dimanche 21 décembre 2008

Un maire fort ennuyé: Dray perquisitionné, Festival International et barbouzeries anciennes !



Julien Dray -photo ci dessus- est le mentor politique de Sébastien Pietrasanta, son parrain au sein du PS. L'affaire qui le met en cause tombe donc mal en cette fin d'année et sonne comme un mauvais cadeau judiciaire involontaire fait au député PS de l'Essonne et à ses amis politiques.

On ne pourra en tout cas que constater que la Justice à Paris est d'une célérité admirable contre Julien Dray alors qu'elle semble se hâter avec lenteur dans les Hauts de Seine contre les délits et anomalies qui ont frappé la Ville d'Asnières.

Si Sébastien Pietrasanta veut faire un beau cadeau aux citoyens d'Asnières pour les fêtes de fin d'année 2008 et en guise de voeux pour une heureuse année 2009, il lui est possible de faire diligence au nom de la Ville contre son prédécesseur et son équipe en portant officiellement et publiquement le Rapport intégral de la Chambre Régionale des Comptes devant le Procureur de la République de Nanterre et en exigeant des poursuites contre tous les délits, irrégularités et erreurs dénoncés dans le Rapport.

Un tel acte serait bien plus constructif, positif et sensé que de vouloir augmenter fortement les impôts locaux en pleine crise mondiale qui s'abat sur le pays et donc sur les habitants d'Asnières.

Et puis, cela consolerait au passage son ami Julien Dray qui se sentirait moins seul à être englué dans une "affaire" judiciaire ennuyeuse.....

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Une affaire judiciaire qui tombe mal pour le maire d'Asnières
: l'affaire Julien Dray

Alors que les citoyens d'Asnières apprennent avec indignation et colère que le maire entend augmenter leurs impôts locaux tout en envisageant une diminution des frais de fonctionnement des services publics de la Ville, ce qui n'est pas favorable à sa popularité, Sébastien Pietrasanta subit un nouveau coup qui vient cette fois de l'extérieur: son ami et mentor politique au PS est visé par une affaire de détournements de fonds associatifs au détriment, entre autres, SOS-Racisme et la FIDL (Fédération Indépendante et Démocratique des Lycéens).

Son appartement a été perquisitionné et de graves accusations, dites pudiquement « interrogations » sont apparues dans les médias et selon le Parquet de Paris.

Visiblement, si Sébastien Pietrasanta a annoncé de mauvaises nouvelles fiscales aux citoyens juste avant les fêtes de fin d'année, ce qui manque singulièrement de sens politique, la réalité des événements lui assène à son tour une mauvaise nouvelle avec ce que certains appellent déjà « l'affaire Julien Dray ».

Rappelons que Sébastien Pietrasanta a été, plus jeune, tout aussi militant de la FIDL que de SOS-Racisme, les associations que la Justice soupçonne d'avoir été victimes des détournements de fonds qui auraient profité à Julien Dray.

Une chose est sûre: le Parquet de Paris a agi avec efficacité et célérité, après avoir reçu les documents transmis par TRACFIN concentrant les accusations présumées contre Julien Dray.

Le Parquet de Paris a agi, ce faisant, à l'exact opposé de l'attitude de Sébastien Pietrasanta face aux délits constatés et aux anomalies financières graves commis sous la mandature de Manuel Aeschlimann !!!

Pourtant, selon nos sources avérées, le Parquet de Nanterre a bien été saisi par écrit et officiellement par des citoyens et associations d'Asnières des délits et irrégularités constatés par le Rapport de la Chambre Régionale des Comptes....Par la Ville, nul ne le sait car la Ville ne dit rien sur ce très important sujet depuis 9 mois!

Nous allons voir maintenant si le Parquet de Nanterre est aussi rapide et efficace que celui de Paris dans la lutte contre les délits financiers, notamment les détournements de fonds publics, commis par des élus, tant du PS que de l'UMP, au nom de la Justice et de la lutte contre toutes les formes de délinquance, d'où qu'elles viennent.

Asnières Nouvelles Citoyennes continuera naturellement son combat tenace pour que le Parquet de Nanterre, ayant reçu officiellement le Rapport complet et explicité de la CRC, agisse avec célérité et diligence contre les délits financiers visant les intérêts de la Ville d'Asnières.

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ZAC Bords de Seine: précisions utiles

Des correspondants nous ont à juste titre apporté des éléments afin de préciser des points essentiels sur la ZAC dite « Bords de Seine », construite sur les terrains industriels dits « Unilever » dont on ne sait pas, pour l'heure avec clarté et certitude, s'ils ont été nettoyés avant les travaux en cours, comment, par qui et à quel prix.

Ainsi, il apparaît que l'opération sur cette ZAC est entièrement privée. L'opérateur unique est le groupe EIFFAGE, déjà très actif dans notre ville depuis des années et qui fut donc choisi par la Municipalité de Manuel Aeschlimann.

Celui-ci, dans le cadre de la ZAC, doit même payer et/ou bâtir les équipements publics correspondant aux besoins publics du nombre d'habitants prévus (environ 3000 selon nos informations reçues de plusieurs sources).

Cependant, aux dernières nouvelles boursières et de la presse économique, le groupe EIFFAGE semble subir de plein fouet la crise mondiale et en a été fortement affaibli. Sa valeur en a été dépréciée ( de moitié environ depuis janvier 2008 pour être exact et précis).

Certains milieux financiers, généralement bien informés, n'hésitent pas à affirmer que la crise immobilière et financière actuelle pourrait apporter de très graves difficultés au groupe EIFFAGE, difficultés que le « plan de relance » gouvernemental ne pourra probablement pas résoudre.

En atteste, selon ces milieux bien informés, le faible rebond (à peine 3%) du titre EIFFAGE depuis l'annonce de ce « plan de relance »!

Toutefois, selon EIFFAGE, malgré la force terrible de la crise actuelle mondiale, la majorité des logements prévus serait déjà vendue! Si EIFFAGE l'affirme....

Comme disent les enfants incrédules et à l'esprit délié: « on verra bien à la fin ».

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Le bal des hypocrites, le bouc-émissaire innocent et le système Aeschlimann

Ainsi donc, la publication par Asnières Nouvelles Citoyennes d'un courriel du Directeur de Cabinet du maire indiquant que, depuis presque 3 mois, la mairie et son avocat n'avaient rien fait dans le dossier du Festival International a provoqué des réactions « indignées » en mairie d'Asnières.

Les citoyens ont le droit de savoir la nature de cette indignation, ici fort sélective et digne d'un bal des hypocrites d'anthologie.

L'entourage et le cabinet du maire d'Asnières n'ont pas été « indignés » de l'INACTION de l'avocat payé par la Ville depuis.... plus de 9 semaines!

Ils n'ont pas été « indignés » que leur constitution de partie civile au nom des 90.000 habitants d'Asnières n'ait pas progressé d'un millimètre, ni que les pièces du dossier complet n'aient pu être lues et analysées par eux et l'avocat que la commune rémunère, ceci pour le bien de la collectivité publique!

Ils n'ont pas été « indignés » par leur ignorance actuelle, de ce fait, du dossier à presque un mois des audiences en tribunal correctionnel où ils sont censés défendre avec ardeur et maîtrise les intérêts des habitants d'Asnières!

Non, tout cela n'a pas soulevé leur colère, ni leur indignation!!!

Ce qui a généré leur ire, c'est que l'information soit rendue publique et atteste de leur INACTION dans le dossier du Festival International dans lequel sont impliqués, entre autres prévenus, l'ancien maire Manuel Aeschlimann et Mme Fabienne Van Aal, née Bary, ancienne fonctionnaire de la Ville dotée longtemps d'un double emploi avec double salaire.

Aussi, loin de s'en prendre à l'avocat qu'ils ont désigné et qui semble se hâter avec une lenteur de tortue épuisée, ils ont trouvé un bouc-émissaire tout désigné: le responsable associatif à qui David Roizen avait fait, sans vergogne, comme disait Georges Brassens dans une de ses chansons, ses « confidences ».

D'un côté, mansuétude coupable envers les prévenus dans le dossier du Festival International, de l'autre, réaction immédiate et forte contre un responsable associatif respecté et honnête, la mairie d'Asnières a vraiment des pratiques bien surprenantes et des aunes bien différentes de réactions selon que l'objet de son courroux est un simple citoyen ou l'ancien maire!

Aussi, la rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes est contente d'apporter une information instructive au cabinet du maire et à son entourage, qui ne va pas certes améliorer leur position dans l'affaire du Festival International, dans laquelle on attend qu'ils nous apportent vite des nouvelles de mesures énergiques et décisives, propres à assurer vraiment la défense résolue des intérêts de la Ville: la FUITE DE L'INFORMATION N'EST PAS DU FAIT DU RESPONSABLE ASSOCIATIF VISE PAR LA MAIRIE!

Car notre rédaction a reçu ce courriel, non de ce responsable associatif visé par un cabinet apparemment pressé de lui fermer sa porte, mais de deux autres sources qui lui sont totalement étrangères, dont une considérée comme « proche » des époux Aeschlimann, ceux-ci s'étant vantés auprès d'amis de leur parti, l'UMP, de la « gentillesse » de la mairie actuelle dans l'affaire du Festival qui vise entre autres Manuel Aeschlimann!

Selon nos informateurs, ici fort bien documentés, sous le système Aeschlimann, une société privée aurait été chargée de fournir des « renseignements » sur les « opposants » audit système.

Dans ce cadre, des interceptions illégales de communication auraient été faites durant plusieurs années pendant que, de son côté, Francis Pourbagher aurait été chargé de collecter auprès de la DCRG et « de services officiels » des éléments d'information sur les « opposants » afin d'essayer de les déconsidérer publiquement.

Selon nos sources, nombre de citoyens, de responsables associatifs, d'élus et ex-élus auraient été visés par ces pratiques peu avouables et illégales.

Parmi ceux dont les noms nous ont été cités, nous comptons Bruno Casari, Kamel Zaoui, Laurent Martin Saint Léon, Olivier Chazoule, Josiane Fischer, des élus PS, entre quelques autres, du côté des élus municipaux.

Des responsables associatifs, dont celui accusé faussement par la mairie, auraient été aussi victimes de ces « communications interceptées » en toute illégalité.

Rappelons enfin des faits avérés: en 2004, l'ancien Président de l'ADECA et un élu municipal, Laurent Martin Saint Léon, chacun séparément, avaient déposé des plaintes sur ces « interceptions illégales de communication » au Parquet de Nanterre.

Une enquête, longue, de police a eu lieu, effectuée par un fonctionnaire de police hautement qualifiée dans le domaine concerné et son équipe.

Très étrangement, après ces plaintes aient été « ébruitées », on ne sait comment et par qui, Laurent Martin Saint Léon a retiré la sienne -on suppose suite à des pressions reçues- et la plainte de l'ancien Président de l'ADECA n'a jamais reçu de suite écrite, malgré qu'une procédure ait été ouverte par le Parquet de Nanterre et que le responsable associatif ait été entendu deux fois par les enquêteurs sur le dossier.

Enfin, nous rappellerons aux amis du maire, notamment membres du PS, un fait connu de tout Asnières depuis longtemps et qu'ils ne peuvent pas ignorer: Manuel Aeschlimann se vantait d'avoir toutes les informations sur le fonctionnement et l'activité de leur parti sur la ville, et ce depuis 2001!

A tel point que l'ancien dirigeant du PS d'Asnières, Dominique Riera, avait dû prendre des mesures énergiques contre les « fuites » qui arrivaient apparemment directement aux époux Aeschlimann, par un canal mystérieux.

Malgré ces mesures résolues, les « fuites » avaient continué.....Aussi, nous conseillons au maire et à son cabinet, en se remémorant ces faits qu'ils connaissent bien, de plus s'interroger enfin sur l'ORIGINE des « fuites » d'informations de leur parti vers les époux Aeschlimann au lieu que d'accuser à tort un responsable associatif innocent.

Que le maire et son cabinet soient depuis 9 semaines incapables de défendre les intérêts de la Ville devant les Juges de Nanterre, cela est déjà en soi un scandale public dont ils devront rendre compte devant les citoyens.

Qu'ils continuent à croire que les « fuites » qui venaient de leur parti aient cessé après le 16 mars 2008 relèverait de la naïveté la plus affligeante ou de l'aveuglement incompréhensible pour des élus municipaux.

Peut-être serait-il donc temps que le maire et son cabinet se rapprochent du Parquet de Nanterre et demandent les résultats « techniques » de l'enquête faite depuis 2004 quant aux « interceptions illégales de communication »....et/ou exigent une enquête officielle sur la sécurité de leurs communications.

Car si le maire et son cabinet sont coupables de graves négligences contre l'intérêt de la Ville dans ce dossier du Festival International, l'intérêt des citoyens ne sera pas assuré par des accusations aussi fausses qu'injustes contre des citoyens innocents, le système Aeschlimann n'étant nullement détruit pour l'heure et tous ses dessous n'étant pas encore révélés publiquement.

Nota bene de la rédaction: il est intéressant de noter, pour les lecteurs peu au fait des problèmes de « barbouzerie » en France, que depuis quelques mois, l'Etat entend « réglementer » les sociétés de renseignements privés qui ont cru fortement en nombre depuis 2002. Plusieurs « affaires » récentes attestent nettement que les frontières entre services officiels publics de renseignements et officines privées d'informations ne sont pas toujours étanches ou hermétiques. Comme aux Etats-Unis, il existe là des dérives et des risques de dérives que personne ne saurait ignorer ou se cacher. Les affaires des Notes RG et DST sur la société Mayetic et la Fondation Ostad Elahi, passées de services publics officiels à des médias par des canaux qui devraient être très matériels- médias qui les ont ENSEMBLE et SOUDAINEMENT montés en épingle- démontrent aussi que des dérives suspectes sur le plan des informations issues des services de renseignements publics ont apparemment eu lieu à Asnières, au moins depuis fin 2003. Il serait temps que la majorité municipale s'en préoccupe vraiment, avec tous les pouvoirs qui sont ceux d'une Ville comme Asnières.

Marylise Dipusu

Chapitre 70 des chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008