vendredi 28 novembre 2008

« Le Grand Gâchis pour Asnières » !!!


Asnières Nouvelles Citoyennes est pour la libre parole des citoyens qui veulent s'exprimer sans contrainte, ni censure. Notre concitoyen comédien Nicolas Marié nous a adressé cette lettre ouverte.


C'est naturellement parce qu'Asnières Nouvelles Citoyennes a cette fonction essentielle de libre expression que nous la publions, sans commentaire car elle se suffit à elle-même. Tous les citoyens d'Asnières peuvent faire de même et sont invités à nous faire parvenir leurs réactions légitimes.


La rédaction



PS: les passages soulignés en gras sont le fait de notre rédaction.

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Le Grand Gâchis pour Asnières » !!!

Quel gâchis !


Je ne sais pas vous, mais moi hier soir j’étais devant mon ordinateur et je regardais le Conseil Municipal en direct sur internet.


Les résultats de l’audit des finances de la précédente mandature devaient nous être communiqués. On allait voir ce qu’on allait voir !!!… L’heure des comptes allait sonner !!!… On allait enfin nous faire connaître le dessous des choses. On allait enfin nous expliquer le pourquoi de cette dette de 185 millions d’euros dénoncée par tous les opposants lors de la campagne électorale. On allait enfin nous donner une explication à ce dérapage des finances dont on nous a rebattu les oreilles.


La population allait enfin être informée dans le détail des « manipulations » , « détournements », « malversations », « friponneries », « filouteries », « prévarications », « concussions », « débauches », « gaspillages », « trafics », et « abus en tous genres »… ( pour reprendre la liste des qualificatifs utilisés par les uns ou les autres depuis des années et qui n’est pas exhaustive !!!…) prétendument commis par les Aeschlimann, Caillet, Boutiffard, Bary et consorts lors de leur trop longue mandature…


Alors, comme vous, j’étais bien installé devant mon ordinateur et j’attendais le grand nettoyage !!!… Nous en avions eu un avant goût avec le Rapport de la Chambre Régionale des Comptes, avec le Cabinet d’Audit, à n’en pas douter, ça allait « déchirer » !!!…


Eh bien, ça n’a rien « déchiré » du tout !!!… La montagne a accouché d’un souriceau nain!!!…


Oui, il y a bien une dette de 185 millions d’euros, le double de la moyenne globale des villes de même « strate », comme nous a dit Madame Cam, la nouvelle Grande Prêtresse des finances locales, la Papesse du graphique pertinent !!!…

Oui, Asnières est bien plombée pour au moins deux générations, condamnée à rembourser année après année son fardeau Aeschlimannien, Cailleteux, Boutiffardesque, Barytoniste !!!…


Oui, il y a bien eu dérapage des finances…


Oui, il y a bien eu déguisement de la dette au travers de judicieux montages comptables …


Oui, oui, oui, oui, oui…… !!!…. Et puis quoi ?…

Et puis rien...


Rien du tout…

Rien de rien, de rien, de rien du tout…



Exit les points dénoncés par le Rapport de la Chambre Régionale des Comptes… !!!

Exit les 850 000 euros pour un projet de parking en centre ville qui n’a jamais vu le jour… !!!


Exit les frais de justice 5 fois supérieurs à ceux « de la moyenne globale des villes de même strate »… !!!

Exit, les conflits d’intérêts dans l’affaire Bary, le maire-adjoint chargé par la Municipalité de la préemption des bureaux avenue Flachat, lesquels sont finalement revenus dans le giron de l’Etat et dont l’entreprise immobilière dans laquelle exerçait Monsieur Bary était devenue le dépositaire, avec à la clé une belle commission lorsque la transaction s’est faite… !!!


Exit la dépense de carburant anormalement élevée dénoncée par la CRC pour la voiture du premier magistrat de la ville… !!!

Exit l’utilisation abusive de la C5 de fonction de la Mairie par Madame Aeschlimann, avec son cortège de frais annexes : chauffeur, carburant etc… !!!


Exit toute sanction à l’égard de Bernard Loth, l’ancien Secrétaire Général de la Mairie, pris la main dans le pot de miel avec un plein de 80 litres pour sa voiture de fonction… une Clio… !!!

Exit les procès en sorcellerie d’associations ou de personnes dont les soi-disant « dérives sectaires » avaient alimenté les tracts-torchons de sinistre mémoire…


Exit.…

Exit,…


Exit,…

Exit,…


Exit,


Exit,…


Exit,…

Quel spectacle que ces politiques!!!…


Donc, au bout du compte, rien ne va être fait pour redonner un peu de vérité à cette municipalité !!!


Rien ne va être fait pour redonner un peu de crédibilité à ceux à qui nous venons de donner mandat pour remettre un peu de morale dans notre ville !!!….


Rien ne va être fait pour demander à ceux qui se sont servis sans vergogne dans les caisses de la ville de rendre des comptes, faute de leur demander de rendre l’argent !!!…

Non, rien ne va être fait !!!…


Tout cela est à mettre au compte des pertes et profits d’une gestion hasardeuse de nos finances !!!…

A mettre au compte des pertes et profits des dérapages d’un personnel politique peu scrupuleux !!!…


Peu scrupuleux des deniers public pour les sortants !!!

Peu scrupuleux de la morale politique pour les entrants !!!…


C’est à désespérer !!!…

Chers amis du « Grand Rassemblement pour Asnières »,

comment osez vous jeter tout cela dans la poubelle des pertes et profits en invoquant l’alibi de « regarder l’avenir » et de cesser de « regarder le passé » ???…


N’êtes-vous pas en train de montrer à tous, si vous ne sanctionnez pas les dérapages de la précédente mandature, que vous vous confondez avec ceux que vous avez combattus avec tant de virulence !!!…


Que, quelle que soit la couleur politique, vous êtes solidaires de ceux qui vous précèdent dans l’espoir que ceux qui vous succèderont en feront de même… Comme une espèce de grande solidarité entre gens de la politique… Comme une espèce de grande franc-maçonnerie de l’édile local !!!…

Quel spectacle que ces politiques!!!…


Quels espoirs fous les Asniérois avaient mis en vous , Mesdames et Messieurs du « Grand rassemblement pour Asnières » !!!…


Quelle déception vous leur infligez avec cette piteuse reculade qui nous apparaît comme l’empreinte de ce que le corporatisme peut avoir de plus détestable, de plus affligeant !!!…

Décidément la période n’est pas à la gloire de nos politiques ces temps-ci…


Quel spectacle affligeant que ces deux députés imbéciles qui ont prétendu l’un, que « l’homosexualité est inférieure à l’hétérosexualité », l’autre « qu’il n’y a guère de frontières entre pédophilie et homosexualité ».


Quel spectacle affligeant que ce maire du 5ème arrondissement de Paris qui justifie la dénonciation par une fonctionnaire zélée d’une mère sans papier qui venait inscrire sa gamine à l’école par ces mots : « cette femme n’a fait que son devoir » !!!… La police de Vichy prétendait elle aussi qu’elle faisait son devoir lorsqu’elle remplissait le camp de Drancy !!!…


Quel spectacle affligeant, illustrant de la façon la plus incroyable qui soit le corporatisme aveugle de nos députés, que cette effarante minute de silence à la Chambre Basse, à la mémoire du député-bourreau de la Moselle, qui s’est suicidé après avoir roué de coups sa compagne, mère de deux enfants, avant de l’assassiner de deux coups de pistolet, un dans le ventre, l’autre dans la tempe !!!…


Je ne sais pas si c’est la fameuse « crise » qui échauffe les esprits des uns et attise les angoisses des autres, mais j’ai le sentiments étrange que, nous, électeurs lambdas, sommes témoins en ce moment de tout ce que la politique peut accoucher de pire…


Et sans doute que, comme moi, vous aurez regardé le spectacle tout aussi affligeant de ce Conseil Municipal du 27 novembre 2008, avec cette terrible douleur à l’estomac que nous provoque quelquefois l’immense désespérance devant le manque de courage, pour ne pas dire la lâcheté et l’incurie, de notre personnel politique…


Et oui, il semblerait bien qu’au niveau national, mais aussi et surtout au niveau local, nous ne soyions pas au bout de nos peines avec cette « crise » si opportune, puisqu’on dirait qu’elle vient donner à tous ces politiques l’Alibi providentiel à leur incapacité à botter les fesses des malfrats qui viennent de dépouiller notre ville.


Puisqu’on dirait qu’elle vient donner à tous ces politiques l’Alibi providentiel à leur incapacité à trouver des issues originales, à susciter des idées nouvelles, à créer des évènements susceptibles d’attirer l’attention sur Asnières, à faire preuve d’indépendance et de volontarisme.


Puisqu’on dirait qu’elle vient enfin donner à tous ces politiques l’Alibi du « pragmatisme », pour justifier de faire l’impasse sur toute décision qui remettrait en cause la « couverture solidaire » de leurs coreligionnaires politiques…


«Le Grand Rassemblement pour Asnières » avait donné à notre ville l’espoir fou d’une vision originale de la politique.


Il avait même été jusqu’à signer une charte anti-corruption : promesse, s’il en était, du souci affiché de moraliser l’environnement politique !!!


En ne sanctionnant pas les responsables des dérapages de la précédente mandature, en ne prenant pas la peine de mettre le doigt et de façon exhaustive, sur tous les actes et évènements qui ont inspiré le vote-rejet des Asniérois du 16 mars 2008, la nouvelle Majorité Municipale a renvoyé lors de ce Conseil du 27 novembre 2008 « le Grand Rassemblement pour Asnières » dans les limbes de la politique des boutiquiers solidaires.


En banalisant les pratiques de ses prédécesseurs, elle les cautionne, voire s’en fait la complice, et ne pourra donc dorénavant s’en affranchir…


« Le Grand Rassemblement pour Asnières » vient de faire place au « Grand Gâchis pour Asnières ».


Asnières le 28 novembre 2008

Nicolas Marié

Asnières: un semblant d'audit, une apparence de Conseil Municipal!



Après ce Conseil Municipal du 27 novembre 2008 et l'audit qui y a été rendu public lors de sa tenue, audit qui ne règle rien, tait la racine des difficultés et ne trace aucune sillon d'avenir, Asnières Nouvelles Citoyennes propose de prendre de la hauteur citoyenne, d'aller, comme l'écrivait Victor Hugo, « à la hauteur des aigles ».

Nous proposons à la réflexion des élus de la commune, et aux citoyens qui voient arriver maintenant de loin des hausses d'impôts, de taxes et de tarifs que l'inaction de la majorité actuelle ne pourra jamais et en rien justifier, deux citations.

L'une est de Danton, l'autre de Robspierre. Nous les livrons pour l'instruction de toutes et tous, car ces citations nous semblent adaptées aux circonstances présentes dans leur fond de principe:

Danton: « Il n'y a qu'une urgence, la République en danger. Je ne connais qu'une chose, délivrer la France de l'ennemi. Pour cela, tous les moyens sont bons. Tous! Tous! Tous! Quand j'ai affaire à tous les périls, j'ai recours à toutes les ressources, et quand je crains tout, je brave tout. Ma pensée est une lionne. Pas de demi-mesures. (.....) Vous ne voulez pas m'écouter! Eh bien, je vous le dis, vous êtes perdus. Votre politique aboutit à des impossibilités d'aller plus loin; vous n'avez plus d'issue; et vous faites des choses qui ferment devant vous toutes les portes, excepté celle du tombeau ».

Robespierre: « La République ne peut se fonder que sur le courage, l'énergie et le sens du devoir de ses représentants. (.....). Pardonner une faute, la laisser impunie, c'est laisser la gangrène de la corruption gagner tout le corps de la société, c'est aider à la dissolution de la société, c'est frapper à mort la République. (....) On ne transige pas avec l'intérêt public: on le sert ou on le trahit. »«

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"La tempête souffle sur la ville et ses responsables discutent dans le vide »

Cette phrase est tirée d'un film américain de catastrophe, mais elle résume l'impression de vide et d'éloignement des réalités quotidiennes vécues par les citoyens qui sort du Conseil Municipal du 27 novembre 2008.

L'audit-rapport présenté était, par sa nature globale abstraite et sa froide analyse comptable, un facteur qui prédisposait à un tel dialogue vain.

L'audit-rapport, disons-le clairement car c'est la vérité, est un audit « impuissant».

Il ne parle ni des dérives connues de tous, y compris la Justice, ni ne décrit, dénombre et explicite les délits financiers que la Chambre Régionale des Comptes avait établis et avérés.

Il ne dénonce aucune des pratiques de détournement d'argent public. Il ne calcule pas le montant exact des sommes ainsi détournées.

Cet audit est sourd et muet sur l'essentiel: c'est un AUDIT-TARTUFFE.

Pire encore, il ne fixe aucun objectif clair, ni n'énonce la moindre solution précise, pas même une ou des pistes de solutions pour sauver les finances publiques asnièroises.

Pour ce qui concerne le futur: c'est un AUDIT AVEUGLE.

En un mot, il ne servait qu'à un objectif politique passager de pure forme, mais sans aucune efficacité pratique, ni effet positif pour les 90.000 citoyens d'Asnières.

La majorité, on l'a bien compris, entendait faire peser sur les époux Aeschlimann et la crise mondiale la responsabilité d'éventuelles décisions difficiles....à accepter par les contribuables asnièrois.

Elle n'a réussi qu'à se fourvoyer dans une voie sans issue.

Les époux Aeschlimann et leurs colistiers répétaient, de leur côté, sans même y croire, leurs mensonges habituels, n'ayant pas l'imagination créatrice suffisante pour changer de refrain usé.

Pour eux, qu'importe que la Ville soit au bord du gouffre, ils existent encore un peu. Peu leur chaut les intérêts des 90.000 habitants de la commune: seul compte pour eux leur (triste) spectacle et leur "communication" vide de sens.

Cyrille Dechenoix appelait, dans ce contexte morne et convenu, au « front commun » afin de sauver Asnières, mais sans non plus aborder les problèmes réels de fond, ni élaborer un programme intelligible qui serait celui de ce « front commun ». A sa décharge, l'audit ne traçait pas même une ligne en filigrane pour l'avenir, hors bien sûr de fortes augmentations d'impôts et taxes.

Un tel « front commun » ne pouvait alors qu'apparaître sans espoir car... sans "programme fondateur commun".

Tous refusant d'aller à la racine des difficultés, d'en débattre clairement, de dire les faits vrais, de prendre les décisions de récupération financière que la situation dramatique de la Ville impose, le Conseil Municipal devint vite un théâtre d'ombres sans intérêt pour les citoyens.

A cela s'ajoutait un maire trop craintif, qui faisait même taire les applaudissements à ses propres élus!!!

Le peuple, du moins les citoyens présents, n'avaient plus que le droit- 9 mois après le 16 mars 2008-, fait symbolique au plus haut degré, ...de se taire et d'écouter des dialogues creux ne menant qu'au désastre pour la commune et eux-mêmes.

En un mot, comme le commentait en aparté un citoyen asnièrois, « le spectacle fut affligeant »! Et c'est là un sentiment général parmi les internautes qui ont visionné le Conseil Municipal....

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« Et pourtant, la seule solution de bon sens est devant leur nez » (paroles d'un Asnièrois en colère)

Parlant de quadrature du cercle, Sébastien Pietrasanta ne peut plus ignorer que son orientation d'apaisement à tout prix- sans que cela génère des ressources nouvelles pour la commune- ne peut le mener, lui et sa majorité, qu'à l'impasse politique et au désastre gestionnaire assuré.

Car, tous le comprennent maintenant, chacun avec ses mots propres: Asnières court droit aux pires difficultés.

La Ville est prise en tenailles entre les effets destructeurs de la crise mondiale dont la diminution de l'activité économique est un des aspects visibles, les conséquences de la désastreuse gestion des époux Aeschlimann, la dette énorme et le risque de hausse des impôts, taxes et tarifs publics.

Personne ne saurait se cacher ou nier la réalité terrifiante, incertaine, dangereuse, que signifie pour la population asnièroise la plus grande crise économique de l'histoire contemporaine.

Les époux Aeschlimann, contents que les délits financiers et autres commis sous leur mandat n'aient pas été ni chiffrés, ni dénoncés, ni présentés au public, se réjouissent de l'impuissance totale de la majorité, se frottent les mains et, calmement maintenant, attendent le désastre financier de la Ville et/ou la colère légitime des citoyens-contribuables afin de se refaire une virginité politique et de chevaucher le mouvement pour leur compte.

Pour eux, c'est un AUDIT-AUBAINE inespéré!

En résumé, ce ne sont pas les mots échangés en Conseil Municipal qui vont contribuer à résoudre un seul des immenses maux qui sont devant nous.

Bien au contraire, un vide se forme sous les pieds de la majorité municipale, un vide en forme d'abysse vertigineuse.

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« La solution est sous leurs yeux, mais ils détournent les yeux » ( message d'un citoyen internaute)

Dès lors, une question lancinante revient sans cesse: pourquoi cette majorité municipale n'utilise t-elle pas la seule issue possible, concrète, efficace immédiatement qu'elle a sous la main?

Pourquoi la majorité municipale issue du vote du 16 mars 2008 ne veut pas, se refuse à récupérer au plus vite, via la Justice et les mesures administratives de remboursement, les MILLIONS D'EUROS « disparus » du fait des anomalies manifestes connues de toutes et tous sous la gestion des époux Aeschlimann?

Va-t-on glisser vers un "front commun", une "union sacrée" et ce refus acharné de défendre l'intérêt public est-il une étape nécessaire vers cet objectif?


Cette question peut maintenant être posée, surtout après la déclaration de Cyrille Dechenoix, avançant ici en éclaireur, mais en éclaireur élu de l'UMP et Conseiller Général du même parti.

Comment est-il possible- se disent les citoyens abasourdis, atterrés, parfois en colère sourde- d'être aussi aveugle à cette solution d'évidence, la seule qui allie intelligence politique réelle, satisfaction des besoins sociaux des citoyens et sauvegarde de la cohésion de la majorité municipale?

Car, plus on tarde à agir dans ce sens pragmatique, réaliste, plus la situation va s'aggraver jusqu'à devenir ingérable, incontrôlable, menaçante.

Les habitants d'Asnières ont urgemment besoin de trois choses essentielles tout de suite:

1- d'un vaste plan de construction de logements sociaux aux loyers abordables,

2- d'une politique dynamique de construction de crèches publiques collectives,

3- d'une véritable stratégie sur le plan transport-stationnement.

La satisfaction rapide et efficiente des aspirations et besoins des citoyens d'Asnières ne peut, pour le moment, passer ni par la hausse de la dette (l'audit est clair sur le sujet), ni sur l'accroissement des impôts et taxes (ce qui serait politiquement un suicide pour la majorité de rassemblement).

De quelque manière que la majorité municipale tourne et retourne le problème, la seule et unique issue est de s'attaquer à la RECUPERATION IMMEDIATE de l'ARGENT PUBLIC disparu (plusieurs millions d'euros) entre 2001 et 2008.

A situation exceptionnelle, grave et urgente doivent répondre des mesures exceptionnelles, efficaces et concrètes, salvatrices pour l'intérêt public.

La VERITABLE CAGNOTTE financière qui peut sauver Asnières existe bien: elle réside dans l'action résolue de récupération au profit des caisses de la Ville des millions d'euros disparus depuis 2001.

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Là seulement est l'issue pour la majorité municipale et les citoyens d'Asnières!


Ce Conseil Municipal concentre et porte à leur point culminant tous les dangers pour Asnières et ses citoyens si les mesures nécessaires, indispensables, urgentes ne sont pas rapidement prises!

C'est pour ces raisons que ce Conseil Municipal du 27 novembre 2008 et l'audit apporté ne résolvent rien et n'ouvrent aucune perspective à la crise de la commune, mais exacerbent toutes les tensions et aiguisent les problèmes posés.

Une formidable occasion de concourir à la sauvegarde de l'intérêt public a été perdue ce jeudi noir que restera le 27 novembre 2008 dans l'histoire d'Asnières.

Il n'est pas sûr maintenant qu'une autre se représentera, en tout cas pas avant la présentation vers le 18 décembre 2008 du budget 2009 de la commune, qui sera placé, qu'on le veuille ou pas, sous le signe de l'incertitude, des dangers et de la crise qui monte en puissance.

Laissons en conclusion la parole à un de nos correspondants et lecteurs qui a tenu, avec d'autres, à dire tout haut sa colère légitime: « les élus ne comprennent pas la gravité de la situation: ils discourent pendant que la crise menace de couler la Ville ».

Et de conclure: « heureusement, il y a l'ADECA qui peut agir pour essayer de sauver les meubles à leur place ».

Si les élus faillissent à leur mandat, les citoyens, eux, se dresseront pour préserver l'intérêt public.

La crise des finances communales ne sera pas endiguée avec des mots creux et des débats vides, elle le sera par l'action publique concrète et déterminée.

Asnières Nouvelles Citoyennes y contribuera avec ses moyens, avec tous les citoyens et avec les élus qui prennent conscience des nécessités urgentes du moment.

A Asnières, il faut, comme aurait dit Danton, « de l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace ».

Pour l'heure, après avoir vu ce Conseil Municipal d'où toute audace était absente, remplacée par une forme de connivence (surnommée "refus de toute polémique") et des "appels du pied" surprenants au premier abord, chacun doit comprendre que le choix est maintenant très clair:

- soit la majorité continue à se boucher les yeux et se bâillonner la bouche et les impôts et taxes vont exploser alors que les citoyens seront appauvris par la crise mondiale et ses effets terrifiants sans que la Ville puisse résoudre ses problèmes;

- soit la Ville récupère l'argent disparu en faisant toute la lumière sur ces disparitions financières qui permettront, seules, si l'argent est repris à ses bénéficiaires indus, de ne pas sombrer dans les hausses d'impôts, taxes et tarifs municipaux qui sont autrement INEVITABLES.

Comme le disait Robespierre, dit l'Incorruptible: " on ne transige pas avec l'intérêt public: on le sert ou on le trahit".

Cette maxime de vérité est toujours d'actualité à Asnières.



Marylise Dipusu

Chapitre 64 des chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008

jeudi 27 novembre 2008

Asnières et affaire Clearstream: la ville qui pourrait tout changer!


Florian Bourges (sur la photo ci-dessus) est à l'origine matérielle de l'affaire Clearstream qui tourne progressivement à la formation d'une grave crise politique qui pourrait avoir de profondes conséquences pour le pays.

Le récit fait par Asnières Nouvelles Citoyennes de la subvention votée par l'ancienne équipe de l'ex-maire qui se prétendait ami de Nicolas Sarkozy et son conseiller en stratégie électorale, puis jamais versée ensuite sous son mandat, est d'un grand intérêt.


Cette subvention « oubliée » par Manuel Aeschlimann pourrait générer des changements de positions de fond de certains acteurs du dossier, dans un sens qui pourrait au final se retourner contre le plaignant Nicolas Sarkozy.


Manuel Aeschlilann voulait laisser un trace mémorable dans l'histoire de la ville et de la France. Dans Asnières, on sait ce qu'il en est: rien!


Dans le pays, il est probable que les futurs malheurs possibles de Nicolas Sarkozy aient débuté à Asnières du fait de l'ancien maire.


Certaines traces sont tenaces, mais il n'est pas sûr qu'elle soient de bonne mémoire collective.

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Asnières et l'affaire Clearstream: quand un dossier de subvention municipale non payée à temps pourrait faire capoter une affaire judiciaire nationale


Comme chaque citoyen de France et d'Asnières le sait bien, et disons-le sans ironie aucune bien sûr, l'affaire Clearstream semble d'un clarté absolue, à la façon que le bientôt ex-Président des Etats-Unis aimait: d'un côté, les bons qui sont forcément justes, de l'autre les méchants qui sont naturellement mauvais!

La simplicité a des avantages que la vérité ne peut parfois avoir....

Mais, à bien y regarder depuis Asnières et les Hauts de Seine (France), une autre version de l'histoire et de sa naissance pourrait être présentée aux citoyens, concourant ce faisant à la notoriété de notre commune et de son maire PS (supposé donc être un adversaire résolu de Nicolas Sarkozy).

Reprenons les choses en simplifiant afin que tous comprennent le déroulement des faits, à la manière dont un Arsène Lupin rieur ou un Sherlock Holmes détendu présenterait des faits qui expliquent tout ce qui, jusqu'ici, semblait singulièrement embrouillé.

Chacun(e) ensuite se fera sa libre opinion en se rappelant qu'il ne peut partir que de deux points scientifiques:

celle apportée par la théorie mathématiques des probabilités qui obéissent à des lois précises.
celle de Hegel selon laquelle le hasard est la forme sous laquelle se présente à nous la nécessité

Appelons cette relation possible des faits: l'hypothèse Asnières- Aeschlimann.

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Le temps des miracles

Au printemps 2003, le chef de toutes les polices de France, Ministre de l'Intérieur et aussi Président du Conseil Général des Hauts de Seine, un certain Nicolas Sarkozy, rencontre par le plus pur des hasards un jeune homme dont ses services lui ont parlé récemment: un ancien auditeur de la banque de compensation Clearstream, Florian Bourges.

Lors de cette première prise de contact évidemment fortuite, Florian Bourges a pris la casquette de créateur et Président d'une association de crèches pour la petite enfance, TOUPTY.

Cette association est jeune, faible, sans moyens, car Florian Bourges a perdu son emploi d'auditeur au Cabinet Andersen pour des motifs que l'on étudiera plus loin avec un certain intérêt.

Un Ministre de l'Intérieur, chef de toutes les polices de France, qui serait mal informé sur la délinquance, cela serait, selon la théorie des probabilités et la nécessité de sa fonction, plutôt impossible.

Mais impossible n'est pas français, comme chacun le sait.

Or, si le chef des polices n'est pas « désinformé » par ses services sur la délinquance en France, il devrait connaître de nom son interlocuteur apporté par le hasard en ce beau jour 2003: c'est le jeune homme dont certains organismes de sa police lui ont parlé et qui aurait- c'est un délit grave et répréhensible- « volé » des listes de clients (vraies listes de vrais clients) à la banque de compensation Clearstream au Luxembourg.

Cependant, le doute doit profiter à tout citoyen: il est possible, par un vrai miracle du destin des polices, que le Ministre n'ait rien su de tout cela lors de cette amicale entrevue!!!

Autant qu'il est possible que Nicolas Sarkozy n'ait jamais prêté attention à ce vol de listes à Clearstream, pour lui à l'évidence sans aucun intérêt....

Ceci étant, sur les quelques mois qui suivent cette rencontre fortuite, des miracles défiant les lois les plus strictes de la théorie des probabilités se produisent en faveur de l'Association « TOUPTY » fondée et animée par Florian Bourges.

Première série de prodiges: spontanément, ou par un nouveau miracle inexplicable, mais avéré, des grands dirigeants de sociétés publiques et privées décident de soutenir financièrement l'association TOUPTY!

A l'évidence, tous ces grands patrons ont donc, TOUS ENSEMBLE et EN MEME TEMPS (un miracle est toujours la conjonction surnaturelle de faits inhabituels), découvert par hasard, en leurs moments séparés de détente sur Internet ou dans leur lecture attentive quotidienne non-concertée du Journal Officiel (chacun sait que c'est là leur lecture préférée entre deux réunions stressantes), l'existence de cette toute petite association de crèches privées.

Aussitôt, n'écoutant que leur coeur généreux, ils ont TOUS ENSEMBLE reconnu, tout aussi spontanément, tous les mérites et vertus innés de cette petite association de loi 1901!

Deuxième série de prodiges: le Conseil Général des Hauts de Seine, puis celui du Val de Marne, le Conseil Régional Ile de France, des communes de la région parisienne allouent des subventions publiques importantes aux projets de crèches privées de Florian Bourges, pardon, de l'association de loi 1901 TOUPTY.

Décidément, la chance, formidable, inouïe, sourit à Florian Bourges depuis 2003.

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Trop de miracles attirent forcément l'attention

Certes, le succès attise les jalousies: certains esprits mesquins, voire enclins au doute légitime et à la suspicion irrévérencieuse, estiment que cette aventure merveilleuse, cette interminable série de miracles spontanés, ne serait pas ce qu'elle apparaît être.

Les grincheux sont partout, et pas seulement dans les contes pour enfants crédules.

Selon ces langues odieuses, l'explication de cette saga prodigieuse aurait une cause très matérielle: Florian Bourges- «dérobeur » de listes bancaires confidentielles dans l'exercice de son emploi chez Andersen- aurait transmis à Nicolas Sarkozy, prince de la lutte anti-délinquance avec tolérance zéro et chef des polices du pays- les VRAIES LISTES des clients de la banque Clearstream en échange de son soutien à ses projets de crèches privées afin de retrouver un statut social honorable APRES son délit à Clearstream et pour être protégé contre les conséquences pénales de son geste fautif.

Quelle horrible accusation! Quelle médisance sournoise!

Cependant, lorsqu'éclate ce qu'on appelle l'affaire Clearstream, à l'initiative de Nicolas Sarkozy, partie civile contre des listes qu'il estime être des faux manipulés- ce qui suppose de connaître déjà les vrais-, des évènements surprenants interviennent alors.

D'abord, la banque Clearstream finit, avec un retard de quelques années, par déposer plainte contre Florian Bourges pour « vol » et « recel de vol ».

En effet, cette banque avait curieusement « oublié » jusqu'alors de déposer plainte contre le vol dont elle avait été victime: sa direction avait dû être distraite par d'autres affaires plus urgentes que l'atteinte à ses secrets les mieux gardés! Mais mieux vaut tard que jamais....

Patatras! Le statut d'honorabilité du Président de l'association TOUPTY en prend un sérieux coup, mais en 2005, 2006 et 2007, politiques et grands patrons continuent à lui accorder, tous ensemble, spontanément, leur confiance unanime.

Une telle confiance générale, unanime, envers une personne accusée de vol avec recel (et reconnaissant de plus les faits), contre l'avis de la Justice et au mépris de la plainte judiciaire d'une banque importante, est très touchante!

Par un miracle qui sort de l'ordinaire commun des prodiges, l'ancien possible concurrent de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle de 2007, Dominique de Villepin, est accusé d'avoir trempé dans la production ou, c'est selon, la dissimulation de fausses listes alors que lui n'avait pas accès aux vraies, celles volées à Clearstream par Florian Bourges et dont disposait à l'évidence, avant sa plainte, Nicolas Sarkozy.

On ne saurait imaginer que le Ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy ait été le bénéficiaire ou le receleur d'un vol de documents bancaires....Mais, tous les citoyens de France ont le droit de s'interroger sur cette hypothèse.

Cela serait un immense scandale pour l'Etat et l'intéressé. Certes!

Cependant, on peut se demander comment quelqu'un, fut-il Ministre de la République, peut être absolument certain, dans une plainte déposée en Justice, qu'une liste est fausse si la banque Clearstream ou une autre source proche ne lui avait pas remis la vraie!

A moins d'un miracle de télépathie vraiment incroyable entre le Luxembourg et la Place Beauvau....

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Sans miracles, rien ne va plus!

Entre 2007 et 2008, la situation de Florian Bourges devient de plus en plus difficile: l'accusation de vol et recel portée contre lui est évidente de véracité et il devient urgent, en haut lieu, de commencer à abandonner, par petites touches successives, le prévenu Florian Bourges à son triste sort, en clair à se prémunir contre de possibles déclarations ennuyeuses de ce dernier.

En effet, on ne peut dignement, au sommet de l'Etat, pas protéger un délinquant potentiel, voleur avéré de listes bancaires, même si « on » l'a subventionné dans ses projets associatifs depuis 5 ans.

Mais comme il est aussi difficile de se protéger de ses possibles déclarations « incontrôlables » sur des liens passés, il importe donc d'agir avec circonspection et prudence.

L'urgence est de gagner du temps, de tenir jusqu'au procès qui jugera l'affaire Clearstream.

Entre 2007 et 2008, par un nouveau miracle à rebours, les soutiens anciens à l'association TOUPTY se raréfient progressivement, la crise mondiale aggravant la situation antérieure.

Les subventions ont parfois plus de mal à être versées, ici ou là. Florian Bourges s'inquiète à juste titre, de son point de vue, de ces difficultés nouvelles et inattendues.

Et c'est là, dans ce dur contexte pour l'association TOUPTY, qu'Asnières et Manuel Aeschlimann font leur entrée en scène, peu discrète.

Obéissant à une consigne venue d'ailleurs ou à une simple pulsion personnelle, on ne sait, en 2007, Manuel Aeschlimann fait bien voter une nouvelle subvention municipale annuelle à la crèche de l'association TOUPTY sise à Asnières avenue d'Argenteuil, mais il OUBLIE opportunément- quelle malchance- DE LA FAIRE VERSER!!!

Quelle distraction ennuyeuse commise par un maire étourdi.

Le Président de l'association est en juste colère: une subvention votée par la Ville d'Asnières doit être payée. C'est la loi. Et il a raison.

Manuel Aeschlimann fait le sourd jusqu'à sa défaite le 16 mars 2008.

La nouvelle équipe élue en mars 2008 découvre alors que l'ancien maire a bien fait voter ladite subvention, mais ne l'a pas réglée!

Honorant donc avec un retard seul imputable à Manuel Aeschlimann la dette de la Ville, elle paie le mois dernier-en octobre 2008- ladite subvention pour 2007!

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Dette payée tardivement génère de l'énervement

Mais, ces tracas- fortuits à l'évidence- ont fini par inciter des acteurs de l'affaire Clearstream-comme Imad Lahoud- à commencer à modifier leurs déclarations antérieures, ce qui peut changer le cours complet de la procédure engagée.

Car Imad Lahoud pourrait bien ne pas être le seul à avoir une mémoire qui lui revient subitement et fort à propos.

Florian Bourges, lui, est maintenant très inquiet car, S'IL ETAIT CONDAMNE POUR VOL ET RECEL DE VOL, il ne pourrait plus diriger SON association de crèches privées.

Dès lors, son statut social serait ruiné et son casier judiciaire mentionnant un vol dans l'exercice d'un emploi le condamnerait au chômage à vie ou à une terrible pauvreté dans la précarité. Il affronte donc de difficiles cas de conscience, bien compréhensibles....

Son anxiété face à ce devenir potentiel est accrue par le fait qu'il se sent de plus en plus seul à assumer de lourdes responsabilités dans le dossier judiciaire. On peut en effet craindre que sa solitude soit maintenant croissante, passé mai 2007.

Et nul ne niera que son anxiété a été accrue, nourrie par la surdité brusque et durable de Manuel Aeschlimann en 2007 justement, lui qui se déclarait "très proche " de Nicolas Sarkozy, quant à la fameuse subvention municipale qui n'arriva jamais à Florian Bourges et son association durant sa fin de mandat.

Une surdité qui pourrait rappeler à Florian Bourges, mal à propos, celle d'autres personnes, elles aussi élues, mais à un autre niveau, depuis un certain temps....

Conclusion provisoire: il y a toujours quelque part un ou plusieurs maillons faibles!

L'avenir nous dira qui ils sont dans cette histoire.

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Mairie d'Asnières: et la transparence démocratique de l'information publique resta en panne....


La rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes a été contactée depuis plusieurs mois sur un sujet épineux qui concerne directement la démocratie communale: la publication sur le site de la Ville de toutes les informations sur les Conseils Municipaux avec l'intégralité de leurs contenus.

En effet, il s'agit là d'un engagement ferme et public de la majorité municipale, cet engagement clair visant à restaurer à Asnières une véritable démocratie et une information honnête accessible à tous les citoyens.

A l'heure actuelle, si de plus en plus de voix, en mairie et à l'extérieur, se plaignent d'un réel manque d'informations complètes, voire de pressions pour ne pas demander des informations de droit, les citoyens n'ont toujours pas accès au CONTENU INTEGRAL via Internet des actions et décisions municipales.

Aussi, Asnières Nouvelles Citoyennes demande à la Municipalité de mettre à disposition de toute la population l'ensemble de ces informations qui sont dues aux citoyens pour un contrôle citoyen des actes de la municipalité, ce qui est une condition essentielle de l'exercice concret de la démocratie dans la commune.

Nous suivrons cette exigence citoyenne naturelle jusqu'à sa satisfaction complète, en accord avec les engagements pris.

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Annonce de publication prochaine de courriers électroniques élus-citoyens


Afin de concourir à cette transparence qui doit être, nous publierons prochainement des courriels d'échanges entre des élus et des citoyens qui montrent que les questions fondamentales par rapport à la gestion passée de la Ville, donc de son futur aussi, sont l'objet de positions équivoques, voire parfois contradictoires entre le maire et certains de ses proches élus.

Ainsi, nous ne doutons pas que la mairie mettra en ligne, après débat, l'intégralité du rapport d'audit sur la gestion 2001-2008 de la Ville et qu'elle n'hésitera pas un instant à saisir la Justice, GRATUITEMENT, en défense des intérêts matériels effectifs des contribuables, au moyen de l'article 40 du Code de Procédure Pénale.

De cette manière, la Ville pourra récupérer les millions d'euros détournés, tandis qu'elle pourra exiger des bénéficiaires indus le remboursement complet, par l'action résolue gratuite de la TRESORERIE MUNICIPALE, des sommes détournées.

Bien évidemment, nous pensons à Madame Marie-Dominique Aeschlimann, à Monsieur Manuel Aeschlimann, à Madame Fabienne Van Aal née Bary, à Monsieur Francis Pourbagher, entre autres.

L'argent des Asnièrois doit être rendu aux Asnièrois.

Et le plus vite sera le mieux pour la Ville!



Marylise Dipusu

Chapitre 63 des chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008

mardi 25 novembre 2008

Asnières: le Rapport-Audit nouveau est arrivé!



Les époux Aeschlimann doivent maintenant faire face à leurs responsabilités politiques, juridiques, administratives et financières pour la gestion des années 2001-2008 de la Ville.

Le prochain Conseil Municipal promet donc d'être un grand moment d'information publique et d'explications par les responsables de cette gestion passée d'Asnières.

A coup sûr, les époux Aeschlimann auront à s'expliquer sur les voitures de fonctions, chauffeurs et frais d'essence de Marie-Dominique Aeschlimann et/ou de Francis Pourbagher durant la mandature, ou encore sur les doubles salaires de Fabienne Van Aal; ou sur les logements sociaux détenus par le même Pourbagher ou Luc Ristori.

Des explications claires et avérées sont aussi attendues sur les dossiers des deux écoles en BEA, de plusieurs ZAC et de certaines Délégations de Services Publics où se posent depuis des années de très nombreuses et légitimes questions.

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En attendant l'Audit-Rapport sur la gestion de la Ville de 2001 à 2008


Enfin, après des mois de dur labeur, l'Audit-Rapport sur la gestion de la Ville d'Asnières sur Seine sous la direction des époux Aeschlimann est annoncé et devrait être porté à la connaissance publique lors du prochain Conseil Municipal du 27 novembre 2008.


Il est en tout cas inscrit à l'Ordre du Jour de cette séance du Conseil Municipal, qui, hasard du calendrier, examinera aussi les Délégations de Services Publics dont certaines, comme avec Avenance Restauration par exemple et entre plusieurs autres, peuvent poser de redoutables problèmes juridiques à la Municipalité du « Grand Rassemblement », qui, c'est exact, n'a pas à assumer les erreurs, fautes et dérives de l'ancienne équipe des époux Aeschlimann.


Selon des sources sûres très proches du maire, Sébastien Pietrasanta, ce Rapport-Audit pourrait conduire la Ville à saisir sur plusieurs points de la gestion 2001-2008 des époux Aeschlimann....la Justice.


Toujours selon des « indiscrétions » venant des hautes sphères municipales, le Rapport-audit nouveau pointerait des faits qui, pour le moins, devraient nécessiter des clarifications que seule la Justice pourrait avec une diligente précision, apporter au public asnièrois sur la manière dont l'argent public issu de ses taxes et impôts a été utilisé de 2001 à 2008.


A Asnières Nouvelles Citoyennes, nous nous félicitons de la venue, certes un peu tardive, de ce Rapport-Audit public dont il est naturellement souhaitable, dans l'intérêt public, qu'il connaisse après débat contradictoire avec les époux Aeschlimann la plus large diffusion dans la population.


La vérité sur la gestion passée de la Ville par les époux Aeschlimann arrive. Il était plus que temps....


Il conviendra aussi, ensuite, d'en tirer immédiatement les conséquences indispensables sur le plan judiciaire et administratif.

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Prisma Presse pourrait ne pas venir à Asnières


L'information est publique et mérite attention car elle souligne les premiers et graves effets de la crise mondiale sur l'économie actuelle et future d'Asnières: il se pourrait bien que le groupe Prisma Presse puisse soit ne pas venir s'installer sur Asnières comme cela était effectivement prévu, soit le fasse beaucoup plus tard.


C'est ce qui ressort en tout cas de plusieurs journaux français et, curieusement, suisses.


Liens:

http://www.lexpansion.com/economie/actualite-entreprise/prisma-accule-a-un-plan-d-austerite_167970.html?xtor=RSS-125


http://www.edicom.ch/fr/news/media_hightech/1198_5849544.html?xtor=RSS-7


http://www.lematin.ch/fr/depeches/medias/plan-d-economies-a-prisma-presse-une-trentaine-de-departs-volontaires_71-314496


Cela confirme nos craintes quant à la situation de la Ville pour l'avenir dans le contexte de la crise mondiale.


Il serait temps que la Municipalité commence à aborder avec une véritable stratégie et une équipe compétente le problème crucial de la dynamisation économique d'Asnières.


Là aussi, les retards accumulés depuis des mois en la matière joints à l'inefficience des moyens jusqu'ici alloués à cet objectif de développement économique commencent à faire sentir leurs effets.


Le développement économique de la Ville ne peut être la tâche- entre plusieurs autres- de deux ou trois élu(e)s, fussent-ils travailleurs et convaincus de l'importance de leur action,.


Un tel but ESSENTIEL nécessite ABSOLUMENT un VRAI TRAVAIL COLLECTIF qui doit être animé, dirigé, structuré, par une personne compétente, dotée des relations nécessaires à la réalisation des objectifs de la commune et ayant une vue internationale des réalités présentes.


Il y a là une « ardente obligation » pour l'équipe municipale. Si elle veut réellement sauver Asnières dans ce contexte difficile et assurer ses engagements auprès des citoyens.


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Marie-Dominique Aeschlimann classe son ami Roger Karoutchi en....dernière position et oublie Nicolas Sarkozy!!!


Quelle mouche étrange a piqué soudain Marie-Dominique Aeschlimann?


Veut-elle se venger de certains « désagréments » dont elle serait victime de la part de proches de Roger Karoutchi, censé venir à Asnières le 2 décembre 2008.


En tout cas, sur le lien suivant où elle classe et range par ordre de préférence ses « amis », Roger Karoutchi est placé bon dernier!!! Quel manque de tact amical et de diplomatie subtile ....pour une candidate UMP à la liste de cet ami!

http://fr-fr.new.facebook.com/people/Marie-Dominique-Aeschlimann/1665425563


Ce n'est peut-être pas, en effet, la plus habile façon de se rapprocher de Roger Karoutchi qui entend de son côté de plus en plus les bruits croissants des casseroles qui collent aux noms de Marie-Dominique Aeschlimann et de son mari.


Pire encore, elle qui naguère, en 2006-2007 (voir photo en début de cet article), se montrait partout en compagnie de « son ami » Nicolas Sarkozy avec un beau turban rouge vif, n'a pas même couché le nom de ce personnage pourtant illustre sur sa liste d'amis. L'oubli est cruel pour le passé et le dit Nicolas Sarkozy ainsi jeté aux "oubliettes de la mémoire"!


C'est à se demander si cette amitié, si peu discrète lors de voyages électoraux pour le candidat d'alors de l'UMP, serait (mal) terminée. A consulter cette liste réalisée sous l'autorité exclusive de Marie-Dominique Aeschlimann, c'est une possibilité que nul ne saurait écarter a priori.


A la rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes, nous avons ouvert des paris, modestes et honnêtes, sachant que les époux Aeschlimann sont parmi nos fidèles lecteurs.


Certains pensent que l'ordre de présentation des amis de la Conseillère Régionale sortante pourrait bouger fortement après cet article (Roger Karoutchi se rapprochant ou étant classé parmi les amis de premier plan).


D'autres, plus pessimistes, estiment que le choix de cet ordre a été volontaire et qu'il restera ainsi, du fait que l'élue sortante risque fort de se faire aussi sortir de la liste UMP au Conseil Régional Ile de France. On se demande bien pourquoi....


D'autres encore analysent que la sortie du Rapport-Audit sur la gestion de la Ville par les époux Aeschlimann à quelques jours de la venue annoncée de Roger Karoutchi à Asnières pourrait conduire à un écartement total et inconditionnel de Marie-Dominique Aeschlimann de la liste potentielle de Roger Karoutchi!!!!


La vérité des faits sera l'arbitre suprême des paris, certes amusés, au sein de la rédaction.


Marylise Dipusu


Chapitre 62 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008



dimanche 23 novembre 2008

Asnières: « UMP et PS, succès total de la « cage aux folles 2»


Il y eut diverses versions de la pièce et du film intitulés « la cage aux folles ».

A Asnières, il semble, que comme au cinéma et au théâtre, diverses versions, avec différents acteurs, soient possibles. On voit que le PS comme l'UMP sont capables de suivre avec une certaine rigueur, mais sans l'humour et le rire, le scénario moral de cette oeuvre mémorable.

Cependant, à Asnières, les dialogues et le scénario ne sont pas écrits d'avance, ce qui laisse le suspense total. Les ingrédients d'un vrai succès sont déjà présents: amours et trahisons, haines et vengeances, passé contre avenir au détriment du présent, le cocktail final risque d'être détonnant, à défaut d'être étonnant.

Nous sommes loin maintenant de l'objectif fixé en mars 2008: « Asnières apaisée ».

Nous sommes plutôt dorénavant, au vu des faits et des rivalités haineuses en cours, dans l'ère « d'Asnières enragée ».


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« L'UMP d'Asnières est en crise, mais ne le disons à personne »


Cette phrase a été prononcée par un ancien militant des époux Aeschlimann, désabusé et probablement très surpris par les résultats au sein de la section d'Asnières du parti au pouvoir.

Selon les sources officielles issues de l'UMP d'Asnières elle-même, quelques 466 adhérents à jour de leurs cotisations (enfin, on suppose!) sur plus de plus de 1200 annoncés ont désigné, dans un climat certes pas très amical, leurs élus à divers échelons du parti au pouvoir.

Le secrétaire de circonscription, Jean-Claude Boutiffard, a été réélu avec 301 voix contre, et ce résultat est de loin le plus intéressant, 160 suffrages à Cyrille Dechenoix.

En clair, plus de 35% des adhérents UMP d'Asnières s'étant exprimés ont sanctionné ce faisant la gestion des époux Aeschlimann et se sont nettement, par ce vote, désolidarisé de leur bilan d'échec flagrant.

Autre fait intéressant, lors du vote pour les délégués au Conseil National de l'UMP, Charles Caillet- élu aussi- a été battu en nombre de voix par Thierry Le Gac que beaucoup, dans ce parti, estiment être un partisan « possible » dans le futur indéfini de Cyrille Dechenoix (205 à 173 voix).

Les autres candidats, y compris les anciens élus de l'équipe des époux Aeschlimann, ont échoué dans la course aux deux postes proposés.

Donc, provisoirement, à l'UMP d'Asnières, il semblerait que la pièce jouée que nous avions qualifiée ironiquement de « cage aux folles » soit suspendue.

Suspendue, mais pas arrêtée!!! Car d'autres combats souterrains et sans pitié ont commencé et les couteaux sont sortis....

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Le PS d'Asnières imite l'UMP et joue sa propre version de la « cage aux folles 2 »

Au PS d'Asnières- qui ressemble au parti en question au niveau national dont la crise de dislocation rampante ne peut plus être cachée à personne- il est manifeste que des inimitiés solides- pour ne pas dire plus- sont en voie de se cristalliser.

Certes, au niveau national, alliances, contre-alliances, trahisons, abandons et compromis en tous genres, sans oublier ceux qui quittent déjà le bateau pour se repositionner ailleurs, comme MM Mélenchon et Dolez, font penser à une cacophonie qui, si elle a un caractère indéniablement plus démocratique qu'à l'UMP- où l'on ne débat de rien et où n'existe plus aucun programme- n'en a pas moins comme conséquence des divisions tout aussi « dures », voire potentiellement « définitives ».


En tant que citoyens, ces conflits personnels d'ambitions propres et cet étalage d'égos prononcés, peuvent nous faire rire et même prêter à ironie facile et plaisanteries satiriques.

Cependant, si l'on réfléchit bien en tant que citoyens asnièrois, il est possible aussi de noter que la crise du PS, qui ne va pas se calmer d'un coup tant les haines rivales sont maintenant fortes et exprimées crument, risque de trouver aussi des expressions particulières sur Asnières, et donc d'avoir des conséquences sur la vie municipale, donc sur et dans l'équipe issue du vote du 16 mars 2008.

Asnières connaît donc cette situation fort originale d'avoir ses deux principaux partis institutionnels constitués en crise profonde: l'UMP et le PS.

Car à l'UMP aussi, derrière les apparences d'unité, la dislocation rampante progresse comme en témoigne au niveau national la montée en puissance des partisans de Dominique de Villepin et le fossé de haine évidente entre l'ancien Premier Ministre et Nicolas Sarkozy.

A l'image du fossé affectif entre les époux Aeschlimann et Cyrille Dechenoix!!!


Si on adjoint à cela la crise mondiale et ses effets économiques, financiers, politiques et sociaux dévastateurs, il semble bien qu'Asnières, à l'image de la France entière et du monde, soit aussi, avec ses caractéristiques propres, partie prenante des crises en développement.

A l'évidence, le maire actuel, qui avait parié sur une « Asnières apaisée » voit dans la réalité vivante la situation de sa majorité municipale mise en péril par des crises de diverses natures qui s'accumulent et s'additionnent les unes aux autres, crises qu'il aurait dû anticiper, mais qu'il n'a pas jusqu'ici anticipées sur aucun plan, notamment budgétaire et fiscal.


Le réveil risque d'être très douloureux!

A l'évidence, Asnières est aussi entrée en zone de fortes turbulences agitées.

C'est dans les situations critiques, il est vrai, que l'on mesure le mieux les qualités des élus.


Mais c'est aussi dans de telles situations que les périls sont accrus lorsque l'on a pratiqué une politique à courte vue et sans volonté déterminée de solder à temps et avec vigueur les effets désastreux de la gestion passée des époux Aeschlimann.

Or, maintenant, cette absence d'action résolue sur ce point capital- qui avait semblé secondaire à la majorité municipale, au moins en apparence- est appelée à devenir la pierre d'achoppement de son destin public et collectif.


Pour sauver Asnières, il sera nécessaire, inévitablement, à un moment ou à un autre, mais le plus vite sera le mieux, d'agir efficacement pour faire revenir dans les caisses de la Ville les MILLIONS D'EUROS disparus ou détournés sous les gestion des époux Aeschlimann.

Face aux crises qui déferlent sur la ville, le pays et le monde, les mots ne serviront de rien à personne, seuls les actes concrets, utiles et protecteurs de la population et de l'intérêt public, seront retenus par les citoyens asnièrois.


A force d'avoir attendu pour protéger la Ville par l'action contre les anomalies connues d'elle de la gestion des époux Aeschlimann, la majorité municipale se retrouve aujourd'hui prise au piège de processus politiques et économiques formidables qui lui échappent alors qu'elle doit établir un budget 2009 pour la Ville.

Marylise Dipusu



Chapitre 61 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008

mercredi 19 novembre 2008

Asnières: questions citoyennes sur le coût élevé d'un parking fantôme!



Le parking de l'Hôtel de Ville est toujours un projet potentiel, mais il a déjà beaucoup coûté aux contribuables asnièrois.

Incompétence pure, aveuglement suspect, tentative ratée de favoritisme dans l'attribution d'un marché public de la Ville, chacune de ces hypothèses est du domaine du possible, voire une conjonction des trois ensemble.

Un gouffre financier, digne du célèbre gouffre de Padirac, mais pas du tout naturel, a été créé malgré la position du Préfet représentant l'Etat et l'avis éclairé de nombreux élus, mais un gouffre dont, à l'évidence, le Groupe EIFFAGE a bénéficié financièrement.

Ce dossier devrait, selon nombre d'observateurs de la vie asnièroise, être aussi pris en charge par la Justice.

Aux dernières nouvelles, il semblerait que tel soit dorénavant le cas au Parquet de Nanterre.....

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Asnières Nouvelles Citoyennes est un site de LIBRE PAROLE CITOYENNE ASNIEROISE.


A ce titre, en accord avec la citoyenne qui nous a envoyé ce texte, nous le publions intégralement car il relève totalement de ce principe de libre parole citoyenne que nous défendons et promouvons.

Il est adressé très officiellement à TOUS LES ELUS de la MAJORITE MUNICIPALE et A CEUX DES OPPOSITIONS.

Il pose de très justes, naturelles et judicieuses questions de fond sur la gestion de la Ville et la défense des intérêts des contribuables asnièrois.

La rédaction n'a pas souhaité ajouter ses propres commentaires après le texte, préférant laisser le temps aux ELUS ASNIEROIS, et le soin, de répondre rapidement à cette citoyenne. Réponse que nous publierons de même dans le cadre de la démocratie communale asnièroise.

La rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes
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Lettre Ouverte Publique d'une Citoyenne asnièroise aux élus d'Asnières sur Seine


Mesdames, Messieurs,


Avant toutes choses, je tenais à féliciter sincèrement l'ensemble de l'équipe municipale pour la révolution bienfaisante qu'elle est en train de réaliser efficacement et sans bruit sous nos yeux depuis plusieurs mois maintenant.


Comme beaucoup d'Asniérois, je constate avec plaisir que la nouvelle équipe met du cœur à l'ouvrage et qu'elle est pleine d'envie d'améliorer la vie des Asniéroises et des Asniérois C'est une évidence et une multitude d'exemples concrets le prouve.

Laissons donc Monsieur et Madame Aeschlimann dire que tout va mal parce que vous faites une politique de gauche et que Madame Fischer et Monsieur Leblond sont des traîtres par ce qu'ils laissent faire une politique de gauche. Tout cela n'a pas grand intérêt et a de moins en moins d'effet sur nos concitoyens.

Je m'adresse à vous au sujet du parking de l'Hôtel de ville, plus précisément pour vous demander de faire un point avec tous les Asniérois sur la situation actuelle de ce projet ainsi que sur la suite que vous voudriez lui donner, car le stationnement des véhicules dans le centre d'Asnières reste problématique actuellement.

Je m'adresse aussi à vous pour que vous éclairiez les Asniérois sur ce qui s'est réellement passé dans la phase d'avant-projet, maintenant que vous avez accès à tous les documents relatifs au parking de l'Hôtel de ville.

Une première analyse des faits semble indiquer qu'Asnières a été lésée par l'ancienne équipe municipale et par EIFFAGE PARKING (anciennement OMNIPARC) sur ce projet.

Que ce soit intentionnellement, par négligence ou par incompétence, peu importe : au final, l'argent des contribuables asniérois a été gaspillé. Comme l'avait démontré un conseiller municipal de l'opposition, lors du conseil Municipal du 17 Décembre 2003, EIFFAGE PARKING a reçu plusieurs centaines de milliers d'euros « en trop » de la Ville d'Asnières suite à la rupture du contrat.

L'indemnité de 150 000 € semble indéfendable : EIFFAGE PARKING était au moins aussi responsable que l'ancienne équipe dans la signature d'un contrat illégal.

Quant au 521 818, 25 Є HT d'avant projet, tous les professionnels contactés sont d'accord pour dire qu'ils correspondent à peu près au double de ce qui aurait du être facturé pour un projet évalué par EIFFAGE PARKING à 8 869 700 Є.

Vous trouverez ci-dessous un résumé des informations que j'ai rassemblées sur ce dossier.

En ce qui me concerne, l'ensemble de ces éléments ne me laisse aucun doute sur le fait que ce projet s'est déroulé, pour des raisons inconnues à ce jour, de façon anormale.

Le bilan concret de ces anomalies, c'est qu' EIFFAGE PARKING doit environ 400 000 € à la ville d'Asnières, peut être plus, peut être moins.

A vous qui avez l'expertise et toutes les données en main d'en faire le chiffrage exact.

Le silence de Manuel Aeschlimann et de son équipe sur ce projet critiqué et « stoppé» par l'opposition d'alors, ne fait que renforcer l'idée que ce projet n'est pas sain pour la ville. Eux qui ne peuvent pas passer un seul conseil Municipal sans attaquer la majorité sur des broutilles (CF incendie dans un immeuble, inauguration de la ligne 13 etc.).

Cet argent est celui des contribuables. C'est pour cela que vous vous devez d'être intransigeant sur sa juste utilisation.

Manuel Aeschlimann a utilisé 40 000 Є pour distribuer illégalement une lettre et sa réponse au rapport de la CRC dans un document de 20 pages couleur: il doit rembourser cet argent qui ne lui appartient pas.

L'objectif, c'est d'être juste et équitable, de rendre aux Asniérois l'argent qui leur appartient et non pas de s'acharner sur ses opposants politiques.

Si l'ancien maire rend les 40 000 Є qu'il a pris dans la caisse de la ville, cette affaire là sera classée.

Il en va de même pour l'argent injustement dépensé pour cette étude du parking de l'Hôtel de ville.

En ce qui me concerne, je continue mon enquête sur ce dossier et je m'organise pour diffuser cette information auprès des Asniérois, au cas où vous auriez décidé de ne pas donner suite à ma demande.

En souhaitant que votre équipe continue longtemps à œuvrer pour le bien des Asniéroises et des Asniérois, je vous prie de bien vouloir agréer Mesdames, Messieurs, l'expression de mes sentiments les meilleurs.

Une citoyenne asnièroise
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Etat du dossier à ce jour et selon mes connaissances

------------------ Indemnité de Rupture de Contrat : 150 000 Є -------------------------



Pour ce qui est de l'indemnité de 150 000 Є, payable par la ville d'Asnières à EIFFAGE PARKING (anciennement OMNIPARC) sous un délai de 45 jours à dater du 12/02/2004, il paraîtrait juste que la Ville intente une action visant EIFFAGE PARKING pour récupérer cette indemnité.


Peut être existe-t-il des motifs inconnus du public qui justifient cette décision, mais à ma connaissance, personne n'a vu passer d'argumentaires et de justificatifs au sujet de cette indemnité.

Or, tout le monde sait que cet appel d'offre a été entaché d'irrégularités grossières : pas de réelle mise en concurrence, variation importante du nombre de places du parking entre l'appel et la version retenue, des subventions versées par la mairie au concessionnaire à la limite de la légalité eu égard à leur importance.

La société EIFFAGE PARKING était forcément au courant qu'elle s'engageait sur un contrat litigieux et non conforme, c'est son métier.

Même en supposant l'invraisemblable, à savoir qu'EIFFAGE PARKING n'avait pas conscience de l'irrégularité du contrat, la vérification de la conformité du contrat relevait de sa compétence. Cela faisait partie de sa responsabilité.

Comme l'ancienne équipe Municipale, EIFFAGE PARKING n'a pas fait son travail correctement. Ce n'est pas aux contribuables asniérois de payer pour l'incompétence ou les malversations de l'ancienne Mairie et de la société EIFFAGE PARKING.

Songeons en cette période de crise sévère à tout ce que la Ville d'Asnières pourrait faire d'utile avec ces 150 000 Є.

Je demande donc solennellement à la mairie d'Asnières de faire le nécessaire pour qu'EIFFAGE PARKING rende aux Asniérois ces 150 000 Є.

Libre à chacun d'interpréter comme il veut le fait que le protocole d'accord d'indemnité n'a même pas été signé par l'ancien maire, Manuel Aeschlimann, comme prévu initialement, mais par son premier adjoint Charles Caillet : le terme maire ayant été barré au dernier moment par une série de XXXXX


----------------- Etude d'avant-projet : 521 818, 25 Є HT - 624 094, 63 Є TTC ---------



De même, l'étude d'avant-projet laisse pas mal de questions en suspens. Merci d'avance à vous d'éclairer les Asniérois, là encore parce qu'il s'agit là de leur argent.


Pour commencer et comme le note le rapport de la Chambre Régionale des Comptes, l'ancienne Mairie et EIFFAGE PARKING continuent l'étude alors que dès Septembre 2002, la Préfecture a dénoncé ce contrat, signé en juillet 2002 : le bon sens et la prudence dictaient pourtant d'attendre la décision du Tribunal Administratif saisi.

Pour la deuxième fois, Manuel Aeschlimann et EIFFAGE parking récidivent et se mettent hors la loi en toute connaissance de cause. Cette deuxième irrégularité démontre bien que ce projet ne s'est pas déroulé à la régulière et donne encore plus de poids à la demande par la Ville d'Asnières du remboursement de l'indemnité de 150 000 Є par EIFFAGE PARKING.

Les élus d'opposition de l'époque que j'ai questionnés m'ont tous dit qu'ils n'avaient jamais réussi à voir les documents résultant de cette étude : les documents auraient été enfermés dans le coffre fort de Bernard Loth qui aurait fait comprendre aux élus d'opposition qu'ils n'auraient pas accès à ces documents !!!

Il parait étonnant qu'un homme (non élu et fonctionnaire de la Ville: NDLR-ANC) puisse à lui tout seul empêcher l'accès à un document de cette importance, mais soit admettons.

De même, le Commissaire aux comptes qui a participé à la rédaction du rapport signale, que d'après Manuel Aeschlimann, l'étude est réutilisable… Mais cela ne lève nullement le doute sur l'existence et surtout la consistance de cette étude.

Maintenant que Bernard Loth a rendu ses clefs, serait-il possible que les principaux résultats et les grandes lignes de cette étude soient présentées au public, dans Asniéres-Info Magazine ou au cours d'une exposition dans le hall de la mairie ?


Maîtrise d'ouvrage EIFFAGE PARKING : 133 045,50 € HT - 159 122,42 € TTC


Avant-projet PC BETMO ACTE : 112 164,76 € HT - 134 149,05 € TT


Mission Architecte RP – BOISSE : 110 134,25 € HT - 131 720,56 € TTC


Frais Etude Entreprise FOUGEROLLE : 45 757,40 € HT - 54 725,85 € TTC


BET ESPACE VERT / TRAIT VERT : 37 392,90 € HT - 45 367,75 € TTC·


pour ne citer que les lignes principales

La seule chose qui parait concrète sur cette étude est la lettre d'Olivier Clavel de la société ATI Ingénierie adressé à Monsieur SAÏD en date du 26 février 2004.

Ce courrier est donc postérieur à la fin de l'étude d' EIFFAGE PARKING.

En résumé, pour ATI Ingénierie, l'étude d' EIFFAGE PARKING est correcte et adaptée pour un bâtiment de 5 ½ niveaux en sous sol. ATI Ingénierie signale que « la nécessité d'un plus grand nombre de places de parking demanderait un niveau supplémentaire et donc des solutions techniques différentes (poteaux – poutres – dalles précontraintes avec travées de 6 m) ».

Première conclusion : si Asnières a besoin d'un parking centre ville de 320 places, l'étude d'EIFFAGE PARKING n'est que très partiellement réutilisable, voire pas du tout. Sinon, il faudra se contenter d'un parking de 250 places environ!!!

Deuxième conclusion : En 2002, EIFFAGE PARKING avait vendu à la ville d'Asnières un parking de 5 ½ niveaux plus cher (8 869 700 Є) qu'un parking à 7 niveaux (8 360 000 Є) en 2006.

En effet, en Mai 2006, les Asniérois reçoivent une brochure de l'équipe Aeschlimann qui présente un parking de 320 places avec 7 niveaux en sous sol et qui coûterait tout compris 8 360 000 Є.

Cela mérite donc quelques éclaircissements, vous en conviendrez.

Merci d'avance donc de bien vouloir demander à l'ancienne majorité municipale ainsi qu'à la société EIFFAGE PARKING de s'expliquer sur ce point et de transmettre aux Asniérois les explications obtenues.

Troisième conclusion : Que faut-il penser de la communication de l'équipe Aeschlimann sur ce parking, toujours dans la même brochure de mai 2006 sur le parking de 320 places avec 7 niveaux en sous sol?

L'ancienne mairie a-t-elle trompé les Asniérois en présentant un parking qui était infaisable en utilisant la seule étude d' EIFFAGE PARKING selon les dires d'ATI Ingénierie? A-t-elle lancé une étude complémentaire ? Ou bien avait-elle l'intention de passer outre les conseils d'ATI Ingénierie ?

Enfin, EIFFAGE PARKING a chiffré ce parking à une valeur de 8 869 700 Є. Le coût de l'étude d'avant-projet se monte à 521 818, 25 Є HT. Soit un peu moins de 6% (5.88%).

Après enquête auprès de professionnels du domaine, il apparait que le coût normal de la maîtrise d'œuvre pour une opération de ce genre est de 6% du total des travaux.

Mais la moitié de ces 6% est affectée à la surveillance des travaux. Le prix facturé par EIFFAGE PARKING pour cette phase d'avant projet est donc le DOUBLE du prix pratiqué.

Sauf explications et justifications extrêmement solides, EIFFAGE PARKING doit rembourser aux Asniérois environ 260 000 Є HT.

Merci d'avance donc de bien vouloir demander à l'ancienne majorité municipale ainsi qu'à la société EIFFAGE PARKING de s'expliquer sur ce point et de transmettre aux Asniérois les explications obtenues.

Sous réserve que l'étude d'EIFFAGE PARKING pour le parking de 5 ½ niveaux ait bien été menée et ait été correctement chiffrée, EIFFAGE PARKING doit donc au minimum 410 000 Є HT (150 000 Є + 260 000 Є) à Asnières ce qui rejoint bien les conclusions tirées lors du conseil municipal du 17 Décembre 2003.

Les extraits du Conseil Municipal du 17 Décembre 2003 mentionnent une offre initiale d' EIFFAGE parking à 5,9 Million d'euros.

Comment et pourquoi a-t-on pu arriver à..... 8.9 Millions d'euros ?