mardi 10 mai 2011

Asnières sur Seine: DEUX SCOOPS EXCLUSIFS



















Notre iconographie du jour a trait aux hypocrisies que la mairie d'Asnières essaie parfois de cacher, mais qui arrivent toujours à être démontrées par les faits. En témoigne notre premier scoop qui démontre que la mairie sait avoir des priorités essentielles pour la vie de la commune et de ses habitants, et que chaque euro dépensé est un euro utile....à ses avocats et pour la protection de sa concertation-bidon.

Ensuite, nous présentons une image d'école incendiée, ce qui pourrait un jour survenir à l'école Simone Veil sur Asnières comme le démontre l'incident qui aurait pu aboutir à ce résultat ce 8 mai 2011. Mais, comme la mairie ne fait pas surveiller ce stade en accès quasi-libre, la reproduction de ce fait divers décrit par notre lecteur peut arriver à tout moment avec des conséquences terrifiantes pour tout un quartier.

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SCOOP EXCLUSIF n° 1: la mairie d'Asnières va-t-elle ressusciter les pratiques du système Aeschlimann?


Selon des informations arrivées à la rédaction du blog, informations en attente de précisions plus grandes, un événement TRES INSTRUCTIF s'est produit en 2010, à une date s'étalant de mars à octobre 2010: un employé municipal, peu connu, aurait obtenu du maire Sébastien Pietrasanta le soutien de la Ville pour....déposer une plainte en Justice contre notre blog en arguant de la protection fonctionnelle!!!

Cet employé municipal, identifié avec clarté, qui n'a jamais contacté notre rédaction afin de s'enquérir de ce qui l'aurait tracassé ou heurté, aurait donc obtenu que le maire, Sébastien PIETRASANTA, lui accorde une protection fonctionnelle aux frais de la Ville afin d'attaquer un blog citoyen, comme cela se pratiquait à l'époque de feu le système Aeschlimann.

Retour vers le passé, dérapage assumé ou tentative hypocrite d'épuration des blogs, la question est posée.

A cette heure, à l'Hôtel de Ville, on affirme tomber des nues:
personne en mairie ne semblait être informé ce jour de l'existence de la plainte de cet employé municipal- par ailleurs CHARGE DE MISSION DU MAIRE- et du pourquoi de son ire éventuelle contre notre blog.

Or, un chargé de mission, fonctionnaire municipal ou non, assure des tâches POLITIQUES au nom et sur mandat du maire. Il serait étrange que ce dernier ne soit pas informé de son propre soutien juridique, au nom de la commune, à une plainte d'un de ses chargés de missions contre un blog indépendant......

Au Parti Socialiste, même tonalité: l'étonnement et l'ignorance sont de mise!

Résumons afin que tous, élus et citoyens, comprennent bien la nature et les buts de cette plainte: un employé municipal, chargé de mission du maire, a saisi la Justice contre un blog citoyen indépendant, comme cela se faisait dans le passé, avec le concours de la Ville, et personne ne serait informé de cela en mairie!!!

Est-ce bien crédible? Et surtout, qui croira à cet étonnement naïf et à une ignorance feinte quand les avocats de la Ville sont eux informés de la chose?

Devrait-on penser que le maire Sébastien Pietrasanta et son équipe pluraliste seraient des « adeptes cachés » des pratiques condamnées et chassées le 16 mars 2008 par les habitants d'Asnières?

Comme la mairie et le PS semblent tous ignorants du scoop, nous leur livrons volontiers les faits connus de nous:

la Ville d'Asnières sur Seine, agissant afin de protéger un fonctionnaire, en l'occurrence un chargé de mission du maire, lequel ne nous a jamais contactés ou n'a jamais sollicité un droit de réponse, A DEPOSE PLAINTE en 2010 auprès....DU PARQUET DE PARIS!!!

Une juge d'instruction, Mme Maryse LEROUX, est en charge de l'affaire.

Elle a accompli des actes à la demande des avocats de la Ville d'Asnières.

La BRDP a été chargée de suivre le dossier: nous avons le nom du capitaine en charge de l'affaire -pour ceux qui auraient des doutes.

La mairie et le PS sont donc maintenant mieux informés des actes des avocats de la Ville dont il semblerait qu'ils n'étaient pas informés......

Ironie de l'histoire dans la catégorie « protection fonctionnelle » à Asnières: quand le maire fut mis en cause par le fonctionnaire municipal, Monsieur Ech Chetouani, pour l'avoir diffamé, le bénéfice de cette dernière fut refusé à ce fonctionnaire. Elle aurait été accordée à ce "chargé de mission" occupant donc un poste "politique"....pour le maire!

Quand c'est pour essayer de censurer un blog citoyen, la "protection fonctionnelle" est accordée à un chargé de mission qui n'est nullement visé par l'article que la mairie attaque pour le compte de ce dernier, en apparence. Sans même solliciter la rédaction de ce blog et en cachette des habitants, des élus, des médias et du PS!!!!.....

Cela ne s'invente pas: l'article attaqué par les AVOCATS DE LA COMMUNE sur Paris parlait de l'hypocrisie totale de la « concertation-bidon » à la sauce CCQ à Asnières mise en place par le maire actuel!!!

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SCOOP EXCLUSIF n°2, feu au stade Magenta, et cela rata!


Asnières est une commune, tous le savent, où rien de commun ne saurait arriver tant les prodiges, tels ceux que nous venons de voir, peuvent s'y produire sans que personne ne les voie ou ne les entende.

Ainsi, nous avons reçu cette lettre d'un riverain du stade Magenta sur un événement qui aurait pu finir en catastrophe. Nous la publions pour information:

« Je dois vous informer qu’hier dimanche 8 mai 2011, à 16 heures le feu a été mis sur le stade Magenta.
Un feu, probablement de bois, végétaux, papiers… a été allumé contre un mur dans le coin opposé à l’école Simone Veil. Le feu a pris très rapidement sans doute à l’aide d'un produit inflammable.

Par chance, je me trouvais à ce moment là dans mon jardin, J’ai pu intervenir immédiatement tout d’abord en demandant aux auteurs d’éteindre le foyer (ce qui était impossible sans aucun moyen,  « ça va s’arrêter » m’a-t-il été répondu. Ensuite, disposant d’une lance d’arrosage puissante j’ai pu, par-dessus le mur mitoyen, atteindre et éteindre le feu.

Les flammes étaient à 2 mètres d’un mur recouvert de vigne vierge, le moindre coup de vent aurait très sûrement été propagé le feu à l’ensemble.

En moins de 2 minutes, notre chambre à coucher, dont la fenêtre était restée ouverte, a été envahie de fumée.

Les 2 jeunes auteurs de ce jeu stupide font partie du groupe des habituels « envahisseurs » du stade.

Par ailleurs, en dépit des garanties de la mairie, les jeux avec sifflet ont repris sur le stade. »


Résumons: faute d'empêcher réellement l'accès non surveillé à un équipement public jouxtant une école non moins publique, un incendie pouvant générer de graves dégâts pour le quartier Magenta et ses résidents n'a pu être évité que par le courage et le matériel d'arrosage puissant d'un riverain.

Question à la mairie:

et si un jour prochain, personne n'est là pour éviter que d'autres pyromanes amateurs n'allument un grand feu avec des produits inflammables appropriés et que l'incendie ne se propage sur les maisons environnantes, puis à l'école elle-même, qui sera alors responsable, coupable et bien ennuyé par le scandale?

Les citoyens connaissent la réponse. Et la mairie, en a t-elle seulement conscience?

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Carlos Dias abandonne les époux Aeschlimann qui coulent un peu plus.....


Pendant ce temps, la crise continue pour les époux Aeschlimann: après le départ de Patricia Chavinier qui suivait la rupture entre Cyrille Dechenoix et Manuel Aeschlimann, voici Carlos Dias qui rompt ses liens avec les époux Aeschlimann.

Décidément, il ne va bientôt plus rester personne autour de ces derniers.

Il est vrai que les derniers « aeschlimanniens » savent que juin 2012 ne verra pas la réélection comme député de Manuel Aeschlimann, que son épouse n'a aucune chance de le remplacer, et que Rama Yade est en attente d'achever dans la clarté la courte carrière publique météorique des deux époux.

In fine, chacun a compris que l'appareil de l'UMP, qui dirige un parti rejeté par l'opinion publique dans le pays et en ruines sur Asnières, ne peut plus rien, si tant est qu'il en ait la volonté, pour sauver les mandats des époux Aeschlimann.

Le bateau du couple Aeschlimann coule, les passagers qui tiennent à avoir un avenir l'abandonnent. La démarche est naturelle.

Le 16 mars 2008 ne fut qu'un début. La chute des époux Aeschlimann continue!




Marylise Dipusu


Chapitre 446 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008



jeudi 5 mai 2011

Asnières sur Seine: « sur instruction de Manuel Aeschlimann »






































Notre iconographie du jour se rapporte au cynisme sous toutes ses facettes: le cynisme pervers, qui est aussi appelé perversité morale par d'autres spécialistes du domaine est mis en évidence par nos deux premières images.

La troisième image est le titre-assez long- d'un livre publié par un chômeur sur le cynisme social.

A Asnières, selon ce que déclare Jean-Jacques Dauphin, ancien du SAC gaulliste dont il aurait porté la carte n° 1 à sa fondation, il semblerait qu'il existe un cynisme spécifique rassemblant les deux catégories, ou trois selon les avis personnels, vues ci-dessus. Ce cynisme spécifique serait reconnu au mot "instruction" au sens de "ordre, consigne, commandement, directive".

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Les pratiques du système Aeschlimann dévoilées sans le vouloir par....Francis Pourbagher



Qui aurait cru voici quelques années que c'est par le biais d'une lettre aigrie de Francis Pourbagher adressée à Manuel Aeschlimann fin 2006, et diffusée par Mohamed Bentebra, que les dessous immondes du système Aeschlimann seraient enfin dévoilés en place publique par les médias?

Ce que relate le Parisien paru le 5 mai 2011 sur les échanges en audience de Justice à Nanterre, dans un procès qui opposait Mohamed Bentebra, partie civile, à Jean-Jacques Dauphin, prévenu, est d'un réel intérêt « historique » pour mieux connaître le système qui géra la commune de 2001 à 2008.

Ainsi, on apprend que Jean-Jacques Dauphin a établi une attestation écrite sur « INSTRUCTION de Manuel Aeschlimann afin de sanctionner le fonctionnaire municipal Mohamed Bentebra, et cela pour un acte qui relevait de la vie démocratique privée libre de ce citoyen: une diffusion de tracts dans le cadre de la liberté constitutionnelle d'expression de ses opinions.

Voilà qui éclaire d'un jour nouveau les affaires, nombreuses, où des « attestations écrites » furent apportées en Justice contre tel ou tel au profit du système Aeschlimann.

Serait-ce à dire que ce type d'INSTRUCTION était monnaie courante- voire la norme- au sein de ce système anti-démocratique et liberticide?

Devrait-on par exemple en conclure que, dans l'affaire fameuse des corbeaux, des « instructions » furent aussi données pour faire diffuser un tract diffamatoire par des élus qui auraient été « instrumentalisés » par le maire de l'époque?

Est-il sensé de penser que ces méthodes ont joué dans toutes les autres affaires judiciaires lancées, aux frais des citoyens contribuables, contre toutes celles et tous ceux qui combattaient le système Aeschlimann, ses dérives anti-républicaines, ses dépenses folles, ses repas payés par Avenance, ses élus condamnés?

Ce que Jean-Jacques Dauphin affirme devant la Justice, face à un Parquet qui ne voit pas  LE délit commis par un élu dans le fait de produire des « faux documents administratifs » utilisés pour des « actes administratifs » lors d'une Commission disciplinaire, est du plus grand intérêt public.

Aidons le plaignant dans ses éventuels combats et actions futurs contre les mesures arbitraires qui l'ont frappé.

Mohamed Bentebra et son avocat ignorent-ils que la production et l'usage de faux documents administratifs par des élus sont des actes prévus et sanctionnés par les articles 441-2 et suivants du Code Pénal?

Par ailleurs, ce que relate Jean-Jacques Dauphin est aussi instructif sur la corruption morale qui avait cours au sein du système Aeschlimann.

Ainsi, on constate, stupéfait, indigné, qu'un élu de la population obéissait, sans réfléchir aux conséquences de ses actes, dès lors que Manuel Aeschlimann donnait « instruction ».

On connaît des régimes politiques honnis, des dictatures sanglantes, où l'obéissance absolue, irréfléchie, immorale, était la règle suprême permanente.  

Ce que décrit Jean-Jacques Dauphin du système Aeschlimann est très proche, dans la forme de soumission morale veule des exécutants, de ces régimes dictatoriaux.

On comprend, sous cette lumière nouvelle, que Manuel Aeschlimann ait tenu le 21 janvier 2005 à offrir la « médaille d'honneur » de la Ville au représentant de la dictature iranienne en France. Cette dernière était donc un exemple à suivre pour le système en place en 2005.... Tout s'éclaire et s'ordonne ainsi bien mieux, et logiquement.

Ce n'est pas notre habitude ici, mais cette fois, nous remercions Francis Pourbagher pour son apport, certes bien involontaire, non désirée, à ce coup de projecteur magnifique sur les dessous ignobles du système Aeschlimann, sur ce système qui aurait dû, selon son fondateur, être empli « d'esprit civique ».

Dans le cas présent, la langue de l'ex-maire a fourché et a trompé son petit monde: il a dit « esprit civique ». Il fallait comprendre « esprit cynique »!

Sans « instruction », bien sûr.....




Marylise Dipusu


Chapitre 446 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008


lundi 2 mai 2011

Asnières sur Seine: Manuel Aeschlimann, le damné d'Asnières....





































Ci-dessus notre iconographie en relation avec le député UMP d'Asnières, Manuel Aeschlimann, qui semble damné, bien qu'aussi condamné en Appel dans l'affaire du Festival International folklorique.

Tout d'abord, une image tiré d'un film de Visconti sur les damnés, avec des flammes qui ressemblent à une description imaginaire d'un enfer sur terre.

Ensuite, l'image de présentation du film "l'asile des damnés", le titre pouvant symboliser avec justesse les restes du système Aeschlimann où quelques personnes croient encore que l'impossible se réalisera par un miracle rêvé. 

Enfin, comme Manuel Aeschlimann est un avocat qui a parsemé sa route de condamnés tout en se disant "innocent" de tout ce qui a été fait pour lui par ses anciens amis aujourd'hui sanctionnés par la Justice au cours des années, il est naturel de lui dédier en hommage respectueux, en leur nom à tous, de Charles Caillet à Francis Pourbagher, en passant par Bernard Loth, l'image d'annonce du film "l'avocat des damnés".

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Le député damné et condamné de l'UMP


On a peine à y croire tant la chose est énorme, mais elle est avérée par l'ancien candidat au scrutin cantonal de mars 2011 pour l'UMP, Thierry Le Gac: Manuel Aeschlimann a menacé par lettre recommandée avec AR son ancien militant Thierry le Gac de « poursuites judiciaires » s'il ne lui remettait pas les clefs techniques des comptes Facebook et Twitter que l'ex-candidat UMP avait créés à titre personnel.

« Manuel la menace » a donc encore frappé, alors que ses anciens amis de parti dénoncent ouvertement le sabotage manifeste, par le couple Aeschlimann, de la campagne de l'UMP asnièroise en faveur de son champion, Thierry le Gac.

« Manuel la menace » voulait donc faire taire Thierry le Gac et ses amis, très critiques envers les époux Aeschlimann, qui, battus et rebattus, essaient, en détruisant tout leur parti sur Asnières, de survivre encore quelques temps......

 « Manuel la menace » a encore raté: les jeunes de son parti sortis de son emprise mortifère se libèrent et parlent publiquement. Le coup se retourne contre son auteur, plus isolé et abandonné encore aux yeux de tous et passant de plus en plus pour un « petit dictateur » aux yeux des habitants comme de ses anciens militants!

Comme en 1998 pour la victoire de Dominique Riera sur le canton nord, la vérité sur les pratiques destructrices de son propre parti par les époux Aeschlimann arrive au grand jour et est étalée en place publique.

Comme la génération RPR des années 1998 l'avait compris et intégré, notamment après l'affaire des deux listes aux élections municipales de mars 2011 et celle dite des « corbeaux », la génération UMP 2011 intègre que les époux Aeschlimann ne s'intéressent ni à leur parti, ni à son programme, ni à son existence ou à sa disparition, mais....uniquement à eux-mêmes!!!

L'UMP locale ne leur obéit plus, alors, pour eux, la solution est simple: il faut la détruire de fond en comble afin de constituer « un mini-parti », à la hauteur des « mini-ambitions »du couple: exister encore un peu, faire croire qu'il existe politiquement, essayer d'en convaincre un appareil qui les lâche de plus en plus ouvertement!!!

Le résultat de 15 ans de trahisons à répétition, de retournements permanents de veste et d'absence absolue de principes politiques clairs et cohérents est aujourd'hui éclatant pour toutes et tous, même dans son propre parti et parmi ses anciens électeurs.

Les époux Aeschlimann mènent bien leur propre parti aux pires défaites, en le divisant, en le morcelant pour satisfaire aux seuls idéaux de leur petit ego.

Nous l'avions dit et annoncé, mais la démonstration en est chaque jour plus éclatante tant cela est devenu une vérité incontournable: «  tant que les époux Aeschlimann ne seront pas chassés de la scène politique asnièroise, l'UMP de cette ville ira de catastrophe en déroute, de divisions en explosions, le tout sur fond de haines vivaces et de rancunes tenaces ».

Que ce soit avec Rama Yade ou quiconque d'autre, l'UMP ne pourra se reconstruire, sur Asnières et même avoir tout simplement un avenir, qu'en rompant totalement avec les époux Aeschlimann, leurs pratiques délétères et leur égoïsme destructeur.

C'est un constat, mais un constat qui appelle des mesures. Et celles-ci ne devraient pas tarder à venir......

Pendant ce temps, Manuel Aeschlimann, seul, de plus en plus esseulé, essaie encore de bluffer: il annonce continuer son pourvoi en Cassation dans l'affaire du Festival Folklorique.

Fort bien, disent ses nombreux ennemis: si par un hasard miraculeux, la Cour de Cassation cassait en droit le jugement d'Appel, l'affaire repartirait à zéro, avec des années de procédure médiatiquement suivie!!!

C'est le droit français que le député-avocat Manuel Aeschlimann connaît visiblement très mal qui le dit.....Et les intérêts civils à payer par les condamnés en Appel resteront à débourser par eux.

Manuel Aeschlimann est vraiment devenu « le damné d'Asnières ».

Quand on écrira l'histoire publique de Manuel Aeschlimann, le récit risque de commencer ainsi, de manière quelque peu hugolienne:

«  O combien de ses élus, combien de ses amis, combien de ses proches ont été pour lui et à cause de lui condamnés? »

Et la longue, très longue liste des damnés à cause de Manuel Aeschlimann risque encore de s'allonger avec Bernard Loth et Cyrille Dechenoix.....




Marylise Dipusu


Chapitre 445 des chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008



dimanche 1 mai 2011

Asnières sur Seine: les fausses innocences et la fin de partie





































Ci-dessus deux images en rapport avec notre article du jour: l'une qui souligne que certaines innocences proclamées peuvent être vues par le public comme fausses, ce qui revient à transformer une innocence affichée en culpabilité selon l'opinion publique, l'autre qui indique que la fin de partie des époux Aeschlimann approche. Les deux époux vont devoir quitter la scène publique, sous les huées, les quolibets et dans la honte générale. Une fin piteuse qu'ils se sont eux-mêmes préparé depuis des années par leurs trahisons, leur gestion toujours plus condamnée de tous côtés et leurs actes insensés contre les citoyens d'Asnières. Le rideau va tomber et il n'y aura pas de rappel, pas de bis, pour eux. 

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Manuel Aeschlimann relaxé du fait de l'inaction du Parquet de Nanterre, mais déjà jugé et condamné par le peuple


Ces derniers jours, la Justice de la République a connu deux évènements presque concomitants instructifs.

Le premier est le jugement de la Cour d'Appel de Paris dans le dossier Angolagate qui ne convainc pas un citoyen sensé en affirmant en résumé, chose ahurissante, « qu'il n'a pas existé de trafic d'armes de la France vers l'Angola ».

Une telle assertion, à laquelle nul ne peut croire au monde, anéantit encore le reste de crédibilité politique de la France dans le monde et de son gouvernement face à l'opinion nationale dans le pays. De plus, cela voudrait dire que les juges de première instance auraient vu des mirages et les médias aussi, et ce depuis 10 ans!

C'est à coup sûr un record de mirage dans la durée......!!!

Comme cette Cour d'Appel va juger bientôt de nouveau l'affaire Cleasrtream 2, on peut s'attendre à ce qu'elle fasse preuve encore d'une indépendance parfaite, totale, admirable, par rapport au pouvoir politique, qui, via le Parquet de Paris, a fait Appel du premier jugement sans, bien évidemment, qu'un seul homme de pouvoir, quelque peu hargneux, ne l'ait encouragé, voire poussé dans cette voie choisie en toute liberté et indépendance par Jean-Claude Marin.

Le deuxième fait, en parallèle, est constitué par le jugement rendu dans les affaires de marchés publics asnièrois truqués: l'ancien Directeur Général des Services de la mairie, Bernard Loth, est TRES SEVEREMENT CONDAMNE.

D'ailleurs, cette sévérité de la condamnation de l'ancien bras droit gestionnaire de Manuel Aeschlimann est soulignée dans le TITRE, comme avec une joie profonde, par une citation de dépêche de l'AFP par l'un des derniers « amis » de Manuel Aeschlimann, Francis Raminé Pourbagher:


Bernard Loth appréciera la solidarité exemplaire et la compassion sympathique de l'ancien directeur de cabinet de son employeur, proche de ce dernier, lequel Pourbagher n'a jamais fait mystère de son hostilité au DGS de la mairie.

Ainsi allait, tel un panier de crabes se détestant ou un nid de serpents en lutte interne constante, feu le pitoyable et pathétique système Aeschlimann.....

La Justice, avec ce que le Parquet de Nanterre avait consenti à lui laisser étudier, a donc sanctionné durement de nouveau le système Aeschlimann, la gestion fautive de l'ancien maire et de son équipe.

Mais, faute d'avoir eu tous les éléments de fait et de droit présentés par le Parquet aux Juges, Manuel Aeschlimann se voit « relaxé » par ….insuffisances de preuves directes contre lui, quoique le Jugement inclut des passages très dures et sévères pour l'ancien maire.

Selon l'AFP, dans son jugement, la 15e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre estime que M. Aeschlimann n’a guère été « curieux sur les modalités de paiement de ces repas prétendument professionnels dans un restaurant de luxe exploité par une société du même groupe que celui dont était issue la société titulaire d’un des marchés les plus importants de la commune« .

Voilà l'innocence de Manuel Aeschlimann habillée avec de jolis vêtements qui suintent son mépris des intérêts et de l'intelligence des habitants ainsi que son cynisme maintenant connu de tous.

En résumé, Manuel Aeschlimann est « relaxé » parce que l'instruction sur les faits n'a pas pu rassembler tous les faits potentiels liés à ces dossiers par absence de vrai travail de recherche du Parquet de Nanterre... Ce que l'avocat de la Ville explique très bien à l'AFP.

Le futur ex-député crie son innocence, mais, comme pour Charles Pasqua, ancien patron du SAC gaulliste dissous en 1981 après la fameuse tuerie d'Auriol, le peuple l'a lui, déjà condamné, et à plusieurs reprises depuis le 16 mars 2008.

Pire encore: pendant que les débris de son système clament cette « innocence », que le jugement souligne lui-même comme « relative » à ce qui était inclus dans le dossier par la volonté du Parquet de Nanterre dont tout le pays connaît les penchants,la crise de l'UMP asnièroise continue à s'aiguiser avec la rupture manifeste entre les époux Aeschlimann et la base de ce parti sur la commune!


Ainsi, Manuel Aeschlimann n'est « innocent », « relaxé » que par la Justice dans les conditions vues plus haut.

Pour ses anciens amis politiques, pour les habitants d'Asnières, pour les militants de son propre parti, son épouse et lui ont perdu toute légitimité, toute possibilité, toute utilité en tant que personnages publics.

Pendant que sa chute publique se poursuit, tandis que son isolement politique devient plus évident, Rama Yade continue à lui tailler, ici et là, des croupières, alors que nul n'est dupe que la liberté de parole des jeunes UMP asnièrois est soutenue par l'appareil de son propre parti.

Quoique les époux Aeschlimann disent et fassent, à chaque mouvement et/ou parole, ils s'enfoncent un peu plus profondément dans la boue de leur passé.

La source de cet abandon qui les frappe sans relâche de tous côtés est la perte de la mairie le 16 mars 2008, puis les aléas judiciaires de Manuel Aeschlimann et de ses anciens équipiers qui ont suivi et continuent.

En effet, qui voudrait encore d'un homme dont plusieurs élus et collaborateurs sont des condamnés pénaux à répétition, l'ancien DGS condamné deux fois dans deux dossiers différents, mais liés, et qui, lui-même, essaie de ne pas accepter ses propres condamnations pour délit de favoritisme?

Réponse: pas un citoyen sensé et pensant!!!

Les époux Aeschlimann sont irrémédiablement tirés vers un passé sans futur, vers la fin de leur carrière commune, vers le rejet de plus en plus affirmé de leurs actes anciens.

Ils causent, gesticulent, s'agitent, mais le fait demeure que tout concourt à leur commune disparition des radars politiques locaux, départementaux, régionaux et nationaux.

Une bonne chose pour la commune, pour les habitants, pour la démocratie, pour une ville débarrassée des pratiques détestables du système Aeschlimann.



Marylise Dipusu


Chapitre 444 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008