La Justice et l'information, ont en commun que, pour être crédibles dans l'opinion publique, elles doivent toutes deux être transparentes, honnêtes et complètes.
A Asnières, une décision prise et mise en oeuvre par le maire, concernant la défense des intérêts des finances de la Ville en cette période de crise mondiale, a été tue jusqu'au 26 octobre 2008 alors qu'elle daterait, selon divers élus de la majorité, de plusieurs semaines. Une information de cette nature, cachée aux citoyens et aux médias si longtemps, puis annoncée par un blog asnièrois en quelques lignes rapides, en dit long sur la situation réelle de notre commune.
L'information complète, détaillée, précise, attestée, est aussi précieuse et indispensable pour une relation durable de confiance entre élus et citoyens que pour les magistrats qui auront à juger, en toute indépendance, du sort judiciaire des 4 prévenus les 29 et 30 janvier 2009 à Nanterre.
La mairie a un devoir moral de transparence absolue et d'information complète des citoyens qui ne peut être altérée par rien de contingent. Surtout dans une ville qui sort à peine de 7 ans de système Aeschlimann, un système qui n'a pas valorisé, ni développé ni la transparence, ni l'information.
Festival International: l'information publique est insuffisante!
Selon le court article suivant:
http://asnierois.org/fw/html/modules.php?name=News&file=article&sid=944
la Ville d'Asnières d'Asnières sur Seine se serait ENFIN constituée partie civile contre les 4 prévenus dans l'affaire dite du Festival International de juin 1998.
A ce jour, aucune information détaillée, aucun document juridique précis, aucun communiqué de presse, aucun nom d'avocat ou de fonctionnaire représentant la Ville n'ont été communiqués à la presse, aux blogs et sites asnièrois qui puisse manifester la ferme volonté politique de la majorité municipale de donner un écho exemplaire et civique à cette démarche.
Si le blog cité plus haut ne l'avait pas révélé, 3 jours après le Conseil Municipal (le 26 octobre 2008 alors que le Conseil s'est réuni le 23 octobre), cette nouvelle importante, y compris sur le plan médiatique, serait toujours une non-information!!!
D'ailleurs, le site asnierois.org ne produit, chose surprenante, aucune pièce documentaire sur cette constitution de partie civile, son contenu matériel, le nom du représentant de la Ville dans le dossier, les demandes de la Ville, à l'appui de l'information donnée en quelques simples lignes.
Nous restons donc avec une situation assez étrange, pour ne pas dire indicatrice de fortes contradictions dont les ressorts sont d'ailleurs assez divers sous les apparences:
d'un côté, les blogs du maire et d'élus PS vantent sans cesse, et de manière presque martelée, les récents votes communs des élus de la majorité et de l'opposition, sans que personne ne comprenne exactement les raisons précises qui poussent ces élus à saluer d'une voix aussi uniciste ce type d'informations, sans grand intérêt pour les citoyens alors que se profilent des hausses d'impôts, taxes et tarifs publics dont la réalité et l'ampleur ne sont pas même évoqués par ces mêmes élus!
Les élus blogueurs PS ne s'y prendraient pas autrement s'ils désiraient à la fois redorer le blason fort terni des époux Aeschlimann et préparer, ce faisant, les Asnièrois à une « union sacrée » contre les effets de la crise mondiale sur la commune... Quoi qu'il en soit, leur communication apparaît ici fort maladroite et son aspect répétitif, taisant de plus l'information essentielle quant à leur action publique qui intéresse les finances de la Ville, donc le portefeuille des citoyens, laisse ces derniers très interrogatifs sur la connexion entre ces élus et la vie quotidienne des citoyens.
de l'autre, une discrétion de fleur de montagne menacée d'extinction de la part de ces mêmes élus qui passent TOUS, pour l'heure, sous silence collectif la nouvelle selon laquelle la Ville DEFENDRAIT enfin SES intérêts et ceux des contribuables asnièrois en Justice dans l'affaire du Festival International.
Les citoyens et nombre d'élus de tous bords sont perplexes face à ce double constat.
Visiblement, la sortie TARDIVE- le 26 octobre 2008, soit 3 jours après le Conseil Municipal-, presque clandestine, via un blog asnièrois, SANS preuve documentaire précise, SANS éléments de fond pour les citoyens, SANS le contenu exact de l'acte juridique- de l'information PUBLIQUE aux citoyens sur cette constitution de partie civile répond à l'évidence, d'une certaine manière, à la fois aux demandes répétées des citoyens, d'associations et de notre rédaction d'un côté et à la poursuite de buts politiques particuliers, quoique pas uniformes, de l'autre.
En clair, cette discrétion, surprenante au premier abord, sur l'information concernant une constitution de partie civile de la Ville contre, entre autres et de fait Manuel Aeschlimann et son prédécesseur Frantz Taittinger, manifeste donc- c'est un fait- un certain trouble d'au moins certains élus de la majorité, pour des raisons d'ailleurs fort différentes.
En effet, on peut aisément comprendre que cette action juridique de la commune puisse ne pas « être en exacte adéquation » avec les écrits des élus PS sur l'unanimité des votes lors du Conseil Municipal du 23 octobre 2008 (notamment vis à vis des époux Aeschlimann ayant voté des mesures qu'ils n'ont jamais par eux-mêmes soutenues ou même souhaitées avant le 16 mars 2008).
Saluer d'un côté des décisions unanimes, donc communes avec les époux Aeschlimann, tout en dressant de facto la Ville contre Manuel Aeschlimann en tant que prévenu dans le dossier du Festival International peut être certes perçu comme un envoi de signaux plutôt contradictoires, voire confus.
Comme on peut aisément admettre que certains élus divers droite et Modem puissent être ennuyés que l'action juridique de la Ville vise, entre autres personnes, Frantz Taittinger, dont ils ont été naguère les colistiers ou les adjoints.
Tous ces motifs politiques et/ou sentiments personnels sont légitimes en démocratie et humainement, mais les intérêts de la Ville et de ses 90.000 habitants doivent être supérieurs en tout état de cause à tout lien privé existant ou à tout calcul politique possible.
Asnières Nouvelles Citoyennes, étant totalement indépendant à l'égard des élus passés comme présents et exclusivement dévoué aux seuls intérêts de TOUS LES CITOYENS CONTRIBUABLES ASNIEROIS exige la PUBLICATION INTEGRALE par la mairie de TOUTES LES INFORMATIONS sur cette CONSTITUTION DE PARTIE CIVILE DE LA VILLE.
Il ne s'agit pas seulement de la nécessaire transparence des actes des élus due aux citoyens, mais aussi des intérêts financiers de la commune, donc de ses contribuables.
Enfin, nous rappelons et confirmons bien à tous les citoyens contribuables que Manuel Aeschlimann, pas plus que Frantz Taittinger et Fabienne Van Aal, ne peuvent bénéficier, à aucun titre légal, de la protection juridique de la Ville, donc d'avocats payés par les finances publiques, s'agissant pour les deux premiers d'un délit pénal sanctionné par le Code pénal et non de la représentation de l'exécutif municipal, et pour la troisième d'un même délit pénal dont elle a à répondre à titre personnel devant la Justice.
En voici la preuve apportée par un élu lui-même, sénateur:
http://www.danielraoul.net/article/articleview/427
Si, depuis 2005, Manuel Aeschlimann avait utilisé dans ce dossier les services d'un avocat en contrat avec la Ville (on évoque le nom de Me Olivier Schnerb), il convient alors que la Ville, par son maire actuel, exige du prévenu Manuel Aeschlimann le REMBOURSEMENT INTEGRAL des débours effectués au détriment des finances de la commune.
Par ailleurs, si un avocat, surtout lié contractuellement à la Ville, avait accepté en toute connaissance de cause des versements d'argent public dans ce dossier, il est aussi supposé, en droit, pouvoir aussi être poursuivi en Justice par la Ville pour « recel de détournement de fonds publics ».
Nous versons toutes ces informations au débat public citoyen afin de défendre résolument les légitimes intérêts concrets des citoyens d'Asnières.
Bien évidemment, les lecteurs d'Asnières Nouvelles Citoyennes peuvent apporter librement remarques, informations, critiques et commentaires sur ces faits.
Marylise Dipusu
Chapitre 53 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008
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