jeudi 26 novembre 2009

Asnières sur Seine: des questions pour des réponses



Ci-dessus, une photo de Brice Hortefeux accompagné de sa charmante épouse lors d'une cérémonie officielle.


C'est le même couple que Manuel Aeschlimann a "mouillé" devant des policiers de la BRDE pendant l'enquête de ces derniers sur des faits de corruption concernant la gestion de la mairie d'Asnières entre 2001 et 2008, en indiquant qu'il avait mangé avec lui et sa femme, Marie-Dominique Aeschlimann, dans un restaurant onéreux, repas succulent dont la facture avait été payée par....Avenance, à l'insu du plein gré de Manuel Aeschlimann, comme ce dernier voudrait le faire croire en prenant juges, policiers, élus, ministres, journalistes et citoyens pour des gogos sans cervelle....


C'est aussi Brice Hortefeux qui a tout fait pour placer Rama Yade en deuxième position sur la liste UMP 92 pour les élections régionales en lieu et place de Marie-Dominique Aeschlimann. Ce que nous révélons ici, source à l'appui.

Il pourrait sembler que la hiérarchie de la BRDE avait fait remonter l'audition de Manuel Aeschlimann à son Ministre de tutelle, lequel n'a pas dû apprécier le fond et la forme.....

______________________________________________________________


Qui trahit ses amis (ou les dénonce à la Justice) s'en fait des ennemis


Comme tous le savent désormais- voir chapitre précédent- Manuel Aeschlimannnn a dénoncé à la BRDE, sur procès-verbal, Brice Hortefeux, actuel Ministre de l'Intérieur, et son épouse qui ont mangé avec lui et Marie-Dominique Aeschlimann au restaurant, l'addition ayant été réglée par une société privée, Avenance.


D'aucuns, à Asnières et ailleurs en France, ont cru comprendre que Manuel Aeschlimann avait cité cette information aux policiers de la BRDE- fonctionnaires du Ministère dirigé par Brice Hortefeux- pour nuire justement à ce dernier.


Celui-ci a dû de plus être « peu content » de voir son nom associé aux dérives délictuelles des marchés publics à Asnières via l'article paru sur Rue89 très relayé médiatiquement sur les 744 euros de son repas payés par Avenance.


Pour autant, nous nous interrogeons sur ce qui pourrait apparaître comme la réaction anticipée de Brice Hortefeux à ce mauvais coup des époux Aeschlimann à l'égard de son épouse et de lui-même.


Ainsi, une indiscrétion parue dans la presse indique que c'est Brice Hortefeux qui a tout fait pour que Rama Yade soit deuxième sur la liste UMP aux élections régionales en lieu et place de....Marie-Dominique Aeschlimann!


Voici ce que révèle le Figaro du 25 novembre 2009 sur cet événement interne à l'UMP:

« La secrétaire d’État aux Sports a longuement téléphoné au ministre de l’Intérieur, samedi dernier, afin de peser les mots de la lettre qu’elle avait décidé d’adresser au président de la République. Résultat : Rama Yade a fait allégeance à Nicolas Sarkozy, laissant la porte ouverte à sa candidature aux régionales dans le Val-d’Oise. «Je ne veux pas être une éternelle rebelle», a-t-elle écrit au chef de l’État. Du coup, dimanche, Nicolas Sarkozy acceptait de l’investir dans les Hauts-de-Seine, comme elle le souhaitait. C’est Brice Hortefeux qui a décroché son téléphone pour annoncer la nouvelle à Rama Yade ».


Lien:

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/11/25/01011-20091125FILWWW00123--confidentiel-hortefeux-mediateur-entre-yade-et-sarkozy.php


Brice Hortefeux a donc été l'initiateur de la rétrogradation de Marie-Dominique Aeschlimann de sa deuxième place revendiquée sur la liste UMP 92.


Par ailleurs, alors que les époux Aeschlimann continuent à estimer sur leurs petits blogs que Rama Yade veut tenter de s'emparer du siège du député PCF Roland Muzeau, l'entourage de Rama Yade laisse bien entendre- sans démentir- que le choix de la deuxième de liste départementale UMP aux élections régionales se porterait plus vers le siège de....Manuel Aeschlimann!!!


Lien: http://www.lesindiscrets.com/article-6787-indiscret-idf-rama-yade-bientot-deputee-et-raoult-agace.html



L'abandon d'un navire qui coule est un acte de raison!


Comme nous l'écrivions récemment, la chute longue et douloureuse, scandée par les révélations sur des affaires de corruption et l'abandon officielle des autorités gouvernementales des époux Aeschlimann, nourrit les ambitions les plus diverses et inattendues au sein de l'UMP locale.


Ainsi, le responsable du site UMP d'Asnières et secrétaire adjoint de circonscription de ce parti, Thierry le Gac, a annoncé qu'il créait son propre blog, ce qui, traduit en langage commun, signifie qu'il entend essayer de se forger un avenir politique local indépendamment des époux Aeschlimann.


Il est aussi possible qu'il se rallie vite à Cyrille Dechenoix, ce qui attiserait une crise interne grave à l'UMP.


Quoi qu'il en soit, à l'UMP d'Asnières, les moins inintelligents ont compris, à la vue de l'article de Rue89 et du choix de Rama Yade au scrutin régional, que le navire Aeschlimann coule à pic comme un petit Titanic et que l'abandon du navire qui sombre est un acte de raison.


Thierry le Gac n'est pas le premier, il ne sera pas non plus le dernier!



DEXIA, les contribuables d'Asnières, le nouveau et l'ancien maires


Sébastien Pietrasanta ressemble parfois à Manuel Aeschlimann dans le maniement des grands mots vides de sens.


En effet, il a fait réaliser un audit de la dette de la Ville et le fait expliquer en Conseil Municipal, lequel est retransmis sur Internet.


Jusqu'ici, rien à redire.


Cependant, quand il commence à manier les menaces de poursuites judiciaires quant au poids de la dette toxique -qui serait donc maintenant de 92% et non de 88% comme annoncé auparavant-, il oublie de préciser qui est visé par ces effets d'annonce pour l'heure exclusivement verbaux. S'agit-il de DEXIA ou de Manuel AESCHLIMANN, Bernard LOTH, voire de Madame Agnès DITSCH?


Sur le plan juridique, la question est en effet ardue. S'attaquer à DEXIA n'est pas chose aisée en droit car la Ville a signé des contrats que ses dirigeants de l'époque étaient censés avoir bien lus et compris avant de les accepter en les paraphant au nom d'Asnières sur Seine.


En résumé, des poursuites contre DEXIA n'offrent pas de garanties de succès avant plusieurs années de coûteuses procédures.


Par contre, attaquer Manuel Aeschlimann et/ou Bernard Loth et/ou Agnès DITSCH pour avoir signé en toute connaissance de cause des contrats défavorables aux intérêts de la Ville est jouable sur le plan juridique.


D'autant que les affaires de corruption qui seront jugées les 3 et 4 décembre 2009, le Rapport de la Chambre Régionale des Comptes et la condamnation le 13 mars 2009 en première instance (toujours frappée d'Appel) de Manuel Aeschlimann militent en appui à une démarche judiciaire de cette nature par la Ville.


Sébastien Pietrasanta aurait ici de plus un magnifique argument politique permanent pour ses futures campagnes électorales d'élu qui indiquerait vouloir sauver les finances de la Ville.


Car, si la Taxe Professionnelle est supprimée par le gouvernement, les impôts, taxes et tarifs publics vont encore augmenter pour les citoyens et Sébastien Pietrasanta sera la cible des mécontentements croissants.


D'ailleurs, DEXIA a rédigé un rapport prévisionnel qui est fort pessimiste pour les collectivités locales, rapport dans lequel on lit ceci:

« des contraintes futures, avec une limitation des dotations de l’Etat, une évolution moins forte des bases d’impositions, et la réforme de la fiscalité locale qui crée des incertitudes, se traduiront par des contraintes sur les dépenses, au moment même où on attend beaucoup des collectivités dans le cadre du plan de relance, de celui du Grenelle de l’environnement et de la loi "handicap" ».


Sébastien Pietrasanta ne peut pas continuer à dénoncer verbalement les dérives passées qui ont frappé le portefeuille des habitants sans agir concrètement en défense des intérêts de la commune et de ses contribuables.



GOM, Avenance, Derichebourg-Polyurbaine et les témoins à convoquer les 3 et 4 décembre 2009


Nous revenons rapidement sur les affaires judiciaires qui concernent Bernard LOTH seulement et pour l'instant.


En effet, la Ville étant partie civile dans ces dossiers, il serait à nos yeux utile que le maire communique sur les demandes qu'il fera au nom de la commune au Juge correctionnel les 3 et 4 décembre 2009.


Il serait aussi souhaitable que, dans le cadre du procès, les avocats de la Ville fassent citer des témoins qu'il importe d'entendre afin que toute la vérité soit connue sur ces affaires. Entre autres, il est essentiel que soient convoqués comme témoins Marie-Dominique Aeschlimann, Mme Valérie Hortefeux, Monsieur Brice Hortefeux, Monsieur Manuel Aeschlimann, les dirigeants des restaurants dans lesquels ces personnes ont mangé sans régler eux-mêmes la note,


La procédure pénale étant ici libre, puisqu'il n'y a pas eu instruction judiciaire, c'est aux avocats de la Ville d'Asnières qu'il revient de faire le travail que le Parquet n'a pas accompli pour des raisons incompréhensibles en droit et face aux faits. Voir ici l'excellent article d'un de nos confrères asnièrois sur ce point sensible:

http://asnierois.org/fw/html/modules.php?name=News&file=article&sid=1002


Dans ces dossiers, les avocats de la Ville doivent en effet se substituer au Parquet défaillant sur la recherche des responsabilités en amont de Bernard Loth s'ils veulent vraiment défendre les intérêts de la commune d'Asnières sur Seine.


Ils peuvent s'appuyer sur cette information qui montre que la Justice sait parfois bien voir les présumées responsabilités:


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/11/25/01011-20091125FILWWW00270-l-ex-ministre-leon-bertrand-garde-a-vue.php#xtor=AL-5


Pour notre part, nous informons la mairie actuelle du fait suivant: la société GOM Propreté compte sur Asnières quelques employés et cadres qui, eux aussi, pourraient témoigner sur les contrats passés entre leur entreprise et la Ville sous le mandat de Manuel Aeschlimann.


La balle est dans le camp de Sébastien Pietrasanta: soit il ne fait rien pour protéger les intérêts de la Ville dont il a la charge, soit il mandate publiquement les avocats de la Ville afin de faire citer à comparaître tous les témoins, à tous les niveaux, qui peuvent éclairer la Justice sur la vérité des faits.



Marylise Dipusu



Chapitre 223 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008