jeudi 5 mai 2011

Asnières sur Seine: « sur instruction de Manuel Aeschlimann »






































Notre iconographie du jour se rapporte au cynisme sous toutes ses facettes: le cynisme pervers, qui est aussi appelé perversité morale par d'autres spécialistes du domaine est mis en évidence par nos deux premières images.

La troisième image est le titre-assez long- d'un livre publié par un chômeur sur le cynisme social.

A Asnières, selon ce que déclare Jean-Jacques Dauphin, ancien du SAC gaulliste dont il aurait porté la carte n° 1 à sa fondation, il semblerait qu'il existe un cynisme spécifique rassemblant les deux catégories, ou trois selon les avis personnels, vues ci-dessus. Ce cynisme spécifique serait reconnu au mot "instruction" au sens de "ordre, consigne, commandement, directive".

__________________________________________________________________________________


Les pratiques du système Aeschlimann dévoilées sans le vouloir par....Francis Pourbagher



Qui aurait cru voici quelques années que c'est par le biais d'une lettre aigrie de Francis Pourbagher adressée à Manuel Aeschlimann fin 2006, et diffusée par Mohamed Bentebra, que les dessous immondes du système Aeschlimann seraient enfin dévoilés en place publique par les médias?

Ce que relate le Parisien paru le 5 mai 2011 sur les échanges en audience de Justice à Nanterre, dans un procès qui opposait Mohamed Bentebra, partie civile, à Jean-Jacques Dauphin, prévenu, est d'un réel intérêt « historique » pour mieux connaître le système qui géra la commune de 2001 à 2008.

Ainsi, on apprend que Jean-Jacques Dauphin a établi une attestation écrite sur « INSTRUCTION de Manuel Aeschlimann afin de sanctionner le fonctionnaire municipal Mohamed Bentebra, et cela pour un acte qui relevait de la vie démocratique privée libre de ce citoyen: une diffusion de tracts dans le cadre de la liberté constitutionnelle d'expression de ses opinions.

Voilà qui éclaire d'un jour nouveau les affaires, nombreuses, où des « attestations écrites » furent apportées en Justice contre tel ou tel au profit du système Aeschlimann.

Serait-ce à dire que ce type d'INSTRUCTION était monnaie courante- voire la norme- au sein de ce système anti-démocratique et liberticide?

Devrait-on par exemple en conclure que, dans l'affaire fameuse des corbeaux, des « instructions » furent aussi données pour faire diffuser un tract diffamatoire par des élus qui auraient été « instrumentalisés » par le maire de l'époque?

Est-il sensé de penser que ces méthodes ont joué dans toutes les autres affaires judiciaires lancées, aux frais des citoyens contribuables, contre toutes celles et tous ceux qui combattaient le système Aeschlimann, ses dérives anti-républicaines, ses dépenses folles, ses repas payés par Avenance, ses élus condamnés?

Ce que Jean-Jacques Dauphin affirme devant la Justice, face à un Parquet qui ne voit pas  LE délit commis par un élu dans le fait de produire des « faux documents administratifs » utilisés pour des « actes administratifs » lors d'une Commission disciplinaire, est du plus grand intérêt public.

Aidons le plaignant dans ses éventuels combats et actions futurs contre les mesures arbitraires qui l'ont frappé.

Mohamed Bentebra et son avocat ignorent-ils que la production et l'usage de faux documents administratifs par des élus sont des actes prévus et sanctionnés par les articles 441-2 et suivants du Code Pénal?

Par ailleurs, ce que relate Jean-Jacques Dauphin est aussi instructif sur la corruption morale qui avait cours au sein du système Aeschlimann.

Ainsi, on constate, stupéfait, indigné, qu'un élu de la population obéissait, sans réfléchir aux conséquences de ses actes, dès lors que Manuel Aeschlimann donnait « instruction ».

On connaît des régimes politiques honnis, des dictatures sanglantes, où l'obéissance absolue, irréfléchie, immorale, était la règle suprême permanente.  

Ce que décrit Jean-Jacques Dauphin du système Aeschlimann est très proche, dans la forme de soumission morale veule des exécutants, de ces régimes dictatoriaux.

On comprend, sous cette lumière nouvelle, que Manuel Aeschlimann ait tenu le 21 janvier 2005 à offrir la « médaille d'honneur » de la Ville au représentant de la dictature iranienne en France. Cette dernière était donc un exemple à suivre pour le système en place en 2005.... Tout s'éclaire et s'ordonne ainsi bien mieux, et logiquement.

Ce n'est pas notre habitude ici, mais cette fois, nous remercions Francis Pourbagher pour son apport, certes bien involontaire, non désirée, à ce coup de projecteur magnifique sur les dessous ignobles du système Aeschlimann, sur ce système qui aurait dû, selon son fondateur, être empli « d'esprit civique ».

Dans le cas présent, la langue de l'ex-maire a fourché et a trompé son petit monde: il a dit « esprit civique ». Il fallait comprendre « esprit cynique »!

Sans « instruction », bien sûr.....




Marylise Dipusu


Chapitre 446 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008


Aucun commentaire: