samedi 24 octobre 2009

Asnières: les subventions publiques à l'ACEA, le système Aeschlimann, les « Frères Musulmans » et l'association VITAVIL





Ci-dessus, une photo de Sayed Qotb, un des dirigeants en Egypte des « Frères Musulmans », une organisation religieuse fanatique prônant des sociétés dont la seule loi collective imposée serait la charia islamique. En accompagnement, son livre le plus lu et controversé- véritable appel à la guerre civile- qui lui valut de finir pendu par le régime de Gamal Abd-El Nasser en 1966 pour ce motif, entre quelques autres.


Sayed Qotb, penseur et promoteur de la violence la plus déterminée pour des objectifs d'établissement de théocraties déshumanisées, est aujourd'hui l'objet de nombreuses critiques, mais il est le père spirituel des courants religieux prônant la violence contre tout être humain en désaccord avec une religion donnée.


Curieusement, à Asnières, 10.000 exemplaires de son livre, cachés par des « Frères Musulmans » dans la mosquée de la ville, ont disparu soudain...


Mais, depuis l'élection de Nicolas Sarkozy, ce livre apologétique de la violence entre citoyens– et qui en a produit dans la réalité historique-, est largement diffusée, y compris via Internet. Il suffit de taper « à l'ombre du Coran » sur Google pour constater ce fait....


Il est donc pour le moins étrange de voir l'Etat français parler de sécurité des citoyens et de paix civile d'un côté et laisser de l'autre en vente libre des ouvrages qui appellent au meurtre de citoyens en fonction de leur religion ou non, au renversement par la violence de la République et à la dictature théocratique!!!


Asnières aurait-elle été aussi de ce point de vue le « laboratoire de la France de Nicolas Sarkozy », une tentative expérimentale en grandeur nature de manipulation des religions et de leurs fanatiques au service d'intérêts politiques très partisans et matériels?


Asnières Nouvelles Citoyennes pose la question au maire actuel d'Asnières, à ses élus et aux médias- comme l'Express- qui s'intéressent aux faits survenus dans notre ville de 2001 à 2008.


Et si à Asnières des subventions publiques MUNICIPALES avaient servi à ces objectifs anti-républicains, dislocateurs de la concorde civile et très dangereux pour la République?


C'est là une grave question auxquels les élus asnièrois de 2009 devraient répondre au nom et en défense des fondements même de la République et de ses valeurs essentielles qu'ils ont vocation à représenter dans la commune.


____________________________________________________________________


La question de l'utilisation des subventions publiques à l'ACEA jusqu'en 2006 est posée. Qu'en pensent les élus actuels d'Asnières?



Deux correspondants d'Asnières Nouvelles Citoyennes nous ont adressé plusieurs courriers électroniques afin de nous faire part de leurs doutes de citoyens, mais aussi de croyants musulmans sur la destination finale d'une partie importante des subventions municipales versées par Manuel Aeschlimann, alors maire d'Asnières, à l'ACEA, association de loi 1901 qui gère la mosquée d'Asnières.


Nos correspondants sont des fidèles du lieu de culte musulman d'Asnières. Ils sont aussi attachés à des principes très importants pour eux, en tant que croyants musulmans, dont l'honnêteté morale et la séparation entre la politique et leur religion.


Ils avaient dans le passé déjà fait part de leur étonnement, lors de cérémonies cultuelles, de la proximité, voire du militantisme peu discret de responsables de l'ACEA et de la mosquée d'Asnières en faveur de l'UMP et des époux Aeschlimann!


C'était avant le 16 mars 2008!


Cette fois, ce ne sont pas ces confusions inquiétantes, quelque peu anormales, qu'ils dénoncent, mais ils souhaitent que des interrogations qui agitent les rangs des fidèles musulmans d'Asnières puissent recevoir un écho public, afin d'aider à apporter les réponses que leur attachement sincère à leur foi appelle à leurs yeux.


Selon ces citoyens, il se murmure, parmi les fidèles de la mosquée d'Asnières, que des sommes importantes d'argent public accordé à l'ACEA pour ses activités, « culturelles » selon la mairie d'avant le 16 mars 2008, auraient été « réorientées » vers le financement de l'Association « VITAVIL », ses épisodiques journaux très luxueux et ennuyeux, les frais d'impression de ceux-ci et, tout au moins officiellement, vers la création de fichiers « associatifs » permettant l'expédition des dites publications à beaucoup d'électeurs asnièrois, notamment ceux qui pourraient être de confession musulmane.


Soulignons ici, pour l'avocat de la mairie partie civile contre Bernard LOTH dans deux affaires de « corruption passive » que les sociétés AVENANCE et DERICHEBOURG POLYURBAINE ont aussi acheté à l'époque des ENCARTS PUBLICITAIRES dans la revue « VITAVIL » dont Bernard LOTH fut le directeur de publication très éphémère!!!


Toujours selon ces sources, une partie des sommes versées aurait servi à « acheter », c'est le mot utilisé par nos correspondants, des « relations » au sein des croyants musulmans d'Asnières pour la mairie et l'UMP locale, notamment des jeunes proches de la mosquée..... afin de servir la politique du maire de cette époque, Manuel Aeschlimann.


Les mêmes personnes nous ont fourni des noms précis, mais insistent surtout sur le fait que les liens mairie- mosquée auraient été, selon eux, assurés jusqu'en septembre 2006 par..... Francis Raminé Pourbagher, actuel employé de l'Ambassade d'Iran à Paris!!!


Si l'on en croit nos lecteurs, l'attitude de Monsieur Pourbagher, qui se réclamait du chiisme iranien alors que la quasi-totalité des fidèles de la mosquée d'Asnières est de tendance sunnite et respectueuse des lois républicaines, a souvent « heurté » les profonds sentiments religieux des fidèles de ce lieu de culte....


Nos correspondants établissent un rapport direct entre l'arrêt des demandes de subventions publiques municipales par l'ACEA après 2006 et l'éviction de son poste en mairie, en septembre 2006 justement, de Monsieur Pourbagher, licencié par le maire de l'époque, Manuel Aeschlimann.


La remarque sur la corrélation des dates est intéressante, il est vrai, et mérite, selon nous, attention, notamment de la part des élus municipaux actuels.


Nos interlocuteurs précisent aussi que l'association VITAVIL comptait dans ses rangs des dirigeants de la mosquée qui fréquentaient assidument la mairie et.... des réunions DISCRETES de l'UMP dans le quartier nord de la ville!


Cela, nous le savions aussi de par la liste publique des membres fondateurs de VITAVIL que nous détenons.


Cette association « VITAVIL » disparut aussi vite qu'elle était apparue, probablement du fait que Manuel Aeschlimann avait accepté le principe de prendre sur sa future liste municipale Bernard Loth et quelques membres de ladite association, sachant que les promesses qu'il faisait n'engageaient- comme il l'a si souvent dit- que ceux qui les avaient entendues.


Par ailleurs, nos lecteurs apportent une lecture, intéressante à plus d'un titre, de l'affaire, vite étouffée par le Ministère de l'Intérieur de l'époque, des 10.000 exemplaires du livre d'apologie à la violence entre citoyens intitulé: « à l'ombre du Coran ».


Selon eux, ces 10.000 livres, qu'ils désavouent et condamnent, ont été placés dans les locaux de la mosquée d'Asnières par des proches des « Frères Musulmans », un groupe religieux musulman fanatique.


Les responsables de l'ACEA auraient été informés de ce « stockage » et l'auraient accepté, bien que de mauvais gré selon nos correspondants.


Lors de la découverte accidentelle du stock de ce livre explosif, selon nos informateurs, Manuel Aeschlimann serait intervenu auprès du Ministre de l'Intérieur de l'époque, Nicolas Sarkozy, afin que les choses soient calmées, pour ne pas dire « étouffées »!


En échange de cette intervention protectrice et salvatrice, car un vaste scandale public aurait pu avoir des retombées importantes négatives sur la direction de l'ACEA, l'ancien maire aurait « convaincu » les dirigeants de l'ACEA de lui faire allégeance....


En résumé, il semblerait que les subventions municipales accordées par les époux Aeschlimann à l'ACEA aient eu un objectif politique partisan, et non culturel comme il fut annoncé à l'époque.


Il semblerait que les relations avec les responsables de l'ACEA et de la mosquée d'Asnières aient été pour le système Aeschlimann un outil de mainmise sur un électorat particulier, visé comme tel, et nommé par des militants UMP locaux, « l'électorat musulman ».


Il apparaîtrait donc, si on suit le raisonnement fort pertinent de nos correspondants, que ces subventions publiques s'intégraient dans un plan d'ensemble de contrôle POLITIQUE par le système Aeschlimann des électeurs de confession musulmane (ou supposés tels) d'Asnières sur Seine, via les dirigeants officiels de la mosquée, ainsi « tenus » matériellement pour le développement de leurs activités par ces apports d'argent public...


Une hypothèse, qui, vu ce qu'était le système Aeschlimann et les accusations portées par la Justice contre Bernard Loth en 2009, mérite largement que les élus actuels d'Asnières sur Seine constituent une Commission d'enquête municipale sur l'usage exact des sommes d'argent public versées à l'ACEA.


Pour information et réflexion à l'attention des élus d'Asnières, un lien qui offre quelque intérêt sur le sujet dans son contexte de l'époque:

http://www.betapolitique.fr/Comment-Nicolas-Sarkozy-achete-ses-00432.html




Marylise Dipusu



Chapitre 208 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008