Notre iconographie du jour sera nette et toujours en rapport avec l'actualité développée sur notre blog.
D'abord, une statue représentant la Justice que Manuel Aeschlimann a affrontée récemment à Versailles et qu'il va retrouver dans moins de deux semaines à Nanterre pour le dossier "Avenance".
Dessous, afin que les habitants du quartier Voltaire comprennent sans détour le but non avoué, mais bien réel, de la rénovation urbaine de leur secteur, la couverture du livre traitant de la spéculation urbaine.
Nul ne niera que l'immense majorité des projets de rénovation urbaine ont comme conséquence première, que cela soit voulu ou accidentel, une croissance de la spéculation immobilière et, derrière cela, le départ de ces zones rénovées des habitants les plus pauvres au profit d'autres; plus riches, mais plus endettés.
Le député en sursis joue de malheur avec l'actualité judiciaire
Alors que le procès de Jean-Pierre Bemba a commencé devant la Cour Pénale Internationale; Manuel Aeschlimann, son avocat député UMP; semble encore jouer de malheur.
En effet, alors que se rapproche l'audience de l'affaire des marchés publics truqués de la Ville d'Asnières sous son mandat de maire (affaire dite « Avenance »), les scandales semblent éclater et sortir par rafales sur la scène nationale.
D'Eric Woerth avec la vente d'un terrain en forêt de Chantilly en passant par le dossier de Karachi et les accusations de plus en plus précises et concordantes sur des rétro-commissions concernant la campagne électorale d'Edouard Balladur et jusqu'aux 8 millions d'euros d'argent public qu'un dirigeant de la DCN aurait touché en faisant chanter Nicolas Sarkozy, l'actualité judiciaire tient le haut du pavé.
Plus spécifiquement dans les Hauts de Seine, la crise qui se développe entre Patrick Devedjian, trahi et humilié par ses « amis » de l'UMP 92 et Jean Sarkozy (avec son père derrière) est un facteur aussi de danger accru pour les derniers espoirs des époux Aeschlimann.
En effet, l'entourage de Patrick Devedjian laisse ouvertement entendre que les « affaires » nauséabondes relatives à la gestion passée du Conseil Général des Hauts de Seine sous la présidence de Nicolas Sarkozy, pourraient sortir des tiroirs.....
C'est dire l'ambiance fraternelle et affectueuse qui règne au sein de l'UMP 92, ambiance qui permet par exemple au PS 92 de penser que ce parti pourrait en mars 2011 faire basculer le département dans sa poche politique.
Il est vrai qu'après l'affaire de l'EPAD qui a rejeté les prétentions du jeune Sarkozy Jean, puis la Bérézina des élections régionales pour l'UMP dans le département, si se rajoute à ces ennuis des divisions fratricides, le parti de Mme Aubry, qui ne brille pourtant pas par son programme, mi par le charisme de ses dirigeants si multiples, pourrait prendre la Présidence du Conseil Général.
Une telle éventualité serait aussi mauvaise pour les époux Aeschlimann. D'autant qu'avec les ennuis judiciaires de Manuel Aeschlimann et son acharnement à s'accrocher à ses espoirs vains, le résultat le plus évident est que le député en sursis fait tout pour que son parti perde toutes les élections possibles.
Comment en effet l'UMP pourrait avancer sur Asnières en gardant comme tête déclinante un battu à répétition, menacé de condamnations pénales multiples, qui fait seulement l'unanimité conter son odeur asphyxiante de soufre?
Un habitant de notre ville commente pour Asnières Nouvelles Citoyennes cette situation ubuesque:
« Manuel Aeschlimann battu en mars 2008, sa femme écrasée à Asnières en mars 2010, ses procès et ses activités de défenseur de criminels contre l'humanité, comment voulez-vous que tout cela galvanise un électorat quelconque et attire des militants convaincus? »
Quartier Voltaire: le feu de la révolte couve....
Nos correspondants du quartier Voltaire nous rapportent que la colère sourd de tous côtés contre la manière dont est réalisée la rénovation du quartier.
Les habitants commencent à apercevoir les vrais objectifs de ce projet de rénovation, initié par Manuel Aeschlimann et Bernard Loth, qui seront ensemble prévenus dans le dossier « Avenance » en décembre 2010, devant la 15ème Chambre Correctionnelle du TGI de Nanterre.
De plus en plus, les discussions entre citoyens marquent cette colère qui se transforme en révolte.
Si elle ne gronde pas encore devant la mairie, dit une habitante, c'est seulement parce que nous avons des difficultés à organiser l'expression de notre colère contre ce qui se passe.
Cet obstacle est effectivement un problème, mais les habitants travaillent à le résoudre afin de se réunir et d'agir....
Affaire à suivre.
Marylise Dipusu
Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008
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