vendredi 13 février 2009

Asnières: impôts et taxes, une polémique en trompe l'œil




Manuel Aeschlimann l'a assez dit et répété: il est député et membre de la Commission des lois de l'Assemblée Nationale.

Il a été chargé de la loi de finances pour 2009, le budget qui, cette année, va générer un déficit budgétaire historique, donc créer un endettement record pour tout le pays, ce qui nécessitera ensuite une augmentation des impôts de tous les citoyens imposables en France.

A ce titre, Manuel Aeschlimann va étudier et proposer aux députés le vote de la suppression de la taxe professionnelle qui va donc frapper le budget de la Ville d'Asnières dont il prétend être le grand défenseur. Sachant qu'avec son déficit budgétaire sans précédent, l'Etat ne peut plus compensern quoi qu'il en dise, la suppression d'une taxe de 28 milliards d'euros, sans risquer la banqueroute!

Il est utile que les citoyens d'Asnières se rappellent que le député Manuel Aeschlimann, derrière ses mots doux sur la gestion de l'actuelle municipalité, se prépare à encore affaiblir Asnières, à diminuer ses ressources fiscales et donc à alourdir à terme les impôts et tarifs publics dont il fait mine de dénoncer la hausse présente.

Personne ne croira que le député Manuel Aeschlimann n'est pas l'élu municipal Aeschlimann Manuel, donc un seul homme ayant un langage d'un côté en Conseil Municipal pour critiquer ses adevrsaires locaux et des actes inverses à l'Assemblée Nationale contre tous les citoyens de la commune et du pays.

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La Municipalité justifie ses hausses d'impôts et de tarifs publics, les époux Aeschlimann les dénonce sans parler de leurs responsabilités: serait-ce un débat faussé en trompe l'œil ?



Les arguments, les bons et les mauvais, les faux et les vrais, s'échangent en public via blogs et sites de la majorité municipale et de ses oppositions, sur les raisons ou déraisons de la forte hausse des impôts et tarifs publics à Asnières.

Nous observerons d'entrée de discussion que la commune possède dans ce dossier des caractéristiques très différentes des autres communes qui augmentent, du fait d'autres causes, ces impôts et tarifs.

En clair, des hausses dans plusieurs communes de même taille au même moment n'ont pas forcément et toujours les mêmes origines!

La majorité municipale entend « assumer », toutes tendances confondues, ses choix haussiers quand l'économie du pays entre en récession officielle, justifiant ses décisions par de nouveaux engagements, écrits et oraux, ceci au moment où l'économie du pays se contracte brutalement.

La majorité municipale se refuse pour le moment- chose bizarre- d'évoquer aussi les terribles et asséchantes conséquences financières de la gestion municipale des époux Aeschlimann.

Les époux Aeschlimann, eux, faisant AUSSI naturellement l'impasse sur les anomalies de leur gestion municipale, accusent la majorité municipale de trahir ses engagements électoraux. Il est vrai que les époux Aeschlimann sont des spécialistes hautement qualifiés de la bon-tenue de leurs propre engagements qu'ils ont tous trahis, ce qui décrédibilise fortement leur charge contre les comportements critiquables de la majorité issue du vote du 16 mars 2009.

Les deux groupes municipaux ont- on le constate- un point commun: tous les deux refusent de parler, de montrer, de calculer et de dénoncer la gestion de la Ville entre 1999 et 2008, chiffres exacts et vérifiés en mains!

Voilà un point commun qui semble rassembler les deux groupes, chose fort surprenante quand on a lu les dernières déclarations de Sébastien Pietrasanta sur son blog personnel selon lesquelles l'argent devait revenir aux citoyens....

Alors, la question qui pointe sur toutes les lèvres est la suivante:
pourquoi aucun des élus municipaux ne veut que soit VRAIMENT sanctionnée la gestion passée de la Ville?

Ce qui formulée différemment pourrait être dit ainsi:
« Les critiques mutuelles publiques qu'on lit depuis quelques jours sont-elles finalement de la poudre jetée aux yeux des citoyens qui masque le refus de tous les élus de vraiment défendre les intérêts de la Ville et de clarifier les dérives naguère vigoureusement dénoncées par Sébastien Pietrasanta et l'ensemble du grand rassemblement pour Asnières? »

Asnières Nouvelles Citoyennes suivra avec attention ce semblant de débat où chacun cache la racine de la situation financière de la commune, DONC SES RSPONSABLES, DONC AUSSI SES SOLUTIONS LES PLUS JUSTES ET LOGIQUES POUR LES CITOYENS!

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Economie locale: des vœux pieux et des actes creux!


La récession est donc reconnue pour la France par toutes les autorités qui la niaient jusqu'ici. Asnières sur Seine est située en France.

L'Etat ne sait plus ce que sera son budget 2009, bien qu'un fait soit déjà clair: l'endettement de l'Etat va dépasser tous les records. Le remboursement de la dette publique explose et va encore plus exploser.

Bref, l'Etat s'endette à très grande vitesse, la décentralisation apporte sans cesse de nouvelles charges transférées de l'Etat aux communes, départements et régions, la suppression de la taxe professionnelle est annoncée. En un mot, l'avenir des collectivités locales est morose, voire très sombre.

La majorité pourrait donc de plus ici dénoncer les méfaits pour la ville des projets de lois que la majorité de députés UMP devrait adopter contre les citoyens des communes, départements et régions, en un mot, tous les citoyens contribuables du pays. Cela en dit long sur la sincérité du discours des époux Aeschlimann et de l'UMP tendance Aeschlimann, sachant que Manuel Aeschlimann prépare comme député cette modification fiscale contre les contribuables asnièrois que lui et son épouse font semblant de défendre.

Par ailleurs, à Asnières, l'économie locale est en quasi-déroute: l'usine PSA devrait fermer par des départs dits « volontaires » (en réalité, forcés par la direction du groupe pendant que la municipalité est silencieuse sur ce point), les commerçants sont en situation critique, l'artisanat souffre, les entreprises locales sont soit en décroissance avec réduction de leur personnel, soit en statu-quo total.

Bref, l'économie asnièroise se porte mal et il est exact de dire que le bilan des époux Aeschlimann sur ce point est très négatif.

Mais, que fait donc la municipalité actuelle en faveur de l'économie asnièroise dont elle est en charge depuis 11 mois?.

Certes, les époux Aeschlimann avaient fait venir la société CIRNOV pour laquelle travaillait Manuel Aeschlimann. Mais, CIRNOV est en débandade judiciaire et ne paiera plus de taxe à la Ville. Comme nombre de sociétés venues sur la ville dans un strict effet d'apparence qui n'a duré qu'un temps!!!

La gestion des époux Aeschlimann, c'est aussi cela!

Il est apparu en effet que les sociétés dont les époux Aeschlimann se sont vanté de l'installation sur la ville ne sont pas restées de manière pérenne sur notre cité. Etrange....

La municipalité nouvelle devrait donc relancer sérieusement et durablement l'économie communale, mais, à l'évidence, le contexte général ne s'y prête pas de manière favorable. Et son service de développement est toujours en panne d'idées, de conceptions, de projets et de réalisations!

A ce contexte mondial et municipal, il convient de rajouter un autre facteur qui entre aussi en ligne de compte: quel employeur viendrait à Asnières payer des impôts et taxes dont, de plus, l'usage passé, donc probablement futur, n'est pas contrôlé, voire, le cas échéant, sanctionné?

Cet aspect aussi a son importance cruciale, avec d'autres arguments de fond et de forme.

Tant qu'Asnières conservera son image de ville instable, avec une gestion désastreuse que personne ne veut réellement contrôler et sanctionner, le développement économique, l'arrivée de nouvelles activités, la création d'emplois et l'apport de ressources fiscales supplémentaires resteront des vœux pieux et des mots creux.


Marylise Dipusu

Chapitre 103 des Chroniques asnièroises du 16 mars 2008