mercredi 8 avril 2009

Asnières: la ville serait-elle gérée comme le fut SOS-Racisme?



Ci-dessus, la photo d'Harlem Désir, ancien Président de SOS-Racisme, dont le vrai "patron" politique était Julien Dray. Harlem Désir est aujourd'hui député européen du PS, même si personne n'entend parler de ses prises de position sur des sujets cruciaux de société.


Selon les anciens de SOS-Racisme, Harlem Désir fut longtemps le "relais" de Julien Dray au sein de SOS-Racisme, ce qui valut aussi ensuite à l'ex-Président de l'association, malgré sa gestion déplorable de l'association et ses ennuis judiciaires (voir ci-dessous), d'intégrer la direction du PS et d'y monter. Probablement pour ses mérites gestionnaires et ses salaires fictifs.....disent les mauvaises langues!


Harlem Désir aurait apparemment "rompu" avec Julien Dray et semble se rapprocher des "élephants" du PS, notamment Bertrand Delanoe et Martine Aubry. En tout état de cause, sa condamnation pénale définitive en novembre 1998, rappelée ci-dessous, est indicative de la gestion très étrange qui a marqué la vie de SOS-Racisme, donc fut aussi connue de nombre de ses cadres ....dont certains sont aujourd'hui élus municipaux et/ou membres du cabinet du maire d'Asnières.


Tous ces faits nous incitent à poser des questions de fond, franchement et clairement, des questions auxquelles les citoyens d'Asnières ont le droit d'obtenir des réponses précises, rapides et nettes du maire et de son entourage....


Question d'honnêteté et d'éthique, car Asnières n'est et ne sera pas gérée comme le fut...SOS-Racisme!


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Des questions publiques, des faits publics, des réponses nécessaires publiques pour les citoyens d'Asnières



Poser les bonnes questions, c'est agir en citoyens libres désirant la transparence totale sur la gestion des fonds publics


A Asnières Nouvelles Citoyennes, nous avons combattu le système Aeschlimann, ses dérives, ses fautes, ses anomalies telles que dénoncées par le Rapport de la Chambre Régionale des Comptes (dérives, fautes et anomalies toujours non-sanctionnées à ce jour).


Nous refusons que de tels faits puissent se reproduire, quels qu'en soient les auteurs et responsables. C'est là notre dignité citoyenne et notre devoir de vigilance républicaine puisqu'ANTICOR est maintenant aux abonnés absents quand un élu signataire de sa Charte renie à l'évidence ses engagements publics et écrits ( question des deux mandats pour Sébastien Pietrasanta).


Encore et toujours, parce que l'honnêteté gestionnaire, l'éthique civique et la transparence des actes publics ne sont le bien particulier d'aucun parti et/ou courant politique, Asnières Nouvelles Citoyennes continue de se battre pour une gestion claire, intègre et limpide de l'argent public à Asnières.


Aussi, nous constatons ceci et le soumettons à l'opinion publique asnièroise:

le Président de l'ADECA, Nicolas Marié, avait adressé une lettre en ce sens au maire de la commune, Sébastien Pietrasanta, le 9 février 2009. A ce jour, près de 2 mois après, le mépris du maire vis à vis des contribuables asnièrois est clair: pas de réponse!!!


Aussi, Asnières Nouvelles Citoyennes pose la question publiquement et sans détour: la ville d'Asnières serait-elle gérée comme le fut naguère l'association SOS-Racisme lorsque Sébastien Pietrasanta et les membres de son cabinet en faisaient partie?


Autrement dit, la gestion- opaque et discutable (selon un Rapport de la Cour des Comptes)- de l'association SOS-Racisme aurait-elle été une école de formation à la gestion des collectivités pour les anciens de l'association et amis de Julien Dray, récemment surnommé par un satiriste d'Afrique du Nord: « la tocante de luxe oranaise »?


Asnières Nouvelles Citoyennes verse au débat citoyen les informations que notre rédaction a recueillies auprès de sources publiques:

la Cour des Comptes, le journal « le Monde » et la biographie complète d'Harlem Désir publiée, sans contestation aucune car fondée sur un Jugement de Justice, sur Wikipedia et corroborée par diverses sources médiatiques publiques.


On en conclura que les amis et proches de Julien Dray traînent aussi quelques lourdes casseroles financières derrière eux, ce qui pourrait donner des moyens de pression efficace sur eux par des adversaires politiques afin qu'ils taisent aussi les écarts commis par ces derniers.....


Serait-ce pour ce motif que le maire actuel ne veut pas -ou ne peut pas- poursuivre les dérives et anomalies de son prédécesseur en Justice et répondre aux demandes citoyennes exprimées par l'ADECA?


Serait-ce par peur que les époux Aeschlimann pointent à leur tour des faits anormaux, voire illégaux sur des structures associatives et/ou syndicales dont il a été membre?


Nous posons la question ouvertement et publiquement puisque le maire se mure dans un silence total et bien surprenant sur la gestion passée de notre cité par les époux Aeschlimann.


A chacun de se forger sa libre opinion sur la seule base des faits avérés.


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Article du « Monde » du 6 juin 2003


SOS-Racisme aurait perçu des fonds spéciaux de Matignon
vendredi 6 juin 2003 (12h40)- Les passages en gras sont de nous (NDLA)

SOS-Racisme a perçu, selon la Cour des comptes, des fonds spéciaux de Matignon.



Le coup est rude pour Malek Boutih. A trois jours de son départ de la présidence de SOS-Racisme, et son entrée au bureau national du PS, il doit répondre de la santé financière de son association. Selon le quotidien Le Figaro, SOS-Racisme aurait bénéficié des fonds spéciaux de Matignon pour un montant de 1,5 million de francs en 2001.


En dénonçant de "graves insuffisances de gestion et de rigueur", le rapport de la Cour, transmis mercredi 4 juin au ministère des affaires sociales, est d’une rare sévérité pour la gestion de l’association entre 1997 et 2001.


La Cour des comptes reproche à SOS-Racisme une gestion financière désastreuse.


L’association n’aurait pas pu échapper à la mise en redressement judiciaire sans des concours financiers publics répétés : "Subventions au titre de la réserve parlementaire en 1998, 1999, 2000 sur le budget de l’éducation nationale, et surtout en 2001, souligne le rapport, subvention des services du premier ministre au titre des fonds spéciaux".


M. Boutih confirme avoir reçu une "aide spéciale de Matignon"
mais pour un montant de 500 000 francs, et 1 million de subvention du ministère des affaires sociales. ( l'argent public coulait à flot continu pour l'association, malgré le Rapport de la Cour des Comptes de 1997!!!-NDLA)


Le rapport relève, entre autres "erreurs", des frais non justifiés de 400 000 francs en 2000, et de 205 000 francs en 2001, une gestion du personnel floue, et des prêts d’honneur répétés à d’anciens dirigeants ou militants de SOS.


L’ancien président, Fodé Sylla, député européen, serait parti avec la voiture de fonction de l’association et n’aurait jamais remboursé un emprunt de 60 000 francs. " L’association lui a fait un don au moment du décès de sa petite fille", se justifie Malek Boutih. Un don que la Cour juge "peu conforme à l’objet de l’association".


De même, la trésorerie de SOS-Racisme aurait pris en charge, via un prêt d’honneur, les frais de justice de deux responsables de l’Association régionale pour la formation et l’éducation des migrants (Arfem), et aurait payé, en décembre 1998, leur condamnation à 273 427 francs (41 684 euros) et 589 135 francs (89 813 euros) d’amende pour "détournement de fonds et recel d’abus de confiance". (Nous y reviendrons plus bas-NDLR)


Le tribunal leur reprochait des emplois fictifs dans l’Arfel (en fait, l'ARFEM de Lille, NDLA). Les prêts ont été remboursés, mais la Cour a estimé que "cette aide n’entrait pas dans l’objet de l’association". Le Figaro cite les noms d’Harlem Désir et Hayette Boudjema. M. Boutih confirme le don pour Mme Boudjema, mais dément formellement tout prêt à M. Désir.


Ce n’est pas la première fois que les "potes" connaissent des difficultés financières. SOS-Racisme subit, depuis dix ans, la baisse de ses effectifs militants et le retrait de certains mécènes.


Déjà en 1997, la Cour des comptes critiquait sa gestion. Trois ans plus tard, l’association était en cessation de paiement et placée en redressement judiciaire après la plainte d’un imprimeur qui réclamait une dette de 50 000 francs.


Le jugement fut annulé, mais les finances de l’association sont restées exsangues. En mai 2002, le gouvernement décidait de placer les "potes" sous tutelle. M. Boutih se veut serein : " Nous avons fait des fautes comme beaucoup d’associations, mais le rapport ne relève ni faute pénale ni détournement de fonds."

source:

http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3226—322858-,00.html



Quand Harlem Désir essayait de faire oublier sa condamnation pénale pour " détournements de fonds et recel d'abus de confiance"


Voici ce que dit la notice Wikipedia sur la condamnation devenue définitive d'Harlem Désir, proche ami depuis les années 1980 de Julien Dray. Depuis quelques temps, cet ancien ami de Julien Dray, ancien condamné, se rapproche de Martine Aubry et surtout de Bertrand Delanoe....


Un signe des temps ou du lâchage de Julien Dray qui en aurait trop « fait ».....


Le texte:


Le 17 décembre 1998, Harlem Désir est condamné à 18 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d'amende pour recel d'abus de biens sociaux.


En effet, de novembre 1986 à octobre 1987, alors qu'il était président de SOS Racisme, Harlem Désir était également salarié par l'Association régionale pour la formation et l'éducation des migrants, basée à Lille. Embauché en tant que « formateur permanent », il percevait un salaire fictif mensuel brut de 10 500 francs. Pour le Procureur de la République, « ces salaires ne correspondaient à aucune activité réelle ».


source:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Harlem_Désir


Précisions d'Asnières Nouvelles Citoyennes: c'est le Tribunal de Grande Instance de Lille, où se trouvait le siège de l'ARFEM, qui a condamné Harlem Désir, qui ne se vante pas beaucoup de cet exploit pourtant instructif.


Comme le notait un militant socialiste lillois, le pire pour l'image du PS dans cette affaire est double: l'amende fut payée par SOS-Racisme ( ce qui était illégal et est punissable en droit pénal, l'amende étant personnelle en ce cas précis) et l'argent indûment perçu par le Président d'alors de SOS-Racisme était en fait destiné à la formation des travailleurs immigrés qu'Harlem Désir défendait en paroles pour les spolier dans les actes!


Sachant que le cabinet du maire d'Asnières actuel est quasiment constitué d'anciens responsables de SOS-Racisme (dont la gestion fut deux fois- en 1997 et 2003- très critiquée par la Cour des Comptes et l'ancien Président condamné définitivement en 1998 pour les délits graves mentionnés ci-dessus), des interrogations légitimes peuvent se poser pour les citoyens asnièrois sur les traditions de gestion acquises par de telles personnes ayant vu, connu et participé à la gestion très discutable de cette association.


Rappelons enfin que des proches de Manuel Aeschlimann ont plusieurs fois affirmé à des correspondants d'Asnières Nouvelles Citoyennes, mais aussi à d'autres habitants d'Asnières que nous avons pu joindre, qu'ils auraient réuni des preuves concernant des salaires indus et illégaux versés par SOS-Racisme à Sébastien Pietrasanta....


Au vu de ces faits et du silence obtus du maire à poursuivre les dérives et anomalies du système Aeschlimann, voire à cacher son déjeuner très discret avec Manuel Aeschlimann, nous nous interrogeons:

les amis de l'ancien maire font-ils de l'intox ou dévoilent-ils à mots couverts un pot aux roses fanées, voire pourries qui expliquerait le silence du maire actuel face aux questions de fond sur la gestion de la ville entre 1999 et 2008, comme celles posées par l'ADECA et de nombreux citoyens?


La réponse à cette question intéresse toute la ville d'Asnières car les silences actuels du maire sur la gestion passée de la ville ne sont ni tenables, ni souhaitables, ni fructueux pour la commune et ses habitants. Ils sont dangereux pour le futur de la cité, nuisibles à la démocratie et destructeurs de l'éthique civique dont Asnières a tant besoin après 9 ans de système Aeschlimann.



PS: Pour les lecteurs que l'histoire interne très discrète de SOS-Racisme intéresserait, nous conseillons la lecture passionnante du livre de Serge Malik intitulé "Histoire secrète de SOS-Racisme". paru chez Albin Michel, 185 pages, référence ISBN 2226048189, un ouvrage polémique d'un grand intérêt documentaire qui éclaire bien les dessous de SOS-Racisme, ses objectifs politiques non-dits et la mise à l'écart réelle autant que consciente des jeunes issus de l'immigration défavorisée ( donc des fameuses cités ) alors que l'association prétendait les défendre, les promouvoir et les représenter.


En résumé, c'est le récit d'une grande mystification, d'une gigantesque supercherie et d'une spectaculaire manipulation politique, avant tout au profit du PS et de ses dirigeants, avec aussi les intérêts très matériels de Julien Dray en arrière-plan. Ce que le Rapport TRACFIN a souligné récemment en mettant à jour des pratiques financières plus que très douteuses, voire délictueuses.


A suivre....


Marylise Dipusu


Chapitre 131 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008







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