Cette photo-montage du mot "Liberté" brillant dans l'obscurité est ici présentée comme un symbole de la sortie d'Asnières du système Aeschlimann au sein de la Sarkozie afin de marcher vers la liberté, dans une ville apaisée, ouverte, où régnera la concorde civile au lieu des affrontements diviseurs et des manipulations communautaristes. Le 17 juin prochain, Asnières devrait avoir libéré Manuel Aeschlimann de son mandat de député afin de sortir définitivement des années de plomb et de leurs mauvais souvenirs.
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Ainsi,
donc, malgré menaces directes et indirectes contre son auteure
(Marie-Célie Guillaume), le livre très explosif sur les dessous
sulfureux et parfois indécents de la Sarkozie, intitulé « Le
monarque, son, fief, son fils » sort demain 14 juin 2012, à
quatre jours du 72ème anniversaire de l'Appel fameux lancé à Londres
un certains 18 juin 1940 par un alors obscur général français.
Ce
que le livre révèle sous son écriture à la fois romancée et
satirique est souvent corroboré par des journalistes, des politiques
et des témoins de la Sarkozie.
Mais,
ce livre a un autre intérêt que le récit agencé sous des
pseudonymes transparents du conflit entre Patrick Devedjian et
Nicolas Sarkozy, ce dernier voulant de manière monarchique implanter
son fils Jean dans les Hauts de Seine, avec, chacun l'avait à
l'époque compris, l'objectif de le porter à la tête du
département, comme Président du Conseil Général des Hauts de
Seine et en même temps de l'EPAD de l'époque.
Il
met en effet en perspective, et il faut en remercier la perspicacité
et l'honnêteté de l'auteure, la résistance citoyenne pluraliste
qui n'a cessé de se développer dans de nombreuses communes du 92
contre le système sarkozyste, contre ce que Mme Guillaume appelle aussi la
Sarkozie.
Elle
cite comme événements marquants de cette résistance l'échec de
Jean Sarkozy à s'emparer de l'EPAD et la chute de Neuilly hors des
griffes de l'UMP.
A
ces deux faits qui, effectivement, ont commencé à sonner la crise
permanente, puis latente avant de devenir brûlante du système
Sarkozy, nous rajouterons le nom de la commune d'Asnières, lieu où naquit en 2001 la résistance au sarkozyme montant.
L'Histoire
(avec un grand H) montrera certainement un jour prochain que la
résistance générale et pluraliste du 92 a trouvé des points
d'appui dans le conflit larvé ou violent, selon les moments,
entre Patrick Devedjian et Nicolas Sarkozy, voire des aides à
certaines de ses forces, notamment à droite de l'échiquier
politique départemental.
Il
n'est pas interdit de penser que ce conflit a dû avoir
quelque influence sur le succès de l'actuel maire de Neuilly (
Jean-Christophe Fromantin) en 2008, à Asnières, sur l'éjection de
Manuel Aeschlimann de la mairie ou à Puteaux avec l'émergence réussie de
l'opposition démocratique anti-sarkozyste symbolisée par le
courageux et tenace Christophe Grébert, entre autres.
Il est aussi manifeste que la date de sortie du livre de Marie-Célie
Guillaume n'est pas due au hasard, mais à un choix réfléchi de
calendrier, puisque le 17 juin 2012 devrait voir un ou plusieurs
députés PS élus pour la première fois depuis longtemps dans le
92, et ce contre des « barons sarkozystes » coupés
des réalités du monde.
D'aucuns
y verront le « coup de pied de l'âne » qui règle de
vieux comptes, d'autres, moins nombreux, un coup de couteau en plein
dos au pire moment, celui de la fin du système sarkozyste, qui,
maintenant, risque plutôt de se décliner en affaires judiciaires
sordides ( dossier Karachi, Bettencourt, Woerth- Genrilly,
sous-marins vendus à la Malaisie, écoutes téléphoniques
illégales, scandale du Cercle Concorde, etc......).
Pour
en revenir à Asnières.
Oui, notre ville et ses citoyens
libres, peu nombreux au tout début (une poignée quasi-isolée), a
été un des épicentres autour duquel la résistance au système
Sarkozy dans la département s'est structurée et développée dès le début 2001!
Oui,
il a fallu du courage, de la détermination, une confiance sans
faille dans la population et le combat mené dans ces années de
plomb, sous le système Aeschlimann afin de montrer et
démontrer ce qu'était le laboratoire asnièrois qui devait
préfigurer une Sarkozie de nature monarchique et anti-démocratique que Marie-Célie Guillaume décrit bien de son point de vue social, vue du 92 d'en haut!.
Oui,
ce combat citoyen a pris racine, s'est amplifié, nourri des crises
au sein du système sarkozyste et des ambitions électorales des uns
et des autres.
Oui, Asnières peut être fière de ces citoyens
et des rares élus et/ou anciens élus de tous bords politiques qui
ont combattu et tenu bon quand le courant était fort, et contre eux!
Oui,
aujourd'hui, ce n'est pas pour rien que Manuel Aeschlimann a
essuyé un échec terrible le 10 juin 2012 avec à peine 27% des
votants sur son nom!
Oui,
c'est ce long combat qui fait que sa défaite se profile pour
le 17 juin 2012, après que Rama Yade ait compris et connu ce
qu'était VRAIMENT le SYSTEME qu'elle a soutenu jusqu'au 6 mai 2012
au soir, système qui l'a ensuite rejetée et broyée à Asnières!
Oui ,
ce n'est pas un hasard si Marine le Pen appelle, au nom de la
morale politique, à battre et faire battre Manuel
Aeschlilmann en votant pour Sébastien Pietrasanta, candidat du PS.
Oui,
ce n'est pas un hasard si Manuel Aeschliamann apparaît aujourd'hui
seul, apeuré, isolé, trahi, abandonné, ancien Sarko-boy, ancien
ami d'un Président chassé, ancien maire, futur ex-député, avec
ses affaires judiciaires et sa réputation sulfureuse qui a été
reconnue même par des hauts responsables du Parti radical venus
soutenir Rama Yade.
Oui,
le 17 juin 2012, nous n'en doutons pas, le PS célébrera la victoire
de son candidat comme SA VICTOIRE alors que rien de ce qui est arrivé
depuis début 2008, et avant, n'est dû ESSENTIELLEMENT à ce parti, à sa stratégie ou à son
soutien populaire.
Ceux
qui, au PS, feront la fête et sableront le champagne oublieront
vite, trop vite peut-être, que les postes qu'ils occupent en mairie,
au Conseil Général de Nanterre, au Palais-Bourbon, ils les
doivent à cette fraction substantielle, significative, DETERMINANTE de l'électorat asniérois plutôt de sensibilité de droite démocratique, humaniste et républicaine,
qui, se refusant à voter pour Manuel Aeschlimann et cette UMP
sarkozyste, ont préféré, en conscience et par amour de la
République comme de la démocratie, voté pour eux !!!
Les vrais résistants au sarkozysme ne demandent, eux, ni
reconnaissance, ni poste, ni médaille, ni honneur. Il leur suffit de
savoir qu'ils ont suivi le chemin d'honneur de leur conscience de citoyens
libres et dignes, de citoyens debout.
Comme le grand résistant Georges Guingouin, avec ses camarades de
combat, que de Gaulle même reconnut comme un des grands héros de la
Résistance malgré qu'il n'était vraiment pas de son bord politique, ces
citoyens qui ont permis à Asnières d'être ce qu'elle est
aujourd'hui, mènent la bataille maintenant pour que le 17 juin 2012 soit un
jour de liberté, de libération et de réconciliation républicaine dans notre cité, autour des valeurs fondamentales de la République.
Quand les élus du ¨PS feront la fête pour eux-mêmes, dans la
mémoire collective asnièroise résonnera une autre joie, bien plus
simple et fondée : celle de savoir que notre commune a
été à l'origine et à la pointe de la résistance à la Sarkozie et à ses
terribles dérives que les prochains mois, avec livres, audits et
documentaires, vont mettre à nu !
Asnières Nouvelles Citoyenne dédie ce combat et ses succès, non à
des élus qui n'ont fait que récolter sans effort les fruits électoraux de ce
combat, mais à celles et ceux qui, anonymes, animés par de vrais
sentiments humains de dignité résolue, ont tracé le chemin, en ne
cessant pas d'écrire partout, sur les murs et sur les blogs, le beau
mot :« Liberté ».
Asnières Nouvelles Citoyennes salue aussi celles et ceux qui
ont, à Asnières, à un moment ou à un autre, souffert du système
en place, et dont certains ont vu leur existence sociale et familiale
bouleverser sans aucune pitié.
Leur modestie et leur
humilité nous interdit de donner des noms, mais nous savons que ces
citoyennes et citoyens sont parmi nos fidèles lecteurs. A elles et eux vont notre profonde gratitude et notre sincère respect!
Mme Marie-Célie Guillaume ne devrait donc pas oublier la place
première des citoyens asnièrois qui se sont levés contre la
Sarkozie en devenir bien avant..... Patrick Devedjian, qui, à
cette époque, aidait et promouvait l'ascension de ce système
néfaste.
Car, régler des comptes passés est humain autant que
compréhensible, mais dire la vérité entière est encore bien mieux
et bien plus élevé moralement.
Marylise Dipusu
Chapitre 521 des Chroniques asnièroises d'après 2008
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