Ci-dessus une iconographie qui sied à merveille à diverses situations concomitantes à Asnières sur Seine, ville de tous les possibles à la façon dont Michel Audiard résumait les gens qui osent tout et ne reculent devant rien.
D'abord, une image des pieds nickelés dans une position COMMUNE assez fangeuse. Les citoyens pourront y voir, au choix et sans ordre de préférence, la situation dangereuse de l'UMP asnièroise investissant Manuel Aeschlimann comme candidat, le marécage malodorant des attaques haineuses contre Rama Yade qui se présente sur la circonscription Asnières-Colombes sud sans avoir besoin de montrer des papiers de résidence, ou encore la posture UNITAIRE des élus municipaux d'Asnières se ruant, tels des Don Quichotte, à l'assaut de DEXIA, au motif ahurissant que des élus n'auraient pas bien lu ou compris des contrats signés de leur plein gré....
En-dessous, les pieds nickelés portent une bombe ancienne, qui peut être une dette toxique explosive, ou bien un engin mis à feu politiquement contre une candidate possible qui a commis le crime de vouloir le siège de député sur la 2ème circonscription législative des Hauts de Seine. Cela peut aussi être la bombe à retardement de type boomerang de la plainte contre DEXIA afin de laver les élus anciens de toute faute d'inattention involontaire possible.
La troisième image est dédiée aux élus qui doivent donc apprendre à mieux lire, comme adultes encore assez illettrés. Vu le dossier DEXIA qui emporte 78% de la dette communale, une campagne de lutte contre l'illettrisme chez les élus de l'époque s'avère indispensable. Enfin, à notre avis quelque peu ironique.....
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Manuel Aeschlimann : sur la tromperie et le mensonge
On apprend par les médias que le député en sursis, condamné à deux reprises dans la même affaire (et qui s'est pourvu en Cour de Cassation), Manuel Aeschlimann, affirme que Rama Yade, qui convoite son siège de député, aurait, horreur et damnation- menti et trompé les électeurs de Colombes.
Nous, nous posons une seule question : est-ce bien raisonnable que Manuel Aeschlimann, avec son passé lourd de mensonges et tromperies en tous genres depuis 2001, ose se poser en 2011 en juge inclément sur ces thèmes de morale publique ?
Accessoirement, si l'UMP accorde son investiture à Manuel Aeschlimann, cela en ferait un parti qui soutiendrait un condamné pour délit pénal caractérisé, ce qui n'est pas, à l'évidence, très moral, ni très civique, ni très intelligent.
Quel juge de moralité publique est Manuel Aeschlimann pour faire un cours sur ce sujet à Rama Yade (ou à quiconque d'ailleurs) ?
N'est-ce pas cet élu qui annonça fin 2007 qu'un faux rapport de la Chambre Régionale des Comptes circulait, lequel s'avéra en définitive être le vrai, de plus très critique sur la gestion de l'ancien maire, qui avait donc essayé de mentir et tromper les électeurs ?
N'est-ce pas cet élu qui recevait en mairie avec tous les honneurs le représentant en France de la dictature iranienne et la famille royale de Bahreïn, laquelle, en 2011, réprima dans le sang des manifestations pacifiques exigeant la démocratie et les libertés fondamentales ?
N'est-ce pas cet élu qui censurait ses opposants dans les journaux municipaux car ils disaient des vérités que le maire battu en mars 2008 ne voulait et ne pouvait pas accepter d'entendre ?
N'est-ce pas cet élu qui vanta sa « saine gestion de la commune » alors que l'on découvrit ensuite que cela avait valu à la commune des dettes toxiques ahurissantes ?
Les citoyens à l'esprit ironique diraient, se fondant sur ces faits, que Manuel Aeschlimann pourrait en effet être un spécialiste es-tromperie et mensonge. Comme le dit l'adage populaire, on ne prête qu'aux riches .
Quoi qu'il en soit des actes passées, vrais ou faux, de Rama Yade sur Colombes, deux observations essentielles sont à faire sur sa candidature, avec ou sans parti derrière elle :
1- Elle ne traîne pas derrière elle le lourd héritage des années de plomb et de déni de la démocratie du système Aeschlimann, avec ses mensonges et ses mauvaises fréquentations, sans parler des condamnations intervenues des divers participants à ce système.
2- Selon le Code électoral, qu'elle habite ici ou ailleurs, et qu'on l'aime ou non, Rama Yade a le droit de se présenter aux élections législatives sur tout le territoire de la République.
Ensuite, les citoyens-électeurs trancheront librement.
Mais, il semble que, après 3 défaites successives sur Asnières, Manuel Aeschlimann n'ait plus confiance dans le jugement des citoyens qui l'ont rejeté.
Et, cette fois, il ne se trompe pas.
Il risque fort d'être balayé en juin 2012, avec ou sans le logo de l'UMP qui, dans cette élection, a plus à perdre en le soutenant malgré son bilan accablant qu'à gagner.
Ce qui inquiète donc Manuel Aeschlimann, c'est la peur panique d'une défaite irréversible pour lui (et son épouse).
Qu'il se rassure :
Sans la candidature de Rama Yade, tout indique qu'il sera battu par KO électoral.
Avec la candidature de Rama Yade, son camp politique peut encore tenter de sauver le siège de député. Car, avec le sortant, la cause est perdue par avance.
C Q F D.....
Crise de la zone euro: la chute continue
Pendant que Manuel Aeschlimann joue aux juges de moralité sans pouvoir en présenter toutes les garanties les plus solides, la crise de la zone euro se développe toujours plus.
Des chiffres et des faits, jusqu'ici tus par l'Union européenne et ses dirigeants, sortent au grand jour, de la part de personnalités pourtant mandatées par les institutions européennes.
Ainsi, on apprend que la Grèce est enfoncée dans la pire crise de son histoire, selon son propre Premier Ministre qui annonce que, depuis 4 ans, le PIB du pays REGRESSAIT :
Preuve que rien n'a été réglé par personne, la crise continue sa course folle avec des Bourses qui repartent vers des baisses massives:
Le PDG de Bouygues qui vante les PPP comme une excellente stratégie juteuse pour son groupe se dit victime d'horribles accusations médiatiques. Les contribuables asnièrois, comme d'autres, vont sortir des mouchoirs blancs immaculés pour pleurer sur son sort ingrat :
Au sein de l'affaire Bettencourt qui a valu à Philippe Courroye sa mise en examen, des questions de fond sur des conflits d'intérêts possibles se manifestent :
Enfin, pour ceux qui penseraient que la Justice est égale pour tous, le test national du jour est annoncé :
Tandis qu'à Paris, la Justice va donc se prononcer sur le destin judiciaire de Jacques Chirac, dans le Pas de Calais, la secrétaire départementale du PS, Catherine Génisson, porte plainte contre....son ancien camarade, Gérard Dallongeville !!!!:
Bref, au PS du Pas de Calais, on accuse ceux qui amènent preuves et documents, et on ne veut pas regarder- ni nettoyer- les écuries d'Augias qui sont pourtant avérées par l'enquête des Inrockuptibles et la Justice :
Ce n'est pas la meilleure façon de promouvoir auprès des citoyens-électeurs la candidature de François Hollande que de se boucher les yeux, le nez et les oreilles. C'est même une très efficace manière de perdre des voix et de ruiner l'image publique du PS....
Mais, à chacun, à Asnières et dans le Pas de Calais, ses choix moraux et civiques.
Une plainte pour le principe ou pour faire payer vraiment DEXIA ?
Miracle à Asnières: les prêts toxiques de DEXIA semblent mettre d'accord les élus de toutes couleurs, même Manuel Aeschlimann sous le mandat duquel DEXIA l'aurait trompé par des contrats pris.... pour des "publicités"!!!
Devrait-on penser que les élus qui signent un prêt ne l'ont pas lu avec soin ou alors qu'ils n'ont pas compris ce qui était écrit, sans demander des explications comme le ferait tout quidam avec son banquier lorsque des textes issus d'une banque lui paraissent peu clairs ou ambigus ?
De fait, ce soir, les élus municipaux d'Asnières vont voter une plainte contre DEXIA, mais chacun avec des arrières-pensées différentes : le maire entend se faire de la publicité médiatique comme combattant les emprunts toxiques de DEXIA signés par son prédécesseur tandis que ce dernier joue le ravi de la crèche qui fait semblant de découvrir ce qu'il a bien signé, trop heureux que ces contrats soient ainsi requalifiés en "publicité trompeuse" dont la véracité aura du mal à être démontrée.
En réalité, la plainte unitaire du Conseil Municipal est plus une fumée destinée à enfumer les citoyens en colère qu'une réelle action utile aux finances municipales.
En prenant l'hypothèse d'une victoire juridique, qui peut prendre des années, et en tenant compte des frais d'avocat, il n'est même pas acquis avec certitude que la commune y gagnera un euro, quoiqu'il soit possible qu'elle y perde de l'argent.
En effet, si la plainte peut être déposée sur la base de l'article L 121-1 du Code de la Consommation, l'article L 213-1 du même Code qui punit les faits prévus par l'article L 121-1 limite le remboursement à...37500 euros.
Si l'on suit le maire actuel, la Ville aurait en arrondi un peu plus que 133 millions d'euros de dettes toxiques. On est loin du compte....même si la plainte aboutit en droit de la consommation.
Nous le disons donc avec netteté : cette plainte est à nos yeux citoyens de pure forme politicienne et électoraliste. Il convient pour les élus de gesticuler, mais sans que cela change rien au problème de fond, qui est bien le montant avec les intérêts toxiques de la dette.
Ce ne sont pas des postures sans fond concret qui vont résoudre CE PROBLEME REEL pesant sur les finances communales, donc la population d'Asnières.
On peut suggérer plus pratique, bien que plus difficile : refuser de payer des intérêts exorbitants à DEXIA, ne plus reconnaître ces dettes toxiques comme celles de la Ville et poursuivre en Justice ceux qui ont signé ces emprunts sans s'assurer que le texte signé protégeait bien les intérêts de la Ville.
De telles mesures signifieraient aux citoyens que l'on se refuse à une vaine gesticulation d'apparat, mais que l'on va désigner et sanctionner les VRAIS RESPONSABLES, les banquiers de DEXIA et/ou les ELUS qui ont accepté leurs propositions par seul intérêt électoraliste de présentation fallacieuse des comptes de la commune.
Mais, gageons qu'entre politiques professionnels, ces suggestions de bon sens seront éludées au profit du gadget judiciaire onéreux pour la commune et douteux sur le résultat, car il serait étonnant que les contrats signés soient incompréhensibles et écrits en une langue qui ne soit pas le français.
D'ailleurs, si Sébastien Pietrasanta veut faire autre chose que du gadget-pipeau d'apparence électoraliste, il a toute latitude pour publier IN EXTENSO les contrats de prêts attaqués. On verra alors si leur texte était vraiment trompeur ou si les ELUS de l'époque ont accepté d'être trompés....
En Justice aussi, le risque du boomerang politique d'un échec cinglant par aveuglement devant les réalités est présent. Qui alors présentera l'addition financière et juridique aux habitants ?
C'est une judicieuse question.
Marylise Dipusu
Chapitre 468 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008
1 commentaire:
C'est indéniablement un véritable délice que de goûter aux soubresauts pathétiques de ce qu'il reste du système aeschlimanien, réduit aux 2 intéressés et à une poignée de cireurs de botte fayottant sur un cadavre politique.
Mais ça ne vaut pas plus de quelques minutes de distraction parce qu'en réalité les citoyens asniérois ont depuis longtemps tourné la page.
La démographie fait le reste, par un renouvellement générationnel des électeurs, qui s'amplifie avec la frénésie immobilière promue par les municipalités UMP et PS-dvd. Ces nouveaux électeurs se disent ouvertement centristes et favorables à une meilleure représentativité sociale des parlementaires comme de tous les élus.
Merci de permettre la libre expression de la parole citoyenne même lorsqu'elle n'est pas du même avis que vous.
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