vendredi 7 janvier 2011

Asnières sur Seine: oser tout, est-ce bien raisonnable?

























Notre iconographie du jour sera liée aux signes particuliers relatifs aux personnes qui osent tout et son contraire, sans complexe, ni remord.

Nous avons choisi pour illustrer notre propos la couverture d'une Bande dessinée au titre se passant de tout commentaire tant ce dernier serait superflu et un dessin sur la faute, qui est, en général, chez les élus, les politiques et les enfants menteurs, celle des autres.

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Les erreurs impensables de GISPARC (Groupe VINCI) et de Mme Christine Cam, maire-adjointe


Ce début 2011 est propice, semble-t-il, aux gaffes, fautes et erreurs en tous genres au sein de la municipalité, comme si un virus avait soudain frappé des élus et leur avait fait perdre le sens commun, ou, tout au moins, le sens des réalités.

Nous avons eu la « foucade » du maire qui, en pleine crise mondiale, après avoir accru fortement en 2009 impôts, taxes et tarifs publics au détriment des habitants a eu l'idée « saugrenue », voire « provocatrice » d'inviter le personnel communal à faire la fête dans les quartiers luxueux de Paris, le tout sur un budget tendu, alors que le même personnel préfèrerait certainement des augmentations de salaires , des effectifs plus nombreux et une charge de travail mieux répartie qu'UNE soirée « en salon de luxe ».

On ignorait que le triangle d'or de la capitale avait un tel attrait moral et psychologique pour un militant se  disant socialiste.... Surtout en pleine crise mondiale et au moment où pauvreté, misère, chômage et précarité explosent!

Maintenant, nous avons les « foucades » écrites de Mme Christine Cam et de GISPARC (Groupe VINCI) sur les parkings dits publics, qui ne le sont que de nom.

Nous espérons que nos lecteurs seront bien assis devant leurs écrans car l'histoire vraie ( nous avons les lettres originales) que nous allons leur conter est si ahurissante que d'aucuns pourraient croire à une blague provençale, celle où l'humour est donné par la grosseur invraisemblable de la chute.

Avant de commencer, un petit point de droit pour se familiariser avec le sujet du jour.

A Asnières, au moins pour des places situées dans le parc de stationnement situé sous l'école Simone Veil, rue Magenta, les places sont acquises et payées par ce qu'on appelle des « amodiations ».

Définition: une amodiation est un acte juridique par lequel une autorité publique affecte à un particulier, une entreprise privée ou une collectivité un espace normalement inaliénable sur le domaine public pour une durée limitée et, en principe, de façon réversible.

Ceci expliqué, posons le principe que cette amodiation, par exemple annuelle, a un coût pour celui qui jouit de la place de stationnement ainsi réservée.

Ainsi, par exemple, les bénéficiaires des amodiations auraient dû tous payer en 2007, sous le mandat de Manuel Aeschlimann et selon Madame Agnès DITSCH, la somme de 253,31 euros alors qu'une "erreur" (déjà) avait tenté de faire passer cette amodiation à hauteur de 466,44 euros!

Soyons donc objectifs: les amodiations relatifs à ce parc de stationnement connaissaient déjà en 2007 de bizarres erreurs à la hausse rapide dans leur calcul, que les réactions vigoureuses des habitants visés « corrigeaient » très vite.

Au cas où Madame Agnès DITSCH aurait le souhait de nier ces « erreurs » étranges, qu'elle sache que les lettres annonçant des augmentations de 90% du tarif des amodiations en 2007, puis celles indiquant que cela était une « erreur » (de qui donc?) sont TOUTES en notre possession!!!

Donc, cela se passait ainsi sous la gestion des époux Aeschlimann.

Le 16 mars 2008, une nouvelle équipe entre en mairie et on pouvait s'attendre à des remises en ordre rapides et fermes de ces « étrangetés », Sébastien Pietrasanta ayant promis transparence, intégrité et vérité aux citoyens.

Il semble pourtant, à lire la prose écrite de Madame Christine Cam en date du 1er octobre 2010, que ces « anomalies » consistant TOUJOURS en « erreurs haussières » lors des envois des charges d'amodiation continuent depuis mars 2008, mais à une échelle qui frise les « frontières de l'erreur crédible ».

Ainsi, en 2009, des bénéficiaires (si l'on peu encore les qualifier ainsi) de l'amodiation pour une place de stationnement dans le parc automobile souterrain de la rue Magenta ont reçu une note de, on s'accroche bien au clavier, de........8700 euros (HUIT MILLE SEPT CENTS EUROS)!!!!

Mais, Madame Christine Cam est une militante et élue dévouée aux valeurs sociales. Donc, elle a convenu que cette somme à payer n'était, nous citons ses propres termes empreints de vérité et de clarté, « pas envisageable »!

Sociale, Madame Cam l'est donc, mais avec une certaine retenue morale qui lui fait écrire que, selon elle, la mairie POURRAIT demander la dite somme de 8700 euros car le contrat signé lui en ouvrirait le droit......Que voici donc une élue bonne et généreuse, qui pourrait exiger 8700 euros, mais ne le fera pas car ce n'est pas envisageable!

Cependant, n'écoutant (un peu) que son cœur social et (beaucoup) l'intérêt électoral bien compris du maire dont elle n'est qu'une adjointe dévouée, elle explique donc que le Conseil Municipal de la Ville d'Asnières sur Seine va corriger ces « anomalies » ( dont la source est toujours, comme en 2007, inconnue ou en tout cas non-identifiée). Cela a pris place en octobre 2010, rappelons-le.

En conséquence de quoi, les braves citoyens qui avaient reçu une facture de 8700 euros ont reçu de notre admirable élue au sens social aiguisé une note finale de …....240 euros (deux cent quarante euros) !!!

Au cas où il viendrait à l'idée ridicule du maire ou de Madame Cam de contester ce que nous écrivons, qu'ils sachent tous deux que nous détenons tous les écrits de l'élue concernée sur le sujet.

Deux remarques finales avant de fermer ce chapitre qui  soulignent la gestion sérieuse, démocratique, sociale, des places souterraines de stationnement payant à Asnières, sous le système Aeschlimann comme sous le système Pietrasanta:

1- Cela démontre à tous les habitants pourquoi il est essentiel de défendre avec une détermination tenace la demande de stationnement gratuit en surface sur les voies publiques pour les habitants d'Asnières. Dès que l'on instaure le stationnement payant, en surface ou souterrain, la logique de la hausse permanente des tarifs est en marche inexorable contre les intérêts des citoyens.

2- Il est par contre possible, dit-on dans le quartier Magenta, que TOUS LES CITOYENS ayant un contrat d'AMODIATION n'aient pas les MEMES TARIFS ou ne reçoivent pas les mêmes courriers. 

Si tel était le cas d'habitants usant de ce parc de stationnement avec une amodiation et qu'ils aient été destinataires de prix différents de ceux que nous publions, qu'ils nous contactent, nous leur adresserons avec plaisir les jolis courriers correctifs de Mesdames DITSCH et CAM, pour leur bonne information.

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GISPARC: stationnement payant, factures envoyées trop tard et pénalités de retard exigées


GISPAC est une entreprise dont la gestion des factures est exemplaire. Nul ne devrait en douter à Asnières sur Seine.

Pour les habitants qui oseraient douter de ce dogme incontestable, nous livrons une histoire REELLE survenue à un de nos concitoyens. 

Spécifions là aussi que nous avons en mains toutes les preuves, courriers, témoignage écrit et enveloppe avec cachet de la poste faisant foi, au cas où cette société à la virginité immaculée aurait voulu nier les évidences matérielles.

Ainsi, notre concitoyen reçoit le 29 décembre 2010 une lettre postée par GISPARC le 27 décembre 2010 (cachet de la poste), rédigée le 23 décembre 2010, et dont la somme à payer indiquée dans la missive plutôt indolente doit être réglée avant le 31 décembre 2010!!!

GISPARC ne sait donc pas que la Ville d'Asnières sur Seine est une ville dirigée par des élus dont le sens social est une force tranquille et un peu endormie parfois.

Ainsi, en tant que délégataire de service public de la mairie qui a ce sens social chevillé au plus profond de sa nature sincère, GISPARC informe ses clients que, en cas de retard, le contrevenant s'expose à des pénalités égales à une fois et demi le taux d'intérêt légal assortie d'une INDEMNITE FORFAITAIRE DE 20 EUROS.

Si, après cela, vous ne savez pas que la mairie d'Asnières contrôle bien les actes HAUTEMENT SOCIAUX et LEGAUX de GISPARC, c'est que vous êtes des citoyens qui avez compris comment fonctionne en fait notre mairie: d'un côté, les beaux discours sur le droit et la justice sociale; de l'autre des actes qui amènent à des résultats et des constats exactement inverses.

Si Séabstien Pietrasanta nous lit -et il nous lit régulièrement comme nombre de ses élus- aurait-il l'obligeance sociale de rappeler les gens de GISPARC au respect des citoyens et des dates d'expédition conformes à l'intérêt même de ces électeurs? Aurait-il aussi la force politique de rappeler à GISPARC que cette société ne doit pas faire et dire n'importe quoi, surtout si cela ennuie et énerve des citoyens-électeurs?

Nous remercions par avance le maire de son attention, convaincus qu'il fera diligence pour que, lors de ses cérémonies de présentation de souhaits, il ne soit pas mal à propos et publiquement interrogé sur les « anomalies » de notes multipliées par « erreur » (qui en douterait quand cela se répète chaque année?)....PAR 40!!! ou sur les pratiques bien inquiétantes du service facturation de GISPARC, qui a une délégation de service public de la mairie......



Marylise Dipusu


Chapitre 393 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008