Cette mappemonde des chutes des cours boursiers à une certaine date montre bien, pour les esprits les plus récalcitrants aux réalités vivantes, que la crise mondiale touche bien la France et donc Asnières.
Il est non moins évident qu'elles appellent des changements de cap dans la gestion de la commune, comme cela commence, sous la pression de la rue, à se passer au niveau du pays pour l'Etat.
La majorité municipale ne peut préparer et valider un budget qui ne serait pas en adéquation minimale avec les besoins identifiés et constatés. Elle ne peut, sans risquer la perte totale de crédibilité, à établir des plans fiables sur des réalités mouvantes.
Il y a urgence à reconsidérer l'ensemble du dispositif financier de la Ville sous peine de devoir le faire plus tard, sous la pression conjointe des évènements et des citoyens.
C'est maintenant que Sébastien Pietrasanta doit vraiment agir avec sagesse et prévoyance au bénéfice des habitants d'Asnières ou se placer lui-même avec ses élus dans la situation inextricable - et à terme dramatique- que connaît maintenant le gouvernement au niveau national, par son aveuglement devant les faits et leurs conséquences prévisibles.
Une période se termine et les choses ne seront plus jamais comme avant. Chacun le sait et le sent, mais il appartient aux élus de la Ville de préparer les chocs qui arrivent et de protéger de ceux-ci les habitants d'Asnières.
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Le mentor politique PS de Sébastien Pietrasanta en fin de parcours ressemblait beaucoup à Manuel Aeschlimann
Dans l'Histoire du monde, certains ont construit des empires, d'autres ont bâti des nations, plusieurs ont modifié le destin du monde, et quelques-uns ont seulement édifié de petits systèmes sans futur aucun, sur le vide de paroles creuses et les sables mouvants de pratiques sulfureuses.
Ainsi par exemple en est-il des « systèmes politiques locaux » que le mentor politique Sébastien Pietrasanta, Julien Dray, a essayé de se construire dans l'Essonne, comme Manuel Aeschlimann le fit de son côté à Asnières. Avec les succès finaux que l'on sait pour les deux précités.....
Concernant Julien Dray, ce lien est instructif par son titre, même pour ceux qui ne sont pas clients payants de Médiapart:
Les similitudes entre les deux hommes publics qui sont sur la pente du déclin irréversible ne s'arrêtent pas à leurs conceptions limitées dans le temps et l'espace: même en politique internationale, ils se ressemblent beaucoup...
Tandis que l'un a assis sa carrière extérieure de député PS sur ses voyages et ses contacts en Asie du Sud-Est (avec en toile de fond quelques affaires qui peuvent aussi apparaître comme des bombes politiques à scandales retardés), le deuxième, député UMP, affichait ses liens plus qu'étroits avec le régime dictatorial de Téhéran.
Comme le dit le dicton populaire en Afrique francophone: "on choisit ses amis sans tamis".
On observera que leurs fréquentations internationales respectives étaient parfois quelque peu douteuses!
Comme on dit dans les romans historiques, c'est lors de la chute des personnes un moment illustres que les scandales du passé tendent à remonter à la connaissance publique, ou, c'est selon, que la face cachée, obscure, des personnalités publiques qui sombrent arrive à la lumière vive devant l'opinion publique.
Julien Dray, avec ses montres et stylos de luxe, comme Manuel Aeschlimann achetant ses très coûteux stylos avec l'argent public, ont des goûts très communs.
Cela les rapproche moralement, mais c'est aussi par ces caractéristiques partagées qu'ils sont maintenant tous les deux sur la pente de la fin de leurs carrières respectives.
Ceux qui ont appris auprès d'eux ou cru apprendre d'eux- au PS comme à l'UMP- des choses importantes devraient donc se mettre à réfléchir sur les leçons avérées que le présent leur apporte et en tirer les sages conclusions rapides.
Comme dit le proverbe ancien: « qui se ressemble s'assemble et chute ensemble ».
A quoi répond en écho la phrase d'un cacique connu du PS: « on peut choisir dans un héritage ce que l'on veut garder et ce que l'on doit jeter ».
Cette remarque de bon sens peut être féconde pour Sébastien Pietrasanta et ses amis, mais aussi pour les autres partis à Asnières car certains héritages sont d'une lourdeur insoutenable....
Sébastien Pietrasanta face à la crise mondiale déferlant sur Asnières: « et pourtant, la crise est bien là »
Il est de plus en plus évident, même pour les personnes les moins averties, que la crise mondiale frappe avec une violence croissante la France, donc aussi Asnières.
La banqueroute menace plusieurs pays d'Europe de l'Est, notamment la Hongrie; la Suisse est en danger de perdre avec la fin programmée de son fameux « secret bancaire » historique inscrit dans...la Constitution (sic!!!) sa principale source de richesse; plus de 1300 milliards de dettes d'Europe orientale et de Russie sont menacés de devenir des créances « pourries » -en clair une nouvelle crise de type subprimes-, les nationalisations ( de fait) de banques se multiplient en Europe et aux Etats-Unis (malgré leur interdiction par les Traités européens!); la Chine est devenue la banque de crédit des Etats-Unis (son créancier principal).
Le monde change et évolue. Mais à Asnières, quelle évolution et quels changements?
Le maire, Sébastien Pietrasanta, n'a évidemment aucune responsabilité dans la crise mondiale, tous en conviennent, mais il lui appartient de prendre les mesures qu'il a le pouvoir de mettre en oeuvre à son niveau afin de protéger au mieux les citoyens d'Asnières des effets terribles de cette crise.
Comme le gouvernement a cette même responsabilité au niveau national!
Tant Sébastien Pietrasanta à Asnières que le gouvernement au niveau du pays seront jugés en dernière analyse par les citoyens sur leur capacité ou leur impuissance à assurer la protection sociale et économique collective de la population dont le mécontentement monte par vagues successives.
Dans ce cadre, il ne sert à rien au maire de farder la réalité explosive par des données économiques sans intérêt pour l'immense majorité des habitants de la commune.
Ce qui est déterminant pour les citoyens, ce n'est pas la balance provisoire du nombre de commerçants à Asnières, ce sont les licenciements qui pleuvent de tous côtés, la fermeture de l'usine PSA, ce sont les emplois qui n'existent pas pour leurs enfants, ce sont les soldes de leurs comptes en banque qui tendent vers le rouge vif dès le début du mois, ce sont les inquiétudes pour l'avenir et l'angoisse quotidienne du présent!
C'est là, et nullement dans des affichages de données partielles non pérennes, que réside l'avenir de la majorité municipale et de ses diverses composantes.
Dans son budget annoncé pour 2009, Sébastien Pietrasanta et sa majorité continuent à faire comme si la crise mondiale n'existait pas et comme si elle ne déterminait pas, ne nécessitait pas, n'appelait pas des changements de priorités urgentes.
Pourtant, la crise dans les DOM-TOM dont Sébastien Pietrasanta a parlé à juste titre, elle existe aussi à....Asnières.
Elle s'aggrave jour après jour, sans que lui ne modifie pour autant ses priorités budgétaires et donc les choix qui les accompagnent!!!
Il lui faudrait donc anticiper ses effets concrets sur les citoyens d'Asnières s'il ne veut pas se retrouver à son tour dans une situation qui lui échapperait, comme dans les DOM-TOM, car les processus généraux sont les mêmes en métropole, donc aussi à Asnières, comme tous les observateurs le disent.
Sébastien Pietrasanta aurait bonne mine de dénoncer les erreurs évidentes du gouvernement dans les DOM-TOM s'il ne tire pas pour sa gestion de la crise sur Asnières toutes les conclusions justement de ce qui se passe dans les DOM-TOM afin d'anticiper les évènements au profit des citoyens asnièrois!
« Gouverner, c'est prévoir ». Certes, dans les DOM-TOM, les gouvernements de toutes couleurs ont fait les aveugles durant des décennies et la facture s'annonce salée sur tous les plans.
Mais, Sébastien Pietrasanta et sa majorité seraient bien avisés de ne pas seulement regarder la paille qui obscurcit la vue gouvernementale alors qu'ils auraient une poutre dans leurs yeux quand ils regardent la situation à Asnières et en parlent sur leurs blogs.
Les fautes de l'Etat n'excusent pas les erreurs possibles sur Asnières!
Alors que l'on célèbre l'anniversaire du supplice du grand scientifique Giordano Bruno qui avait affirmé contre les dogmes en cours à son époque que la Terre était ronde et qu'elle tournait avec d'autres planètes autour du soleil (et non que notre monde était plat et que le soleil lui tournait autour!), Sébastien Pietrasanta devrait méditer- en la rapportant à la situation mondiale dans laquelle est inscrite Asnières- cette phrase de Darwin, celui qui énonça la théorie générale de l'évolution:
« le monde naturel se transforme sans arrêt, certains croient qu'il est immobile pour l'éternité ».
Le grand naturaliste anglais ajoutait avec un sourire flegmatique très anglais: « ceux-là ont tort, ce sont les faits et la nature qui ont raison ».
Cette vérité est aussi valable pour la situation qui évolue vite sur Asnières.
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Un élu UMP condamné pour outrage à magistrat: un exemple pour la lettre de demande de mise en examen de Manuel Aeschlimann?
On apprend qu'un élu UMP vient d'être sanctionné par la Justice de la République pour "outrage à magistrat".
C'est une information intéressante car on se rappelle que Manuel Aeschlimann, dans sa lettre de demande de mise en examen adressée au magistrat instructeur
http://www.asnierois.org/fw/html/modules.php?name=News&file=article&sid=629
avait fortement attaqué en termes offensants, voire gravement diffamatoires, le travail et l'honnêteté et l'intégrité du magistrat Richard Pallain.
On se demande pourquoi le Parquet de Nanterre n'a d'ailleurs pas porté plainte contre les termes injurieux et outrageants à ce moment.
Pourtant, un autre Parquet de la République l'a fait contre un autre élu UMP qui, lui aussi, avait quand même, de plus devant un policier national, eu des propos à la fois injurieux et outrageants contre un magistrat de la République:
http://libestrasbourg.blogs.liberation.fr/actu/2009/02/un-dput-ump-de.html
Notons toutefois que les propos de Manuel Aeschlimann se sont, lors du scrutin du 16 mars 2008, retournés contre lui et que le jugement du 13 mars 2009 à venir risque aussi de porter en son for intérieur le sceau du mépris de l'ancien maire, potentiel député inéligible, pour la Justice de la République.
Marylise Dipusu
Chapitre 109 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008