vendredi 12 mars 2010

Asnières sur Seine: quand la France d'après devient la France en crise!



Voici une des images diffusées dans le monde entier par les médias qui ont détruit, avec d'autres, l'image publique du fondateur de la France d'après, celle de la crise permanente, du chômage de masse, des finances publiques en ruines et du ridicule constant.


Comme les époux Aeschlimann au niveau local, Nicolas Sarkozy a cru que la grandeur n'était qu'une question d'image et d'apparence. Mauvais calcul car tout ce qu'il a prôné naguère pour se faire élire Président de la République se retourne contre lui en boomerang.


De sa France d'après, il ne reste que les difficultés croissantes, les scandales qui se succèdent, une opinion publique de plus en plus hostile et un rejet montant de tout le pays.

Mars 2008 contre les époux Aeschlimann à Asnières risque bien de se répéter en mars 2010 contre Nicolas Sarkozy au niveau national.


______________________________________________________________


D'Asnières à l'Elysée, la « France d'après » est en crise


Il fut un temps, entre 2005 et 2007, où les époux Aeschlimann alors au pouvoir avaient indiqué qu'Asnières était le laboratoire de la France de l'après mai 2007. A cette époque, Manuel AESCHLIMANN inaugurait une mosquée avec Nicolas Sarkozy et Marie-Dominique AESCHLIMANN partageait en Guadeloupe, dans l'intimité, le petit déjeuner du futur président de la République.


Effectivement, dès le 16 mars 2008, tous pouvaient constater que les laborieux et procéduriers laborantins asnièrois avaient échoué dans leur expérience à Asnières, ce qui a abouti à la dislocation de leur parti sur le plan local, suite au rejet manifeste et massif des citoyens.


Nous sommes en mars 2010, deux ans après la défaite retentissante des époux AESCHLIMANN à Asnières. Quelques jours nous séparent déjà de l'annonce officielle des ennuis judiciaires de Cyrille DECHENOIX ainsi que de ses proches, et nous sommes à quatre semaines des audiences judiciaires pénales de Manuel AESCHLIMANN et Bernard LOTH devant le TGI de Nanterre, les 8 et 9 avril 2010.


En France, Nicolas SARKOZY, qui voit son parti à la fois abandonné par ses membres et divisé, peine à dénombrer ses ennemis qui apparaissent de tous côtés. Cela ressemble furieusement à l'UMP asnièroise version 2010 post-Aeschlimann.


L'économie du pays est en détresse, le chômage atteint des records, les finances publiques sont en quasi-faillite, la construction européenne tourne au désastre cacophonique, et même le couple présidentiel est au bord de l'explosion- scission, selon la presse internationale.Il y a là un côté Asnières en 2008!


En un mot, la France d'après 2007 est en crise profonde tandis que son promoteur sombre dans le ridicule de vaudeville mondial et les échecs patents évidents. Les époux Aeschliman l'y ont précédé, comme des éclaireurs vers le précipice.


Dans quelque direction que l'on regarde, il apparaît que la chute des petits laborantins locaux d'Asnières en mars 2008 augure bien de l'effondrement en cours du chef du laboratoire national en mars 2010.



Asnières et le tourisme: de bonnes idées au mauvais moment



Nul ne saurait contester l'intérêt historique, culturel, patrimonial, artistique- commercial au final- de mettre en place des points d'information du public sur le passé d'Asnières, de revitaliser ce dernier et d'en faire un atout de redynamisation économique.


Nul ne niera qu'Asnières dispose de quelques atouts afin de tenter de générer une attractivité touristique, bien que ces atouts soient, à bien y regarder, relativement faibles en comparaison avec d'autres cités de la région parisienne, telles Saint Germain en Laye, Versailles, Vaux le Vicomte, Le Bourget ou Issy les Moulineaux.


Cependant, tout un chacun conviendra que les initiatives de la Municipalité, pour salutaires et souhaitables qu'elles soient, souffrent à l'évidence du contexte économique déplorable et durable au niveau international.


Il n'aura échappé à personne que les sources de tourisme en France se diversifient certes, mais se raréfient dans l'ensemble. Les situations économiques aux Etats-Unis, en Chine, au Japon et en Russie aboutissent à un tassement significatif du tourisme et surtout... à des dépenses bien moindres qu'auparavant dans ce domaine d'activités.


L'environnement mondial est donc défavorable, c'est un constat, aux projets de la Municipalité misant sur le tourisme. Qui dit moins de dépenses dit aussi moins de temps passé en vacances et donc moins de déplacements hors des lieux essentiels- les plus connus- de tourisme.


Sans critiquer le caractère positif des actions engagées sur le sujet, nous estimons, à Asnières Nouvelles Citoyennes, que la Municipalité devrait agir comme la célèbre fermière qui ne mettait pas tous ses œufs dans le même panier en tenant compte d'une crise qui va durer et d'une évolution des pratiques touristiques, défavorables par essence aux attentes municipales.


Nous soumettons aux élus du Conseil Municipal des mesures simples et adaptées aux conditions présentes afin de dynamiser la commune, au bénéfice des besoins des habitants en termes d'emplois et de revenus:


1- la création, par transformation de bâtiments de bureaux abandonnés ou vides, de logements étudiants bon marché près des axes principaux de transport public.


2- l'étude de faisabilité, avec des Universités ou grandes écoles,de la possibilité de leur louer et/ou vendre des locaux de cours, études et laboratoires de recherche à des prix abordables sur la commune.


3- la réalisation d'un complexe d'animations variées, pouvant abriter des évènements à large public (musique, sport, expositions, conférences, congrès professionnels, colloques,....).


4- l'aménagement d'un musée exposant en permanence des tableaux des impressionistes avec une présentation historique sur les peintres de ce courant artistique, notamment ceux ayant vécu ou travaillé à Asnières sur Seine.


L'idée de base est à la fois de diversifier les atouts économiques de la commune, de les adapter aux processus existants, de les mettre en en adéquation avec des besoins communs et identifiés tout en investissant dans des projets qui seront à la fois rentables pour le budget de la Ville et générateurs d'emplois et de ressources pour l'économie communale, en amont et en aval.


Des partenariats financiers peuvent être ainsi envisagés avec des structures publiques et/ou privées. Et les emplacements, de la Gare Lisch aux nombreux immeubles de bureaux vides, existent, dès lors qu'une volonté politique claire, assortie d'une orientation stratégique claire, est donnée.


Dynamiser Asnières nécessite certes de valoriser son passé, mais aussi d'intégrer la ville dans le présent et d'anticiper le futur. De nombreuses énergies peuvent concourir à ces objectifs, à condition que le Conseil Municipal adopte un réalisme pragmatique alliant efficacité et visibilité.




Marylise Dipusu



Chapitre 266 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008