mercredi 14 décembre 2011

Bataille des ego et crise de l'euro
























Ci-dessus, une iconographie sur les rapports haine-amour. Ainsi, en lisant les récents propos de Manuel Aeschlimann sur Rama Yade, se douterait-on que, voici peu encore, son épouse posait avec sa nouvelle ennemie jurée pour le souvenir d'une courte amitié?

Aujourd'hui, visiblement, le visage pourtant souriant de Rama Yade est détesté par le couple Aeschlimann. Parce que le siège de député de Monsieur est menacé? On n'ose croire que la seule raison de cette animosité se résume à cette petite pensée à courte vue...

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Le Code électoral, les trahisons entre amis et la bataille des egos


Décidément, nos élus de toutes couleurs s'intéressent beaucoup à eux-mêmes et à leurs intérêts personnels, à défaut de résoudre avec efficacité et rapidité les graves problèmes quotidiens, très concrets, de l'immense majorité des citoyens.

Les hurlements venimeux, dont certains ont des relents quelque peu xénophobes, voire pire, les demandes de radiation et de démission de mandats électifs, les accusations de violation du Code électoral, quel déchaînement de paroles définitives en quelques jours parce que Rama Yade a annoncé sa candidature visant le siège de député de Manuel Aeschlimann !

Pour son anniversaire, on a eu plutôt la curieuse impression que certains voulaient lui faire « sa fête » au cri de « dégage vite, ou on va te dégager ».

Certes, Rama Yade est ce qu'elle est et, au lieu de pérorer dans le vide des généralités banales sur son site réputé personnel, elle serait mieux inspirée de répondre par des faits et preuves indiscutables aux graves accusations de non-domiciliation à Colombes dont elle est l'objet, tant de la part de Manuel Aeschlimann, appelé par certains « Solo-boy », que de la part du maire PS de Colombes, Philippe SARRE.

Cette affaire montre aux électeurs-citoyens avant tout le degré de décomposition morale de la classe politique en France qui n'a plus d'autres ambitions que de s'accrocher ou conquérir avec acharnement des postes et mandats publics, sans programme soucieux des problèmes réels des citoyens, sans convictions fortes afin de faire appliquer des mesures de salut public pour des millions de citoyens, jetés dans la pauvreté et la précarité par les partis institutionnels qui se succèdent au pouvoir, en aggravant à chaque fois la situation du peuple.

Il est plus que désopilant dans la forme et douteux dans le fond de voir Manuel Aeschlimann, deux fois condamné pour un grave délit pénal (jugements qu'il a portés devant la Cour de Cassation) se présenter en ce mois de décembre 2011 comme le défenseur convaincu de la légalité sur Colombes.

On ne savait pas l'ancien maire d'Asnières si attaché au strict respect des lois. Comme il est très surprenant de le voir, lui qui présentait naguère son épouse comme une représentante des communautés africaines en France, jeter comme un soufflet au visage de Mme Rama Yade son prénom sénégalais d'origine.....

L'absence ici de galanterie le dispute à la virulence de la goujaterie !

Où sont ici le respect d'autrui, l'esprit civique et l'amour des peuples africains que le député sa vante d'avoir en lui en sa qualité d'avocat de présumés criminels de guerre sur ce continent ?

Il faut dire sa vérité à chacun et notre blog le fait avec le seul souci de l'intérêt des habitants.

Disons donc les choses simplement : si Mme Yade a enfreint le Code électoral, il est alors normal que la Justice, pas Manuel Aeschlimann, lui retire ses mandats qui auraient été acquis illégalement.

Si elle prouve de manière indubitable qu'une cabale a été montée contre elle et qu'elle réside bien à Colombes, qu'elle soit alors laissée en paix et qu'elle fasse sa campagne sereinement.

Mais, y compris si Mme Yade n'habitait pas Colombes et avait ainsi trompé ses électeurs, cela ne justifie en aucun cas ce déferlement de haine suspecte contre l'intéressée qui semble donner raison à cette phrase d'une chanson afro-américaine célèbre chantée par Joan Baez, CONTRE LE RACISME DES ELITES BLANCHES AMERICAINES dans les années 1960-1970:

« Black is the colour,
None is the number »

qu'on traduira librement dans sa pensée par :

« Noire est sa couleur,
Zéro est sa valeur »

Il urge donc que cesse cette comédie hypocrite où les uns se cachent derrière le Code électoral pour nuire à une possible adversaire tandis que la candidate visée se retranche derrière des paroles creuses pour ne pas vider, par des preuves nettes et claires, cet abcès nauséabond.

La parole doit être d'abord rendue aux citoyens, car, depuis le 27 mai 2005 où leur avis a alors été méprisé sans ménagement par des politiciens peu démocratiques, les citoyens ne  sont plus au centre de la République, et que, pour le reste, la Justice tranche en toute clarté et sur la base des faits avérés.

Dernière minute : on nous informe que Rama Yade serait venue lundi en mairie avec un Huissier de Justice et aurait fait inscrire (ou confirmer- nos sources sont sur ce point imprécises) un logement qu'elle occuperait à Colombes.


Crise de l'euro : la récession est en marche dans toute l'Europe....


Alors que certains « centres de réflexion » essaient d'envisager ce que serait la fin de l'euro pour la population à travers des projections qui n'engagent que leurs auteurs, concentrons-nous sur la réalité quotidienne vécue par les populations des pays de l'Union européenne, et plus particulièrement de la zone euro.

Pour le coup, force est de constater que les désastres annoncés par une « agence de réflexion » française, seule dans le monde, sont déjà largement en marche du fait de la crise de l'euro et de la zone du même nom.

Quelques faits pris au hasard dans la presse économique mondiale pour vérifier la véracité de nos dires :

Le Portugal et la Grèce ont perdu en 2011 plus de 5% de leur PIB et le chômage ainsi que son corollaire, la pauvreté de masse, y atteignent des sommets :




La pauvreté en Europe ne cesse de monter, mais dans les pays du Sud, elle est devenue masive :


La récession menace aussi les pays du Nord comme la Hollande et la Finlande :



Quelques données sur la dette publique toxique des collectivités territoriales :


Conclusion : nous ne savons pas ce que produira la fin de l'euro, mais tous peuvent constater les dégâts actuels dans leur existence quotidienne de la survie artificielle de la monnaie moribonde, au prix d'une politique d'austérité suicidaire et de milliers de chômeurs annoncés chaque jour, et ceci rien qu'en France.



Marylise Dipusu


Chapitre 467 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008

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