jeudi 30 juin 2011

Asnières sur Seine: la démocratie communale est la base de tout!
































Ci-dessus une iconographie qui est en rapport avec la première strate de la démocratie en République, la démocratie communale, celle qui se pratique au plus près des citoyens, à l'échelle de la commune. Notre objectif est de montrer qu'il existe un antagonisme absolu entre des élus communaux obéissant à l'Etat, et derrière lui, aux exigences anti-démocratiques de la Commission Européenne, et de l'autre, des élus du peuple ne rendant de comptes qu'aux citoyens, leurs électeurs.

Dans un cas, les élus ne sont que de simples courroies de transmission des directives européennes contre la démocratie et la volonté des habitants, dans l'autre, ils sont les défenseurs de la démocratie à son niveau le plus élémentaire et fondamental. Il n'existe pas ici de milieu: soit un élu est pour protéger la démocratie, soit il se prononce en faveur de son étouffement progressif.

C'est ce que résument nos images du jour avec les livres de référence sur le sujet, un sujet ESSENTIEL pour la démocratie par et pour le peuple.

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Intercommunalité: le vrai débat et l'enjeu démocratique de fond


Le débat sur l'inter-communalité imposée par l'Etat et menant à la suppression de milliers de communes en France fait rage entre élus et formations politiques sur le plan municipal.

Il importe donc de rappeler quelques vérités générales sur l'inter-communalité, telle que voulue et développée par le gouvernement actuel (et ceux d'avant aussi):

  • la décision d'IMPOSER L'INTER-COMMUNALITE a été prise dans les instances non-démocratiquement élues de la Commission Européenne en parallèle avec l'exigence de cette dernière envers les Etats-membres de l'Union Européenne de réduire drastiquement ces foyers de démocratie locale afin de favoriser à la fois une diminution des dépenses publiques et la politique dite « de subsidiarité » qui voie un centre non-élu (Bruxelles) faire appliquer par des structures locales élues ses décisions, le tout détruisant au passage toute forme de démocratie, puisqu'une seule politique d'ensemble est appliquée pour tout le monde dans les 27 pays.
  • Les gouvernements de toutes couleurs des 27 pays de l'UE suivent ces directives de Bruxelles, avec plus ou moins de résistance parmi les élus et la population. En France, l'objectif est de passer de 36800 communes de tailles diverses à quelques milliers, regroupées et dont l'exécutif sera éloigné des citoyens et surtout de tout contrôle démocratique. La subsidiarité a ses obligations que la raison ignore.

  • De ce fait, la question n'est pas de choisir entre une inter-communalité d'une couleur ou d'une autre, ces couleurs politiques étant toutes au service des mêmes objectifs politiques bruxellois. Le fond du débat est la survie ou la mort de toute démocratie à l'échelle humaine, donc communale, avec des élus en contact étroit et contrôlables par la population.

Ce qui est donc en cause avec l'inter-communalité imposée par l'Etat, ici vecteur de la politique édictée par la Commission Européenne, est la démocratie, la forme républicaine de cet Etat, le contrôle des élus par le peuple, la possibilité de décider vraiment pour les électeurs des orientations communales.

Il en résulte que nous avons d'un côté, des partisans multicolores des diktats de Bruxelles contre la République et la démocratie, de l'autre, la résistance à ces choix pétris de destruction de toute démocratie et de la République.

Liens pour éclairer le débat de fond, qui n'est pas seulement asnièrois:



Sur l'objectif de toujours plus diminuer les inter-communalités en agrandissant celles-ci, ces chiffres qui traduisent bien les objectifs finaux recherchés:


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Destin de Manuel Aeschlimann: la GLNF coule, mais son chef ne se rend pas!


Nul n'a besoin de longs développements pour comprendre que le député Manuel Aeschlimann agonise politiquement.

Certes, les langues ironiques s'amusent de savoir que le célèbre Georges Tron, grand amoureux des pieds féminins selon ces esprits quelque peu coquins, est défendu par le Cabinet Olivier Schnerb,, où Manuel Aeschlimann est avocat stagiaire.

Il est aussi vrai que les abandons continuent autour du député en sursis, qui ne réunit plus que quelques fidèles, les forces vives de l'UMP locale ayant déserté.

Un malheur n'arrive jamais seul: alors que les derniers proches de Manuel Aeschlimann annonçaient eux-mêmes la rupture de leur mentor d'avec les amis de Thierry le Gac, cela juste dans la foulée du procès qui a vu encore un ancien élu de l'ex-maire condamné, cette fois pour dénonciation calomnieuse, on apprend que l'obédience franc-maçonnique à laquelle Manuel Aeschlimann a indiqué, durant de nombreuses années, appartenir, la GLNF, est en crise grave, voire mortelle.

Son « Grand Maître », François Stifani, est en effet accusé de nombreuses dérives, et même par certains de ses ennemis internes, de « dérives de nature sectaire ».


Voilà des accusations que Manuel Aeschlimann ne saurait entendre sans réagir avec vigueur. Malgré les accusations et les échecs qui s'accumulent, il semble que, comme Manuel Aeschlimann à Asnières, François Stifani ne veuille pas abandonner son poste et se rendre à l'évidence. Selon ses ennemis, il « coule » ainsi la GLNF, isolée dans le monde franc-maçonnique, autant que Manuel Aeschlimann dans la population asnièroise.... Les grands destins croisés se ressemblent!

Pour les citoyens qui désirent suivre la crise terrible qui agite cette GLNF; avec aussi des accusations de dérives affairistes et des propos sur des « purges staliniennes »:



nous conseillons la lecture régulière de ce blog lié à l'Express qui concentre l'essentiel sur ce sujet:


Tout s'écroule donc autour de Manuel Aeschlimann, même l'obédience à laquelle il annonçait à beaucoup de ses anciens amis qu'il en était membre......

Nous le disions déjà voici des mois: « plus longue est la chute, plus elle est dure et impitoyable ».



Marylise Dipusu

Chapitre 450 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2011

jeudi 16 juin 2011

Quand la municipalité d'Asnières fonce droit dans le mur....


















































Notre iconographie du jour aura trait aux mensonges et annonces en cachette des habitants qui mènent la Municipalité d'Asnières dans le mur.

Sur l'extension massive du stationnement payant en partenariat avec le groupe VINCI, que les citoyens d'Asnières connaissent bien pour recevoir de sommes d'argent public pour des réalisations qui ont beaucoup tardé, l'hypocrisie et les cachotteries sont le apparemment la règle d'or de la Municipalité. Mais, à Asnières Nouvelles Citoyennes, contrairement à d'autres, nous ne mangeons pas de ce pain là. D'où notre image sur le stop aux hypocrites. En cela, nous savons pouvoir faire confiance aux habitants des quartiers Bac-Bécon-Flachat pour démonter les fables hypocrites qui leur sont servies et que nous dévoilons ici.

Notre seconde image évoque "la compagnie des menteurs". Chacun se fera son opinion sur d'éventuels liens avec des personnes existant sur Asnières. Mais, ce que nous révélons risque de faire quelque bruit.....

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SCOOP D'ASNIERES NOUVELLES CITOYENNES: 720 places de stationnement payant en vue pour janvier 2012 et votées en catimini en juillet 2011!!!!


Les CCQ ou Commissions Consultatives de Quartier font des petites cachotteries aux habitants et ne dévoilent pas toujours les informations échangées entre amis initiés.

Asnières Nouvelles Citoyennes révèle donc, sur la base d'un Procès-Verbal officiel issu des services de la mairie, que la municipalité élue le 16 mars 2008 sur un mandat précis envisage de faire voter en juillet 2011; pendant les vacances d'été, comme le fit naguère Frantz Taittinger, un nouvel impôt pris sur les habitants au bénéfice de VINCI, au moyen de l'extension du stationnement payant dans les quartiers Bac-Bécon-Flachat.

Selon ce document officiel que notre rédaction s'est procuré, comme en 1997, ce serait une demande des habitants (sic!!!) et cette décision, à voter en Conseil Muniicpal, permettrait au groupe VINCI de développer ses ressources prélevées sur les habitants des zones touchées.

Nous pouvons adresser le document à quiconque nous en fera la demande.

Voici la copie du document issu du CCQ Bac-Bécon-Flachat dont la mairie ne fait curieusement pas la publicité, même dans le cadre de son plan d'intercommunalité à « FISCALITE PROPRE »:

« Stationnement de surface 



D’ores et déjà, nous devons prendre en compte que le stationnement de surface dans le quartier sera payant, dès janvier 2011. La zone payante sera délimitée par la rue de Chevreul, la gare de Bécon et la rue Max de Nansouty (au-delà de la rue des Bourguignons !). Cette décision a été prise par la Mairie, suite à une étude : il y aurait entre 60 et 80 voitures qui séjournent quotidiennement dans cette zone pour sa proximité avec la gare. Un tarif « résident-Bécon » est prévu. Le montant devrait s’élever à 17€/mois. Là, il s’agit d’un effet d’annonce ! Où est-on réellement ?



Cette question est reprise par un habitant (qui est-il? Pas de réponse-NDLR) en séance.



Mme Carrier explique que le projet de mise en stationnement payant va être présenté au Conseil Municipal lors de sa séance de juillet.



Par rapport au projet initial, la version actuelle prévoit une zone ELARGIE, RESULTANT des remarques RECUES des habitants à l’occasion des réunions publiques (sans précision aucune sur les dates et lieux-NDLR) ayant eu lieu sur le sujet.


Ce sont environ 720 places payantes qui vont être créées.



Mme Desfontaines témoigne de l’aspect positif de l’expérimentation qui a eu lieu dans le quartier qu’elle habite. La combinaison du passage au stationnement payant et d’une verbalisation plus systématique a permis de se débarrasser des voitures ventouses et d’obtenir un turn-over intéressant.



Concrètement, il est désormais possible de se garer dans le quartier.

Mme Carrier confirme qu’en cas d’adoption par le Conseil Municipal du projet, le passage au stationnement payant s’effectuera entre l’automne et l’hiver prochain ».





Nos commentaires citoyens: 

le document fait erreur sur la date de mise en action du projet, gardé pour après les élections cantonales de mars 2011. Il ne s'agit pas bien sûr de janvier 2011, mais de janvier 2012.


Dans ce CCQ, on voit des personnes heureuses de voir d'autres habitants, leurs concitoyens asnièrois, être verbalisés!!! A chacun ses joies propres....On y annonce aussi que ce n'est ni VINCI, ni le maire qui veulent cet impôt supplémentaire sur les habitants, mais les résidents eux-mêmes, probablement des résidents masochistes, mais sans qu'on sache combien, quand, comment, où!!! Où est ici la démocratie et la transparence tant vantées par la mairie sur sa gestion?

On y annonce un tarif-résident de 17 euros par mois. Ce tarif serait-il lié à ces quartiers ou deviendrait-il un tarif « résidentiel » pour tous les Asnièrois permettant de stationner dans toute la ville? La question est sans réponse à ce jour.

Enfin, il est expliqué que 720 places gratuites actuellement devraient devenir payantes en janvier 2012! On mesure le progrès considérable pour les habitants: toujours moins de places de stationnement, toujours plus de difficultés et de temps perdu pour garer sa voiture, mais en plus, la "joie" de devoir payer pour ce "service municipal payant"!!!......

Et il ne s'est pas trouvé un(e) élu(e), ou un membre de ce CCQ pour expliquer que cela n'allait rien régler puisque les places de stationnement, qu'elles soient gratuites ou payantes, sont NOTOIREMENT INSUFFISANTES.  Le statut d'élu prémunit-il contre des réactions citoyennes naturelles?

D'ailleurs, les élus présents à ce CCQ ont conscience du fait d'où ce langage qui introduit la confusion avec l'annonce de « 720 places CREEES » alors qu'il s'agit de 720 places GRATUITES EXISTANTES qui seraient payantes, ce qui ne réjouit à cette heure que les dirigeants du groupe VINCI, mais n'améliore en rien la vie des habitants!!!

Nul dans ce CCQ ne s'est interrogé sur la contradiction manifeste entre la création d'un tarif résidentiel mensuel et l'objectif AFFICHE « de rotation » des véhicules.

La Municipalité ne résout donc pas le problème posé, va encore l'aggraver, le tout au bénéfice du groupe VINCI et au détriment des habitants. 

L'exemple suivant montre ce qui attend une Municipalité qui ne cesse de se moquer des habitants et de les prendre pour des « vaches à euros » sans cervelle et sans intelligence:


La Municipalité fonce droit dans le mur, en forçant sur les mensonges les plus stupides et en prenant vraiment les citoyens d'Asnières pour de parfaits idiots!

Dossier à suivre car il ne fait que commencer.....

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On écrit à la rédaction du blog


Nous publions avec plaisir le message que nous a adressé fort récemment le citoyen Mathieu Hentzien sur un article paru en 2009 et relatif à des informations relatives à son départ du CCQ Bac-Bécon-Flachat à cette époque, un CCQ dans lequel nous avons des correspondants très attentifs et à l'audition affinée.


« Monsieur, madame,

Je me permet de vous contacter car au cours de mes recherches j'ai vu apparaitre mon nom dans un article de votre blog.

http://asnieroislibere.blogspot.com/2009_08_27_archive.html

Voici l'extrait :

"Mathieu Hentzien a donc démissionné de son poste de Président de ce CCQ, et selon nos sources ( concordantes, qu'elles proviennent de la mairie ou de ses oppositions), ce citoyen a bien souligné par écrit, au maire et aux personnes intéressées du CCQ cité, les problématiques qui rendent les CCQ ambigus, voire des vecteurs de possibles dérives."

Ce que vous relatez comprend de nombreuses erreurs :
- Je n'ai jamais été président de ce CCQ
- Je n'ai jamais tenu ces propos au maire d'Asnières

Bref c'est un tissu d'inepties.

La seule information publique que vous pouvez reprendre est que j'ai en effet abandonné, à regret, par faute de temps, le CCQ BBF et les 2 groupes "Nuisances et Stationnement".

Par conséquent je vous demande de supprimer cette partie de votre article.


Matthieu Hentzien »


Notre réponse

Nous remercions notre concitoyen Mathieu Hentzien de nous apporter en 2011 sa version de son départ du CCQ concerné en 2009, « faute de temps », nous écrit-il. Et de démentir au passage les informations données par nos correspondants, dont certains ont été à ses côtés lors de réunions où ils prenaient des notes.

Nos sources au sein du CCQ cité et dans la Commission « Stationnement » de ce dernier, elles, maintiennent ce qu'elles nous ont dit en 2009. Selon elles, Monsieur Hentzien aurait critiqué sévèrement le projet de stationnement payant ainsi que le fonctionnement du CCQ et de ladite commission. L'intéressé dément, c'est son droit. Nos correspondants présents maintiennent, c'est le leur!

Nous prenons donc acte du fait que, à l'évidence, il existe des contradictions sur des dires prononcés lors des réunions de ces organismes. Nous observons aussi que ce démenti des éléments fournis par nos sources survient alors que le projet d'extension du stationnement payant sur ces quartiers se précise et se concrétise! Certains y verront un hasard troublant, mais notre concitoyen évoque, lui, des « recherches », sans plus de précision.

Ceci dit, notre concitoyen précisant avoir donc quitté le CCQ Bac-Bécon-Flachat « faute de temps », il convient de rappeler que la participation aux divers CCQ est libre et que ceux-ci ont des réunions épisodiques, souvent une fois par trimestre, rarement plus, sauf si des dossiers urgents le nécessitent.

On ne peut donc pas dire sérieusement que les CCQ absorbent beaucoup de temps......

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On écrit encore au blog, qui le publie en retard avec nos excuses


Nous publions avec un retard dû à des problèmes techniques involontaires cette lettre reçue d'un habitant d'Asnières sur un problème particulier, mais récurrent depuis des années.



« Madame,

je viens de découvrir votre blog "Asnières Nouvelles Citoyennes" et je tenais tout d'abord à vous remercier pour votre travail. Etant relativement nouveau à Asnières (2 ans) j'ai appris pas mal de choses en consultant vos pages.

Si je vous contacte aujourd'hui, c'est pour vous faire part d'un combat que certains habitants de la Rue du chalet (perpendiculaire à la rue des Bourguignons) mènent contre la direction de Monoprix et la mairie.

Depuis quelques mois maintenant, des camions de 12 à 19 tonnes rentrent dans cette rue pour livrer le magasin Monoprix. Avant, ils livraient dans la rue des Bourguignons, beaucoup plus spacieuse et accessible.

Le problème étant que, quand il sont rentrés, ils doivent ressortir en marche arrière car il ne peuvent pas tourner au bout de la rue.

Les nuisances sont nombreuses (moteur, bruits des livraison, indicateurs sonores de marche arrière, cris des chauffeurs, etc...), encore plus avec les fenêtres ouvertes quand les beaux jours arrivent.

Ces problèmes ont été normalement résolus par la création d'un arrêté préfectoral que je tiens a votre disposition si le sujet vous intéresse.

Malheureusement, la mairie ne fait rien pour son application. Je suis même allé mardi dernier à la police municipal qui à découvert l'arrêté quand j'ai donné la photocopie.

Et Mme Caradec, qui est en charge du transport à Asnières, reste le plus souvent muette à nos relance et nos questions...

Nous avons des photos, des vidéos, des copies de mails, les papiers de la mairie, donc si éventuellement le sujet vous intéresse pour votre blog, faites moi savoir ce dont vous avez besoin, je vous les enverrais le plus vite possible.

Merci d'avance et bonne journée »


Réponse à notre lecteur


Merci de votre message qui nous intéresse, comme tout dossier qui concerne les habitants d'Asnières. Mme Caradec étant lectrice de ce blog, elle lira votre courrier. Nous vous prions de nous excuser pour le retard de publication du fait de difficultés indépendantes de notre volonté.

Il est évident que si vous avez des vidéos, des copies de courriels ou de courriers, et surtout de l'arrêté préfectoral, nous sommes preneurs pour que tous puissent le lire et donc le connaître.

Avec nos meilleurs salutations citoyennes,


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Intercommunalité à fiscalité propre


Comme tous les citoyens, nous suivons les évènements sur le dossier de l'intercommunalité en ce qui concerne Asnières.

Rappelons que le maire-adjoint en charge de ce dossier explosif est un ami à la fois du désormais célèbre Dominique Strauss-Kahn et du non moins connu Nicolas Sarkozy, nous avons nommé Serge Danlos.

C'est cet élu qui a été depuis mars 2008 à la manœuvre dans cette affaire où il a, selon nous, permis tant à l'UMP qu'au PS de trouver des motifs communs de satisfaction que nous devrons bientôt découvrir.

Nous reviendrons sur ce qui est caché derrière les apparences et ce que ce projet qui est poussé par le Préfet des Hauts de Seine, choisi par l'Elysée, donc par l'ami de jeunesse de Serge Danlos, signifie pour le futur concret des habitants d'Asnières.

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Rama Yade continue à viser le siège de Manuel Aeschlimann


Calmement, mais sereinement, Rama Yade continue à viser le siège de député de Manuel Aeschlimann. Certains lui prêtent l'intention, dans ce but, de participer à sa manière au débat sur l'intercommunalité qui concernerait Colombes (où elle est élue municipale).

Bien évidemment, affirmer sa différence d'avec Manuel Aeschlimann ne va pas être un exercice difficile, mais il importe à l'ancienne ambassadrice auprès de l'UNESCO de s'implanter aussi sur Asnières. D'où des contacts variés afin de tâter le pouls des élus et/ou personnes intéressées par son éventuel candidature.

Vu l'état de décomposition de l'UMP sur Asnières, Rama Yade estime avoir donc une opportunité de se placer localement dans les prochains débats publics. Il est sûr que des dossiers lourds, comme ceux du fameux parking de l'Hôtel de Ville, de l'extension du stationnement payant ou de l'intercommunalité pourraient être des « tremplins »pour asseoir une légitimité locale fondée sur le refus des errements des élus actuels d'Asnières....

Une histoire qu'Asnières a déjà vue et connue..........Va-t-elle se répéter?





Marylise Dipusu


Chapitre 449 des chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008




jeudi 2 juin 2011

Informations asnièroises utiles






















Notre iconographie du jour aura trait à la situation objectivement constatable des époux Aeschlimann en ce mois de juin 2011, 3 ans et 3 mois après leur éviction sans appel de la mairie d'Asnières. 

Autour d'eux, c'est la grande débandade: plus personne de sensé ne veut encore lier son sort au leur. Rséultat; ils sont abandonnés de tous côtés, trahis par leurs derniers fidèles et esseulés;

C'est pourquoi, à la vue de la chute imminente qui les attend, nous pensons qu'il serait souhaitable de placer devant la permanence des époux Aeschlimann ce panneau voyant de signalisation du danger de glissade et de risque de chute brutale.

D'autant plus que dorénavant, Manuel Aeschlimann est assuré de perdre son poste de député, soit par application de la perte provisoire de ses droits civiques, soit parce que la population le rejettera comme ce fut le cas en mars 2011.

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Pertes de contrôle et de stabilité en série pour les époux Aeschlimann


La chute des époux Aeschlimann pourra un jour faire l'objet d'un livre qui se lira un peu comme un « Da Vinci Code » français. Son titre pourrait ainsi être « Code opération: chute des Aeschlimann ».

En quelques mois, les époux Aeschlimann ont accumulé les déboires avec une exemplarité qui force l'admiration, ce qui a donné lieu à un nouveau surnom ironique pour eux: « les as de la défaite ».

Après avoir perdu la mairie en mars 2008, en mars 2011, ils réussissent le tour de force de faire perdre à leur parti le canton nord de la commune, ce qui a marqué les élus UMP du 92, mais pas Roger Karoutchi, un habitué des désastres électoraux répétés comme les régionales de 2010 l'avaient prouvé.

En mai 2011, les jeunes de leur parti sur la ville rompent officiellement avec eux et le font savoir largement. Dans leur électorat en déshérence, l'abandon est général

Seul, sourd aux fats, aveugle aux textes et aux chiffres, Roger Karoutchi a choisi de soutenir les Aeschlimann contre la base militante jeune de son parti, aboutissant à une UMP exsangue sur Asnières. 

Un choix que peu, autour de lui, estiment habile et sage! Mais, les autres partis en profitent à plein, du Parti Socialiste au Parti de Gauche, ou aux écologistes et au Front National. Le responsable UMP 92 aide avec brio à construire de plus grands désastres contre son parti: les adversaires de l'UMP devraient saluer en lui leur meilleur militant et allié, avec bien entendu les époux Aeschlimann.

Ces défaites et ces abandons confirment point par point nos analyses passées qui affirmaient que les époux Aeschlimann étaient les meilleurs fossoyeurs de l'UMP sur la ville, comme les époux Balkany à Levallois et Jean Sarkozy sur Neuilly.

A l'évidence, les époux Aeschlimann n'ont plus ni base militante, ni stratégie pour le futur: ils essaient juste de survivre politiquement, et pour cela, réduisent en cendres leur propre parti et au néant leur électorat.

Ainsi, il est utile que tous sachent que, sur le plan stratégique, le député en sursis n'a pas annulé son pourvoi en Cassation avant le 1er juin.

En clair, cela signifie que deux hypothèses sont possibles pour la députation en juin 2012:
  • soit la Cour de Cassation valide en DROIT les condamnations entreprises avant mai 2012, auquel cas Manuel Aeschlimann ne pourra se présenter en juin 2012,
  • soit elle annule la décision rendue et le député repart pour une nouvelle procédure judiciaire, le tout avec un scrutin défavorable par avance à son parti au niveau national et à sa personne au plan local.

Côté pile, il perd. Côté face, il ne peut pas gagner. Le stratège Manuel Aeschlimann a perdu la main politique, mais aussi tactique. A l'évidence, la galère des époux Aeschlimann, abandonnée par ses rameurs et ses sous-officiers, est à la dérive.

Ainsi, dans tous les cas de figure, ayant détruit tel un Attila politique sa base militante et électorale, le député actuel d'Asnières est déjà condamné à l'échec

A supposer que l'UMP 92 impose la candidature de Manuel Aeschlimann sous l'étiquette UMP, le processus vu à Neuilly et Levallois, déjà bien amorcé à Asnières depuis des années, imposera une défaite cinglante à l'ancien maire chassé en mars 2008.

A force d'avoir pratiqué la stratégie de la terre brûlée autour d'eux pour exister encore un peu, les époux Aeschlimann n'ont plus sur la ville de soutiens sincères et/ou capables d'inverser les processus nationaux et locaux conjugués.

Cela se traduit par des positionnements nouveaux: l'ancien directeur de cabinet; Francis Raminé Pourbagher, évoque de moins en moins son « ami Manuel », tandis que Laurent Martin Saint Léon essaie d'exister pour lui-même de nouveau vu que le navire Aeschlimann coule au vu et au su de tout le monde..

Ainsi, de stratégie de la défaite en abandon par les anciens amis, les époux Aeschlimann connaissent la terrible solitude des perdants que l'abime aspire inéluctablement.


Vie asnièroise: la crise s'étend dans la population


Les statistiques sont là pour le dire: la crise mondiale qui ne cesse de s'aggraver touche aussi la population d'Asnières.

Si depuis 1990, la population de la ville a repris son accroissement après un long déclin qui a commencé dans les années 1960 et a perduré jusque vers 1989, les changements sont notables:en près de 10 ans, la commune a gagné près de 7,5 % de population en plus, une population à majorité féminine, et près de 1200 logements supplémentaires.

Les données recueillies tendent à indiquer un rajeunissement de la population, ce dont témoigne le nombre de nouveaux foyers sur la ville: + 2500. Ces changements induisent aussi des modifications des catégories socio-professionnelles et donc des attitudes électorales.

Autre aspect social: le nombre de propriétaires de leur logement est de 42% contre 58% de locataires.

Source mise à jour pour 2011:

A noter qu'en 2007, alors que le système Aeschlimann agonisait, le nombre de logements vacants à Asnières était de 4295!!!

Ce chiffre, qui n'a pas fortement baissé depuis lors, est à mettre en rapport avec les plus de 3200 familles en attente de logements sociaux.

La mairie d'Asnières a là un parc de logements vides qu'elle pourrait, si elle le voulait, mettre à disposition des demandeurs en concertation étroite avec les services compétents, l'Etat, la Région, le Département et les propriétaires.

Il existe là une véritable mine de logements qui peuvent en effet assurer une vie décente aux milliers d'habitants qui en ont un besoin urgent.

Autre aspect social: plus de 30% des habitants d'Asnières sont, soit au chômage (indemnisés ou non), soit retraités. Officiellement, le taux de chômage publié par Pôle Emploi est de 7,2% % -environ 6000 personnes. En réalité, du fait de la précarité, des stages et autres mesures sociales, il est largement du double.

Sources:



Ainsi, afin de mesurer la pauvreté réelle, il suffit de savoir que 36% des foyers fiscaux d'Asnières ne sont pas imposables sur leurs revenus:

Source:

La crise continue donc à frapper durement la population asnièroise et ses besoins sociaux sont énormes.



Marylise Dipusu

Chapitre 448 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008