lundi 29 septembre 2008

République, démocratie, libertés



Marianne et Voltaire, la République éclairée par la pensée des Lumières, telle est la conception de la rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes quand il s'agit de la République, de la démocratie et des libertés civiques. Débattre, dialoguer, être en désaccord, manifester la diversité des opinions et leurs contradictions naturelles, c'est cela la démocratie vraie. Asnières Nouvelles Citoyennes peut moquer librement un blogueur ou dire la vérité sur des élus, mais quand on touche à la liberté d'expression des opinions et des informations des citoyens, y compris blogueurs, alors nous prenons clairement position en leur défense selon ce principe élaboré par Voltaire: « je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous puissiez le dire ». La liberté est une et indivisible. Asnières Nouvelles Citoyennes est de son côté.

Voltaire et Marianne dans l'affaire Aeschlimann contre Lindemann


Suite à de très féconds échanges avec des lectrices et lecteurs d'Asnières Nouvelles Citoyennes, la rédaction a décidé de bien préciser, publiquement, la position de principe qui est le nôtre face à la nouvelle plainte en diffamation déposée par Manuel Aeschlimann contre un citoyen asnièrois, de plus responsable associatif, Bruno de Beauregard, obligeant la Justice, de par la loi, à poursuivre le blogueur Lionel Lindemann, directeur de publication de son blog.

Notre position est claire et nette:

Asnières Nouvelles Citoyennes CONDAMNE sans réserve la nouvelle agression du député UMP Manuel Aeschlimann, ex-maire d'Asnières dont la gestion a été sévèrement étrillée par les magistrats de la Chambre Régionale des Comptes avant d'être sanctionnée par les électeurs, contre la liberté de presse, d'expression et de communication entre citoyens.

Asnières Nouvelles Citoyennes se prononce pour l'ANNULATION IMMEDIATE de ces poursuites judiciaires engagées contre Lionel Lindemann et notre concitoyen Bruno de Beauregard, ceci au nom des principes universels de la République, de la démocratie et des libertés.

Nous n'avons jamais caché notre opinion sur Lionel Lindemann, ses écrits douteux, ses choix personnels et ses méthodes discutables.

Pour autant, nous ne pouvons accepter que ce blogueur soit ainsi attaqué, comme Bruno de Beauregard, dans ses droits et libertés personnels.

Nous demandons solennellement au CONSEIL MUNICIPAL d'Asnières de voter un voeu de condamnation-réprobation de cette agression judiciaire, commise par un élu qui a jeté notre ville dans la situation difficile, sur tous les plans, qu'elle connaît, avec une dette formidable dont une partie non-négligeable est issue de dépenses illicites, illégales et indues commises en toute connaissance de cause sous le mandat de Manuel Aeschlimann, donc sous sa pleine responsabilité.

Ce voeu municipal se devrait d'être voté au nom des principes de la République, en défense de notre concitoyen asnièrois Bruno de Beauregard et du principe constitutionnel de liberté d'expression..

Nous nous plaçons inconditionnellement- malgré encore une fois nos profondes divergences avec Lionel Lindemann qui a soutenu le système Aeschlimann durant des années- aux côtés des valeurs essentielles que Voltaire et Marianne nous ont léguées à tous.

Voltaire combattit pour la création d'une vraie liberté de la presse, d'expression des citoyens et de circulation comme d'échange des opinions. Il a écrit cette phrase splendide que nous reprenons à notre compte, car elle est d'une vérité d'évidence pour toute personne pensante:

« C’est le propre des censures violentes d’accréditer les opinions qu’elles attaquent ».

( Source : Poème sur le désastre de Lisbonne)

Quant aux valeurs de Marianne, tous les citoyens les connaissent. Elles sont inscrites sur le fronton de la mairie d'Asnières, comme de toutes les mairies du pays: Liberté- Egalité- Fraternité.

Il est temps que disparaissent définitivement de la vie de la cité les scories du système Aeschlimann dont cette plainte est une expression posthume dépassée et contraire au souhait légitime collectif d'une ville d'Asnières vraiment apaisée.

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Marie-Dominique Aeschlimann: le ridicule ne tue pas, mais il abime beaucoup

Nous avons reçu de divers côtés des échos amusés et souriants à la belle tribune libre de notre ami et concitoyen Nicolas Marié ridiculisant avec humour des écrits incohérents et aberrants signés par Marie-Dominique Aeschlimann dont le surnom nouveau, « Madame Moijemon » (en hommage à son usage répété des je, mon, mes) commence à circuler largement.

Parmi les élus municipaux comme au Conseil Régional, les élucubrations confuses de l'élue communale et régionale ont généré de nombreux rires, et ce, de tous les partis politiques sans distinction.

Si le ridicule des propos, fort heureusement, ne tue pas, il a sérieusement abimé l'image publique de cette élue aux déductions assez confuses.

Asnières Nouvelles Citoyennes a recueilli une preuve de cette image abimée auprès d'élus côtoyant Marie-Dominique Aeschlimann, à travers une histoire drôle qui se relate ici et là, dans un certain esprit doucement moqueur. La voici:

« Marie-Dominique Aeschlimann présente un rapport sur la délinquance financière en col blanc au Conseil Régional Ile de France.

Après avoir énoncé quelques banalités générales, elle poursuit ainsi: « la hausse du taux d'élucidation par les services financiers de la Police Judiciaire des affaires de délinquance financière en col blanc, notamment dans les Hauts de Seine, indique deux choses:

d'abord que les sections financières des Parquets et les enquêteurs de Police Judiciaire accomplissent un travail sérieux et efficace portant ses fruits pour les collectivités locales et territoriales.

ensuite qu'il y a hausse de cette forme de délinquance coûteuse aux budgets publics, malgré les actions énergiques du gouvernement et de l'UMP pour « nettoyer les écuries d'Augias », comme l'a si bien dit mon ami Patrick Devedjian »

Tous les élus de l'Assemblée Régionale éclatent de rire et applaudissent l'oratrice, rouge de fierté d'être ainsi ovationnée par ses collègues.

Puis, alors que les applaudissements s'éteignent, une voix forte demande à la cantonnade, déclenchant un fou rire général nouveau: « et quand, chère collègue, rembourses-tu tes 450.000 euros dus à la Ville d'Asnières pour tes années avec ta voiture de fonction, ton chauffeur et tes frais d'essence? Cela aussi ferait monter le taux d'élucidation dont tu nous parles si bien! »

Bien évidemment, toute relation de cette aimable plaisanterie avec des faits véridiques signalés aux 49 élus de la Ville d'Asnières par la Chambre Régionale des Comptes d'Ile de France ne serait que pure coïncidence ou total hasard.


Marylise Dipusu
Chapitre 40 des Chroniques asnièroises du 16 mars 2008

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