mardi 3 février 2009

Asnières: des comptes étranges, un silence curieux et le piège des Aeschlimann




La crise se développe- comme le montre ce dessin satirique-, malgré les plans dits "de relance". L'inquiétude monte à Asnières, comme dans tout le pays et le monde entier. Les citoyens s'inquiètent pour leur avenir, celui de leurs enfants, pour leurs emplois, pour leurs revenus, leurs logements.

Dans ce contexte, il est souhaitable qu'à Asnières se mette en place une vraie politique municipale qui manifeste concrètement une vraie prise en compte de ces sentiments très répandus et de ces aspirations générales.

Dans ce climat social explosif, les manoeuvres de manipulation sont nombreuses, mais elles peuvent provoquer des retours de bâton en forme de boomerang. La majorité municipale est assise sur un volcan et les époux Aeschlimann essaie de faire exploser ce volcan afin d'essayer de reconquérir le pouvoir en mairie, pour leur seul profit personnel, sans une pensée pour les habitants et leurs problèmes.

Les deux forces en présence semblent peu se soucier vraiment des intérêts concrets des citoyens. Pourtant, les citoyens d'Asnières sont là, de plus en plus actifs, et surtout décidés à ce que Justice leur soit effectivement rendue.....

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CIRNOV en liquidation judiciaire? Pourquoi? Et les ressemblances perdantes frappantes entre Manuel Aeschlimann et Lionel Lindemann en gestion de sociétés....


Selon deux sites Internet, www.societe.com et www. infogreffe.fr, la société anonyme de droit privé CIRNOV, citée au cours du procès pour ses marchés publics obtenus sous la mandature de Manuel Aeschlimann après que son ancien gérant ait salarié Manuel Aeschlimann quand il était maire-adjoint, semble en difficulté grave.

Comme les deux sociétés de Lionel Lindemann, le superman de la faillite d'entreprises et l'ami récent, selon lui, des époux Aeschlimann, CIRNOV n'a pas publié depuis l'année 2004 incluse ses comptes sociaux (chose obligatoire de par la loi, celle que le député Manuel Aeschlimann est censé voter et faire appliquer comme député).

Pire encore, CIRNOV serait en liquidation judiciaire, ce qui semble dénoter que sa gestion depuis 1998, et surtout après 2001, a connu de gros déboires malgré les marchés publics obtenus à Asnières!!!....

Encore un coup certainement des opposants aux époux Aeschlimann!!! Comme doit probablement l'être aussi la disparition de l'ancienne SARL dont Manuel Aeschlimann était le gérant, du fait de sa très habile et bonne gestion si réputée!!!.....

La SARL de Manuel Aeschlimann, nommée M2A Consultants, numéro RCS 418 527 503 au greffe du Tribunal de Commerce de Nanterre, a été créée le 27 avril 1998 et..... dissoute le 12 novembre 1999, sans qu'aucun compte social ne soit d'ailleurs publié.

Sa durée de vie fugitive a été d'un peu plus de 18 mois....Un véritable exploit dans le domaine de la consultation de l'époque.

Il est loisible, au vu de ces résultats si admirables, de s'interroger à la fois sur les opérations financières que cette société a enregistrés en ce court laps de temps et sur la nature exacte des travaux de consultation de son gérant si percutant.

Certaines mauvaises langues, généralement d'anciens amis de Manuel Aeschlimann, estiment que le gérant de M2A Consultants aurait fait du « juridique » sans en avoir ni les compétences, ni surtout le droit faute de diplômes appropriés!!!

Décidément, et quoi qu'il en soit des causes de tous ces échecs répétés, Manuel Aeschlimann et Lionel Lindemann sont des spécialistes renommés maintenant de la disparition rapide de leurs sociétés, le tout sans publication de comptes sociaux.

On comprend mieux maintenant, à la lumière de leur commune et formidable capacité gestionnaire, les raisons de l'amitié qui les rassemble: ils entendent créer, selon des esprits facétieux, un « club des meilleurs gestionnaires fugaces de sociétés »!

L'idée est bonne en soi, car, pour la gestion municipale, Manuel Aeschlimann est déjà un « sortant sorti ». Quant à notre immense, mais si véloce gestionnaire-éclair Lionel Lindemann, son nouvel adepte, il semble dorénavant avoir du mal à parler du récent procès.

Serait-ce au-delà de ses compétences à avaler des couleuvres de plus en plus grosses et indigestes depuis des années? Ou vient-il de réaliser, enfin, que les époux Aeschlimann ne lui apporteraient que des ennuis et le ridicule en plus?

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Les Aeschlimann montent « leurs » Collectifs en s'appuyant sur les erreurs répétées de la majorité municipale


S'appuyant donc sur les mécontentements légitimes que crée la politique incohérente en diverses matières de la majorité municipale et sur ses erreurs manifestes de choix stratégiques financiers, notamment sur les tarifs publics et les impôts locaux, les époux Aeschlimann constituent des « Collectifs » qu'ils essaient de dresser contre la majorité issue du vote du 16 mars 2008.

Cela, nous l'avions prédit depuis des mois comme la conséquence logique et inévitable de l'absence d'action décidée contre les actes passés des époux Aeschlimann devant la Justice, au nom justement de l'intérêt public.

Sébastien Pietrasanta et sa majorité se sont eux-mêmes aveuglés des mois durant sur leur propre force et sur les capacités de leurs adversaires.

Faute d'avoir poursuivi immédiatement en Justice toutes les anomalies financières de la mandature des époux Aeschlimann, ce qui aurait dû être la priorité absolue de cette majorité après le vote qui l'avait porté en mairie, voilà Sébastien Pietrasanta et sa majorité confrontés de plus en plus violemment aux conséquences de ses choix passés, et notamment de sa politique dite « d'apaisement » ou de « conciliation » avec les époux Aeschlimann.

En moins de 10 mois, cette majorité, qui n'a pas accompli les tâches exigées par le vote des 9 et 16 mars 2008 a déboussolé, démoralisé, affaibli son propre électorat pluriel. Par son inaction judiciaire, la confiance en eux d'une majorité de citoyens s'en est allée au fil des reniements de cette majorité, incapable de prendre les décisions énergiques que la situation appelait et exigeait.

En moins de 10 mois, cette majorité a fait le lit des époux Aeschlimann et leur a même apporté, déposé entre leurs mains, de nombreux arguments pour être attaquée, moquée, vilipendée, rejetée par les habitants.

Les citoyens attendaient un vrai et grand « nettoyage des écuries d'Augias », ils n'ont eu que le procès du Festival International qui ne doit rien à cette majorité municipale et une mairie qui n'a pas bougé- JUSQU'ICI, un cil pour sanctionner ou faire sanctionner les dérives passées que cette majorité condamnait avant le 16 mars 2008.

Aujourd'hui, à cause de ses erreurs incroyables, de ses reniements évidents, de ses décisions contraires aux aspirations et intérêts des citoyens, la majorité municipale est affaiblie parmi les citoyens d'Asnières et les époux Aeschlimann remettent ouvertement en cause sa LEGITIMITE DEMOCRATIQUE électorale, donc son existence même, par les faits et par la constitution de « Collectifs » qu'ils animent!!!

Une nouvelle fois, avant que chaque Conseil Municipal devienne des moments visibles de tous de crise ouverte, de manifestation du mécontentement citoyen croissant, voire de débordements et de violences; avec des images qui frapperont en sens inverse cette fois l'opinion publique asnièroises et nationale, disons-le clairement:

"la majorité municipale issue du 16 mars 2008 n'a d'issue positive que dans le respect du mandat que la population lui donné de détruire totalement le système Aeschlimann, de faire restituer à la Ville l'argent disparu et de clarifier devant tous les citoyens les vraies responsabilités et culpabilités de la situation actuelle désastreuse de la Ville".

Faute de cette action énergique nécessaire via la Justice avec les audits et le Rapport de la Chambre Régionale des Comptes, les époux Aeschlimann n'auront de cesse de remettre les fruits nuisibles de leur propre gestion sur le dos de cette majorité et la conduiront inexorablement de désastre en catastrophe, la forçant à se heurter de front aux intérêts et aspirations LEGITIMES des citoyens.

Nous en concluons que Sébastien Pietrasanta prend, par ses refus d'actions nécessaires contre les anomalies financières qu'il connaît bien et dont certaines ont été dénoncées par lui, la RESPONSABILITE CLAIRE de remettre à terme la Ville entre les mains des époux Aeschlimann!

Pour quiconque pense dans cette majorité municipale-comme pour tout citoyen doté de réflexion, il est impossible de ne pas comprendre le processus en cours maintenant:

la stratégie des époux Aeschlimann, malgré le procès et parce que LEUR BILAN N'EST PAS SANCTIONNE, NI POURSUIVI A TRAVERS SES DERIVES ET DERAPAGES EVIDENTS, est de tout faire pour que la Ville devienne INGOUVERNABLE, pour pousser la majorité A LA FAUTE PUBLIQUE MEDIATIQUE et pour faire porter à CETTE MAJORITE TOUT LE POIDS POLITIQUE DE LEURS PROPRES FAUTES PASSEES, non dénoncées, et NON-SANCTIONNEES.

Sébastien Pietrasanta et ses élus, en recherchant depuis 10 mois l'apaisement avec les époux Aeschlimann, ne trouvent maintenant que conflits croissants, violences potentielles, mécontentement populaire propice à toutes les manipulations politiques et sentiment de trahison du mandat du 16 mars 2008.

Le cocktail de tout cela est explosif et très dangereux pour Asnières et ses 90.000 habitants.

La majorité du 16 mars 2008 est au bord du gouffre, courant à sa propre perte, par aveuglement.

Il lui reste très peu de temps pour se sauver elle-même.

Si elle vote son budget communal prévu avec toutes ses hausses annoncées, elle se mettra elle-même la tête sur le billaud de l'échafaud politique que les époux Aeschlimann lui ont déjà dressé.

Alors, le mécontentement populaire explosera, et les époux Aeschlimann, jamais inquiétés par cette majorité rejouant le « silence des agneaux » quant au véritable bilan gestionnaire des époux Aeschlimann, la placeront entre l'enclume de ses propres fautes et le marteau de la colère des citoyens.

En conclusion de ces réflexions, livrons cette remarque d'un ancien élu de Manuel Aeschlimann qui le connaît bien:

« En 1992-1995, puis en 1997-1998, Manuel Aeschlimann a su magnifiquement manoeuvrer pour faire partir les élus et les maires de l'époque, qui étaient de son propre parti. On imagine bien ce qu'il peut faire maintenant, fort de son expérience, contre cette municipalité qu'il déteste et qui n'est pas de son camp . Il n'en est pas à son coup d'essai et il sait bien utiliser les fautes des autres. De plus, il a compris et assimilé l'usage bénéfique qu'il peut tirer d'Internet et des vidéos pour les médias, qu'il avait minimisé lors de son mandat».


Marylise Dipusu


Chapitre 95 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008