jeudi 9 octobre 2008

Histoire, affaires et faits


La communication officielle et officieuse à Asnières a fait l'impasse, pour être poli et ne pas parler de censure de l'information, sur l'affaire Ech Chetouani contre Pietrasanta, ce qui au passage, met en lumière les limites restreintes de la transparence affichée et de la démocratie revendiquée en mairie.
L'affaire Huchon va-t-elle aussi faire l'objet en mairie d'un silence assourdissant, aussi peu pertinent et explosif à terme que le silence quelque peu hautain opposé par la municipalité aux demandes d'actions judiciaires adressées à la mairie afin qu'elle nettoie ses « écuries d'Augias » au plus vite, dans l'intérêt public?
Jean-Paul Huchon a commis naguère l'erreur de croire que la Justice ne le rattraperait pas. Il s'est trompé. Il est dans les ennuis et sa carrière est dorénavant menacée.
Sébastien Pietrasanta, maire d'Asnières, semble penser que ne rien faire contre la les anomalies, connues de toutes et tous, de la gestion désastreuse passée de la Ville est un choix judicieux. Il risque de se réveiller avec des problèmes aggravés et une situation ingérable sur tous les plans.
Comme le dit un dicton connu « comme on fait son lit, on se couche dedans ».

Certains élus et quelques lecteurs ont une excellente mémoire de l'histoire de notre ville.

Ainsi, ils ont été plusieurs à nous rappeler avec justesse un fait que montre que la Ville d'Asnières sur Seine a su, parfois, aller vite en Justice lorsque son maire du moment estimait que les intérêts de la Ville étaient en cause du fait d'un de ses anciens amis et ex-maire adjoint par exemple.

Ainsi, alors que Sébastien Pietrasanta n'a toujours pas confirmé aux citoyens et aux médias son intention de soumettre au vote du Conseil Municipal une constitution de partie civile au nom de la Ville dans l'affaire du Festival International de 1998, il est bon de lui rappeler que, peu après son élection en mars 2001 comme maire, Manuel Aeschlimann a fait voter par sa majorité de l'époque la constitution de partie civile de la Ville contre son ancien colistier et collègue de parti, Monsieur Gérard Fili, pour une histoire d'achat par cet élu d'un bien immobilier communal.

Cependant, ajoutent nos correspondants très attentifs aux détails, une différence essentielle existe entre l'affaire du Festival et celle qui aboutit à poursuivre Monsieur Fili: dans le cas du festival, le maire actuel n'a rien voté et peut donc agir en toute sérénité morale alors que, dans le cas de la plainte de la Ville contre Monsieur Fili, Manuel Aeschlimann avait VOTE comme premier-adjoint de l'époque la délibération municipale de vente du bien communal à l'intéressé, délibération dont le résultat concret a été porté en Justice par lui-même ensuite!

On voit que Manuel Aeschlimann a ici manifesté une conception de la collégialité des décisions et de l'amitié politique au sein de son propre camp qui ne peut que rassurer ses colistiers d'aujourd'hui.

Comme on le dit souvent en forme de dicton: le passé éclaire le présent et explique l'avenir.

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L'ami régional du maire dans les ennuis judiciaires et un réseau de trafic de drogue démantelé à Asnières

Puisque l'on parle de Justice, même pour l'heure, lente, très lente en mairie d'Asnières en défense des intérêts de la commune, Asnières Nouvelles Citoyennes invite ses lecteurs à s'informer de ce que la « communication » municipale officielle ou officieuse taira soigneusement, comme l'affaire Ech Chetouani contre Pietrasantan, tue par les médias de notre ville avec une ténacité admirable qui fait honneur aux vertus du silence concerté autant que vain.

D'abord, il convient de savoir qu'un ami proche du maire d'Asnières a des difficultés judiciaires suite à son Appel contre une décision de Justice qui n'était pas vraiment fondée sur une raison évidente selon lui: Jean-Paul Huchon, Président du Conseil Régional, est en délicatesse, avec son épouse, avec la loi de la République.

Voici des liens qui pourront permettre d'apprécier les faits en toute liberté, clarté et objectivité, conformément à nos principes de rédaction indépendante de tout parti et partisane de la seule stricte vérité des seuls faits:

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/huchon-j-avoue-n-avoir-pas-vu-l-illegalite-des-faits_585866.html

http://afp.google.com/article/ALeqM5h3_QglMZpNN29s4wCU4CNlIfBqQg

Pendant que la Justice enquête toujours sur les origines des violences du 14 juillet 2008 dans le nord d'Asnières, nous apprenons qu'un procès s'est ouvert qui implique un réseau de trafic de drogues dures sur Asnières avec des ramifications sur le Val d'Oise. Ce lien explique bien les faits:

http://www.leparisien.fr/abo-val-d-oise/menaces-et-tension-au-proces-des-trafiquants-07-10-2008-267652.php
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Marie-Dominique Aeschlimann et Roger Karoutchi: les « casseroles » des époux Aeschlimann sont-elles d'un tintement utile à un candidat régional?

Comme dirait Madame Marie-Dominique Aeschlimann qui doit toujours 450.000 euros à la Ville pour sa voiture illégale de fonction luxueuse, son chauffeur et ses frais d'essence, le taux d'élucidation des affaires délictuelles par la police augmente, mais qu'en est-il de ses actes propres?

Va-t-elle admettre, comme Jean-Paul Huchon, ses fautes et les réparer? Va-t-elle rembourser son dû à la commune avant que les « casseroles » se mettent trop à tinter autour d'elle, sachant qu'elle essaie de lier son avenir régional au nom de Monsieur Roger Karoutchi?

Il est évident que Marie-Dominique Aeschlimann est engagée dans une course contre, non pas la montre, mais contre les tintements de casseroles qui pourraient arriver subitement et la faire plus voir comme une productrice d'ennuis politiques pour son « ami » Karoutchi que comme une aide objective.

Qu'elle crée un Comité asnièrois de soutien à Roger Karoutchi peut être diversement apprécié par l'intéressé. Celui-ci est sur le sujet des époux Aeschlimann d'une discrétion affinée qui frise le silence pesant pour les époux précités.

Mais, il est à craindre, pour l'élue aujourd'hui enthousiaste envers Monsieur Karoutchi, que celui-ci lui demande, avant que de rejoindre éventuellement sa future liste aux élections régionales, de restituer les 450.000 euros qu'elle doit à la Ville et de l'assurer avec des garanties solides qu'aucune casserole ne puisse surgir du passé.

Il est vrai que le nom « Aeschlimann », dans les milieux politiques, ne suscite pas un enthousiasme passionné, ni un intérêt forcené.

Cette absence d'enthousiasme explique peut-être le petit bruit localisé à Asnières fait par Mme Marie-Dominique Aeschlimann pour attirer l'attention sur elle, et par ricochet, sur Roger Karoutchi.

Il n'est pas acquis que cette tactique soit vraiment la plus pertinente, ni la plus indispensable pour l'avenir de l'UMP en Ile de France et surtout pour le futur de Roger Karoutchi en ces temps troublés et assez mouvementés pour les « responsables qui doivent rendre des comptes ».....


Marylise Dipusu

Chapitre 46 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008