dimanche 26 octobre 2008

Asnières: dettes toxiques, impôts en hausse et faux semblants



Dexia, la banque aux « dettes toxiques » pour des millions de contribuables de communes, départements et régions de France. Sous le vocable médical de « produits toxiques », les citoyens doivent entendre et comprendre que les communes, départements et régions vont leur demander de payer, comme pour l'Etat, beaucoup plus d'impôts et taxes, tandis que les tarifs des services publics augmenteront. A Asnières, c'est bien la gestion des époux Aeschlimann qui est RESPONSABLE de ces dettes et de leur terrible poids dans le temps, mais la majorité actuelle entend, sans poursuivre en Justice les dérives qu'elle a dénoncées, faire payer cette gestion à TOUS LES ASNIEROIS!!!Un choix politique lourd des plus dangereuses dérives pour la Ville et ses habitants.


Dettes municipales toxiques: pour qui est la toxicité?

Du dernier Conseil Municipal tenu le 23 octobre 2008, trois choses essentielles peuvent être retenus comme leçons par et pour les citoyens.

La première est l'annonce publique que près de 70% de la dette de la commune d'Asnières sont constitués de ce qu'on appelle mal à propos des « produits toxiques ».

En langage citoyen normal accessible à toutes et tous, cela signifie que 70% de la dette communale actuelle (qui a atteint 200 millions d'euros), en clair, 140 millions d'euros, ont été négociés sans cadre stable concernant la longueur du remboursement, mais surtout sans garantie claire sur son taux.

Ainsi, Asnières est non seulement endettée d'une manière excessive dans l'absolu financier, mais de plus, les sommes à rembourser à terme peuvent croître sans véritable limite connue par avance, puisque les taux d'intérêt de 70% de la dette communale ne sont pas fixes ou déterminés dans un cadre précis, mais soumis à de fortes variations possibles. Le tout est aggravé par les reports et étalements dans le temps qui ont marqué le gestion des époux Aeschlimann.

Le deuxième point qui retient l'attention publique est que les engagements écrits pris auparavant par l'équipe municipale concernant la constitution de partie civile dans l'affaire du Festival International et la publication des résultats de l'audit, notamment signés par le maire-adjoint Luc Bérard de Malavas, n'ont pas été tenus ou honorés!

La Ville ne veut donc visiblement pas défendre les intérêts des citoyens contribuables asnièrois en Justice dans un dossier qui concerne les deux anciens maires de la ville, pas plus qu'elle ne publie aux habitants les vrais chiffres de la gestion des époux Aeschlimann promis depuis 7 longs mois.....

Ces trahisons d'engagements écrits fermes et clairs sont édifiants dans le contexte de crise actuelle et conduisent à l'évidence la majorité municipale à assumer maintenant en bloc la gestion qu'elle a dénoncée auparavant, avec tous les dangers explosifs que cette orientation recèle.

Le troisième fait éclaire probablement les deux précédents: les élus municipaux d'opposition ont aussi voté les points à l'ordre du jour du Conseil Municipal. Liste à puces

Visiblement, leur opposition se résume dorénavant à une joute verbale conduisant, les paroles envolées, à des votes UNANIMES de co-responsabilité des choix faits.

Il ressort de cette séance du Conseil Municipal du 23 octobre 2008 un goût amer pour les 90.000 citoyens d'Asnières que nous résumerons ainsi:

la dette de la Ville va s'accroître en masse et dans le temps, donc les impôts locaux, tarifs et taxes vont fortement augmenter pour éponger une dette créée par l'équipe Aeschlimann que la majorité entend donc assumer totalement, puisqu'elle ne poursuit pas en Justice les délits ou dérives ayant généré une forte partie de cette dette et sa structure « toxique » à 70%.

La toxicité de cette dette et de la politique de continuité politique de la majorité municipale sur les traces de l'ancienne équipe se traduiront immanquablement par de fortes hausses d'impôts, de taxes et tarifs publics, ainsi que par une baisse probable, préparée en toute discrétion, des services rendus aux citoyens.

Cette politique tournée contre les intérêts les plus immédiats des citoyens et contribuables est en voie de s'asseoir sur une sorte d'unanimité politique en marche, bien que cette orientation non dite explicitement soit lourde de dangers graves pour l'avenir de la ville.

Visiblement, la majorité municipale endosse et assume le bilan désastreux pour la population de l'ancienne équipe Aeschlimann et entend présenter dans le budget 2009 l'addition salée de ses choix aux citoyens, commerçants et entreprises asnièrois.

Une politique toxique est en marche afin de faire payer la toxicité de la dette des époux Aeschlimann à tous les citoyens!

Elle trahit les engagements pris et annonce une situation de crise croissante entre élus et citoyens dont le portefeuille va être agressée par la Ville, comme ce sera le cas, au nom de la crise actuelle, par l'Etat, la région et le département.

Dans ces conditions particulières, on comprendra mieux l'unanimité politique des votes émis le 23 octobre 2008, unanimité de façade officielle qui risque fort de se heurter à une unanimité citoyenne qui ne sera pas qu'apparente lorsque les hausses seront votées par la majorité municipale, prenant ainsi en charge totalement le passé gestionnaire des époux Aeschlimann!

La majorité suit un chemin de plus en plus dangereux et gros de lourds déboires. Il semble qu'en son sein, nombreux soient celles et ceux qui ont conscience de la montée des périls pour la ville.

La question demeure: sauront-ils se faire entendre à temps ou Asnières va-t-elle connaître des temps troublés, comme l'ensemble du monde?

********************************************************************************

Affaires, affaires: les affaires à Asnières

Pendant que les élus communaux votent à l'unanimité des décisions municipales qui manifestent leur accord politique en marche, des évènements tendent à condamner d'ores et déjà cette politique à un échec cinglant.

D'abord, des informations orales qui circulent largement dans les milieux dits « informés » semblent indiquer que l'étau des « affaires » se resserre autour des époux Aeschlimann sur divers dossiers.

Selon plusieurs sources sérieuses et fiables que notre rédaction a contactées, de nouveaux dossiers seraient lancés depuis peu sur la gestion 2001-2008 d'Asnières par les époux Aeschlimann.

Il se dit aussi largement que la candidature de Marie-Dominique Aeschlimann est considérée maintenant par beaucoup de responsables de son parti comme « toxique ». Ceci pourrait avoir des liens avec cela.

Concernant l'affaire entre Sébastien Pietrasanta et Zouhaïr Ech Chetouani, alors que la Ville accordait sa protection statutaire juridique contre l'avis de l'immense majorité, pour ne pas dire la quasi-unanimité des personnes compétentes sur ce sujet délicat, une autre affaire PUBLIQUE analogue en plusieurs points essentiels (diffamation, élu contre fonctionnaire soumis à son autorité) vient démontrer devant tous la fausseté de la position de la Ville sur ce sujet depuis 2006: il s'agit de l'affaire Nicolas Sarkozy contre Yves Bertrand, lequel ne bénéficiera pas, et ce, sur avis des plus hauts juristes de la République, de la protection juridique statutaire de l'article 11 du Statut de la Fonction Publique!!!!

http://www.rue89.com/2008/10/23/carnets-noirs-de-lex-patron-des-rg-yves-bertrand-parle
Voilà qui devrait faire réfléchir Sébastien Pietrasanta et ses conseils juridiques!

Enfin, il convient de revenir sur l'accord transactionnel passé entre la Ville et Francis Pourbagher. Car, selon les textes en notre possession, notamment la Loi n°2007-209 du 19 février 2007 - art. 48 (V) JORF 21 février 2007.

« L'autorité territoriale peut, pour former son cabinet, librement recruter un ou plusieurs collaborateurs et METTRE LIBREMENT FIN à leurs fonctions ».

En clair, Francis Pourbagher ne pouvait exiger de la Ville aucune indemnité, son poste étant rattaché au cabinet de Manuel Aeschlimann et pouvant donc prendre fin à tout moment LIBREMENT.

Il sera en outre rappelé ici que Francis Pourbagher était bénéficiaire d'un DEUXIEME SALAIRE sur fonds publics en sa qualité d'assistant parlementaire du député Manuel Aeschlimann.

Sur le fond et la forme juridique, avec ses conséquences financières lourdes pour la Ville, il apparaît bien que la Ville a été mal conseillée dans cette transaction puisqu'un directeur de cabinet est juridiquement en situation de CDD (Contrat à Durée Déterminée) naturel.

L'accord est d'autant plus maintenant critiquable et dénonçable qu'il faisait l'impasse sur le second revenu et emploi ILLEGAL (car aux mêmes horaires de travail) de Francis Pourbagher.

Le maire avait-il alors, dans ces conditions matérielles et juridiques indiscutables, des « conseils juridiques » avisés et pertinents ou bien a-t-il pris une décision politique sans aucun fondement légal?

La question est posée. Mais, déjà, la vérité sur cette transaction discutable est en marche!

Là encore, la majorité s'est engagée et marche sur les traces de l'ancienne équipe des époux Aeschlimann.

Elle en connaît pourtant l'issue....


Marylise Dipusu

Chapitre 51 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008

Aucun commentaire: