire moment, celui de la fin du système sarkozyste, qui, maintenant, risque plutôt de se décliner en affaires judiciaires sordides ( dossier Karachi, Bettencourt, Woerth- Genrilly, sous-marins vendus à la Malaisie, écoutes téléphoniques illégales, scandale du Cercle Concorde, etc......).

Pour en revenir à Asnières.

Oui, notre ville et ses citoyens libres, peu nombreux au tout début (une poignée quasi-isolée), a été un des épicentres autour duquel la résistance au système Sarkozy dans la département s'est structurée et développée dès le début 2001!

Oui, il a fallu du courage, de la détermination, une confiance sans faille dans la population et le combat mené dans ces années de plomb, sous le système Aeschlimann afin de montrer et démontrer ce qu'était le laboratoire asnièrois qui devait préfigurer une Sarkozie de nature monarchique et anti-démocratique que Marie-Célie Guillaume décrit bien de son point de vue social, vue du 92 d'en haut!.

Oui, ce combat citoyen a pris racine, s'est amplifié, nourri des crises au sein du système sarkozyste et des ambitions électorales des uns et des autres.

Oui, Asnières peut être fière de ces citoyens et des rares élus et/ou anciens élus de tous bords politiques qui ont combattu et tenu bon quand le courant était fort, et contre eux!

Oui, aujourd'hui, ce n'est pas pour rien que Manuel Aeschlimann a essuyé un échec terrible le 10 juin 2012 avec à peine 27% des votants sur son nom!

Oui, c'est ce long combat qui fait que sa défaite se profile pour le 17 juin 2012, après que Rama Yade ait compris et connu ce qu'était VRAIMENT le SYSTEME qu'elle a soutenu jusqu'au 6 mai 2012 au soir, système qui l'a ensuite rejetée et broyée à Asnières!

Oui , ce n'est pas un hasard si Marine le Pen appelle, au nom de la morale politique, à battre et faire battre Manuel Aeschlilmann en votant pour Sébastien Pietrasanta, candidat du PS.

Oui, ce n'est pas un hasard si Manuel Aeschliamann apparaît aujourd'hui seul, apeuré, isolé, trahi, abandonné, ancien Sarko-boy, ancien ami d'un Président chassé, ancien maire, futur ex-député, avec ses affaires judiciaires et sa réputation sulfureuse qui a été reconnue même par des hauts responsables du Parti radical venus soutenir Rama Yade.

Oui, le 17 juin 2012, nous n'en doutons pas, le PS célébrera la victoire de son candidat comme SA VICTOIRE alors que rien de ce qui est arrivé depuis début 2008, et avant, n'est dû ESSENTIELLEMENT à ce parti, à sa stratégie ou à son soutien populaire.

Ceux qui, au PS, feront la fête et sableront le champagne oublieront vite, trop vite peut-être, que les postes qu'ils occupent en mairie, au Conseil Général de Nanterre, au Palais-Bourbon, ils les doivent à cette fraction substantielle, significative, DETERMINANTE de l'électorat asniérois plutôt de sensibilité de droite démocratique, humaniste et républicaine, qui, se refusant à voter pour Manuel Aeschlimann et cette UMP sarkozyste, ont préféré, en conscience et par amour de la République comme de la démocratie, voté pour eux !!!

Les vrais résistants au sarkozysme ne demandent, eux, ni reconnaissance, ni poste, ni médaille, ni honneur. Il leur suffit de savoir qu'ils ont suivi le chemin d'honneur de leur conscience de citoyens libres et dignes, de citoyens debout.

Comme le grand résistant Georges Guingouin, avec ses camarades de combat, que de Gaulle même reconnut comme un des grands héros de la Résistance malgré qu'il n'était vraiment pas de son bord politique, ces citoyens qui ont permis à Asnières d'être ce qu'elle est aujourd'hui, mènent la bataille maintenant pour que le 17 juin 2012 soit un jour de liberté, de libération et de réconciliation républicaine dans notre cité, autour des valeurs fondamentales de la République.

Quand les élus du ¨PS feront la fête pour eux-mêmes, dans la mémoire collective asnièroise résonnera une autre joie, bien plus simple et fondée : celle de savoir que notre commune a été à l'origine et à la pointe de la résistance à la Sarkozie et à ses terribles dérives que les prochains mois, avec livres, audits et documentaires, vont mettre à nu !

Asnières Nouvelles Citoyenne dédie ce combat et ses succès, non à des élus qui n'ont fait que récolter sans effort les fruits électoraux de ce combat, mais à celles et ceux qui, anonymes, animés par de vrais sentiments humains de dignité résolue, ont tracé le chemin, en ne cessant pas d'écrire partout, sur les murs et sur les blogs, le beau mot :« Liberté ».

Asnières Nouvelles Citoyennes salue aussi celles et ceux qui ont, à Asnières, à un moment ou à un autre, souffert du système en place, et dont certains ont vu leur existence sociale et familiale bouleverser sans aucune pitié

Leur modestie et leur humilité nous interdit de donner des noms, mais nous savons que ces citoyennes et citoyens sont parmi nos fidèles lecteurs. A elles et eux vont notre profonde gratitude et notre sincère  respect!

Mme Marie-Célie Guillaume ne devrait donc pas oublier la place première des citoyens asnièrois qui se sont levés contre la Sarkozie en devenir bien avant..... Patrick Devedjian, qui, à cette époque, aidait et promouvait l'ascension de ce système néfaste.

Car, régler des comptes passés est humain autant que compréhensible, mais dire la vérité entière est encore bien mieux et bien plus élevé moralement.



Marylise Dipusu


Chapitre 521 des Chroniques asnièroises d'après 2008