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Riverains des stades Magenta et Saint Exupéry: « il faudrait un accident grave »
Sébastien Pietrasanta et son adjoint Luc Bérard de Malavas sont sur le point- du fait du refus têtu d'apporter des solutions justes et durables- d'exaspérer les riverains de deux stades de la commune: les stades Magenta et Saint Exupéry.
Cela fait des semaines, voire des mois, qu'ils font la sourde oreille, ou font semblant de ne pas pouvoir répondre aux demandes réitérées des habitants de plus en plus excédés.
Ainsi, autour du stade Magenta, la tension monte chez les riverains en colère devant la passivité de la mairie. Plusieurs fois, la police municipale a été appelée et n'a fait cesser les nuisances sonores nocturnes sur ce stade que quelques minutes, le laps de temps entre son arrivée sur les lieux et son départ.
Fatigués de ne recevoir ni réponse des élus, ni de constater la cessation des nuisances nocturnes, des habitants du quartier ont demandé à la police municipale si elle voyait une solution. Réponse de celle-ci, attristée et presque fataliste: « Il faudrait un accident grave pour que le problème soit vraiment traité »!
Prenant en compte cette réponse qui est certes choquante dans son principe, mais qui manifeste le fait que la police, nationale ou municipale, ne peut et ne doit pas pallier les déficiences, voire les incapacités des politiques, les résidents ont décidé de préparer une lettre ouverte publique au maire et à son adjoint aux sports et à la jeunesse sur leurs responsabilités comme élus.
Dans le projet de texte que notre rédaction a reçue pour information; il est pointé la colère croissante des habitants, la possibilité d'actes graves dus à l'inaction des élus de la commune, et mis en avant la totale responsabilité JURIDIQUE autant que POLITIQUE des deux élus précités si une catastrophe survenait du fait des conditions inacceptables qu'ils laissent perdurer par leur silence complice.
Ce qui est demandé est pourtant simple et clair:
que les jeunes sportifs nocturnes disposent d'équipements publics adaptés qui ne gênent pas la vie quotidienne des riverains du stade, au risque de provoquer des dérapages inévitables à un moment, lesquels seront ensuite incontrôlables.
Le maire et son adjoint sont prévenus: si un drame de l'exaspération survient, ils en seront tenus pour totalement responsables et ne pourront pas dire qu'ils n'étaient pas informés par avance!
Collège Renoir: manque de moyens humains, paupérisation des populations et violences sont liés: qu'attendent les politiques pour agir en amont des violences?
Cela fait plus de 15 ans que la situation se détériore régulièrement au collège Renoir, faute de moyens humains et du fait de la paupérisation croissante des populations, la jonction de ces deux processus générant une violence de plus en plus importante.
Enseignants non remplacés, manque d'encadrement qualifié et formé, classes surchargées, angoisse de l'avenir qui se ferme aux jeunes futurs citoyens, tout se conjugue pour que violences et échec scolaire deviennent la règle au Collège Renoir.
Les mesures de suppressions d'heures d'enseignement depuis des années, de postes de professeurs, le manque criant de surveillants qualifiés et stables, ont abouti à un résultat terrible: le système d'instruction du pays est devenu un système qui manque de tout pour assurer ses missions et subit de plein fouet les problèmes conjoints nés de la pauvreté sociale et de la politique de destruction de l'enseignement national menée depuis fort longtemps.
Là aussi, les solutions sont données par l'identification des problèmes que tous, politiques et Inspecteur d'Académie, connaissent bien puisqu'ils sont à l'origine de cette dégradation voulue, mais non assumée.
Sans perspectives d'avenir professionnel, sans amélioration forte des conditions de vie des familles, sans encadrement suffisant de qualité, comme pour les riverains des stades excédés, le recours à la police, nationale et municipale, n'est qu'un palliatif délétère à l'absence de volonté politique de s'attaquer aux racines des maux, et non à ses conséquences.
Là aussi, les politiques nationaux, départementaux et locaux attendent-ils un drame médiatique pour agir sur les vraies causes des problèmes observés? C'est la question que l'on peut se poser...
POST SCRIPTUM: nous sommes certains que les époux Aeschlimann, de plus en plus paniqués à l'approche du procès du 9 juin 2010, vont utiliser ces violences contre la seule municipalité, ce qui serait pour le coup aussi inintelligent que malhonnête car ce sont TOUS les politiques à tous les niveaux qui sont collectivement responsables du désastre qui se profile dans l'enseignement au niveau du pays!..
L'élu asnièrois employé par la Ville de Clichy et la marche à la fin de carrière politique de Gilles Catoire
Gilles Catoire, maire PS de Clichy- c'est une évidence- est en fin de carrière politique. Comme Manuel Aeschlimann avant 2008, à force de mépriser ses propres élus et les électeurs, il s'est mis ceux-ci à dos et s'est retrouvé en minorité sur la vote du PLU (Plan Local d'Urbanisme) lors du Conseil Municipal du 25 mai 2010.
Essayant de manière désespérée de survivre politiquement malgré son abandon de toutes parts, l'ami clichois de Sébastien Pietrasanta risque aussi de plonger le PS 92 dans une crise grave.
Des voix s'élèvent à Clichy, dans ce contexte de révolte contre le maire aux abois, afin de lui demander aussi des comptes sur les raisons de l'embauche d'un maire-adjoint asnièrois dans une association para-municipale, l'intéressé, selon ces voix clichoises, n'ayant pas de qualification pour remplir les missions que son poste implique.
En effet, dans cette association, l'élu asnièrois est censé s'occuper des problèmes d'insertion professionnelle de jeunes. Or, il aurait, selon ces sources clichoises, des qualifications seulement dans les nouvelles technologies de la communication et de l'information!
Logiquement, ces habitants de Clichy s'inquiètent donc du pourquoi de son recrutement récent sans les compétences exigées pour le poste attribué et se demandent si la Ville n'a pas offert à cet élu asnièrois un « emploi fictif » ou « de complaisance »......
Un élu clichois, contacté par nos soins, nous indique: « Gilles Catoire est au bout du rouleau. Même au PS, ils ne le supportent plus. Il est temps de passer le témoin. Quant à l'élu asnièrois embauché dans des conditions curieuses, nous allons étudier son cas quand nous ferons le bilan du système Catoire. Il faut mettre fin aux passe-droit à caractère politique et rétablir les valeurs de la République à Clichy ».
En résumé, Gilles Catoire, un ami du maire d'Asnières, risque donc de sortir bientôt du jeu politique. Et il se pourrait que sa chute révèle quelques pratiques peu glorieuses du maire d'Asnières visant à « fidéliser » des élus municipaux.....
Sale temps pour Sébastien Pietrasanta, d'autant que le PS n'est plus vraiment certain de conserver la mairie de Clichy si Gilles Catoire disparaît de la scène politique locale et qu'une alliance des partis de gauche met ce parti en minorité dans une élection future, comme cela fut le cas à Boissy Saint Léger.
Le monolithisme qui s'écroule en direct à Clichy est un clair avertissement pour Sébastien Pietrasanta et ses orientations auto-destructrices......d'autant que la première victime est le PS local.
Ce qui arrive à Gilles Catoire pourrait demain arriver à Sébastien Pietrasanta qui a suivi le même chemin d'auto-isolation.....
Quand un élu annonce dans la presse qu'il se refuse à démissionner, c'est que la question est déjà posée et que l'issue énoncée est déjà dans l'air du temps
Marylise Dipusu
Chapitre 300 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008.